6,5x55 : surpression à 770 m/s
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Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
alligator427 a écrit:
Pierre as tu l'intention d'apporter des réponses a Yaya ?, ou bien vas tu continuer
te parler a toi même, ou te prendre le bec avec divers membres du forum ?
Ai je besoin de reposter une capture d'écran annotée pour YaYA en date du 28 Janvier 2016 dans son post précédent sur le même sujet
Ou est il nécessaire de répéter encore et encore pour être lu ? Au risque de passer pour le casse pied de service qui parle pour ne rien dire.
J'ai pris le temps de faire la capture d'ecran de l'annoter et de la publier pour la partager sur ce forum que dois je faire de plus ???? Répéter encore et encore que pour Vitha il n'y a pas de limite de risque pour ce calibre ni a 770m/s ni 800m/s mais d'aller dans le sens de notre ami toulousain quand il dit qu'il est inutile de monter trop haut quand on a enfin trouvé la charge qui groupe ?
Les tables existent prenez le temps de les lire et souffrez que nous prenions du temps a vous répondre avec des nuances sans que nos échanges ne soient obligatoirement des prises de têtes mélangeant divers noms d'oiseau.
Désolé je suis pas la pour donner le poisson a Yaya ni un autre mais pour tenter de vous apprendre a pêcher
Un pour tous, Tous pour Unpact
Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
Yaya, Guru t'as donné l’hameçon, trouve l'asticot et a toi le poisson...
adieu.
adieu.
https://www.youtube.com/watch?v=T7oCqustVQA
alligator427- Pilier du forum
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Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
"Donc si cette action de porter un métal au rouge est communément appelé une trempe qui a pour but d'améliorer la dureté du dit métal, dans le cas du laiton même si le processus est le même on a préféré l'appeler un recuit."
Pas tout à fait..
Quand tu fais une trempe,tu resserres les fibres du métal par refroidissement brutal après dilatation.
mais tu te retrouves avec une propriété 100 %"pleine trempe",c'est à dire un accroissement de sa dureté,mais une quasi impossibilité de déformations ultérieures envisageables.
il faut donc abaisser à un pourcentage donné cette propriété 100%.
Et tu ne fais pas,contrairement à ce que tout le monde dit,un recuit.
Parce que si c'était le cas,tu obtiendrais une pièce en vue d'une déformation ou d'un usinage ultérieur par amélioration de sa plasticité,mais d'une déformation,pas 5 ou 6.
Tu fais donc un revenu,afin d'abaisser suffisamment la propriété pleine trempe pour pouvoir rendre plus ductile ton laiton,c'est à dire plus résistant ou gardant son niveau de résistance à une série de déformations.
Mais ,tout comme pour le recalibrage des étuis "à la cote de la chambre",NOVICES S'ABSTENIR !
Le traitement thermique des métaux est une école d'ingénierie,et qui demande de vrais connaissances et de vrais outils pour un bon résultat escompté.
Pas tout à fait..
Quand tu fais une trempe,tu resserres les fibres du métal par refroidissement brutal après dilatation.
mais tu te retrouves avec une propriété 100 %"pleine trempe",c'est à dire un accroissement de sa dureté,mais une quasi impossibilité de déformations ultérieures envisageables.
il faut donc abaisser à un pourcentage donné cette propriété 100%.
Et tu ne fais pas,contrairement à ce que tout le monde dit,un recuit.
Parce que si c'était le cas,tu obtiendrais une pièce en vue d'une déformation ou d'un usinage ultérieur par amélioration de sa plasticité,mais d'une déformation,pas 5 ou 6.
Tu fais donc un revenu,afin d'abaisser suffisamment la propriété pleine trempe pour pouvoir rendre plus ductile ton laiton,c'est à dire plus résistant ou gardant son niveau de résistance à une série de déformations.
Mais ,tout comme pour le recalibrage des étuis "à la cote de la chambre",NOVICES S'ABSTENIR !
Le traitement thermique des métaux est une école d'ingénierie,et qui demande de vrais connaissances et de vrais outils pour un bon résultat escompté.
Dernière édition par spitmk9 le Mar 08 Mar 2016, 12:45, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
"Donc si cette action de porter un métal au rouge est communément appelé une trempe qui a pour but d'améliorer la dureté du dit métal, dans le cas du laiton même si le processus est le même on a préféré l'appeler un recuit."
Non.
et il ne s'agit pas de "simple" question de vocabulaire, dont le respect permet pourtant de se comprendre (quand on veut bien en faire l'effort)
Un recuit et une trempe n'ont rien à voir.
Les termes de métallurgie sont les mêmes pour tous les métaux.
le laiton des cartouches n'est pas trempable.
Quant tu effectues un recuit, tu améliores la plasticité du métal (plasticité = inverse d'élasticité)
Le laiton écroui est plus élastique qu'à l'état recuit, jusqu'à un certain point où il devient cassant.
Je n'ai aucun doute sur ta capacité technique dans la manipulation et modification des étuis.
Mais tu as utilisé des prémisses fausses pour disqualifier l'intervention de Verchère. Sur le comportement du laiton dans ses différents états, c'est lui qui a raison. Mais je ne me prononce pas sur l'impact que cela peut avoir sur le comportement de l'étui au tir. C'est hors de mon domaine de compétence.
Quand tu plonge la base d'un étui dans l'eau, c'est pour effectuer un recuit contrôlé. Quand tu refroidis dans l'eau la partie chauffée, c'est uniquement pour contrôler la durée de chauffe, ça n'influe qu'à la marge sur la plasticité du métal. Ce sont des techniques empiriques. Tu les maîtrises. Ce ne sont pas les seules.
Puisque tu sembles t'ériger en gourou des bonnes pratiques et du respect du vocabulaire dans le rechargement, souffre que le "jeune homme" que je suis te recadre lorsque tu écris des choses fausses. parce que ton insistance à asséner des contre-vérités sur les termes et les pratiques de métallurgie ne peut que remettre en cause ta crédibilité dans les autres domaines.
Non.
et il ne s'agit pas de "simple" question de vocabulaire, dont le respect permet pourtant de se comprendre (quand on veut bien en faire l'effort)
Un recuit et une trempe n'ont rien à voir.
Les termes de métallurgie sont les mêmes pour tous les métaux.
le laiton des cartouches n'est pas trempable.
Quant tu effectues un recuit, tu améliores la plasticité du métal (plasticité = inverse d'élasticité)
Le laiton écroui est plus élastique qu'à l'état recuit, jusqu'à un certain point où il devient cassant.
Je n'ai aucun doute sur ta capacité technique dans la manipulation et modification des étuis.
