battant de bretelle g98

Bonjour à tous,

Le marquage sur le battant de bretelle de mon G98 Danzig 1916 m'intrigue. Qu'en pensez-vous ?

C'est un marquage abrégé, à l'échelon Compagnie, pour cette pièce très mobile ...
Le marquage complet comportera, devant le "7", sur le fusil, l'indication régimentaire, comme par exemple, au hasard, "21.R." ( 21ème Régiment d'Infanterie )
... ce qui donnerait, dans ton cas : "21.R.7.11." = 21ème d'Infanterie, 7ème Compagnie, 11ème arme (dans cette compagnie).

A+

Super Feder, merci !
je ne savais pas que cela se faisait aussi sur cette pièce là.

cdlt,
 

Découverte je n'avais jamais vu ça. Je regarderai sur la mienne demain ce qu'il y a.  

moi aussi

Ici, le marquage est sur le battant car, s'il ne provient pas d'une bretelle décousue, il se monte sur une bretelle 1er type, qui se fixe dessus de manière classique, avec un téton passant dans 2 trous comme sur une bretelle de MP40, et peut donc se perdre plus facilement ...

Sur des bretelles de second type, dont le battant est solidaire car cousu à l'extrémité, j'ai déjà vu ce marquage sur la boucle de réglage !

A+

feder504 a écrit:s'il ne provient pas d'une bretelle décousue, il se monte sur une bretelle 1er type, qui se fixe dessus de manière classique, avec un téton passant dans 2 trous comme sur une bretelle de MP40

Ca, c'est intéressant car je m'intéresse aux accessoires rares (et moins rares) de la belle époque et donc, du Gew98 bien sur.

Jamais entendu parler d'un premier type à fixation par téton sur le battant de bretelle.
Je n'ai toujours vu que des modèles cousus, qu'ils soient classiquement en cuir, ou en toile et cuir.
Déjà sur les modèles 71/84 et 1988, ils étaient cousus.

Tu aurais une illustration ou une photo d'époque de ce modèle "démontable"...?

Voici les schémas d'époque des dimensions/tolérances pour les bretelles de G98 :

1) le modèle d'origine :

Sur ce modèle, les trous du téton étaient espacés à l'origine de 20 mm. Pour faciliter le déboutonnage, l'espace fut porté à 30 mm en 1906 sur les nouvelles fabrications, et les trous furent allongés de 3 mm sur les bretelles existantes.


2) le modèle "neuer Art", apparu en 1913 :


La nouvelle boucle de réglage, avec son téton allongé, et le passant métallique de tension n'apparaissent pas sur ce schéma.

A+

Monsieur Feder504   

Ah oui, merci pour ces précisions et ces dates.  

Par contre, apparemment, le battant de bretelle à ouverture rapide du modèle neuer-art n'est pas utilisé dans la bretelle du 1er type.
Ou alors, il n'est pas illustré.
Me goure-je..?

oxi81 a écrit:Ah oui, merci pour ces précisions et ces dates.  

Par contre, apparemment, le battant de bretelle à ouverture rapide du modèle neuer-art n'est pas utilisé dans la bretelle du 1er type.
Ou alors, il n'est pas illustré.
Me goure-je..?

Les ferailles amovibles ne sont pas illustrées .

Oui, effectivement. ma question était très bête  

 

oxi81 a écrit:Oui, effectivement. ma question était très bête  

 

Il y a plus bête : MOI !

... je me souviens, dans un passé certes assez lointain, avoir refusé de "rentrer" des bretelles du premier type, que, faute d'être suffisamment documenté, je prenais pour des bidouilles, ne connaissant à l'époque que le modèle n/A cousu ...

Mon manque de souplesse (physique comme de caractère ... :twisted: ), pour une fois providentiel, en m'empêchant de "me les mordre", a évité que je finisse comme contre-alto dans le chœur des vierges de l'Amicale de la Mairie de Paris ...

A+

Il n'y a strictement rien sur le battant de ma brettelle ?

carbone14 a écrit:Il n'y a strictement rien sur le battant de ma brettelle ?

Dans la 2ème partie de la WW1, des consignes furent données pour ne plus marquer les matériels, afin de ne pas donner à l'ennemi d'indications d'unités.
Sur les crosses, à partir de 1916, la rondelle d'affectation reste vierge, ou est même retournée dans certains cas ...
Le reste à l'avenant ...
De toute façon, cette méthode de marquage convient en temps de paix, où le matos fait l'objet d'un contrôle rigoureux, surtout chez les Germains, mais en temps de guerre, elle devient inadaptée et superflue, les armes et pièces d'équipement étant cassées ou perdues par centaines de mille, parfois en peu de temps ...

A+

je n'ai rien sur le battant, par contre j'ai le teton en demi lune pour l'accroche cote guidon

feder504 a écrit:

carbone14 a écrit:Il n'y a strictement rien sur le battant de ma brettelle ?

Dans la 2ème partie de la WW1, des consignes furent données pour ne plus marquer les matériels, afin de ne pas donner à l'ennemi d'indications d'unités.
Sur les crosses, à partir de 1916, la rondelle d'affectation reste vierge, ou est même retournée dans certains cas ...
Le reste à l'avenant ...
De toute façon, cette méthode de marquage convient en temps de paix, où le matos fait l'objet d'un contrôle rigoureux, surtout chez les Germains, mais en temps de guerre, elle devient inadaptée et superflue, les armes et pièces d'équipement étant cassées ou perdues par centaines de mille, parfois en peu de temps ...

A+

  Je comprend mieux. La brettelle ne correspond pas à mon G98, donc ça s'explique.

feder504 a écrit:

Dans la 2ème partie de la WW1, des consignes furent données pour ne plus marquer les matériels, afin de ne pas donner à l'ennemi d'indications d'unités.
Sur les crosses, à partir de 1916, la rondelle d'affectation reste vierge, ou est même retournée dans certains cas ...
Le reste à l'avenant ...
A+

Je confirme ( bien que pas nécessaire vue l'intervenant !  )

BOUZOU a écrit:j'ai le teton en demi lune

Personne n'est parfait...  


Plus sérieusement, un marquage sur le battant de bretelle, ça reste rare. C'est le premier que je vois.
Sans doute un armurier régimentaire pointilleux qui voulait marquer aussi les bretelles, parce qu'en général c'est le fusil et/ou la baïonnette qui était régimenté.

Surtout que l'ordonnance de 1916 fut peu respectée , pour mon grand bonheur : j'ai un gros faible pour les armes régimentées allemandes !

Non non ... le marquage d'affectation fait l'objet d'une instruction précise, qui est diffusée périodiquement ...

Les Allemands sont entrés en guerre avec les armes marquées selon l'Instruction N° 298a de 1913 (pour la Prusse) et N° 387a de 1914 pour la Bavière ! Ces instructions remplaçaient les précédentes, de 1909 et 1910 ...

Dans les 2 cas, le G98 reçoit le marquage régimentaire sur :
- la rondelle prévue pour cela, sur la crosse
- le battant de bretelle
- la boucle de la bretelle (sur le "téton" .... ouille !  )
- le bouchon de canon (une partie sur le bouchon, l'autre sur le côté gauche du protège-guidon)

La Kar98, qui n'a pas de disque, est marquée sur le haut de la plaque de couche.
Le dispositif de nettoyage en chambrée (embase, baguette et fausse culasse) est également marqué.

En Chermanie, z'est bas le Pocson, Monzieur !

A+