datation Lefaucheux

bonjour et joyeux noël a tous!!!
ce message s'adresse en particulier a Guillaume, pour confirmer ou contredire mes estimation de date. 
je viens de mètre le nez dans " the livre", et j'aimerais un éclaircissement sur la datation de mes "Le faucheux"
le 1er/
un model 1854 en 11mm avec repose doigt, N° de série LF 52880 . model gravé a l'eau forte. 
si je me réfère a son livre, "La production des modèles d'Eugène Lefaucheux" il serait de mai/ juin 1862, mais cette période correspond a une fabrication pour le japon, ca fait un long voyage non :chinese: ? 



le 2eme, 

un dA  7mm gravé lui aussi a l'eau forte, N° LF 4931
donc entre juin 57 et octobre 60, avec une production moyenne de 202 arme/mois, ont peut donc le situer entre juin juillet 58 ?
ps
 les plaquettes ne sont pas d'origine, made home, reçu incomplet et avec des plaquettes taillé a la hache! j'ai fait au mieux !!! 




quant au 3em, 
lui aussi un 7mm DA, gravé au burin, canon octogonal,  N° 14293
entre octobre 60 et début 62, période pendant laquelle il a été produit 7272 armes environ :) donc une production approximative de 454 armes par mois (plus du double que pour la période 57/60,?) 
donc ont peut situer celui-ci en mai juin 61 ?



dite moi, maitre, oups Guillaume   j'ai bien fait mes devoir ? quant a la partie "Japan" y a t'il eu a cette période une partie de la production pour le commerce local ? ca expliquerait bien des choses !
un gros merci pour tes éventuels précision et joyeuses fêtes a tous 

commençons par le début .... 

Le LF52880 est un M1854, d'accord, mais il ne fait pas partie d'une commande pour le Japon, d'ailleurs dans le tableaux auquel tu fait référence je parle de 4 revolvers ayant des marquages Japonaise.
Le tient, n'ayant pas d'inscription ou de marquages asiatique, ne fait donc pas partie de ce lot et n'a donc pas entrepris le long voyage... 
Quant à la date de fabrication Mai / Juin 1862 est la bonne.

Le LF4931 est un 7 mm à balancier, à feu continu, fait partie de la "4ème modification" situé entre le LF2467 et le LF7127, à daté entre Juin 1857 et Décembre 1859.   
le LF4931 est presque situé au centre de cette série, donc probablement vers Mai/juin/Juillet 1858.
J'ai les photos de la vente, effectivement les plaquettes bois était en mauvaise état ...

Le LF14293 est lui aussi n 7 mm à balancier, feu continue, mais de la 5ème modification situé entre le LF6626 et le LF15996, entre Décembre 1859 et Janvier 1862.
Le LF14293 est donc presque à la fin de la 5ème modif donc probablement vers Mai/Juin/Juillet 1861.

ta bien estimé ....
bien à toi 
guillaume

un gros merci, c'est du "rapide et précis", le top du top! 
pour le LF 4931, en plus des plaquettes, il n'y avait plus les  ressorts, le doigt élévateur et la bascule dont tu m'avait par ailleurs envoyé la photo descriptive et qui m'ont bien aidé pour le refaire!
a ce jour, il est fonctionnel.
j'attend maintenant des jours meilleurs pour le "faire parler".
si j'ai du courage et un peut de temps, je referais des plaquettes mieux ajustée (c'était une première pour moi)
et il prendra ca retraite derrière une  vitrine! 
question subsidiaire, l'os, ou plutôt l'ivoire, ca c'est fait sur ce model ? (que les écolo ce calment, moi je les fait en défense de pot-au-feu!!!

Oui tout les modèles d’Eugène Lefaucheux ont été décliné avec des plaquettes en ivoire 
Certes uniquement les versions de luxe avec gravure et souvent en coffret, même à cette époque l’ivoire coûtait cher donc réservé à une certaine élite.

Guillaume

bon, plus qu'a me faire un osso-buco alors !!! 
merci encor et bonne fête de fin d'année !!!!! 

Bon appétit....accompagné de qq exemples .