Mais tu as utilisé des prémisses fausses pour disqualifier l'intervention de Verchère. Sur le comportement du laiton dans ses différents états, c'est lui qui a raison. Mais je ne me prononce pas sur l'impact que cela peut avoir sur le comportement de l'étui au tir. C'est hors de mon domaine de compétence.
Quand tu plonge la base d'un étui dans l'eau, c'est pour effectuer un recuit contrôlé. Quand tu refroidis dans l'eau la partie chauffée, c'est uniquement pour contrôler la durée de chauffe, ça n'influe qu'à la marge sur la plasticité du métal. Ce sont des techniques empiriques. Tu les maîtrises. Ce ne sont pas les seules.
Puisque tu sembles t'ériger en gourou des bonnes pratiques et du respect du vocabulaire dans le rechargement, souffre que le "jeune homme" que je suis te recadre lorsque tu écris des choses fausses. parce que ton insistance à asséner des contre-vérités sur les termes et les pratiques de métallurgie ne peut que remettre en cause ta crédibilité dans les autres domaines.
https://www.youtube.com/watch?v=QxIWDmmqZzY
freebird- Pilier du forum
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Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
On a été des générations a pas avoir besoin de traité de métallurgie pour recuire nos collets.
Mais bon c'est vrai c'est chiant a faire en appartement donc oublions ça n'a pas existé ça sers a rien
Un peu de lubrifiant sur l'olive d'expandeur le bruit disparait et si la douille chambre plus je le jette plus de problème sujet clos
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Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
freebird a écrit:
Un recuit et une trempe n'ont rien à voir.
On est d'accord parfaitement d'accord
je me répète si je prend un métal et que je le porte au rouge et que je le précipite dans l'eau
j'obtiens dans un cas ( acier ) un durcissement du métal, dans l'autre cas (laiton) j'obtiens l'effet inverse.
Dans mon cas je veux éviter que mes lèvres de collets se fendent accessoirement que mon épaulement refuse de reculer m’empêchant de fermer ma culasse.
Je prend donc une flamme je porte au rouge la partie émergée de ma douille et quand le rouge cerise est atteint je bascule ma douille dans l'eau.
Tu peux appeler mon vocabulaire un abus de langage une mésinterprétation du sens métallurgique des choses si tu veux. Moi j'ai obtenu ce que je voulais je continue a utiliser ma douille et je la jette pas.
Donc j'ai peut être tort je n'en disconviens pas mais j'ai tendance à penser que tout ceci est ce que mon prof de philo aurait appelé un masturbation intellectuelle mais bon faut l'excuser un colon de légion ayant fait dien bien phu c'était du rustique
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Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
Non !
Sans les outils de mesures et de contrôles exact des températures et des temps de traîtement thermiques,il est impossible de connaître avec exactitude quelle réorganisation moléculaire on a fait subir à un métal ,et quelles nouvelles qualités on lui a apporté.
Le reste,ce que l'on appelle "le tour de main",peut fonctionner,parce qu'on a l'habitude de faire comme ça,mais demeure scientifiquement parlant de l'à peut près....
Et si les fabricants de pièces aéronautiques (réacteurs,structures...) ou automobiles (moteurs...) travaillaient comme cela,le terme de fiabilité n'existerait pas....
Sans les outils de mesures et de contrôles exact des températures et des temps de traîtement thermiques,il est impossible de connaître avec exactitude quelle réorganisation moléculaire on a fait subir à un métal ,et quelles nouvelles qualités on lui a apporté.
Le reste,ce que l'on appelle "le tour de main",peut fonctionner,parce qu'on a l'habitude de faire comme ça,mais demeure scientifiquement parlant de l'à peut près....
Et si les fabricants de pièces aéronautiques (réacteurs,structures...) ou automobiles (moteurs...) travaillaient comme cela,le terme de fiabilité n'existerait pas....
Invité- Invité
Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
spitmk9 a écrit:
Et si les fabricants de pièces aéronautiques (réacteurs,structures...) ou automobiles (moteurs...) travaillaient comme cela,le terme de fiabilité n'existerait pas....
Tout a fait vrai mais j'ai obtenu mon diplôme de liège et pas eu les moyens de continuer ma licence de pilote donc je reste dans mon domaine
Un pour tous, Tous pour Unpact
Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
viper65 a écrit:
je reste dans mon domaine
Et quand j'invente et fait adopter par le ministère de la défense la tenue de guérilla des CRAP/GCP devenu entre temps la tenue Félin et que je développe 2 tenues de camouflage 3D adoptées à 20 ans d’écart je n'ai pas l'impression de sortir trop de mon domaine.
Sans avoir le moindre CAP de couturière désolé
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Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
Comme déjà dit, je ne remets absolument pas en cause ta capacité à effectuer une opération de recuit sur des douilles (et beaucoup plus que ça).
Mais pour en discuter avec une tierce personne, il convient d'employer la terminologie correcte. Surtout quand on se veut pédagogue.
Dans le cas spécifique du recuit des collets, tu présentes ta méthode (qui est celle communément utilisée, y compris par mézigue). Méthode totalement empirique, maîtrisée par l'usage. Pas de souci.
Mais tu ne peux pas, par exemple, dire qu'il faut basculer les étuis dans l'eau pour que le recuit soit effectif. C'est faux. On peux obtenir de bons résultat sans ce refroidissement brutal.
Ce n'est qu'un élément de cette méthode, qui permet de maîtriser la durée de recuit.
On peut parfaitement obtenir des résultats en traitement thermique sans rien y connaître en métallurgie.
Mais l'opération dépends entièrement de l'opérateur et ne peut être transmise (la perception des couleurs en particulier est un piège: rouge cerise clair ne veut rien dire pour qui n'a pas "vu" la couleur. et il faut préciser si c'est à la lumière ou dans la pénombre.)
Tu tires et recharges depuis des décennies. Moi, j'ai trempé ma première lame à 15 ans. de façon totalement empirique. et je n'ai jamais arrêté depuis.
et si une discussion sur la précision d'une terminologie est de la masturbation intellectuelle, qu'en est-il des innombrables pages que tu remplis pour tenter de convaincre du bien-fondé de tes observations?
Mais pour en discuter avec une tierce personne, il convient d'employer la terminologie correcte. Surtout quand on se veut pédagogue.
Dans le cas spécifique du recuit des collets, tu présentes ta méthode (qui est celle communément utilisée, y compris par mézigue). Méthode totalement empirique, maîtrisée par l'usage. Pas de souci.
Mais tu ne peux pas, par exemple, dire qu'il faut basculer les étuis dans l'eau pour que le recuit soit effectif. C'est faux. On peux obtenir de bons résultat sans ce refroidissement brutal.
