Mes réflexions sur le rechargement
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TIR et COLLECTION Armes Règlementaires :: Le rechargement :: Poudres, presses, outils, composants et techniques de rechargement
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Mes réflexions sur le rechargement
Bonjour,
Je suis très loin d’être un expert et ne donne donc pas de leçon, ce sont quelques réflexions que je me fais…
Je recharge depuis 4 ans, environ 5000 cartouches, PN et poudre vive, pour 6 types de munitions, soit Vetterli, 7,5 revolver suisse et 10,4 revolver suisse pour la PN, 9mm para, 7,65 para et 6,35/25acp pour la vive. Je m’apprête à me lancer dans le 7,65/32acp et GP11.
J’ai lu, beaucoup, avant de commencer, des ouvrages, des sujets sur TCAR, j’ai regardé des heures de vidéo sur YouTube. Mais, vient le moment de se lancer.
Je me demande parfois si c’est trop large comme palette, pourtant de petits trucs servants à l’un servent aussi aux autres. Pour moi, la palette n’est donc pas un problème.
J’ai commencé par la PN, cela m’a paru plus facile… mais il y a plus de travail sur la préparation des douilles, faut plus nettoyer, plus mesurer, on apprend à bien les préparer, ce qui ne me semble pas être le cas pour des 9mm…
J’avais un énorme respect pour les 9 et 7,65 para, qui se révèlent, à mes yeux plus simples à travailler que les munitions PN. M’apprêtant à me lancer dans la GP11, j’ai quelques appréhensions et un grand respect pour les exigences de précisions qui m’attendent.
J’ai revu mes processus de travail à plusieurs reprises, compte tenu de l’expérience qui rentre, et ils s’allongent:
- amorçage: double contrôles visuels suite à un incident: une amorce montée à l’envers;
- Recalibrage des cartouches montées: les Vetterli, les 10,4 revolver ont tendance à s’élargir, et je les teste toutes en les chambrant après recalibrage. Certaines armes en 9 para, comme le P220 et le P210 avalent tout ou presque, alors que mon Glock et mon Sphynx sont beaucoup plus tatillons… Recalibrage systématique et test de chambrage avec le canon du sphynx: si ça rentre bien là, ça rentre pour tout.
- nettoyage à la dremel des puits d’amorce et de l’intérieur de toutes les douilles PN, je n’ai pas de système de nettoyage hautement performant (eau bouillante et produit de vaisselle), vu les petites quantités traitées. En même temps, ce brossage m’oblige à bien contrôler visuellement chaque douille individuellement;
- les outils de dosage sont fiables, et plutôt que de recontrôler chaque dose, je me limite à une dose sur 5.
J’avais surestimé:
- la difficulté du dosage… je ne dis pas qu’il ne faut pas faire attention (!!!), mais c’est finalement une phase qu’il ne faut pas non plus considérer comme difficile; les outils à disposition sont simples d’utilisation et fiables
- la difficulté à produire du 9para, une barrière psychologique sans doute…
J’avais sous-estimé:
- l’importance du recalibrage…
- la difficulté du bon réglage de certains outils, certains riront, mais je ne suis pas d’emblée très manuel….
- le besoin de concentration: c’est écrit partout, je sais, mais oui, on ne charge pas « vite en vitesse » quelques cartouches. Non, on se pose, à un moment où on sait qu’on aura le temps, on décide ce qu’on veut faire, on relit ses processus, on relit ses comptes-rendus (j’écris tout ce que je fais, pour chaque opération de charge et de tir) on prépare les composants. La recharge, ça me détend, mais il ne faut pas s’y mettre si on a un gros souci qui tourne dans la tête…
Les fautes:
- j’ai rechargé une fois que je n’étais pas en paix avec moi-même… j’ai démonté tout ce que j’avais fait, tellement j’ai eu ensuite l’impression que je l’avais fait sans la tête à ça…
- des recharges de plusieurs types de munitions l’un après l’autre… bin non, je fais une série de quelque chose, je range tout et si le temps disponible et l’envie sont là, je me prépare pour une autre série, mais je ne le fais pas « tout de suite ensuite »;
- j’ai donc amorcé une fois à l’envers, sans conséquence…
Je ne recharge pas pour économiser de l’argent, c’est presque inutile, mais j’ai pu me servir d’armes pour lesquelles la munition est introuvable. Pour le fun, les 25acp et 32 acp.
