Carabine de Bersagliers M. 1856

bonjour à tous, je vous présente la carbine de Bersagliers M 1856.
Les bersagliers (en italien bersaglieri) sont un corps de l'Armée de terre italienne. Créée en 1836 par le général Alessandro La Marmora pour servir dans l'Armée royale sarde (it), qui deviendra plus tard l'Armée royale d'Italie, cette unité d'infanterie légère est caractérisée par sa grande mobilité, par le port d'un chapeau à larges bords, utilisé seulement dans l'uniforme de parade à l'époque contemporaine, décoré de plumes de coq de bruyère présentes également sur les casques de combat moderne, et par sa fanfare défilant au pas de course en jouant l'hymne des bersagliers Flik Flok.
Engagée dans les guerres d'indépendance italiennes du xixe siècle, cette unité d'élite maintes fois distinguée est également impliquée dans les conflits mondiaux du xxe siècle, dans les actions de secours aux populations ou de lutte contre la criminalité en Italie et dans les interventions de maintien de la paix des xxe et xxie siècles à l'extérieur sous l'égide de l'ONU.

À l'instar des chasseurs à pied de l'Armée française et parce que le royaume de Sardaigne ne peut pas se permettre la constitution d'un grand corps de cavalerie, un corps d'infanterie de tireurs rapides lui est nécessaire. Le corps des bersagliers est institué le 18 juin 1836 par décret du roi Charles-Albert de Sardaigne, sur la proposition d'Alessandro La Marmora, alors capitaine du régiment des gardes.
La première apparition publique des bersagliers se déroule à l'occasion d'un défilé militaire, le 1er juillet 1836. La Première Compagnie défile dans Turin avec célérité (fréquence de marche : 130 pas par minute). Le corps impressionne le roi Charles-Albert de Sardaigne, qui l'intègre immédiatement en tant qu'unité de l'Armée régulière piémontaise.
Le rôle assigné à la nouvelle formation prévoit les typiques fonctions de l'infanterie légère — exploration, premier contact avec l'ennemi et flanquement de l'infanterie de ligne (sans cependant s'aligner ou se mêler à celle-ci) — mais se caractérise, conformément aux intentions de son fondateur, par une vélocité d'exécution inédite et une polyvalence faisant de ses membres, outre des chasseurs, des sapeurs avant la lettre5.
Les soldats sont formés à la résistance physique et à l’excellence. L'indépendance et l'esprit d'initiative des bersagliers sont encouragés afin que ceux-ci puissent fonctionner en tant qu’unités indépendantes et autonomes. Les hommes sont exercés à la course et au tir avec des fusils modernes à chargement arrière6, prompts à l'action, même isolée, pour engager par surprise l'adversaire dans des actions de trouble avec la claire intention d'en déranger les plans7.
Tout au long du xixe siècle, sous la direction de La Marmora, les bersagliers remplissent le rôle des tirailleurs, mais agissent aussi, lorsque cela est nécessaire, comme des troupes de choc. Organisés en petits groupes, les bersagliers peuvent aussi être engagés contre la cavalerie pour en stopper la charge. Ils sont à l'origine destinés à servir comme troupes de montagne. Le grimpeur Jean-Antoine Carrel est un bersaglier. Lorsque le corps des alpins est créé, en 1872, une forte rivalité naît entre les deux corps d'élite.

Général La Marmora


En 1849, il devint nécessaire de renouveler l'armement des Bersaglieri, car il paraissait inférieur à celui des autres armées. Le fusil à tige Francotte (Liège) a été adopté, avec un canon rayé de calibre 17,5 mm (4 lignes hélicoïdales) et équipé d'un curseur mobile avec une gradation allant jusqu'à 900 marches (720 m). Il s'agit principalement d'unités armées destinées à la campagne de Crimée.
En 1856, au retour de l'expédition, un nouveau fusil à percussion (système Miniè) est adopté, avec un canon rayé (4 rayures hélicoïdales au pas de deux mètres)  cal 17,5 mm, cela a été appelé modèle 1856:
Longueur: 1268mm
Longuer canon: 880mm
Cal. 17.5mm
Poids 4.51 Kg
Garnitures en fer

table original du musée de Turin:






ma Carabine







Sabre baionette
Longueur 606mm



ma baionette

BRAVO !!!  LUCA .