Ce n'est qu'un élément de cette méthode, qui permet de maîtriser la durée de recuit.
On peut parfaitement obtenir des résultats en traitement thermique sans rien y connaître en métallurgie.
Mais l'opération dépends entièrement de l'opérateur et ne peut être transmise (la perception des couleurs en particulier est un piège: rouge cerise clair ne veut rien dire pour qui n'a pas "vu" la couleur. et il faut préciser si c'est à la lumière ou dans la pénombre.)
Tu tires et recharges depuis des décennies. Moi, j'ai trempé ma première lame à 15 ans. de façon totalement empirique. et je n'ai jamais arrêté depuis.
et si une discussion sur la précision d'une terminologie est de la masturbation intellectuelle, qu'en est-il des innombrables pages que tu remplis pour tenter de convaincre du bien-fondé de tes observations?
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Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
Le principal problème lors de votre travail est la limite de température pour éviter la dézincification,ainsi que l'évaporation de l'étain et autres agents de composition de laitons spéciaux.viper65 a écrit:spitmk9 a écrit:
Et si les fabricants de pièces aéronautiques (réacteurs,structures...) ou automobiles (moteurs...) travaillaient comme cela,le terme de fiabilité n'existerait pas....
Tout a fait vrai mais j'ai obtenu mon diplôme de liège et pas eu les moyens de continuer ma licence de pilote donc je reste dans mon domaine
Si par maîtrise des températures ou temps d'exposition à température ,votre petit atelier est capable
de rester sur le seuil des 1 à 1,5 Torr (tension de vapeur du zinc),alors je dis OK !
Invité- Invité
Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
alligator427 a écrit:Yaya, avec tout "ça" tu vas bien réussir a nous pondre une cartouche qui marche non ?
Je vais avouer que je n'ai pas lu l'intégralité des interventions.
D'ailleurs, si chacune de mes questions provoque un pugilat, je vais m'abstenir
Concernant les balles Partizan, j'ai lu tout et son contraire. J'ai même vu de beaux cartons au Mq31 avec cette marque de balles. Je voulais me faire ma propre opinion. Voilà qui est fait, en tout cas pour MON M/96. Prochaine étape : les Scenar et les H&N en .264.
La remarque de Verchère m'a intéressé.
Je réfléchie à mesurer la longueur maximale de collet (et pas uniquement la longueur maximale admissible de la cartouche jusqu'au rayures.)
Pourquoi forcément trimmer mes collet à la cote CIP s'ils peuvent être plus longs sans danger?...
Si j'avais un tour, je pourrais me faire une série de jauge qui prolongent le collet jusqu'à ce que ça bute au fond de la chambre.
Ce sera pour plus tard, quand j'aurai le temps de finasser.
yaya1er- Pilier du forum
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Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
Quant à la N160, j'ai effectivement arrêté avant d'obtenir une vitesse limite conseillée.
Tout le monde m'a rassuré sur l'aspect "pas trop écrasé" de l'amorce. Mais c'est quand même la première fois que je constate ce phénomène.
En dépassant le maxi de la table VV sur le 7,5 suisse (je sais, ce n'est pas bien, mais j'obtenais une énergie inférieure à celle de la GP11...) je n'ai jamais constaté des amorces avec cette tronche.
Alors j'abandonne la N160 en espérant qu'une poudre plus vive favorisera le frettage de la douille. Et accessoirement laissera moins de suie.
Si je reprends les essais avec la PPU, ce sera avec de la N150. Plus tard...
Tout le monde m'a rassuré sur l'aspect "pas trop écrasé" de l'amorce. Mais c'est quand même la première fois que je constate ce phénomène.
En dépassant le maxi de la table VV sur le 7,5 suisse (je sais, ce n'est pas bien, mais j'obtenais une énergie inférieure à celle de la GP11...) je n'ai jamais constaté des amorces avec cette tronche.
Alors j'abandonne la N160 en espérant qu'une poudre plus vive favorisera le frettage de la douille. Et accessoirement laissera moins de suie.
Si je reprends les essais avec la PPU, ce sera avec de la N150. Plus tard...
yaya1er- Pilier du forum
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Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
yaya1er a écrit:
Pourquoi forcément trimmer mes collet à la cote CIP s'ils peuvent être plus longs sans danger?...
réponse en photo
si ton collet est pas assez trimmé comme le collet de droite sur la photo tu vas avoir soit un problème de fermeture de la culasse a terme ou pire un phénomène de sertissage des lèvres du collet a la fermeture de la culasse entrainant une possible surpression
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Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
Pour comparaison dans cette chambre de match observe les collets de différentes munitions
munition match
la fédéral est pas la moins précise au contraire et pourtant elle est coupée courte c'est évident
munition militaire
munition rechargée
munition match
la fédéral est pas la moins précise au contraire et pourtant elle est coupée courte c'est évident
munition militaire
munition rechargée
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suroression
ce forum est un régal pour les amateurs de rechargement
dans la cas du dernier post, de belles photos (ou un beau schema) valent toutes les explications
de toutes façons, même si certaines interventions sont disons un peu "acides", merci aux intervenants qui ont tous l'élégance d' ECRIRE EN FRANCAIS
dans la cas du dernier post, de belles photos (ou un beau schema) valent toutes les explications
de toutes façons, même si certaines interventions sont disons un peu "acides", merci aux intervenants qui ont tous l'élégance d' ECRIRE EN FRANCAIS
papet13- Membre averti
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Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
papet13 a écrit: même si certaines interventions sont disons un peu "acides",
Je crois que si ces échanges étaient oraux et pas par écrit les sourires montreraient qu'ils ne sont pas aussi acide que la seule lecture peut le laisser penser. Et même en cas de désaccords cela n'entrainerait que une élévation du ton si fréquente entre passionnés
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Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
papet13 a écrit:ce forum est un régal pour les amateurs de rechargement
dans la cas du dernier post, de belles photos (ou un beau schema) valent toutes les explications
de toutes façons, même si certaines interventions sont disons un peu "acides", merci aux intervenants qui ont tous l'élégance d' ECRIRE EN FRANCAIS
je rejoins tout à fait cet avis. Quel bonheur pour un débutant qui rêve de débuter le rechargement en 65.x55.
lord kokran- Membre confirmé
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Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
et encore il ne s'agit que du 6.5 x 55....achète toi une carabine en 30-30 ou 45/70...ça sera plus riche encore..
un réflexion...un recuit de collets de douilles laiton se fait effectivement en chauffant au rouge-rouge sombre et en faisant de preference les tomber dans l'eau...ceci est indéniable.
un réflexion...un recuit de collets de douilles laiton se fait effectivement en chauffant au rouge-rouge sombre et en faisant de preference les tomber dans l'eau...ceci est indéniable.
Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
Je réfléchis à mesurer la longueur maximale de collet (et pas uniquement la longueur maximale admissible de la cartouche jusqu'au rayures.)
Pourquoi forcément trimmer mes collet à la cote CIP s'ils peuvent être plus longs sans danger?...
Ah non,ça jamais !!!!
Et sur ce point,je rejoins Viper à 150%
il ne s'agit pas de réfléchir,mais de faire mesurer avec la plus grande exactitude la valeur exacte (jauge,empreinte,etc...).
les collets trop longs sont certainement les causes des plus grandes surpressions....
Bien plus dangereux qu'un balle forcée dans les rayures.
Il n'y a pas grand chose à gagner de ce côté là question précision,et Viper en apporte la preuve (super les photos très pédagogiques !!!)
prendre la valeur maxi de la jauge,et retirer 0,2 mmm est la meilleure école ...
Pourquoi forcément trimmer mes collet à la cote CIP s'ils peuvent être plus longs sans danger?...
Ah non,ça jamais !!!!
Et sur ce point,je rejoins Viper à 150%
il ne s'agit pas de réfléchir,mais de faire mesurer avec la plus grande exactitude la valeur exacte (jauge,empreinte,etc...).
les collets trop longs sont certainement les causes des plus grandes surpressions....
Bien plus dangereux qu'un balle forcée dans les rayures.
Il n'y a pas grand chose à gagner de ce côté là question précision,et Viper en apporte la preuve (super les photos très pédagogiques !!!)
prendre la valeur maxi de la jauge,et retirer 0,2 mmm est la meilleure école ...
Invité- Invité
Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
SW44mag a écrit:et encore il ne s'agit que du 6.5 x 55....achète toi une carabine en 30-30 ou 45/70...ça sera plus riche encore..
un réflexion...un recuit de collets de douilles laiton se fait effectivement en chauffant au rouge-rouge sombre et en faisant de preference les tomber dans l'eau...ceci est indéniable.
Plus exactement pour le laiton: chauffer jusqu'au rouge sombre naissant à 550°c,puis laisser refroidir lentement jusqu'aux environs de 100° c,et plonger dans l'eau froide pour activer l'opération.
(on est donc loin de la trempe !)
Deux sous-entendus dans cette conduite:
_activer l'opération,c'est à dire finir la réorganisation moléculaire des fibres du métal....
_se mettre dans une pièce obscure pour observer le rouge sombre.....
Le recuit est une opération qui annule les effets de la trempe ou de l'écrouissage,en ramenant le métal à son état initial.
Dernière édition par spitmk9 le Mar 08 Mar 2016, 20:11, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
Je suis atteint du syndrome Alligator...
On ne lit pas ce que j'écris.
Il était question de mesurer la longueur maximale de collet que la chambre peut accueillir.
Verchère à peut être déjà fabriqué ce genre d'outil.
On ne lit pas ce que j'écris.
Il était question de mesurer la longueur maximale de collet que la chambre peut accueillir.
Verchère à peut être déjà fabriqué ce genre d'outil.
yaya1er- Pilier du forum
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Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
tu peux déjà te faire une idée par toi même !
Prends tes étuis tirés,et fais un recalibrage intégral.
puis,sélectionnent ceux qui :
sont ok question longueur à la jauge
Ceux qui sont limite à la jauge de longueur
Ceux qui sont en dehors des clous,trop longs.
fais une petite marque au feutre à l'extremité du collet,et sur le pourtour immédiat.
Chambre - les,et verrouille ta culasse.
Ejecte- les et observe- les.
Tu auras une idée ....
Prends tes étuis tirés,et fais un recalibrage intégral.
puis,sélectionnent ceux qui :
sont ok question longueur à la jauge
Ceux qui sont limite à la jauge de longueur
Ceux qui sont en dehors des clous,trop longs.
fais une petite marque au feutre à l'extremité du collet,et sur le pourtour immédiat.
Chambre - les,et verrouille ta culasse.
Ejecte- les et observe- les.
Tu auras une idée ....
Invité- Invité
Re: 6,5x55 : surpression à 770 m/s
Pour connaître les cotes exactes de collet, et surtout la longueur, le moulage au soufre (ou au cerrosafe) n'est pas sans intérêt. Et dispense d'usiner des piges calibrées.
Par contre pour déterminer exactement le point de départ des rayures il vaut mieux s'en abstenir, les moulages donnent à ce niveau des indications plutôt visuelles ; là une pige calibrée s'impose, et la meilleure pige est sans doute la balle qu'on prévoit d'utiliser.
Sinon, je suis tout à fait d'accord avec "viper65" quant au fait qu'on ne doive modifier qu'un paramètre à la fois, et qu'il faille éviter de butiner en enchaînant les essais partiels non poussés jusqu'à conclusion.
Par contre je ne vois pas en quoi mes assertions du genre "telle cote CIP n'a strictement aucune signification réelle" seraient dangereuses, quand je les complète par "c'est la cote de VOTRE arme qui compte". On ne peut que me reprocher une certaine propension à l'élitisme mécanicien, ce que je revendique pleinement...
Pour ce qui en est de la fermeture "à forcement gras", si ce n'était pas sujet à controverse ça ne donnerait pas lieu à un tel débat ! Je concéderai toutefois n'avoir osé me livrer à cette ignominie qu'après des dizaines d'années de rechargement, et uniquement quand ça m'a semblé justifié par une bonne raison (le fait de gagner du temps sur le rechargement n'en étant pas une).
Tout dépend d'ailleurs ce qu'on entend par "gras" (terme malheureusement pas codifié en mécanique comme les "glissant juste" ou "légèrement dur", correspondant aux ajustements normalisés H7h6 ou H7j6). Pour ma part ça désigne une action ferme mais sans brutalité, excluant les efforts nécessitant une reprise en main particulière et à fortiori les chocs.
La position n'est d'ailleurs pas indifférente : tel lot de cartouches recalibrées-collet une fois de trop s'avérait nécessiter une fermeture brutale (par la main droite) quand j'épaulais à gauche. Alors qu'en épaulant à droite la même main droite fermait ça tout à fait fluidement ! Une simple question d'angle de l'avant-bras : ensuite, épaulé à gauche mais en retournant le fusil pour éjecter verticalement contre la table, la main gauche réarmait ça comme rien...
Par contre pour déterminer exactement le point de départ des rayures il vaut mieux s'en abstenir, les moulages donnent à ce niveau des indications plutôt visuelles ; là une pige calibrée s'impose, et la meilleure pige est sans doute la balle qu'on prévoit d'utiliser.