Le temps nécessaire? Oui, ça prend du temps, mais c’est devenu mon truc. Mon métier est strictement de nature intellectuelle, j’ai du plaisir à me servir de mes mains à autre chose qu’à bouger une souris…
Je ne suis plus le même tireur non plus, c’est difficile à expliquer… le plaisir de tirer ses propres munitions augmente encore le plaisir du tir.
C’était ma pensée du jour!
Je suis très loin d’être un expert et ne donne donc pas de leçon, ce sont quelques réflexions que je me fais…
Je recharge depuis 4 ans, environ 5000 cartouches, PN et poudre vive, pour 6 types de munitions, soit Vetterli, 7,5 revolver suisse et 10,4 revolver suisse pour la PN, 9mm para, 7,65 para et 6,35/25acp pour la vive. Je m’apprête à me lancer dans le 7,65/32acp et GP11.
J’ai lu, beaucoup, avant de commencer, des ouvrages, des sujets sur TCAR, j’ai regardé des heures de vidéo sur YouTube. Mais, vient le moment de se lancer.
Je me demande parfois si c’est trop large comme palette, pourtant de petits trucs servants à l’un servent aussi aux autres. Pour moi, la palette n’est donc pas un problème.
J’ai commencé par la PN, cela m’a paru plus facile… mais il y a plus de travail sur la préparation des douilles, faut plus nettoyer, plus mesurer, on apprend à bien les préparer, ce qui ne me semble pas être le cas pour des 9mm…
J’avais un énorme respect pour les 9 et 7,65 para, qui se révèlent, à mes yeux plus simples à travailler que les munitions PN. M’apprêtant à me lancer dans la GP11, j’ai quelques appréhensions et un grand respect pour les exigences de précisions qui m’attendent.
J’ai revu mes processus de travail à plusieurs reprises, compte tenu de l’expérience qui rentre, et ils s’allongent:
- amorçage: double contrôles visuels suite à un incident: une amorce montée à l’envers;
- Recalibrage des cartouches montées: les Vetterli, les 10,4 revolver ont tendance à s’élargir, et je les teste toutes en les chambrant après recalibrage. Certaines armes en 9 para, comme le P220 et le P210 avalent tout ou presque, alors que mon Glock et mon Sphynx sont beaucoup plus tatillons… Recalibrage systématique et test de chambrage avec le canon du sphynx: si ça rentre bien là, ça rentre pour tout.
- nettoyage à la dremel des puits d’amorce et de l’intérieur de toutes les douilles PN, je n’ai pas de système de nettoyage hautement performant (eau bouillante et produit de vaisselle), vu les petites quantités traitées. En même temps, ce brossage m’oblige à bien contrôler visuellement chaque douille individuellement;
- les outils de dosage sont fiables, et plutôt que de recontrôler chaque dose, je me limite à une dose sur 5.
J’avais surestimé:
- la difficulté du dosage… je ne dis pas qu’il ne faut pas faire attention (!!!), mais c’est finalement une phase qu’il ne faut pas non plus considérer comme difficile; les outils à disposition sont simples d’utilisation et fiables
- la difficulté à produire du 9para, une barrière psychologique sans doute…
J’avais sous-estimé:
- l’importance du recalibrage…
- la difficulté du bon réglage de certains outils, certains riront, mais je ne suis pas d’emblée très manuel….
- le besoin de concentration: c’est écrit partout, je sais, mais oui, on ne charge pas « vite en vitesse » quelques cartouches. Non, on se pose, à un moment où on sait qu’on aura le temps, on décide ce qu’on veut faire, on relit ses processus, on relit ses comptes-rendus (j’écris tout ce que je fais, pour chaque opération de charge et de tir) on prépare les composants. La recharge, ça me détend, mais il ne faut pas s’y mettre si on a un gros souci qui tourne dans la tête…
Les fautes:
- j’ai rechargé une fois que je n’étais pas en paix avec moi-même… j’ai démonté tout ce que j’avais fait, tellement j’ai eu ensuite l’impression que je l’avais fait sans la tête à ça…
- des recharges de plusieurs types de munitions l’un après l’autre… bin non, je fais une série de quelque chose, je range tout et si le temps disponible et l’envie sont là, je me prépare pour une autre série, mais je ne le fais pas « tout de suite ensuite »;
- j’ai donc amorcé une fois à l’envers, sans conséquence…
Je ne recharge pas pour économiser de l’argent, c’est presque inutile, mais j’ai pu me servir d’armes pour lesquelles la munition est introuvable. Pour le fun, les 25acp et 32 acp.
