Armes de troque à silex

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traite - Armes de troque à silex - Page 6 Empty Re: Armes de troque à silex

Message  Conservateur Sam 28 Nov 2020, 19:24

Et enfin, je ne sais plus si les infos suivantes sont des notes qui ont servies à nourrir les textes précédents ou bien si c'est en plus (j'avoue ne pas les avoir relues) : J'ai aperçu des indications intéressantes sur les gravures de platines et autres indications...

 
10 avril 61 : recevrez de l'artillerie de Paris 30 000 cheminées dont 10 000 du diamètre de 8,3 mm aux filets et 20 000 du diamètre de 8,2 mm aux filets. Ces dernières ne devront être employées que sur les fusils N°1 transformés.
15 avril 61 : recevrez des différentes places d'artillerie :
2864 fusils d'infanterie à silex Mle 1822 à réparer
14 263 fusils d'infanterie à silex Mle 1816 id
2973 fusils de voltigeurs à silex Mle 1816 et 1822 id
Elles seront réparées et destinées au gouvernement sarde sauf mille qui auront une destination particulière.
24 avril 61 : le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics vient de m'annoncer qu'il a l'intention de former à St Etienne une commission mixte chargée d'éprouver des poudres de chasse fabriquées par le procédé des meules afin de fixer les charges réglementaires du banc d'épreuve du commerce. Il souhaite vous donner la présidence.
25 avril 61 : gouvernement sarde demande des pièces de rechange pour fusils Mle 1840 à fabriquer à la MAS.
26 avril 61 : 13 avril, empereur autorise la cession au gouvernement d'Haïti de 1000 fusils à silex Mle 1816 à réparer. Escoffier fera les réparations.
17 avril 61 : autorise Escoffier à prendre dans les magasins de l'artillerie à titre de prêt 3000 mousquetons de Gie Mle 1857 pour les livrer à la Sardaigne. 2000 prises à Toulouse, et 1000 à Grenoble. Escoffier devra les remplacer
10 mai 61 : un décret du 30 mars dernier a fixé à 3000 frcs l'allocation que recevront les inspecteurs du poinçonnage des armes de guerre de commerce. Troussel, capitaine d'artillerie en retraite a été nommé inspecteur en date du 15 avril dernier.
18 mai 61 : le gouvernement du roi Victor Emmanuel a le désir que les fusils Mle 1816 et 1822 à silex transformés pour son compte par l'entrepreneur de la MAS fussent soumis aux visites en usage en France en vue de le rassurer sur les opérations faites par escoffier.
Faire visiter certaines armes par Favarcq et Dutranoy.
10 juin 61 : recevrez du DC 3 poinçons d'exportations et 3 poinçons D à remettre à l'inspecteur du poinçonnage.
19 juin 61 : faire expédier à Marseille : 504 fusils de troque N°1 garnitures fer canons divers et 408 fusils de troque N°1 garnitures fer canon de 42 pouces et à Blaye : 192 fusils de troque N°1 garnitures fer canon de 42 pouces
22 juillet 61 : Louis Victor Albert Favarcq, contrôleur principal à la MAS admis pour ses droits à la retraite.
25 juillet 61 : la loi du 14 juillet 60 et le règlement du 6 mars 61 prescrivent l'épreuve de toutes les armes de guerre fabriquées pour le commerce. Ces épreuves doivent être faite au banc de la ville.
En conséquence, les armes fabriquées par l'entrepreneur pour le commerce doivent être éprouvées au banc de la ville te non à celui de la MAS. Néanmoins, cette mesure ne sera pas appliquée aux marchés en cours d'exécution.
Quant aux armes fabriquées pour les gouvernements étrangers, toutes les fois qu'elles devront, par mon ordre, être soumises aux visites et épreuves exigées en France  pour les armes de l'état, vous les ferez éprouver au banc de la MAS.
24 aout 61 : le 25 juillet dernier je vous ai indiqué la nature des armes fabriquées par l'entrepreneur qui doivent être éprouvées au banc de la ville, j'ajouterai aujourd'hui des explications détaillées sur l'application de la loi du 14 juillet 60 aux entrepreneurs des MA :
les entrepreneurs des MA auront la faculté de fabriquer des armes de guerre de commerce pour l'exportation en se servant des ateliers des établissements toutes les fois qu'il n'en résultera aucun inconvénient pour les commandes de l'état.
J'ai pris des dispositions :
les armes de guerre fabriquées pour l'étranger par les entrepreneurs des MA sont de 2 sortes :
les unes fabriquées pour le compte des gouvernements étrangers qui ont obtenu de l'Empereur l'autorisation de faire fabriquer des armes conformes aux modèles français et soumises à toutes les visites et épreuves en usage pour les armes d'état.
Les autres sont des armes du commerce qui peuvent être aussi fabriquées sur commandes directes des gouvernements étrangers mais qui ne sont pas soumises aux conditions de garantie.