Sinon, je suis tout à fait d'accord avec "viper65" quant au fait qu'on ne doive modifier qu'un paramètre à la fois, et qu'il faille éviter de butiner en enchaînant les essais partiels non poussés jusqu'à conclusion.
Par contre je ne vois pas en quoi mes assertions du genre "telle cote CIP n'a strictement aucune signification réelle" seraient dangereuses, quand je les complète par "c'est la cote de VOTRE arme qui compte". On ne peut que me reprocher une certaine propension à l'élitisme mécanicien, ce que je revendique pleinement...
Pour ce qui en est de la fermeture "à forcement gras", si ce n'était pas sujet à controverse ça ne donnerait pas lieu à un tel débat ! Je concéderai toutefois n'avoir osé me livrer à cette ignominie qu'après des dizaines d'années de rechargement, et uniquement quand ça m'a semblé justifié par une bonne raison (le fait de gagner du temps sur le rechargement n'en étant pas une).
Tout dépend d'ailleurs ce qu'on entend par "gras" (terme malheureusement pas codifié en mécanique comme les "glissant juste" ou "légèrement dur", correspondant aux ajustements normalisés H7h6 ou H7j6). Pour ma part ça désigne une action ferme mais sans brutalité, excluant les efforts nécessitant une reprise en main particulière et à fortiori les chocs.
La position n'est d'ailleurs pas indifférente : tel lot de cartouches recalibrées-collet une fois de trop s'avérait nécessiter une fermeture brutale (par la main droite) quand j'épaulais à gauche. Alors qu'en épaulant à droite la même main droite fermait ça tout à fait fluidement ! Une simple question d'angle de l'avant-bras : ensuite, épaulé à gauche mais en retournant le fusil pour éjecter verticalement contre la table, la main gauche réarmait ça comme rien...
Ça va être long mais vous l'aurez voulu !
Dans l'étude de balles en laiton, d'anciens souvenirs scolaires me désignaient naturellement pour traiter l'aspect métallurgique. Souvenirs toutefois spécifiques à l'acier, mais déjà complètés au niveau des cuivreux par quelques années de plombier-chauffagiste, d'innombrables recuits de douilles, et quelques fabrications en repoussage au tour (éléments de lanternes de fortification munies de bougeoirs à ressort).
Les organismes interprofessionnels des fabricants de laiton n'étant pas avares d'informations, il ne me restait qu'à les assimiler et à vérifier leur bonne interprétation par divers tests expérimentaux, constituant au passage une base de référence pour le choix du métal destiné aux balles laiton en question.
J'ai ainsi testé 5 nuances de laiton de décolletage dont certaines sous plusieurs états de livraison, bruts ou après traitement thermique . En débordant un peu sur le "laiton à cartouches", dans l'idée de définir par le calcul les cotes optimales des matrices de recalibrage (résultats peu probants pour l'instant, sauf à la rigueur pour le collet).
Les nombreuses divergences sur la question du recuit des laitons sont à l'évidence largement causées par l'utilisation de termes inadéquats. Même si on n'est pas à l'Académie Française, ces quiproquos prouvent bien qu'en la matière et là comme ailleurs, il vaut mieux respecter la terminologie consacrée...
L'élasticité est la propriété permettant à un métal de se déformer temporairement puis de reprendre ses dimensions quand l'effort cesse. C'est elle qui permet à une douille de se décoller quand la pression retombe, mais corrélativement c'est aussi elle qui fait qu'une douille ré-augmente légèrement de dimensions en sortant du recalibreur.
Plus une douille est élastique, plus elle acceptera un gonflement temporaire, mais plus elle sera rebelle aux recalibrages légers, au point de les rendre impossibles.
Si on dépasse la limite élastique le métal conserve une certaine déformation permanente, mais revient tout de même un peu par élasticité ; plusieurs déformations successives altèrent les propriétés du métal. C'est le phénomène d'écrouissement, qui en général augmente l'élasticité, ce qui a pour effet de rendre plus difficile la déformation permanente suivante : il faut d'une part déformer plus loin, d'autre part appliquer une force plus élevée (ce qu'on peut aussi exprimer par une augmentation de dureté). Les divers métaux s'écrouissent plus ou moins vite, et pour le laiton c'est malheureusement très rapide ; avec l'aluminium pur et l'acier doux c'est nettement plus lent ; le plomb pur y est même quasi-insensible.
A l'opposé, la malléabilité est l'aptitude à se déformer de façon permanente, à froid ou à chaud (et contrairement à l'acier ou au laiton, certains métaux sont moins malléables à chaud, par exemple le bronze ordinaire). Un métal devient de moins en moins malléable à mesure qu'il s'écrouit. Heureusement, tant que les fissurations préfigurant la rupture n'ont pas commencé à se produire, il est possible de retrouver les propriétés initiales par un recuit : à partir d'une certaine température, les cristaux déformés reprennent plus ou moins rapidement leur organisation "à chaud" naturelle.
Mais si l'organisation "à froid" n'est pas identique à l'organisation "à chaud" il s'agit de métaux susceptibles de "prendre la trempe", et la vitesse de refroidissement entre en compte :
- Si l'on effectue un refroidissement contrôlé très lent, les cristaux ont le temps de se ré-arranger selon leur organisation "à froid" naturelle.
- Alors que si on provoque un refroidissement rapide ils conservent plus ou moins totalement leur structure "à chaud", c'est ce qu'on appelle une trempe (trempe à l'eau, à l'huile ou même à l'air dans certains cas). "Plus ou moins totalement" car le refroidissement est difficilement instantané, et d'autre part car la structure "à chaud" est éventuellement instable à basse température ; elle évolue alors progressivement vers un stade d'équilibre intermédiaire et précaire. Mais on ne laisse pas les choses en l'état, et par un chauffage à température moyenne on guide artificiellement cette évolution : cette opération de revenu laisse dans la pièce une structure uniforme et stable, intermédiaire entre les structures naturelles "à chaud" et "à froid".
Quand l'organisation "à chaud" est identique à l'organisation "à froid", la vitesse de refroidissement est sans importance ; le choix dépend alors surtout des facilités pratiques.
Les aciers durs et mi-durs "prennent la trempe" et leur structure à chaud n'est pas stable à froid. En plus, la masse volumique des cristaux est différente. Ceci provoque des déformations dimensionnelles et des tensions internes, causant parfois des fissurations durant la trempe ou durant l'évolution naturelle, si on laissait les choses en l'état. Ce qu'on ne fait jamais, un revenu (si minime soit-il) étant admis comme indispensable.