Merci de  nous présenter une rarissime carabine de BERSAGLIER  Modèle  1856 ..et là tu nous fait entrer dans le TOP des armes du PIÉMONT car l' ITALIE n'existait pas encore . (et ces carabines sont bien  plus rares que les carabines de VERSAILLE  !!! à mon avis .



il serait souhaitable à mon humble avis de changer le titre du sujet ...car je pense que tu vas nous montrer une grande quantité de merveilles qui ont armé le PIÉMONT
/SARDAIGNE  et à mon sens le sujet est   "IMMENSE " !

-MAIS pour revenir à l'Autriche je souhaite te demander des identification pour encore quelques armes , si tu en es d'accord .

salut à tous

J'espère pouvoir vous aider avec les armes autrichiennes et si vous souhaitez publier d'autres armes de l'armée savoyarde

urrikane a écrit:J'espère pouvoir vous aider avec les armes autrichiennes et si vous souhaitez publier d'autres armes de l'armée savoyarde

Est ce que tu as aussi la transformation  Carcano à aiguille de 1867 de cette carabine 1856 ?

https://www.tircollection.com/t4108-tout-premier-carcano

https://www.tircollection.com/t7306-mousqueton-carcano-1844-67

bonsoir EKAERGOS..

merci pour ton intervention au sujet de cette magnifique arme de Fabian  : car d'artillerie M1844   , il me semble avoir compris que les bois avaient été changés mais je n'ai pas compris pour le passage du calibre de 17  mm env à 11 mm du fusil à aiguille ... pourrais tu m'éclairer  stp ?

Pour ce qui concerne l'arme que tu nous montres  elle est  super top  !  en attendant l'avis de Urrikane .
merci

3008nato a écrit:bonsoir EKAERGOS..

merci pour ton intervention au sujet de cette magnifique arme de Fabian  : car d'artillerie M1844   , il me semble avoir compris que les bois avaient été changés mais je n'ai pas compris pour le passage du calibre de 17  mm env à 11 mm du fusil à aiguille ... pourrais tu m'éclairer  stp ?

Pour ce qui concerne l'arme que tu nous montres  elle est  super top  !  en attendant l'avis de Urrikane .
merci

Les armes montrées dans les deux liens appartiennent à Fabian23 .
Pour les calibres ; 18/17,5mm; je n'ai rien trouvé sur le passage au 11 mm que tu évoques  
J'ai juste retenu que cette transformation a concerné les armes 1844 et carabines 1856 et que ces conversions diffèrent légerement ,comme par exemple la hausse ;à planchette pour la carabine 1856 et à quadrant pour la 1844.

superbe toujours agréable de voir des belles armes rares et d'autres pays merci

Bonjour à tous et bonnes Pâques!
Savez-vous comment la conversion Carcano 60/67 est appelée à l'amiable? le fusil de dix lires.

Carcano a conçu un excellent fusil à cartouche de calibre 11 mm qui abritait une puissante cartouche en laiton, ce qui l'aurait peut-être rendu supérieur au Mauser 1871 qui arriverait quelques années plus tard.

Cependant, le coût de 55 lires par fusil a été jugé excessif pour l'État italien déjà épuisé par la troisième guerre d'indépendance et on lui a dit que le budget était de 10 lires par fusil, qui est devenu le surnom de l'arme.

La seule solution était donc de modifier les fusils existants.

Devant conserver l'ancien calibre à chargement par la bouche de 17,5 mm, la cartouche métallique aurait été coûteuse et de plus lourde, nous avons donc pensé au système d'aiguilles et de cartouches.