Les premières portent toutes les marques des armes de l'état et n'ont pas la marque de fabrique de l'entrepreneur, elles doivent donc rester tout à fait en dehors de l'application de la loi du 14 juiller 60. Pour les secondes, elles portent la marque de fabriquer de l'entrepreneur et rentrent entièrement sous le coup de la loi de 1860 et du décret du 6 mars 61.
Dans les villes où il existe un bureau de poinçonnage, comme St-Etienne, l'entrepreneur présentera de la MAS y présentera ses armes de commerce comme tout autre fabricant. Les entrepreneurs sont donc autorisés d'une manière permanente à fabriquer des armes de guerre pour l'exportation.
13 septembre 61 : autorisation pour faire fabriquer pour le gouvernement ottoman 15 000 carabines Mle 1853 transformées avec sabre baïonnette en tout conformes avec celles fabriquées pour la France.
Réponse 19 septembre 61 : faites moi connaitre, en laissant de coté l'appréciation du fini des armes, s'il existe dans le commerce de st Etienne des fabricants susceptibles d'exécuter la commande de carabines demandées par la Turquie.
5 octobre 61 : recevrez 1129 carabines de munitions avec sabre baïonnette à réparer. Faire réparer et expédier au gouvernement italien.
8 octobre 61 : recevrez 10 000 fusils à silex N°1 de voltigeurs de service à faire transformer.
25 octobre 61 : recevrez de Toulon 1200 carabines de munition à faire réparer et destinées au gouvernement italien.
29 octobre 61 : Ministre d'Italie demande autorisation de porter à 50 000 la commande qui est exécutée par Escoffier en vertu de mon autorisation du 21 août 1860. Accepté.
14 décembre : Favarcq à la retraite.
18 décembre 61 : l'exécution de la loi du 14 juillet 60 a soulevé plusieurs questions délicates :Des ouvriers travaillant à la MAS ont fabriqué des armes en dehors de la MAS et tenté de les vendre dans le commerce. Interdit; trafic de pièces détachées de rebut.
25 janvier 1862, Ministre à MAS :
Mr Escoffier me fait connaître que depuis la mise en exécution du décret du 6 mars 1861, il présente au banc d’épreuve de la ville, tous les canons destinés par lui au commerce extérieur mais qu’il possède de diverses provenances antérieurement au décret :
100 canons de carabine Enfield éprouvés à la MAS
1500 canons d’infanterie Mle 1857 n°1 éprouvés à la MAT
1000 canons id éprouvés à la MAS
et que l’inspecteur du poinçonnage à St Etienne refuse d’appliquer sur ces canons la marque d’exportation parce qu’ils ne portent pas la marque de l’épreuve de la ville de St Etienne.
J’autorise exceptionnellement Mr l’inspecteur du poinçonnage à marquer ces canons mais à la condition que l’envoi à son bureau sera accompagné d’une déclaration de vous attestant que les canons qui ont été rebutés pour défaut de dimensions peuvent être mis en service, sans subir une nouvelle épreuve.
31 janvier 1862, Ministre à MAS :
Le DC reçoit aujourd’hui l’ordre d’expédier un poinçon P destiné au service du bureau de poinçonnage des armes de guerre de commerce à St Etienne. Vous voudrez bien le remettre à Mr Troussel.
6 mars 1862 : Le DC reçoit aujourd’hui l’ordre de vous envoyer 3 poinçons, un à la lettre P et deux à la lettre D destinés au service du bureau du poinçonnage des armes de guerre de commerce de St Etienne. Vous voudrez bien les remettre à l’inspecteur du poinçonnage.
6 mai 1862 : Je vous autorise à prêter à Mr Escoffier entrepreneur de la MAS, les 1 000 mousquetons de gendarmerie Mle 1857 dont vous m’entretenez dans votre lettre du 1er de ce mois et qui sont demandés par le gouvernement italien.
Ces armes devront être réintégrées dans les magasins de l’état le 31 décembre de cette année.
D’après mon autorisation du 17 avril 1861, Mr Escoffier avait pris dans les magasins de Toulouse et Grenoble 3 000 mousquetons de gendarmerie Mle 1857 pour le gouvernement italien à la condition de les réintégrer avant la fin de l’année. Je suppose que les 1000 mousquetons que vous allez livrer à Mr Escoffier, avaient été fabriqués en remplacement  d’une partie des 3 000 pris dans les directions et que par conséquent il n’y a pas eu de récépissé de délivré. Vous avez mos de me donner ce renseignement. Faites-moi connaître si, en définitive, Mr Escoffier n’aura toujours à réintégrer que les 3000 mousquetons de Toulouse et Grenoble ou s’il aura à en réintégrer 4000
17 juin 1862 : J’autorise Mr Escoffier à fabriquer pour le compte du gouvernement italien 24 fusils d’infanterie Mle 1857 avec hausse mobile, ces armes seront éprouvées et poinçonnées comme celles fabriquées par l’état.