Les aciers doux et mi-doux sont réputés ne pas prendre la trempe ; tout au moins leur structure "à chaud" est très peu différente de la structure "à froid". Il arrive pourtant qu'on les trempe, mais plutôt pour uniformiser leur état.
Les laitons à teneur en zinc inférieure à 35 % sont composés d'un type unique de cristaux, dits "laiton alpha", à chaud comme à froid. Les douilles sont au maximum à 33 % de zinc, mais plutôt 28 ou 30 %, et leur élasticité est quasi-nulle à l'état recuit ; c'est à dire que la moindre déformation reste permanente.
L'écrouissement fait augmenter l'élasticité en traction jusqu'à une valeur de 0.4 à 0.5 % d'allongement ; à ce stade le laiton approche la dureté de l'acier doux mais une fois passée la zone élastique sa rupture est quasi-immédiate, presque sans allongement permanent.
Pour éviter les fissurations il faut effectuer un recuit bien avant d'atteindre l'écrouissement ultime ; en théorie, la structure identique à toutes températures permet indifférement le refroidissement rapide ou lent.
Contrairement à l'acier, le recuit du laiton ne s'accompagne pas d'importants remaniements cristallins, et n'est pas conditionné par un seuil de température défini : il suit une courbe durée / température, à 300° c'est très long, vers 700° c'est instantané. En industrie, des fours à température contrôlée permettent un recuit total immédiat à une température assez proche du point de fusion, ou un recuit partiel en laissant des heures ou des jours entre 200 et 300°. Mais à notre niveau on peut difficilement tenir une température plus de quelques secondes et si on s'approche du point de fusion la catastrophe ne fait aucun doute...
J'ai effectué des expérimentations à ce sujet : recuit à température et dureté contrôlées, refroissement à l'air ou à l'eau, puis test de déformation, sur quelques poignées de douilles (en fait, des chutes de transformation 7x65R >> 11-73).
Peson à ressort en compression fixé sur la perçeuse à colonne, permettant de quantifier l'effort nécessaire pour ovaliser une douille, jusqu'à l'épaisseur d'un témoin invariable. Chaque douille, numérotée, a fait l'objet de 2 aplatissements préliminaires en sens opposé pour quantifier leur résistance initiale.
Chauffage en trempant les collets pendant 5 sec. dans un bain de plomb fondu contrôlé par un thermocouple immergé en permanence (couleur rouge naissant vers 500°, comme prévu). Traitement par paires, une pièce refroidie à l'eau, l'autre à l'air.
Plusieurs paires selon les mêmes paramètres de température, avec des séries à 500°, en dessous de 500° et au dessus.
Nouveau test d'aplatissement en ovale, en prenant surtout en compte la différence de force avec le test préliminaire.
Au premier test, seulement quelques températures témoin et une durée constante. Il n'a pas été nécessaire de peaufiner, car au dessous de 500° l'efficacité du recuit devient vite irrégulière ; et au dessus on ne gagne rien. Or 500° est une température particulièrement commode car c'est le rouge sombre naissant (en lumière faible et sans lampes fluo).
La différence de refroidissement (air ou eau) n'a d'effet que pour les basses températures, celles à résultat irrégulier : les douilles refroidies à l'air sont mieux recuites. Comme si elles avaient chauffé un peu plus longtemps ... ce qui est le cas, la durée de refroidissement étant forcément plus longue.
Le plomb fondu est particulièrement commode pour chauffer instantanément une petite pièce à température exacte et constante. Mais, hormis les vapeurs débilitantes qui s'en dégagent, il adhère un peu au laiton et impose un fastidieux grattage à l'ongle ; avec du zamak fondu c'est pas mieux. Quant aux anciens bains de sels fondus, c'est beaucoup moins commode et plus scabreux...
La torche à butane reste donc d'actualité ! Dans le panache de la flamme, la naissance du rouge passe inaperçue et la température est donc supérieure à 500°, permettant de réduire la durée en dessous de 5 secondes.
Quant au refroidissement, c'est une question de convenance. Pour ma part, m'étant plusieurs fois brûlé les doigts sur des douilles encore trop chaudes, l'immersion dans l'eau est incontournable.
En conclusion mon essai n'a fait que confirmer les évidences ; mais nettement et sans appel !
Il n'en reste pas moins qu'un recuit complet laisse un collet mou comme de la chique. Même si on l'effectue avant le recalibrage, la rétention de collet sera extrêmement faible ; avec une balle positionnée avec vol libre long ça peut avoir une influence néfaste sur l'inflammation, aussi doit-on peut-être considérer ce premier rechargement comme douteux en matière de précision.
Mais un recuit partiel "juste ce qu'il faut" me semble illusoire au niveau du simple rechargeur ; même les fondeurs spécialisés en production de laiton d'usinage éprouvent des difficultés pour le réussir à tout coup.
J'avais laissé de côté les laitons contenant plus de 36 % de zinc, dits "double phase" car ils sont composés d'un mélange de cristaux "alpha" et "beta". Ils sont très peu malléables à froid, à cause des cristaux "beta" très durs ; à chaud ces cristaux "beta" deviennent malléables et permettent le matriçage, mais ça ne nous concerne guère.
Ces laitons, et particulièrement le CuZn39Pb3, sont très utilisés en décolletage ; très durs, ils permettent l'obtention de cotes extrêmement précises avec une grande productivité.
Il n'ont théoriquement pas le moindre usage en cartoucherie, mais en barres rectifiées pour décolletage ils sont généralement les seuls disponibles sans commande spéciale (les catalogues ne prévoyant d'ailleurs généralement pas de barres à usiner en laiton à cartouches, seulement des plaques à emboutir).
Il est donc très vraisemblable que beaucoup de douilles "tournées" sont réalisées en CuZn39, voire CuZn40, ce qui les rend peu déformables à froid et très fragiles. On n'y peut pas grand chose, quoique le recuit puisse les adoucir un peu.
Mais attention, ces laitons "double phase" sont trempants !
Il ne s'agit pas comme l'acier d'une modification des cristaux, les cristaux alpha et béta ne changent pas. Mais le rapport de proportion entre alpha et béta dépend de la température : durant la chauffe, une partie des cristaux alpha se transforme en beta, ce qui ne nuit pas aux possibilités de matriçage car à chaud les beta sont malléables. Au refroidissement une partie des beta se retransforme en alpha ... s'ils en ont le temps !
Une trempe à l'eau va figer la proportion alpha / béta dans un stade intermédiaire contenant plus de cristaux beta que si le refroidissement avait été lent (mes essais donnaient une différence de dureté très importante, mais j'avais pris soin de refroidir très lentement, dans la cendre de bois sèche et tiède). Cependant, l'échantillon recuit puis trempé à l'eau froide était tout de même devenu plus mou que l'échantillon témoin resté brut de livraison, fortement écroui.