Le temps nécessaire? Oui, ça prend du temps, mais c’est devenu mon truc. Mon métier est strictement de nature intellectuelle, j’ai du plaisir à me servir de mes mains à autre chose qu’à bouger une souris…
Je ne suis plus le même tireur non plus, c’est difficile à expliquer… le plaisir de tirer ses propres munitions augmente encore le plaisir du tir.
C’était ma pensée du jour!
"Laudamus veteres sed nostris utimur annis "
Baccardi- Administrateur
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Localisation : Canton de l'Ours
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El Pasota- Pilier du forum
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Re: Mes réflexions sur le rechargement
Hello !
Je recharge une bonne partie de ce que tu énumère et avec aussi un grand plaisir , mais les tirés par la suite me procure encore plus de plaisir .
C'est une très bonne pensée que je partage avec toi .
Je recharge une bonne partie de ce que tu énumère et avec aussi un grand plaisir , mais les tirés par la suite me procure encore plus de plaisir .
C'est une très bonne pensée que je partage avec toi .
Lebel 30- Pilier du forum
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Age : 80
Date d'inscription : 29/06/2009
Re: Mes réflexions sur le rechargement
Cinq ans aussi pour moi, probablement environ la même production ( à en juger au tas de bidons de poudre vides !), pas de poudre noire mais peut-être bientôt du calibre 12 et 16 et je partage la plupart de tes impressions.
Je recharge actuellement douze calibres. J'aurais dû m'arrêter à la moitié mais il y a eu des imprévus. Ceux que je préfère recharger sont, en arme de poing: le 357, en arme longue: le 6.5x52; ceux que j'aime le moins, en arme de poing: le 9x19 (parce qu'on se pince les doigts dans la presse en tenant la balle, mais de toute façon je ne recharge que deux calibres en arme de poing, donc, par élimination...) et le 7,5x55 (pour le désamorçage Berdan et le trimmage laborieux des douilles GP11 après le premier tir.)
Pour les poudres, j'ai un faible pour la TU3000 mais j'apprécie aussi les SP pour la facilité et la constance de leur dosage. Avec les tubulaires, je contrôle chaque dose, mais avec la SP, je règle et je fais les 50 sans revérifier.
L'amorce montée à l'envers, ça ne devrait pas arriver si on pose les douilles la tête en bas sur le plateau après amorçage. Tout comme l'absence de poudre... C'est pour ça que je suis repassé à la procédure séquentielle après avoir tenté un moment le travail "à la pièce".
Recalibrage des cartouches montées ? Jamais eu besoin à l'arme longue et le factory crimp die le fait pour l'arme de poing.
Puits d'amorce ? La plupart du temps, les ultra-sons et la soufflette donnent un résultat satisfaisant, sinon un coup du petit outil Lee et un second coup de soufflette parachèvent. Les GP11 (encore elles !), en revanche, réclament un grattage au cure-dent des dépôts verts autour de l'enclume.
Quand je me mets devant l'établi, c'est rarement pour un seul calibre, mais depuis que j'ai vidé dix cartouches dans le mauvais bidon de poudre, je range vraiment tout les composants du premier avant de sortir ceux du second...
Je pense que tant qu'on ne tente pas des trucs exotiques, qu'on reste sur des charges en bas de table, qu'on applique des routines bien acquises et qu'on est un minimum méthodique et concentré, le rechargement n'est guère plus dangereux que le jardinage et plutôt moins que la mécanique...
Je recharge actuellement douze calibres. J'aurais dû m'arrêter à la moitié mais il y a eu des imprévus. Ceux que je préfère recharger sont, en arme de poing: le 357, en arme longue: le 6.5x52; ceux que j'aime le moins, en arme de poing: le 9x19 (parce qu'on se pince les doigts dans la presse en tenant la balle, mais de toute façon je ne recharge que deux calibres en arme de poing, donc, par élimination...) et le 7,5x55 (pour le désamorçage Berdan et le trimmage laborieux des douilles GP11 après le premier tir.)
Pour les poudres, j'ai un faible pour la TU3000 mais j'apprécie aussi les SP pour la facilité et la constance de leur dosage. Avec les tubulaires, je contrôle chaque dose, mais avec la SP, je règle et je fais les 50 sans revérifier.