22 juillet  62: Je vous invite à faire réparer (sans la transformation bis) les 482 pistolets de cavalerie transformés, à canon lisse Mle An 9 ou An 13 qui existent dans vos magasins et à les expédier à la Direction de l’Artillerie de Toulon, Place de Marseille, qui les fera parvenir à Alger pour servir à l’armement des Milices.
31 juillet 62: Sur la demande du gouvernement de SA le Bey de Tunis, j’autorise l’entrepreneur de la MAS à fabriquer pour le compte de ce gouvernement :
10 000 fusils d’infanterie Modèle 1857
Ces armes seront soumises aux visites et épreuves en usage pour les armes de l’Etat.
Afin de faciliter la première livraison, j’autorise Mr Escoffier à prendre à la Direction d’Artillerie de Lyon 2500 fusils d’infanterie modèle 1857.
30 octobre 62 : Le 3 juillet, je vous ai prévenu que le gouvernement tunisien était autorisé à faire fabriquer à la MAS 10 000 fusils d’infanterie modèle 1857 et que pour faciliter la prompte exécution du contrat qu’il avait passé à monsieur Escoffier, ce dernier était autorisé à prendre 2500 armes à l’Artillerie de Lyon.
Aujourd’hui, le gouvernement tunisien se trouve avoir un besoin urgent d’armes pour comprimer une révolte qui a éclaté dans la Régence.
Dans ces circonstances, j’autorise Escoffier à prendre dans les magasins de Montpellier un nouveau lot de 2500 armes qu’il expédiera à Tunis.
6 décembre 62: Je vous invite à faire confectionner 504 fusils de troque N°2 et à les expédier à la Direction de Toulon, Place de Marseille
8 janvier 63 : Le ministre d’Italie, à Paris, vient de me demander au nom de son gouvernement, par l’entremise du ministre des affaires étrangères, que 50 000 fusils, 4000 mousquetons d’artillerie et 10 000 canons de fusils commandés à l’entreprise de la MAS pour le département de la guerre de Turin, fussent soumis aux visites et épreuves réglementaires ainsi que cela a eu lieu pour les armes précédemment fournies par cette entreprise.
J’ai accueilli favorablement cette demande et je vous invite en conséquence à appliquer à ces armes l’article 318 du règlement sur les manufactures.
12 février 63 : Je vous préviens qu’il existe une lacune dans les services du sieur Jean Joseph Orval, ex reviseur provisoire à la MAS et actuellement contrôleur de poinçonnage.
On lit sur la matricule tenue au ministère :
Nommé reviseur provisoire à St Etienne le 10 mai 1831, a cessé ses fonctions par suite de suppression d’emploi le 31 décembre 1834. Nommé réviseur d’armes à la MAC le 6 juillet 1838.
Vous voudrez bien me faire connaître en quelle qualité le sieur Orval a figuré sur les contrôles de la MAS entre le 31 décembre 1834 et le 6 juillet 1838.
26 mars 63 : je vous invite à faire confectionner 1008 fusils de troque n°1 garnitures en fer, canons de 42 pouces. Dès que ces armes seront prêtes, me le faire connaître
20 aout 63: je vous invite à faire confectionner :
1008 fusils de troque n°1 garnitures fer, canon 42 pouces
1008 fusils de troque n°2 anglais et à les expédier à la direction de Toulon.
20 aout : je donne l’ordre à la direction de Lyon de vous faire expédier 1190 fusils d’infanterie à silex Mle 1777, hors de service, sans baïonnette, canon de 42 pouces, destinés à votre atelier d’armes de troque.
31 aout : en réponse à votre lettre du 27 de ce mois, je vous préviens que pour vous mettre à même d’approprier pour la troque les 1008 fusils anglais, qui font l’objet de mon ordre du 20 de ce mois, je prescris à la direction de Paris de vous expédier 1500 fusils anglais à silex, hors de service, sans baïonnette.
10 septembre : le DC reçoit l’ordre de vous expédier 4 poinçons , 1 à la lettre P et 3 à la lettre D destinés au bureau du poinçonnage des armes de guerre de commerce de St Etienne. Vous les remettrez à l’inspecteur de ce bureau.
9 janvier 64 : Sur la demande de Mr le chargé d’affaires du Paraguay qui m’a été transmise par son Excellence le ministre des affaires étrangères, j’autorise l’entrepreneur de la MAS à fabriquer pour le compte de ce gouvernement :
500 mousquetons d’artillerie Mle 1829 Tbis neufs avec sabres baïonnettes. Ces armes seront soumises aux visites et contrôles exigés pour les armes de l’état.
L’entrepreneur de la MAC est autorisé dans les mêmes conditions à fabriquer pour la MAS les 500 sabres baïonnettes nécessaires pour ces mousquetons.
21 janvier 64: Direction d’artillerie de Grenoble vous expédie 1021 fusil à silex anglais à réparer /131 fusils à silex, hors de service / 1200 baïonnettes pour ces mêmes modèles d’armes. Mon intention est que ces 1200 baïonnettes soient adaptées à un nombre égal de fusil à silex anglais qui seront destinés au Mexique et que je vous invite à faire réparer immédiatement. Les réparations seront exécutées comme si c’était des armes de troque. Vous me ferez connaître l’époque présumée à laquelle ces fusils seront prêts.
