encodage des N°4MK1

bonjour

comme indiqué dans le titre , pour encoder le N°4MK1 il faut le fabricant ....et la probleme : qui a fabriqué celui la , ma maigre littérature sur le sujet et mon incompétence (virant à l'allergie ) de l'anglais ...
enfin , si quelqu'un peut me préciser avec ces photos
la hausse est marquée MK2  ...? une réparation  je n'ai pas la culasse l'armurier me l'expédiera apres inscription sur mon SIA de ce " morceau!"
merci a tous

[url=https://servimg.com/view/17975049/1905][/url]

Bonjour,

Le fabricant de ce n°4 MkI est Maltby. La hausse est cohérente. Son numéro ne correspond pas à celui du fusil, sinon ça serait trop simple ! Il signifie juste que c'est le second modèle de hausse après le Mk I

J'ai quasiment le même avec la même hausse et les mêmes marquages de fabricants sur la crosse (ces marquages correspondent au code du sous-traitant qui fournissait la crosse)  
Un autre très bel exemplaire ici avec exactement les mêmes caractéristiques : https://www.tircollection.com/t52051-nouvelle-decouverte-d-un-fusil-lee-enfield
Ça fait trois n°4 identiques, au numéro de série près, du même fabricants et de la même année

Pour info la bretelle est montée à l'envers

merci bien , son codage c'est donc AI 379


et pour la bretelle à l'envers ....je vais faire comme Dagobert mais je le jure , je l'ai eu comme ça , et depuis la guerre il n'est pas ressorti !

merci encore anIX

Pour la bretelle ça veut rien dire, sur des photos pendant la seconde guerre, on voit les deux façons 

Si en plus ce sont des résistants, ils savaient de belle comment la bretelle se montait 

Bah, selon le règlement anglais il y a une façon de mettre en place la bretelle. Sur le terrain, et plus particulièrement pour la résistance, je doute de l'importance qu'ils ont apporté à ce détail

marlain a écrit:merci bien , son codage c'est donc AI 379
...

A quoi fais-tu référence ? Je ne vois pas ce que c'est

J'ai trouvé : n° de RGA ! Aucun intérêt !

AI 379 ???? ou ça ?

Ici dans le fichier d'export du RGA ( https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/referentiel-general-des-armes/#:~:text=Depuis%20janvier%202020%2C%20chaque%20arme,sur%20les%20armes%20(SIA). )

OK, d'accord, mais référence à quoi, numèro de série ou une autre "subtilité" qui m'échappe et qui finalement ne m'enpechera pas de dormir !

je réagit à cela uniquement parce que beaucoup de gens ont confondu AL et AI au sujet du numéro de série de ces engins. 

Pour inscrire sur son sia il faut le codage du rga et des N4 mk1 il y en a une douzaine de référence selon la provenance

Ah d'accord !

marlain a écrit:Pour inscrire sur son sia il faut le codage du rga et des N4 mk1 il y en a une douzaine de référence selon la provenance

Oui mais pour l'instant à part pour les chasseurs le SIA n'est pas encore ouvert

je suis chasser ...

j'ai aussi à déclarer un express Gastinne et renette  en cal 8X51R inconnu au RGA   !!!

Vouloir créer une fiche par modèle d'arme existant, c'était déjà très ambitieux, voir aux limites du possible. Mais le faire pour chaque modèle ET dans chaque calibre possible, là, c'est simplement chimérique. Les modifications successives, (dues la plupart du temps aux errements législatifs), se rajoutent les unes aux autres, et on se retrouve avec une base de données en perpétuelle évolution et de plus en plus difficile à consulter.  

Dans les grande lignes, on a le fabricant , le modèle (de départ), la capacité, la longueur de canon (souvent modifiée), le calibre (souvent "exotique").

À votre avis, ça donne combien de combinaisons possibles?  

Et pour en revenir au sujet, ROF Maltby n'est pas le plus courant des fabricants de N°4 , c'est plutôt sympa d'en voir un du crû.

Non, pas forcément chimérique mais il aurait fallu d'abord définir une arborescence de critères significatifs, en fixant une hiérarchie pour chaque particularité, un peu comme dans les anciennes flores (qui permettaient de trouver à coup sûr l'espèce d'une plante, alors qu'avec la nouvelle mode d'identification par photos il vaut mieux éviter de manger des champignons identifiés d'après bouquin).
Puis la soumettre à tous par un genre de simulation "en blanc" afin de l'adapter, la roder, la compléter ; en se donnant le temps nécessaire pour ne l'appliquer qu'une fois parfaitement au point.

En d'autres termes, faire une chose très inusitée de nos jours : mettre les boeufs devant la charrue.

La question du calibre étant en toute logique très subsidiaire, car (sauf dispositions particulières révisables d'un coup de plume) il ne classe plus l'arme et ne change aucunement ses critères d'identification, qui sont le modèle, le fabricant et le numéro de série.
Pas sûr toutefois, que les armes de chasse portent systématiquement un n° et une mention du fabricant...

Bien d'accord Verchère, il fallait fixer une hiérarchie dans les critères, mais ça n'a pas été fait, et c'est bien là le problème.  À vouloir intégrer la longueur du canon par exemple, selon la personne qui relève la cote, on se retrouve avec des dimensions variables...

De même, peu d'armuriers savent que la capacité réelle du magasin d'un US 17 en 30-06 est de 6 coups , et paf, deux fiches: Une pour les croyants à 5 coups, (et oui, ils ont lu les livres  ...), et une pour les incrédules qui ont essayé. 

Le fonctionnement de l'appareil réglementaire est un reflet de la société : tout, tout de suite, et RAB des détails compliqués...
La faute en incombe à tous, ceux qui élisent, ceux qui décident et ceux qui obéissent ; et ça durera jusqu'à ce qu'un gros "clash" remette les pendules à zéro.
Elles n'y resteront d'ailleurs que quelques jours, et recommenceront immédiatement à dériver inexorablement ; les réflexions désabusées de nombreux anciens résistants, dès la fin des années 40, en témoignent largement.