MK3

Bonjour 

Je pense récupérer un Lee Enfield MK3

Que pouvez-vous me dire svp par rapport aux marquages?

Il lui manque une vis sur le pontet et son chargeur. Concernant ce dernier, j'ai vue que les chargeurs MK4 été compatible, parfois non. Qu'en est il exactement?

Rien de particulier
C'est un Lee-Enfield SMLE Mk III*, produit à des millions d'exemplaires à partir de fin 1915 (version simplifiée du Mk III).
Celui ci a été manufacturé en 1917 par l'usine de Birmingham Small Arms (BSA)

Pour les chargeurs, il vaut mieux trouver un bon exemplaire pour SMLE.
Les chargeurs du fusil N°4 (pas Mk 4) peuvent être utilisés, mais doivent être modifiés au niveau du système d'accroche sur la face arrière.

ça reste quand même une très belle arme, qui a participé à au moins une, voire deux guerres mondiales. Y a-t-il encore la pastille régimentaire sur la crosse ? son absence et son remplacement par une pastille de bois pourrait signifier qu'elle a également participer à la deuxième (seconde, si on est optimiste) guerre mondiale. Et quelques photos complémentaires seraient très appréciées, surtout si c'est une arme de grenier, ce que laisse à penser les quelques clichés que tu as posté.

La pastille en bois qui remplace la rondelle de laiton ne veut aucunement dire qu'elle a participé à la seconde guerre mondiale.
Ça veut simplement dire que l'arme a subi le reconditionnement de 1926.
Lors de ce reconditionnement, les rondelles d'identification en laiton étaient systématiquement supprimées et leur emplacement comblé par une pastille de bois.

Ensuite, tout est possible, maintenue en service, revente en surplus à un autre pays, reversement dans un dominium britannique comme l'Inde...

Mais vu l'état de cet exemplaire, je dirais également que c'est une trouvaille de grenier... qui n'a jamais été reconditionné.

Bonjour

Merci pour vos réponses

oxi81 a écrit:La pastille en bois qui remplace la rondelle de laiton ne veut aucunement dire qu'elle a participé à la seconde guerre mondiale.
Ça veut simplement dire que l'arme a subi le reconditionnement de 1926.
Lors de ce reconditionnement, les rondelles d'identification en laiton étaient systématiquement supprimées et leur emplacement comblé par une pastille de bois.

Ensuite, tout est possible, maintenue en service, revente en surplus à un autre pays, reversement dans un dominium britannique comme l'Inde...

Mais vu l'état de cet exemplaire, je dirais également que c'est une trouvaille de grenier... qui n'a jamais été reconditionné.

Effectivement, j'ai bêtement assumé qu'il s'agissait d'une d'arme de grenier, d'où mon hypothèse sur la rondelle de bois pour vérifier si elle avait fait les deux guerres.

Du coup, un petit coup de tournevis pour retourner la rondelle de laiton ne serait pas inintéressant. Dommage, toutefois, qu'il n'y ait pas de culasse.

il y a un perçage a l'arrière de la hause  dans le bois, d'abord voir si il n'y a pas de goupille

turbine a écrit:il y a un perçage a l'arrière de la hausse  dans le bois, d'abord voir si il n'y a pas de goupille

Oui, et vérifier aussi qu'il n'aurait pas été l'objet d'une "neutralisation domestique" par perçage, assez courantes dans les années 70-80, les autorités faisant preuve d'une certaine tolérance vis-à-vis de cette pratique pourtant sans valeur légale. Il semble aussi ne pas avoir de culasse?

turbine a écrit:il y a un perçage a l'arrière de la hause  dans le bois, d'abord voir si il n'y a pas de goupille

Les deux alésages dans le garde mains arrière sont normaux car il permettent de faire passer les têtes de rivets en laiton permettant de fixer la plaque de maintient en tôle à ce dernier.

Cependant un contrôle d'une éventuelle neutralisation en ôtant ledit garde-mains ne mangerait pas de pain affin d'être fixé sur ce point.

il y aussi la solution de regarder dans le canon tout simplement !!!

J'ai vu sauter un garde-main de Mauser péruvien alors que je me tenais derrière le tireur, il avait été "rebouché" et pire, il avait été passé au BE de St Étienne et vendu par une armurerie réputée qui n'a fait aucune difficulté pour rembourser l'acheteur. Et pourtant, le collègue avait tout démonté, examiné et contrôlé avant de tirer, (le Gilou est un gars prudent et consciencieux),  et ben il n'avait absolument rien vu...
Alors tu comprendras que je ne sois pas du tout convaincu qu'un simple coup d’œil dans le canon suffise à s'assurer du bon état d'une arme.

Inspection visuelle extérieur afin de confirmer ou d'infirmer un éventuel reliquat de "déneutralisation maison" (goupille ôtée et trou rebouché) + passage d'une baguette dans le canon. Les neutralisations maisons (colle, branchages/tige métallique insérée en force...) eurent toujours bon trains par des gens maladroitement trop bien intentionnés.

Bonjour

Merci pour vos réponses

La culasse est avec, et complète. Je l'ai démonté pour nettoyage complet.





L'arrêtoir du chargeur cassé et ressort manquant. Trouvé en bourse.


Juste la vis du pontet manquante. Si quelqu'un en possède une ?



J'ai récupérer des pièces pour le remettre en état. Démontage et inspection du canon.

Manque le chargeur, mais j'attend de le régulariser pour ce dernier. Novembre, il partira chez un armurier pour les papiers