5 mars 64: Mr le ministre des affaires étrangères m’informe que Mr Escoffier s’est engagé à fournir à la Sublime-Porte, dans l’espace de cinq mois, 8 000 carabines, modèle actuel avec sabre-baïonnette et que son Excellence Mr l’Ambassadeur de Turquie désire qu’elles soient soumises aux mêmes épreuves et au même contrôle que les armes de ce modèle appartenant à l’état. Je vous invite à prendre des mesures pour que ces armes soient éprouvées et visitées conformément aux prescriptions du règlement.
10 mars  64 : Je vous informe que j’autorise la MAS à fabriquer pour le compte du service des forêts 12 mousquetons de gendarmerie Mle 1857 avec baïonnettes et nécessaires d’armes.
Vous donnerez avis de cette commande à l’entreprise et ferez expédier ces objets au Conservateur des forêts à Lons le Saulnier.
16 avril 64: Je vous informe que l’Empereur a autorisé à la date du 13 avril la cession au prix de l’inventaire au gouvernement égyptien de 1000 fusils doubles de voltigeurs corses. Je vous invite donc à faire réparer et remettre à neuf 1000 armes de ce modèle prises parmi celles qui vous ont été adressées conformément à ma dépêche des 22 février et 2 avril derniers.
Mr Delvigne assisté de Mr Calvet, ancien contrôleur d’armes de la Marine ayant été chargé par le gouvernement égyptien de prendre livraison de ces armes vous devrez tenir compte des observations officieuses qui pourraient vous être faites par lui. La somme à payer par le gouvernement égyptien sera versée dans les caisses du trésor et je vous indiquerai ultérieurement le n° du récépissé de versement en vous donnant l’ordre de livraison.
11 août 64: Vous recevrez des directions d’artillerie de la Fère et de Besançon :
La Fère : 488 fusils à silex d’infanterie 1777 canon de 42 pouces à réparer
                      16 id.                                      id.                                          hors de service
Besançon : 63 fusils à silex inf 1822 à réparer / 3 id hors de service / 24 id 1816 hors de service / 113 id 1816 à réparer / 800 fusils à silex de voltigeurs 1777 à réparer / 1008 fusils à silex anglais à réparer.
Vous ferez réparer de suite et expédier à Toulon :
1500 fusils de troque n°1 français, canon 42 pouces
1000 fusils de troque n°1 français, canons divers
1000 fusils n°2 anglais.
21 septembre 64 : Mr l’envoyé extraordinaire ministre plénipotentiaire d’Italie à Paris vient de me demander que 40 000 fusils d’infanterie modèle sarde 1860, commandés à l’entreprise de la MAS par le gouvernement italien soient soumis aux visites et épreuves réglementaires ainsi que cela s’est pratiqué pour les commandes antérieures faites par le même gouvernement à cette entreprise.
23 septembre 64:
Je vous informe que j’autorise la MAS à fabriquer pour le compte du service des Forêts 5 mousquetons de gendarmerie Mle 1857 avec baïonnettes et nécessaires d’armes destinés à l’armement des forestiers communaux du département de Saône et Loire.
Vous enverrez ces objets au Conservateur des Forêts à Macon.
24 septembre 64: Mr Delvigne, désigné par le gouvernement égyptien ainsi que je vous en ai avisé par ma DM du 16 avril dernier, pour prendre livraison des 1000 fusils doubles de voltigeurs corses, désirerait être informé de l’époque à laquelle il pourra procéder à cette opération.
30 septembre 64: Les 1000 fusils doubles cédés au gouvernement égyptien devront être livrés à Marseille aussitôt que la visite en sera terminée par Mr Delvigne. Une fois expédiés, ils seront tenus à la disposition de Mr Lemercier, administrateur de la mission égyptienne, rue Ste Placide prolongée 28 à Paris, délégué du gouvernement pour prendre livraison.
8 octobre 64 : le 23 septembre je vous avais invité à faire fabriquer 5 mousquetons pour le conservateur forestier de Macon. En fait, il n’en faut que 4 seulement qui sont demandés par le ministre des Finances.
27 février 65 : je vous informe que j’autorise la MAS à fabriquer pour le compte du service des Forêts 6 mousquetons de gendarmerie Mle 1857 avec baïonnettes et nécessaires d’armes. Vous ferez expédier ces objets au Conservateur des Forêts à Nice
14 avril 65: vous recevrez de la direction d’artillerie de Strasbourg :
1700 fusils inf 1777 / 17 id voltigeur / 1020 id inf 1816 et 1822 / 140 id voltigeur 1816 et 1822, tous hors de service et sans baïonnette.
Afin de vous mettre à même de satisfaire à la commande des 3000 fusils de troque n°1 au lieu de 2000 indiqués dans ma DM du 8 de ce mois. Je vous ferai connaître incessamment si l’on peut employer indifféremment pour cette commande les canons de 42 pouces ou divers et des garnitures en cuivre ou en fer.