En conclusion, si on veut recuire des douilles tournées il faut proscrire le refroidissement à l'eau et laisser refroidir à l'air. Dans la cendre on risquerait de voir la chaleur résiduelle du collet gagner le culot et le recuire partiellement, ce qu'il vaut mieux éviter.
Quant aux laitons à 35 et 36 % de zinc, les sources divergent sur leur classement en "simple phase" ou "double phase". Mes essais de dureté et de malléabilité les montreraient plutôt en simple phase, donc malléables à froid, mais pour le 36 % c'est un peu limite. S'il y a des cristaux beta (durs) c'est de toutes façons très peu, mais à l'évidence le mode de refroidissement en fin de fabrication n'est pas sans incidence.
C'est d'ailleurs le cas pour tous les laitons, et à composition identique, à état métallurgique soit-disant identique, on peut constater de sérieuses différences de résistance mécanique et de malléabilité.
La différence de résistance induite par une différence de composition s'avère en fait largement éclipsée par la différence consécutive au stade de recuit / écrouissement.
Les organismes interprofessionnels des fabricants de laiton n'étant pas avares d'informations, il ne me restait qu'à les assimiler et à vérifier leur bonne interprétation par divers tests expérimentaux, constituant au passage une base de référence pour le choix du métal destiné aux balles laiton en question.
J'ai ainsi testé 5 nuances de laiton de décolletage dont certaines sous plusieurs états de livraison, bruts ou après traitement thermique . En débordant un peu sur le "laiton à cartouches", dans l'idée de définir par le calcul les cotes optimales des matrices de recalibrage (résultats peu probants pour l'instant, sauf à la rigueur pour le collet).
Les nombreuses divergences sur la question du recuit des laitons sont à l'évidence largement causées par l'utilisation de termes inadéquats. Même si on n'est pas à l'Académie Française, ces quiproquos prouvent bien qu'en la matière et là comme ailleurs, il vaut mieux respecter la terminologie consacrée...
L'élasticité est la propriété permettant à un métal de se déformer temporairement puis de reprendre ses dimensions quand l'effort cesse. C'est elle qui permet à une douille de se décoller quand la pression retombe, mais corrélativement c'est aussi elle qui fait qu'une douille ré-augmente légèrement de dimensions en sortant du recalibreur.
Plus une douille est élastique, plus elle acceptera un gonflement temporaire, mais plus elle sera rebelle aux recalibrages légers, au point de les rendre impossibles.
Si on dépasse la limite élastique le métal conserve une certaine déformation permanente, mais revient tout de même un peu par élasticité ; plusieurs déformations successives altèrent les propriétés du métal. C'est le phénomène d'écrouissement, qui en général augmente l'élasticité, ce qui a pour effet de rendre plus difficile la déformation permanente suivante : il faut d'une part déformer plus loin, d'autre part appliquer une force plus élevée (ce qu'on peut aussi exprimer par une augmentation de dureté). Les divers métaux s'écrouissent plus ou moins vite, et pour le laiton c'est malheureusement très rapide ; avec l'aluminium pur et l'acier doux c'est nettement plus lent ; le plomb pur y est même quasi-insensible.
A l'opposé, la malléabilité est l'aptitude à se déformer de façon permanente, à froid ou à chaud (et contrairement à l'acier ou au laiton, certains métaux sont moins malléables à chaud, par exemple le bronze ordinaire). Un métal devient de moins en moins malléable à mesure qu'il s'écrouit. Heureusement, tant que les fissurations préfigurant la rupture n'ont pas commencé à se produire, il est possible de retrouver les propriétés initiales par un recuit : à partir d'une certaine température, les cristaux déformés reprennent plus ou moins rapidement leur organisation "à chaud" naturelle.
Mais si l'organisation "à froid" n'est pas identique à l'organisation "à chaud" il s'agit de métaux susceptibles de "prendre la trempe", et la vitesse de refroidissement entre en compte :
- Si l'on effectue un refroidissement contrôlé très lent, les cristaux ont le temps de se ré-arranger selon leur organisation "à froid" naturelle.
- Alors que si on provoque un refroidissement rapide ils conservent plus ou moins totalement leur structure "à chaud", c'est ce qu'on appelle une trempe (trempe à l'eau, à l'huile ou même à l'air dans certains cas). "Plus ou moins totalement" car le refroidissement est difficilement instantané, et d'autre part car la structure "à chaud" est éventuellement instable à basse température ; elle évolue alors progressivement vers un stade d'équilibre intermédiaire et précaire. Mais on ne laisse pas les choses en l'état, et par un chauffage à température moyenne on guide artificiellement cette évolution : cette opération de revenu laisse dans la pièce une structure uniforme et stable, intermédiaire entre les structures naturelles "à chaud" et "à froid".
Quand l'organisation "à chaud" est identique à l'organisation "à froid", la vitesse de refroidissement est sans importance ; le choix dépend alors surtout des facilités pratiques.
Les aciers durs et mi-durs "prennent la trempe" et leur structure à chaud n'est pas stable à froid. En plus, la masse volumique des cristaux est différente. Ceci provoque des déformations dimensionnelles et des tensions internes, causant parfois des fissurations durant la trempe ou durant l'évolution naturelle, si on laissait les choses en l'état. Ce qu'on ne fait jamais, un revenu (si minime soit-il) étant admis comme indispensable.
Les aciers doux et mi-doux sont réputés ne pas prendre la trempe ; tout au moins leur structure "à chaud" est très peu différente de la structure "à froid". Il arrive pourtant qu'on les trempe, mais plutôt pour uniformiser leur état.
Les laitons à teneur en zinc inférieure à 35 % sont composés d'un type unique de cristaux, dits "laiton alpha", à chaud comme à froid. Les douilles sont au maximum à 33 % de zinc, mais plutôt 28 ou 30 %, et leur élasticité est quasi-nulle à l'état recuit ; c'est à dire que la moindre déformation reste permanente.
L'écrouissement fait augmenter l'élasticité en traction jusqu'à une valeur de 0.4 à 0.5 % d'allongement ; à ce stade le laiton approche la dureté de l'acier doux mais une fois passée la zone élastique sa rupture est quasi-immédiate, presque sans allongement permanent.
Pour éviter les fissurations il faut effectuer un recuit bien avant d'atteindre l'écrouissement ultime ; en théorie, la structure identique à toutes températures permet indifférement le refroidissement rapide ou lent.