Le système Dreyse et le chassepot, cependant, n'étaient pas utilisables sur les armes mod 1860 et 1856 à moins que la culasse et les bois de l'arme à transformer aient été entièrement refaits et à cette fin, les petites spécifications de dépenses de dix livres n'auraient pas été suffisantes.
Il y avait encore le système d'aiguille Doersch-Baumgarten non reconnu adopté par l'armée de Schaumburg-Lippe dès 1861.
L'obturateur était similaire à celui du Dreyse mais avec des mesures appropriées, il se prêtait à être logé dans la culasse, convenablement usiné des fusils italiens à chargement par la bouche.

l'ingénieur en chef Antonio Carcano a travaillé sur la fonctionnalité du volet qui le rendait simple et fiable, inventant, entre autres, ce tube de sécurité particulier que nous retrouverons également trente ans plus tard dans le futur mod de carabines. 1891.

Les problèmes à résoudre au début concernaient la difficile obturation des gaz de combustion et de l'aiguille qui avait tendance en peu de temps à se salir ou à se casser pendant sa longue course à l'intérieur des munitions.

Il a été résolu, au moins en partie avec l'adoption d'un joint en caoutchouc placé directement au fond de la cartouche qui était composé d'un étui à cartouche et d'un contre-papier.

L'ensemble contenait environ 4,5 grammes de poudre noire et poussait une boule de 35 grammes avec un diamètre de 17,5 mm.

après divers tests, on a tenté d'étudier les meilleures munitions possibles.

De nombreux problèmes de bourrages, de fuites de gaz et de furomno résolus en améliorant la cartouche construite avec un boîtier en carton robuste et un contre-bossage, ont commencé à fonctionner correctement.

Ensuite, avec le fond garni d'un disque en caoutchouc, les fuites de gaz arrière ont été définitivement résolues et de plus l'aiguille était toujours propre.

Les premiers tests pratiques avant les améliorations de la cartouche avaient été immédiatement suspendus mais, une fois les munitions refaites, 12 fusils ont été confiés à une équipe d'autant de tireurs cibles experts.

Ceux-ci ont tiré environ 1 000 coups de feu chacun et le seul inconvénient constaté a été la rupture d'une seule épingle.

En 1870, les deux modèles de mousquets des carabiniers royaux commencèrent à être chargés par l'arrière et en 1871 également les mousquets d'artillerie et de pontage, ces derniers dérivant des modèles de 1844 auxquels étaient également refaits les bois.

fusil infanterie

carabine bersaglier

mousqueton artillierie

bonsoir et merci Urrikane ...
BRAVO POUR TON POST ..
nato

 
Si vous regardez le site bien connu http://old.municion.org/

à la référence [b]17.5 Carcano needlefire
[/b]

Vous trouverez des planches en coupe de la munition dans ses différentes versions: à balle "ordinaire",à mitraille, d'épreuve ("Per Prova Forzata") avec une balle plus lourde.
Merci encore à Urrikane pour les photos de ses magnifiques armes  ,mais aussi pour ses renseignements sur "Le Fusil à 10 Lires"

3008nato a écrit: mais je n'ai pas compris pour le passage du calibre de 17  mm env à 11 mm du fusil à aiguille ... pourrais tu m'éclairer  stp ?

Le seul fait historique dans lequel l'aiguille Carcanoes a été utilisée a été la prise de la porte Pia.

Le 20 septembre, après une longue canonnade, une brèche s'est ouverte sur les murs juste à droite de la Porta Pia où les bersagliers sont passés avec des fusils Carcano.

Les gardes suisses se sont bien défendus, une cinquantaine de bersagliers ont été tués et des centaines blessés ou estropiés.

Et ce n'était pas étonnant pourquoi
Les défenseurs avaient à leur disposition un millier de Rolling Blocks, des fusils de dernière génération de calibre réduit et des cartouches métalliques.