22 avril 65: Pour faire suite à ma DM des 8 et 14 avril derniers, je vous préviens que les 3000 fusils de troque n°1 que vous avez reçus l’ordre de réparer doivent être expédiés sur la direction de Toulon, place de Marseille où ils doivent être rendus vers le 15 mai prochain.
Vous pouvez pour l’exécution de cette commande employer indifféremment des canons de 42 pouces et de 38 pouces, mais les garnitures devront être en fer et non en cuivre.
Pour vous faciliter cette opération, je donne l’ordre à la direction d’artillerie de Grenoble de vous expédier d’urgence 600 fusils d’infanterie 1777 à réparer
7 septembre 65 :
Vous recevrez de la direction de Bayonne :
62 fusils d’infanterie 1777 à silex hors de service sans baïonnette
1324 idem à réparer, sans baïonnette
395 fusils de voltigeur à silex 1777 hors de service sans baïonnette
236 idem à réparer
42 fusils d’infanterie 1816 ou 1822 hors de service sans baïonnette
1 fusils de voltigeur id
De la direction d’artillerie de Mézières :
1770 fusils d’infanterie à silex 1777 à réparer sans baïo
10 fusils de voltigeur à silex 1777 hors de service
221 fusils de voltigeurs à silex 1777 à réparer
De la direction d’artillerie de Metz :
340 fusils d’infanterie à silex 1777 à réparer sans baïo
Vous ferez réparer immédiatement 2400 fusils de troque n°1 garnitures fer avec canon de 1m134 (42 pouces) que vous ferez expédier au fur et à mesure à la direction d’artillerie de Toulon, Place de Marseille où ils doivent être livrés prochainement. Vous ferez réparer en outre 1000 fusils n°1 garnitures en fer avec canon de 1m134 et 1000 fusils n°1 garnitures fer avec canons divers destinés à l’approvisionnement de cette place et que vous ferez expédier à cette destination lorsque leur réparation sera terminée.
19 janvier 66 :
L’Empereur a autorisé le 13 de ce mois la cession au gouvernement persan de 10 000 fusils Mle 1777 à silex à réparer qui seront livrés en plusieurs fois. Ces armes doivent être choisies autant que possible de telle sorte qu’il n’y ait ni canons ni montures ni baïonnettes à remplacer. La 1ère livraison se composera de 2000 armes et se fera par vos soins à St Etienne entre les mains de Mr Escoffier, délégué du gouvernement persan. Afin de vous mettre à même de faire cette livraison, je prescris au directeur d’artillerie de Grenoble de vous faire expédier des magasins de sa direction les fusils à silex 1777 à réparer qui sont dans les conditions ci-dessus
30 janvier 66 :
Je vous préviens que le gouvernement persan a opéré le versement dans les caisses du Trésor de la somme de 14500 francs montant de 2000 fusils à silex formant la 1ère livraison des 10 000 armes cédées à ce gouvernement en vertu de l’autorisation impériale du 13 janvier dernier.
L’excédant des 2000 fusils d’infanterie à silex qui vous parviendront de la direction de Grenoble servira à compléter avec ceux qui vous seront envoyés de la direction de Besançon et au besoin de Toulon, les 10 000 armes dont les diverses livraisons doivent avoir lieu à St Etienne.
28 février 66 :
Vous recevrez de la direction d’artillerie de Besançon :
101 fusils d’infanterie à silex 1816 hors de service
235 fusils d’infanterie à silex n°1, HS
192 fusils de voltigeurs à silex n°1, HS, sans baïonnettes.
Au moyen de ces armes et des ressources de vos magasins, vous ferez réparer immédiatement pour la troque :
120 fusils n°1 garnitures en fer canons divers de 1m029 à 1m083 (28 à 30 pouces)
360 fusils n°1 garnitures en cuivre canons divers comme ci-dessus. Vous ferez graver sur les platines l’indication « Manufacture d’armes de St Etienne ».
8 mars  66 :
je vous invite à tenir à la disposition de Mr Escoffier 2000 fusils à silex à réparer formant la 2e livraison des 10 000 armes cédées au gouvernement persan par décision du 13 janvier dernier.
La valeur de ces 2000 armes a été versée dans les caisses du Trésor.
12 mars  66:
je vous informe que j’autorise la MAS à fabriquer pour le compte du service des Forêts 6 mousquetons de gendarmerie Mle 1857 avec baïonnette et nécessaires d’armes.
Vous donnerez avis de cette commande à l’entrepreneur et ferez expédier les armes à Mr le Conservateur des Forêts à Grenoble
20 mars  66:
Je vous préviens que vous recevrez de l’artillerie de Besançon 2723 fusils d’infanterie à silex Mle 1777 à réparer dans les mêmes conditions que ceux qui vous ont été expédiés de la direction de Grenoble. Ces fusils sont destinés à former le complément des 10 000 armes à céder au gouvernement persan.
 