Contrairement à l'acier, le recuit du laiton ne s'accompagne pas d'importants remaniements cristallins, et n'est pas conditionné par un seuil de température défini : il suit une courbe durée / température, à 300° c'est très long, vers 700° c'est instantané. En industrie, des fours à température contrôlée permettent un recuit total immédiat à une température assez proche du point de fusion, ou un recuit partiel en laissant des heures ou des jours entre 200 et 300°. Mais à notre niveau on peut difficilement tenir une température plus de quelques secondes et si on s'approche du point de fusion la catastrophe ne fait aucun doute...
J'ai effectué des expérimentations à ce sujet : recuit à température et dureté contrôlées, refroissement à l'air ou à l'eau, puis test de déformation, sur quelques poignées de douilles (en fait, des chutes de transformation 7x65R >> 11-73).
Peson à ressort en compression fixé sur la perçeuse à colonne, permettant de quantifier l'effort nécessaire pour ovaliser une douille, jusqu'à l'épaisseur d'un témoin invariable. Chaque douille, numérotée, a fait l'objet de 2 aplatissements préliminaires en sens opposé pour quantifier leur résistance initiale.
Chauffage en trempant les collets pendant 5 sec. dans un bain de plomb fondu contrôlé par un thermocouple immergé en permanence (couleur rouge naissant vers 500°, comme prévu). Traitement par paires, une pièce refroidie à l'eau, l'autre à l'air.
Plusieurs paires selon les mêmes paramètres de température, avec des séries à 500°, en dessous de 500° et au dessus.
Nouveau test d'aplatissement en ovale, en prenant surtout en compte la différence de force avec le test préliminaire.
Au premier test, seulement quelques températures témoin et une durée constante. Il n'a pas été nécessaire de peaufiner, car au dessous de 500° l'efficacité du recuit devient vite irrégulière ; et au dessus on ne gagne rien. Or 500° est une température particulièrement commode car c'est le rouge sombre naissant (en lumière faible et sans lampes fluo).
La différence de refroidissement (air ou eau) n'a d'effet que pour les basses températures, celles à résultat irrégulier : les douilles refroidies à l'air sont mieux recuites. Comme si elles avaient chauffé un peu plus longtemps ... ce qui est le cas, la durée de refroidissement étant forcément plus longue.
Le plomb fondu est particulièrement commode pour chauffer instantanément une petite pièce à température exacte et constante. Mais, hormis les vapeurs débilitantes qui s'en dégagent, il adhère un peu au laiton et impose un fastidieux grattage à l'ongle ; avec du zamak fondu c'est pas mieux. Quant aux anciens bains de sels fondus, c'est beaucoup moins commode et plus scabreux...
La torche à butane reste donc d'actualité ! Dans le panache de la flamme, la naissance du rouge passe inaperçue et la température est donc supérieure à 500°, permettant de réduire la durée en dessous de 5 secondes.
Quant au refroidissement, c'est une question de convenance. Pour ma part, m'étant plusieurs fois brûlé les doigts sur des douilles encore trop chaudes, l'immersion dans l'eau est incontournable.
En conclusion mon essai n'a fait que confirmer les évidences ; mais nettement et sans appel !
Il n'en reste pas moins qu'un recuit complet laisse un collet mou comme de la chique. Même si on l'effectue avant le recalibrage, la rétention de collet sera extrêmement faible ; avec une balle positionnée avec vol libre long ça peut avoir une influence néfaste sur l'inflammation, aussi doit-on peut-être considérer ce premier rechargement comme douteux en matière de précision.
Mais un recuit partiel "juste ce qu'il faut" me semble illusoire au niveau du simple rechargeur ; même les fondeurs spécialisés en production de laiton d'usinage éprouvent des difficultés pour le réussir à tout coup.
J'avais laissé de côté les laitons contenant plus de 36 % de zinc, dits "double phase" car ils sont composés d'un mélange de cristaux "alpha" et "beta". Ils sont très peu malléables à froid, à cause des cristaux "beta" très durs ; à chaud ces cristaux "beta" deviennent malléables et permettent le matriçage, mais ça ne nous concerne guère.
Ces laitons, et particulièrement le CuZn39Pb3, sont très utilisés en décolletage ; très durs, ils permettent l'obtention de cotes extrêmement précises avec une grande productivité.
Il n'ont théoriquement pas le moindre usage en cartoucherie, mais en barres rectifiées pour décolletage ils sont généralement les seuls disponibles sans commande spéciale (les catalogues ne prévoyant d'ailleurs généralement pas de barres à usiner en laiton à cartouches, seulement des plaques à emboutir).
Il est donc très vraisemblable que beaucoup de douilles "tournées" sont réalisées en CuZn39, voire CuZn40, ce qui les rend peu déformables à froid et très fragiles. On n'y peut pas grand chose, quoique le recuit puisse les adoucir un peu.
Mais attention, ces laitons "double phase" sont trempants !
Il ne s'agit pas comme l'acier d'une modification des cristaux, les cristaux alpha et béta ne changent pas. Mais le rapport de proportion entre alpha et béta dépend de la température : durant la chauffe, une partie des cristaux alpha se transforme en beta, ce qui ne nuit pas aux possibilités de matriçage car à chaud les beta sont malléables. Au refroidissement une partie des beta se retransforme en alpha ... s'ils en ont le temps !
Une trempe à l'eau va figer la proportion alpha / béta dans un stade intermédiaire contenant plus de cristaux beta que si le refroidissement avait été lent (mes essais donnaient une différence de dureté très importante, mais j'avais pris soin de refroidir très lentement, dans la cendre de bois sèche et tiède). Cependant, l'échantillon recuit puis trempé à l'eau froide était tout de même devenu plus mou que l'échantillon témoin resté brut de livraison, fortement écroui.
En conclusion, si on veut recuire des douilles tournées il faut proscrire le refroidissement à l'eau et laisser refroidir à l'air. Dans la cendre on risquerait de voir la chaleur résiduelle du collet gagner le culot et le recuire partiellement, ce qu'il vaut mieux éviter.
Quant aux laitons à 35 et 36 % de zinc, les sources divergent sur leur classement en "simple phase" ou "double phase". Mes essais de dureté et de malléabilité les montreraient plutôt en simple phase, donc malléables à froid, mais pour le 36 % c'est un peu limite. S'il y a des cristaux beta (durs) c'est de toutes façons très peu, mais à l'évidence le mode de refroidissement en fin de fabrication n'est pas sans incidence.
C'est d'ailleurs le cas pour tous les laitons, et à composition identique, à état métallurgique soit-disant identique, on peut constater de sérieuses différences de résistance mécanique et de malléabilité.
La différence de résistance induite par une différence de composition s'avère en fait largement éclipsée par la différence consécutive au stade de recuit / écrouissement.
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