Ils avaient été donnés à l'État papal grâce à une collection entre fidèles catholiques italiens et étrangers.


Ils ont été immédiatement confisqués et distribués à certains Bersagliers.

Désormais, les temps ont imposé des armes plus modernes et cette même année, 1870, l'étude et la réalisation du projet Vetterli ont commencé, pour lesquelles des redevances ont été payées.


Cette nouvelle arme, en phase avec le temps, accompagnera les événements militaires italiens devenant l'ordre de première ligne jusqu'à l'avènement en mod. 1891.

Il restera cependant en service bien au-delà de la fin du siècle.
Malgré l'avènement du Vetterli, les anciens cyclopes à chargement par la bouche ont continué à être chargés par l'arrière avec le système d'aiguille tout au long de la première moitié des années 70.


Évidemment, ces armes, nées pour économiser de l'argent, ont été remplacées au fur et à mesure que le nouveau Vetterli est devenu disponible, mais en tout cas pour des fonctions telles que le maintien de l'ordre public et pour les organes de réserve, elles sont toujours restées bonnes.

Tant et si bien que par la suite une cartouche de munitions cassée a été définie, définie comme une "mitrailleuse", qui n'était rien d'autre qu'une cartouche chargée de buckshot (10 boules rondes de 8 mm de diamètre).
Il a été fourni à la police et a certainement bien fait son travail.



A la fin des années 90, le nouveau fusil à poudre mod. 1891 était maintenant opérationnel dans de nombreux départements et relégué comme deuxième arme, il a mis fin à Vetterli.
Le vieux fusil à aiguille, après trente ans d'utilisation, a donc complètement mis fin à sa carrière militaire.

Plusieurs centaines de milliers de pièces se retrouvent dans les arsenaux.
Qu'est-il arrivé à cette quantité d'armes non indifférente?
Au début du siècle, Angelo Belotti a décidé d'acheter des lots à expédier en Belgique, où correctement travaillés (alésés et modifiés l'obturateur) ils pouvaient être transformés puis revendus comme armes de chasse cal. 12.

Puis il les acheta même (six cent mille pièces) dans le but de les revendre aux Chinois qui, cependant, pour son malheur, optèrent alors pour le Mauser 71 abandonné mais beaucoup plus performant de l'armée prussienne.
L'accord étant passé, Belotti repensa à l'idée de les transformer en armes de chasse, et il créa une entreprise avec d'autres dans le but d'ouvrir une usine spécialement créée pour pouvoir travailler un si grand nombre d'armes.

bibliographie
E. Marcianò, M. Morin - De Carcano à FAL - Olimpia Editorial, 1974
G. Rotasso, M. Ruffo - L'armement individuel de l'armée italienne de 1861 à 1943 - Uff. Historique S.M. Armée, 1997

bonjour LUCA .
j'espère que tu vas bien ainsi que toute ta famille ...

je te félicite encore pour la qualité de tes publications ...et aussi pour ton savoir .

Aussi je me permets de revenir sur ta magnifique carabine de Bersagliers ...et je te demande  pour "le fun" si tu connais ces accessoires curieux ...??

à bientot .

urrikane a écrit:

3008nato a écrit: mais je n'ai pas compris pour le passage du calibre de 17  mm env à 11 mm du fusil à aiguille ... pourrais tu m'éclairer  stp ?

Le seul fait historique dans lequel l'aiguille Carcanoes a été utilisée a été la prise de la porte Pia.

Le 20 septembre, après une longue canonnade, une brèche s'est ouverte sur les murs juste à droite de la Porta Pia où les bersagliers sont passés avec des fusils Carcano.

Les gardes suisses se sont bien défendus, une cinquantaine de bersagliers ont été tués et des centaines blessés ou estropiés.