22 mars  66:
En réponse à votre lettre du 15 de ce mois, je prescris à la direction de Besançon de vous expédier 288 fusils de voltigeur à silex n°1 HS ou à grandes réparations avec garnitures en cuivre. Cet envoi vous mettre en mesure de satisfaire à la commande de fusils de troque prescrite par ma DM du 28 février dernier et que je vous prie de hâter le plus possible.

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Message  Conservateur Sam 28 Nov 2020, 19:32

Et je rajoute ces dernières infos : 

Paris, 4 octobre 1830, Colonel inspecteur des MA (Schoullers) à MAS :
 
Mon cher commandant, plusieurs fabricants d'armes et notamment les sieurs Paillard et Descos de St Etienne ont demandé au Ministre l'autorisation de fabriquer des fusils du calibre de guerre, dits N°1, pour l'armement des Gardes Nationales. Dans les circonstances actuelles, le Ministre a pensé qu'il était utile et juste d'appeler l'industrie particulère à prendre part aux avantages d'une fabrication  accessoire qui n'exige ni la même perfection, ni la même surveillance que celles des armes de guerre.
Cependant, voulant s'assurer que les armes qui composeraient l'armement des gardes nationales seraient d'un emploi sur et d'un bon service, le ministre exige qu'elles soient soumises à la surveillance et à la réception des officiers et employés d'artillerie.
Le Comité a, d'après ses ordres, rédigé une instruction pour fixer l'étendue de cette surveillance et les conditions de réception.
Cette instruction qui a pour base celle que je vous ai communiquée dernièrement, vous sera adressée lorsqu'elle aura été définitivement approuvée. En attendant, je dois appeler votre attention sur la fabrication des fusils N°1 fabriqués par l'entrepreneur de la manufacture en tant qu'ils sont destinés à l'armement des gardes nationales ou à un autre service public.
Le ministre veut que la garde nationale soit pourvue de bonnes armes : il impose aux fabricants particuliers une surveillance et des conditions de réception de nature à atteindre ce but. Il est évident dès lors que les fusils N°1 fabriqués par les entrepreneurs pour le même objet, doivent être assujéttis aux mêmes conditions. Il est donc indispensable d'établir dès à présent une distinction entre les fusils N°1 destinés aux gardes nationales et les autres de même calibre et de même modèle destinés seulement au commerce ou à l'exportation. Ces derniers doivent continuer à n'être assujettis que l'épreuve des canons ordonnés par les réglements, les autres doivent encore être visités nécessairement pour constater que l'arme est dans toutes ses parties susceptible d'un bon service. L'instruction qui vous sera adressée pour les fusils fournis par les fabricants particuliers devra donc à plus forte raison s'appliquer aux fusils fabriqués par l'entrepreneur pour les gardes nationales et il importe que vous lui fassiez dès à présent connaitre les intentions du ministre à cet égard et que vous concertiez avec lui les mesures convenables pour séparer cette fabrication de celle des armes purement du commerce. Faites lui bien comprendre que la conséquence inévitable des refus qui se ferait de cette séparation serait une prohibition de continuer à vendre des armes aux gardes nationales et une préférence donnée aux autres fabricants qui se soumettent aux mêmes conditions imposées.
 
