Marquages supplémentaires sur un Colt 1911 M1

Bonjours à tous.

Je suis tombé sur une photo qui m'intrigue.

 [3 75 BA4  8-86]    [P]          Est ce un marquage spécifique,  un marquage régimentaire,  une initiative personnelle  ???

Il y a peut être quelqu’un  qui a une idée  sur ce rajout qui est apparemment pas réglementaire.

Bonjour,

C'est tout ce qu'il y a de plus réglementaire ...!

Ton arme a bien vécu ! Elle est repassée en arsenal deux fois :

- à Benicia Arsenal, Californie, où le contrôleur identifié par la chiffre "4" l'a poinçonnée en 1966 (BA 4 + le "P" de l'épreuve de tir), mais je lis mal le mois ...
- à Anniston Army Depot, Alabama, en mars 1975 (ANAD 3 75)

A+

PS : elle est aussi passée - pour son malheur - par un troisième établissement, français celui-là, dont je refuse de prononcer le nom, d'après les vilains poinçons maudits, à l'arrière ...

Super Feder , celà dit , on ne voit pas bien les poinçons maudits comme tu dis......!

Il y en a un à l'arrière de la glissière, et un autre sur la carcasse, à l'aplomb du premier ... je les sens, ces horreurs ...!

J'en profite pour signaler que la glissière est une pièce détachée de remplacement d'avant 1950, d'après le marquage Colt visible.
Je pense qu'elle a été montée en 1966 lors du passage à Benicia, opération nécessitant une épreuve de tir, d'où le poinçon "P" ...

A+

Chapeau!!!   Feder504 pour ta perspicacité, rien ne t'échappe.

Je confirme, oui ce 1911 A1 est bien neutralisé par le BE St Étienne en conformité du décret N° 78-1196 et de l’arrêté du 13-12-78, neutralisation qui consistait à l'époque a boucher par bille la chambre, et meulage de la glissière cuvette de percuteur) je l'avais revendu en 2010.

Quand au rajout de marquages je te remercie infiniment pour ces précisions , il y a que toi pour donner de telles infos.

Effectivement la aussi bien vu , la glissière n'est pas d'origine 1944 n° série 1.655.572 de par les marquages le long de la glissière côté droit qui était absent  en 44, merci pour l'info.


Quelques photos de ce A1.

Même devenu presse-papier, ça reste un Colt ... 

La carcasse fait partie de l'avant-dernière livraison de Colt à l'Army, 134318 exemplaires, livrés comme toujours au fur et à mesure.
Celle-ci était celle d'un pistolet expédié au contrôle, à Springfield Armory, entre le 21 et le 29 septembre 1944. 

Il faut me pardonner d'être aussi imprécis, mais les ouvriers de chez Colt, égoïstes probablement noyautés par des syndicats ne pensant qu'à travailler moins pour gagner plus et incapables d'imaginer les questions que ne manqueraient pourtant pas de se poser les collectionneurs du futur, ont confectionné les 4 envois expédiés durant cette période sans noter précisément les numéros des 5000 armes qui les composaient (1000 le 21-9, 2000 le 25-9, 1000 le 28-9 et 1000 autres le lendemain).

Mais il y a une justice divine ! Ceux qui sont aujourd'hui décédés en croyant se la couler douce dans les cieux, au milieu de mignons angelots et d'accortes angelottes, bouillent désormais éternellement dans les marmites d'huile pour armes réservées aux négligents par Metikulôs, dieu des vrais Collectionneurs et secrétaire d'état permanent habilité "Oplo" auprès de Zeus. 
Bien fait pour eux !

... Et ne parlons pas du terrible sort réservé aux saboteurs d'un service abhorré, sis dans "une ville de la Loire", par Zeus lui-même, c'est trop terrible pour être décrit à une heure de grande écoute ...! :twisted:

A+