Et ce n'était pas étonnant pourquoi
Les défenseurs avaient à leur disposition un millier de Rolling Blocks, des fusils de dernière génération de calibre réduit et des cartouches métalliques.

Ils avaient été donnés à l'État papal grâce à une collection entre fidèles catholiques italiens et étrangers.


Ils ont été immédiatement confisqués et distribués à certains Bersagliers.

Désormais, les temps ont imposé des armes plus modernes et cette même année, 1870, l'étude et la réalisation du projet Vetterli ont commencé, pour lesquelles des redevances ont été payées.


Cette nouvelle arme, en phase avec le temps, accompagnera les événements militaires italiens devenant l'ordre de première ligne jusqu'à l'avènement en mod. 1891.

Il restera cependant en service bien au-delà de la fin du siècle.
Malgré l'avènement du Vetterli, les anciens cyclopes à chargement par la bouche ont continué à être chargés par l'arrière avec le système d'aiguille tout au long de la première moitié des années 70.


Évidemment, ces armes, nées pour économiser de l'argent, ont été remplacées au fur et à mesure que le nouveau Vetterli est devenu disponible, mais en tout cas pour des fonctions telles que le maintien de l'ordre public et pour les organes de réserve, elles sont toujours restées bonnes.

Tant et si bien que par la suite une cartouche de munitions cassée a été définie, définie comme une "mitrailleuse", qui n'était rien d'autre qu'une cartouche chargée de buckshot (10 boules rondes de 8 mm de diamètre).
Il a été fourni à la police et a certainement bien fait son travail.



A la fin des années 90, le nouveau fusil à poudre mod. 1891 était maintenant opérationnel dans de nombreux départements et relégué comme deuxième arme, il a mis fin à Vetterli.
Le vieux fusil à aiguille, après trente ans d'utilisation, a donc complètement mis fin à sa carrière militaire.

Plusieurs centaines de milliers de pièces se retrouvent dans les arsenaux.
Qu'est-il arrivé à cette quantité d'armes non indifférente?
Au début du siècle, Angelo Belotti a décidé d'acheter des lots à expédier en Belgique, où correctement travaillés (alésés et modifiés l'obturateur) ils pouvaient être transformés puis revendus comme armes de chasse cal. 12.

Puis il les acheta même (six cent mille pièces) dans le but de les revendre aux Chinois qui, cependant, pour son malheur, optèrent alors pour le Mauser 71 abandonné mais beaucoup plus performant de l'armée prussienne.
L'accord étant passé, Belotti repensa à l'idée de les transformer en armes de chasse, et il créa une entreprise avec d'autres dans le but d'ouvrir une usine spécialement créée pour pouvoir travailler un si grand nombre d'armes.

bibliographie
E. Marcianò, M. Morin - De Carcano à FAL - Olimpia Editorial, 1974
G. Rotasso, M. Ruffo - L'armement individuel de l'armée italienne de 1861 à 1943 - Uff. Historique S.M. Armée, 1997

Je tiens à te remercier vivement pour ces précisions historiques précieuses pour tout amateur des armes Italiennes et de l’œuvre de Carcano !

3008nato a écrit:bonjour LUCA .
j'espère que tu vas bien ainsi que toute ta famille ...

je te félicite encore pour la qualité de tes publications ...et aussi pour ton savoir .

Aussi je me permets de revenir sur ta magnifique carabine de Bersalliers ...et je te demande  pour "le fun" si tu connais ces accessoires curieux ...??

à bientot .

3008NATO et c'est un fantastique Poires à poudre de bersagliers M 1848!!!!!!!
vous avez vraiment un merveilleux accessoire (ça me manque )


en cuivre, il était porté sur l'épaule avec un cordon de soie verte.



la dose de poudre noire (3,5 grammes) est distribuée en appuyant sur le bouton en bois pour surmonter la résistance du ressort à lames fixé sur le côté opposé.