Les canons des fusils N°1 ne porteront pas la marque du fabricant. Le contrôleur visitera les canons après l'épreuve et seront marqués au tonnerre d'un poinçon portant les lettres initiales de la MA et du contrôleur chargé de l'épreuve.
Les bois reçus seront poinçonnés.
Le contrôleur examinera la platine extérieurement et intérieurement. Il fera ployer convenablement la baïonnette et les baguettes (ou au moins un certain nombre pris au hasard), il examinera extérieurement les diverses parties de l'arme et s'assurera qu'elles sont conformes au modèle remis au fabricant. Les armes reçues seront marquées sur le plat de la crosse d'un poinçon portant au centre, un coq, autour le nom du fabricant et celui de la ville et au bas la lettre initiale du contrôleur chargé de la recette.
Il sera remis au fabricant des modèles de fusils N°1 établis par le DC pour servir de type dans la fabrication et pour la réception des armes.
Les armes destinées au commerce ou à l'exportation ne doivent être assujetties qu'à l'épreuve du canon, conformément aux dispositions du décret du 14 décembre 1810.
 
Fusils N°1 fabriqués par les entrepreneurs :
les canons et autres pièces porteront toujours les marques des ouvriers, les canons seront éprouvés comme ceux des armes de guerre et poinçonnés après l'épreuve.
L'arme reçue recevra sur la crosse un coq avec le nom de la manufacture et l'année de la fabrication. Les diverses pièces d'armes rebutées dans la fabrication des armes de guerre pour défaut de dimensions ou autres qui n'empêchent pas qu'elles ne puissent faire un bon service, pourront être employées dans la fabrication des fusils N°1. A cet effet, au lieu de recevoir la marque de rebut, elles recevront une marque particulière qui indiquera leur destination.
 
Fusils N°1 du commerce provenant des fabricants particuliers :
aucun canon ne pourra être employé dans la fabrication de ces fusils s'il ne porte la marque du fabricant et le poinçon de l'épreuve qu'il aura subie sous les yeux des officiers d'artillerie.
 
Paris, 13 juin 1857, Ministre à MAS : (fusils de troque)
Commandant, pour faciliter l'approvisionnement des navires de commerce qui se rendent à la Côte d'Afrique j'ai fait installer en 1855 à la MAC le travail de transformation des fusils à silex hors de service en armes de troque.
Les débouchés ayant été en augmentant depuis cette époque, la grande distance qui sépare Châtellerault de Marseille, me décide à faire exécuter les mêmes opérations à la MAS.
En conséquence, je vous invite à faire partir le 1er juillet prochain pour la MAC le capitaine Philibert et de lui donner l'ordre de se mettre au courant de tous les détails du travail relatif aux armes de troque, exécution des réparations, mise en couleur, laitonnage des garnitures, prix de revient, etc. Il prendra à son arrivée les ordres du directeur et dès que son instruction sera suffisante, il rejoindra son poste. Le directeur de la MAC vous enverra une collection complète d'armes de troque.
Vous donnerez l'ordre au contrôleur Close qui doit se rendre à la MAC pour y apprendre les réparations d'armes blanches, de se mettre parfaitement au courant du travail relatif aux armes de troque de manière à pouvoir surveiller à son retour l'atelier que vous installerez.
Signé, pour le Ministre, De Bressolles.
 
Paris, 11 mai 1857, Ministre à MAS (armes de troque) :
Commandant, par suite d'une décision de l'Empereur en date du 8 avril dernier, les armateurs sont autorisés à prendre, dans les magasins de l'Etat, des fusils et mousquetons à percussion, hors de service, mais en état de faire feu.
Les mousquetons sont cédés au prix de 13,50 l'un. Vous allez recevoir de la direction de Besançon 137 mousquetons de gendarmerie Mle 1825 ou An IX à silex, hors de service. Vous les ferez transformer et réparer au moyen des pièces de rebut le plus économiquement possible.
S'il manque des baïonnettes, vous y ferez ajuster soit des baïonnettes de rebut soit des baïonnettes Mle 1816. il est bien entendu que vous ne ferez pas remplacer les bois, on y mettra seulement des pièces, en un mot, on rendra les armes propres et susceptibles de servir à la défense.
Signé général de division de Bressolles.

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Message  Tico Sam 28 Nov 2020, 19:38

Bonsoir,
Un sujet passionnant qui va revivre après plus de 3 ans de latence
Pour le partage Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
Félicitations
Wink
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Message  Jeppesen Sam 28 Nov 2020, 19:45

Wouah, il y a "de quoi lire", super !

et MERCI salut

------------------------

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Message  Rakamlerouge Sam 28 Nov 2020, 21:44

Bonjour,
Sur le cul je suis, comme dirait Yoda cheers 
Un très grand MERCI de mettre ces documents à disposition, c'est très intéressant !
salut
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Message  3008nato Sam 28 Nov 2020, 22:26

merci Conservateur , on en reparle .
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Message  Rakamlerouge Dim 15 Aoû 2021, 21:19

Conservateur a écrit:J'aurai bien voulu écrire un petit quelque chose sur les armes de troque à silex vers 1855/1860 en France. J'ai pas mal de choses inédites mais il me manque la matière première... des armes ! Si quelqu'un a quelque chose qui ressemblerait à ce que je cherche...