 

Merci, j'en suis a mes deuxièmes plaquettes bois, et une en os, et toujours pas satisfait!
le problème est surtout de mettre en place la partie haute de la crosse qui est a travailler en 3d!!
de face, 2 angles, un angle droit, et un a angle ouvert, bon, jusque la, pas de blem, ou ca ce complique, c'est que les coupes doivent dans l'épaisseur avoir, pour la droite basse, un angle rentrant mais droit, quant a la droite supérieur, elle est de forme arrondie, et la ca ce complique franchement car pour les usiner, il faut travailler sur ces deux angle simultanément !!!! un coup de lime de trop, et c'est mort!
mais bon, a force de patience, ont finira bien par approcher la perfection, sans compter que, un osso-buco, c'est bien bon!!!! 

Il faut commencer par l'ajustage le plus délicat, en prévoyant un excédent dans (si possible) toutes les autres directions (on laisse pour la fin les galbes extérieurs, moins contractuels). Ce qui donne au premier ajustage une certaine liberté d'orientation ; et (toujours si possible) un confortable excédent du côté opposé, afin de pouvoir surcreuser le premier ajustage, jusqu'à en être satisfait.

Mais quand il y a de multiples "ajustages les plus délicats", cette belle théorie révèle son aspect théorique...

oui, c'est simple   
mais n'oublie pas que, jusqu'à ce jour béni ou je me suis lancer dans la restauration de cette arme, je n'avais utilisé et travailler du bois que pour faire des charpentes ou du bois de chauffage  !!!!   

j'ai fait des progrès, mais c'est dans l'erreur qu'ont apprend et progresse!!!

en tout cas, merci pour tes conseils avisé!

J'avais déjà fait deux crosses avant ma première charpente ... mais leur niveau de qualité est sans doute moins bon que celui de la dernière charpente !

Pour l'ordre des opérations et leur réalisation, il faut voir l'excellent sujet de "PatBig" à propos d'une crosse de Winchester 1885 :
https://www.tircollection.com/t24778-fabrication-crosse-pour-winchester-1885-high-wall#331525
Avant de le lire, je faisais tout à l'envers...

merci pour le lien, très instructif, je vais devoir trouvé le bon bois, par ici, c'est plutôt le hêtre et le chêne qui pousse!  et m'équipé un peu plus avant de m'y remettre!

Pour ces petites crosses, les bois de fruitier doivent bien rendre ; et y-en a partout, et l'hiver y-a toujours des branches qui cassent.
Petit problème, même pré-débité au plus petit il faut quelques mois pour que ça sèche.
Ce qui est ballot c'est que ce genre de bois, quand on en a eu qui était bien sec, on l'a souvent cramé bêtement sans penser qu'il y avait mieux à en faire...

j'ai un noyé sur pieds dans le jardin, il est sec depuis un bail, je vais en prendre un morceau pour voir si il est pas trop pourri  ! 

bon, il est pourri! plus qu'a chercher dans les vieux meubles ou aller couper une branche quelque part sans prendre un coup de gros sel dans le c.. 

Il y a une vingtaine d'années j'ai abattu près de chez moi un grand noyer sec sur pied.
Le tronc était creux, rempli de poudre gluante marron, mais en le débitant j'ai mis de côté tous les morceaux vaguement présentables, tronc et grosses branches. J'ai ensuite repris ce tas qui faisait environ un demi-stère, pièce par pièce, à la serpe puis à la scie, pour en extraire tout ce qui était encore bon. Il n'en est résulté aucun morceau assez gros pour faire ne serait-ce qu'une crosse de pistolet à silex, mais tout de même une grosse cagette de morceaux de la taille "crosse de Colt Navy" à "plaquette de revolver". Provenant de diverses parties de l'arbre, le veinage et la couleur diffèrent, ce qui est bien utile pour choisir des pièces destinées à des petites entures.

Ce tri m'a pris pas mal d'heures, mais les rebuts (soit plus de 95%) ont fait un excellent chauffage...
A la même époque j'en avais déjà planté un devant la maison, qui a bien pris et que je serai peut-être encore en état de couper quand il sera assez gros (ça pousse vite) ; depuis j'en ai ajouté 3 autres pour assurer la relève (ceux-là, je les verrai sans doute fructifier, mais pas abattre).