Deux fenêtres rondes fermées par une ampoule semi-transparente, permettent de vérifier (rétro-éclairage) le niveau de la poudre noire.


vous avez vraiment un merveilleux accessoire !!!!

La baionette 

c'est pour le modèle du carabine à Tige M1851


et voici le carabine de Bersagliers M1851

Longueur                  1225mm
longueur canon         810mm
Garmitures               fer
Cal                           17.5mm


balle ( similaire à tamisier)
charge de poudre noire 4.5gr

CIAO   Luca

je cherche les photos de la carabine et j'avais fait des photos de la baïonnette  dernièrement ...

je souhaite te contacter en MP pour gagner du temps et je souhaite que tu publies des articles   (ou tu veux et si tu le souhaites , avec mes photos )  place aux jeunes !!










cette arme comporte , comme souvent un double matricule ...et à mon sens   :  le matricule de fabrication
                                                                                                           le matricule individuel du régiment

je n'ai jamais essayé de monter la baïonnette sur la carabine , ni vérifié le matricule de l'arme (ce qui pour moi ne présentait aucun intérêt .)

ce serait un honneur d'utiliser vos photos et de faire des articles!

Bonsoir Lucas,
Serait ce une baïonnette pour le mousqueton d'artillerie 1843/1844

Oui c'est le M1843

Merci, super!

et c'est le mousquet d'artillerie 1843/44

Information complète et détaillée, merci.

LA MARMORA



Merci à notre ami ITALIEN   HURRICANE   pour sa contribution  (et pourtant en la ville de MILANO ) ils ont d'autres chats à fouetter !

GRAZIE  luca  !

enfin la carabine     , des Bersagliers   (les troupes de montagne Italiennes , les premières reconnues ) toutefois crées un peu après les TYROLLERS et autres chasseurs de montagne

- pour conforter Luca   ,  j'essaie de le suivre en présentant une carabine   "à STELLO"   (à tige pour nous ) isolée sur un de mes râteliers depuis qq décennies .






et maintenant que les   "poudreux"  connaissent l'origine de leur discipline favorite ...je vous montre son épée ...le modèle 1833 appelé affectueusement l' ALBERTINE  car issue sous le règne du roi CHARLES ALBERT



















ET JE LANCE UN APPEL AU PEUPLE  POUR LES DEUX PIÈCES QUI MANQUENT A MA CARABINE...








-UN JOUR PROCHAIN , si dieu nous prête vie  le vous ferai un post au sujet des crochets de plaques de couches montés sur le haut de la plaque ...

Je n'ai qu'un mot: MERVEILLEUX!



tous les modèles du fusil 1851 ont été fabriqués par Francotte.
Turin n'existe pas, s'il vous arrive de voir un modèle 1851 marqué Turin, c'est faux!!!!!


le modèle "Albertina" que vous avez publié est la variante 1846.
la seule différence avec la variante de 1843 est le fourreau du sabre.

La variante 1846 a un fourreau en fer peint en noir, les variantes précédentes ont un fourreau en cuir.


Par rapport au premier modèle 1833, la «courbure» de la poignée et le matériau de construction changent; le modèle 1833 a des fils d'argent, à partir de la variante 1843 la poignée est constituée de deux plaques d'argent estampées.


avec un décret du 6 avril 1846, pour les officiers supérieurs le fourreau du sabre devait être en acier brillant et plus fin, la lame était plus étroite, dans l'ensemble le sabre semble "plus léger"



à gauche est le modèle d'officier 1846, à droite le modèle d'officier supérieur 1846

Continuez, continuez, je me régale!

Ces derniers temps, confinement oblige, je me suis replongé dans les systèmes transitoires du XIXè, dont les Carcani (un Carcano, des Carcani, n'est-ce pas?).  Je m'en mords encore les doigts, mais j'avais repéré un fusil, visiblement savoyard, converti Samain, mais bon, chômeur à l'époque, j'ai préféré nourrir ma fille plutôt que de l'acheter...  

Bien cordialement,