Bonjour,
retour sur ce vieux mais intéressant sujet ; voici un fusil "de traite" ? imitation approximative d'un silex français ce qui change des sempiternels types Brown-Bess belges. Peut-être lui aussi fabriqué du côté de Liège, mais je penserais plus à une production de l’hexagone pour le commerce exotique.

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salut
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Message  obaneck Dim 14 Nov 2021, 19:21

À mon idée, le fusil pou-pou est de fabrication essentiellement locale (Afrique). Sa caractéristique, pour les deux que j’ai, est l’absence de vis. Les montages sont fais par des clous.
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Message  obaneck Dim 14 Nov 2021, 19:27

Holà ! Je viens de me rendre compte que mon message se rapporte à un du 23/12/2016...
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Message  Jeppesen Dim 14 Nov 2021, 20:27

Clous, mais pas seulement.  Shocked

J'en ai qui "tiennent" avec  des bandes de cuir humidifiées, puis séchées, ce qui les contracte, maintenant l'ensemble. Suspect

Bon, moi, j'ai jamais essayé de tirer avec....alors est-ce que ça tient ? clown

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Message  marlain Dim 14 Nov 2021, 21:02

pour rappel sur les fusils de traite 

https://www.tircollection.com/t15275-la-vie-d-un-1822
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Message  obaneck Lun 15 Nov 2021, 00:49

Bonjour Jeppesen, c’est marrant, mes clous ne m’ont pas plus inspirés que toi tes vieux cuirs secs... Peut-être n’avons-nous pas les gris-gris indispensables ?
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Message  obaneck Lun 15 Nov 2021, 01:08

Jeppesen, tu parles de traits de lime sur le canon. S’il s’agit d’un X d’assez bonne taille, je pense que c’est une marque de rebut faite suite à une inspection de l’armement. Quand les tolérances maximum étaient atteintes, l’arme était mise au rebut, marquée de ce X et finissait aux ventes des domaines de l’État. De là, une deuxième vie commençait.
J’ai un 1816 de dragon non modifié (ni T, ni bis) qui a assez bien survécu entre des mains du Grand Sud... je peux en faire une présentation.
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Message  marlain Lun 15 Nov 2021, 08:44

obaneck a écrit:Jeppesen, tu parles de traits de lime sur le canon. S’il s’agit d’un X d’assez bonne taille, je pense que c’est une marque de rebut faite suite à une inspection de l’armement. Quand les tolérances maximum étaient atteintes, l’arme était mise au rebut, marquée de ce X et finissait aux ventes des domaines de l’État. De là, une deuxième vie commençait.
J’ai un 1816 de dragon non modifié (ni T, ni bis) qui a assez bien survécu entre des mains du Grand Sud... je peux en faire une présentation.

j'ai observé ce X sur de monbreux fusils d'origine française ayant été traité au Sénégal  ( au 19° les personnes chargées de la collecte de la gomme arabique ou ivoire ...aupres des populations locales population soit pour leur compte soit pour des maisons de commerces étaient appelé des traitants ) 
j'ai une autre explication , disons plutot complémentaire : la vente d'armes rayées était interdite aux locaux ( sécurité) et cela jusqu'entre 2 guerres , donc cela pourrait etre un signe du derayage ? ou bien sur d'armes inaptes à la transformation  bis , je n'ai jamais vu de canons marqués bis  et portant ce signe , l'état d'oxydation ou d'usure ne le permettant pas 
si quelqu'un possede un outil bis ayant séjourné en Afrique sahélienne ..cela fera avancer le scmilblik

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quand on les trouve dans cet état c'est tres bien  car ils ont été en usage jusqu'a l'aube du 21° siecle
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Message  Jeppesen Lun 15 Nov 2021, 19:25

Remarquable durée de "vie", quelque part ! Very Happy


Et non, Obaneck, pas non plus de "gris-gris" à portée de main à la maison clown 

Vaut mieux rester prudent   traite - Armes de troque à silex - Page 6 335982


Pour le "X", probablement le bonne raison.


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Message  marlain Jeu 25 Nov 2021, 21:28

pour illustrer : photos au Sénégal vers 1883 avec un silex dans les mains d'un guerrier tiedo et un 1822 T d'un serrere  et le fringuant artilleur de marine est mon arriere grand pere en poste à St Louis du sénégal en 188"

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