L'amorce montée à l'envers, ça ne devrait pas arriver si on pose les douilles la tête en bas sur le plateau après amorçage. Tout comme l'absence de poudre... C'est pour ça que je suis repassé à la procédure séquentielle après avoir tenté un moment le travail "à la pièce".
Recalibrage des cartouches montées ? Jamais eu besoin à l'arme longue et le factory crimp die le fait pour l'arme de poing.
Puits d'amorce ? La plupart du temps, les ultra-sons et la soufflette donnent un résultat satisfaisant, sinon un coup du petit outil Lee et un second coup de soufflette parachèvent. Les GP11 (encore elles !), en revanche, réclament un grattage au cure-dent des dépôts verts autour de l'enclume.
Quand je me mets devant l'établi, c'est rarement pour un seul calibre, mais depuis que j'ai vidé dix cartouches dans le mauvais bidon de poudre, je range vraiment tout les composants du premier avant de sortir ceux du second...
Je pense que tant qu'on ne tente pas des trucs exotiques, qu'on reste sur des charges en bas de table, qu'on applique des routines bien acquises et qu'on est un minimum méthodique et concentré, le rechargement n'est guère plus dangereux que le jardinage et plutôt moins que la mécanique...
Dernière édition par Stephane5 le Dim 23 Juil 2023, 15:45, édité 1 fois
"Je comprends pas, ça marchait avant que j'y touche !" (Joe Bar Team, tome 3, page 27)
Stephane5- Pilier du forum
- Nombre de messages : 4183
Age : 48
Localisation : Centre (géographique) de la France
Date d'inscription : 19/10/2018
Re: Mes réflexions sur le rechargement
Bonjour Baccardi, rechargeant de multiples calibres depuis plus de 30 ans, je partage complètement tes réflexions
dgil01- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1528
Age : 51
Date d'inscription : 29/04/2021
Re: Mes réflexions sur le rechargement
Bonjour Baccardi,
Bravo, tu as tout dit !
Ayant fait des travaux photos en amateur, voici bien des années, j’ai constaté un point commun à ces deux activités. On fait de meilleures photos (en argentique) après en voir assuré le développement du film et le tirage des épreuves et on fait de meilleurs tirs quand on a fait les cartouches que l’on tire.
Ça relève du même cheminement intellectuel : en faisant le travail d’atelier le mieux possible on progresse en qualité lorsque, dehors, on a le matériel en mains.
De plus, la dextérité de l’index sur le déclencheur de l’appareil photo utilisé à basses vitesses vaut bien la maîtrise du départ du coup sur une arme !
Bon Dimanche.
Bravo, tu as tout dit !
Ayant fait des travaux photos en amateur, voici bien des années, j’ai constaté un point commun à ces deux activités. On fait de meilleures photos (en argentique) après en voir assuré le développement du film et le tirage des épreuves et on fait de meilleurs tirs quand on a fait les cartouches que l’on tire.
Ça relève du même cheminement intellectuel : en faisant le travail d’atelier le mieux possible on progresse en qualité lorsque, dehors, on a le matériel en mains.
De plus, la dextérité de l’index sur le déclencheur de l’appareil photo utilisé à basses vitesses vaut bien la maîtrise du départ du coup sur une arme !
Bon Dimanche.
obaneck- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2764
Age : 70
Localisation : Près de la Grande Bleue
Date d'inscription : 20/05/2021
Re: Mes réflexions sur le rechargement
Itou pour moi pour les sensations de tirer "SA" rechargée. Du coup j'ai regardé j'en suis à 20 mun différentes en rechargement hors la PN.
Avec la GP11 tu vas entrer dans un autre monde un peu plus délicat. Au prix ou nous la touchons j'imagine que c'est plutôt pour du spécial comme un 89 par ex. Il y a d'excellent post sur le forum traitant cela.
A moins que ce ne soit pour des distances inférieures à nos 300m et là, oui on peut faire mieux que la Ruag. Mais je ne te vois pas sortir du 300m; donc que vas tu nous faire ami Thierry ?.
Avec la GP11 tu vas entrer dans un autre monde un peu plus délicat. Au prix ou nous la touchons j'imagine que c'est plutôt pour du spécial comme un 89 par ex. Il y a d'excellent post sur le forum traitant cela.
A moins que ce ne soit pour des distances inférieures à nos 300m et là, oui on peut faire mieux que la Ruag. Mais je ne te vois pas sortir du 300m; donc que vas tu nous faire ami Thierry ?.
Vmax666- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2260
Age : 65
Localisation : Suisse
Date d'inscription : 08/09/2012
Re: Mes réflexions sur le rechargement
Et bien moi je me suis aux rechargement il y a 18 mois et en conclusion:
- Absolument passionant, c'est une science a part, et l'impression de devenir un tireur beaucoup plus complet et "sachant".
- L'activité de rechargement en elle-meme est tres relaxante - vendredi soir, les enfants au lit, on met sa musique préférée et c'est parti!
- Economique peut etre, mais en tout cas incontournable en Australie, ou les munitions ne s'expedient pas par la poste et ou le magasin local n'aura que des munitions de chasse hors de prix... et seulement en 6.5, 308w et 30-06.
- Gains en précision évident dans la plupart des cas.
- Et la possibilité de choisir la violence de son recul.
Le coté moins beau de la médaille, sachant que j'ai une collection de XX fusils, comparé à la situation ou on commande gentillement ses PPU quand on veut plus.
- Une logistique compliquée. Imagine tu as 40 fusils. Chaque fusil aura au moins deux boites de douilles, la boite de douilles tirées X fois, et la boite des X+1. Mais il y aura aussi la boite des X trimmed et la boite des X pas encore trimmed, la boite des X+1 nettoyées etc. On en arrive vite à 150 boites de douilles, faut assurer question organisation et etiquetage!! Et ne pas assumer qu'on se rappellera dans 6 mois pourquoi on a mis ces 17 douilles de coté...
- La tendance a chasser les bonnes affaires pour les composants => tres chronophage
- La tendance a accumuler du stock - L'affaire est bonne, on se dit que plus tard ce sera plus cher, donc on prends! Je crois que j'ai de quoi tirer pour 6 ans... jamais eu autant de stock quand j'achetais mes PPU au Luxembourg...
- Il y a des couts cachés dont les gens qui font des comparatifs rapides avec les manufacturées ne tiennent pas compte...
- Terriblement addictif, ca prends beaucoup de place dans le cerveau. Il n'y a pas que la phase de rechargement qui prends du temps, il y a aussi la recherche sur la prochaine charge, le temps a bidouiller sur GRT, a noter ses groupements, a se demander quels projectiles mettre sur quel fusil - par exemple j'ai au moins 15 types de projectiles en 303 et presque autant de fusils pour aller avec. Des fois je me reveille a 2 heures du matin et je me demande: bon alors ces 90 Hornady Round Nose 174gn, je les tire dans mon Savage No 4 ou dans mon 91/30??
Ce qui me frustre un peu parfois car j'ai des tas d'autres choses à régler et ce n'est pas tres serieux d'etre en ce moment meme en train d'ecrire un post sur le rechargement alors que je ferai mieux vider ma mailbox qui explose et d'aller repasser mes chemises pour la semaine prochaine ))
Sur ce, amis tireurs:
-
- Absolument passionant, c'est une science a part, et l'impression de devenir un tireur beaucoup plus complet et "sachant".
- L'activité de rechargement en elle-meme est tres relaxante - vendredi soir, les enfants au lit, on met sa musique préférée et c'est parti!
- Economique peut etre, mais en tout cas incontournable en Australie, ou les munitions ne s'expedient pas par la poste et ou le magasin local n'aura que des munitions de chasse hors de prix... et seulement en 6.5, 308w et 30-06.
- Gains en précision évident dans la plupart des cas.
- Et la possibilité de choisir la violence de son recul.
Le coté moins beau de la médaille, sachant que j'ai une collection de XX fusils, comparé à la situation ou on commande gentillement ses PPU quand on veut plus.
- Une logistique compliquée. Imagine tu as 40 fusils. Chaque fusil aura au moins deux boites de douilles, la boite de douilles tirées X fois, et la boite des X+1. Mais il y aura aussi la boite des X trimmed et la boite des X pas encore trimmed, la boite des X+1 nettoyées etc. On en arrive vite à 150 boites de douilles, faut assurer question organisation et etiquetage!! Et ne pas assumer qu'on se rappellera dans 6 mois pourquoi on a mis ces 17 douilles de coté...
- La tendance a chasser les bonnes affaires pour les composants => tres chronophage
- La tendance a accumuler du stock - L'affaire est bonne, on se dit que plus tard ce sera plus cher, donc on prends! Je crois que j'ai de quoi tirer pour 6 ans... jamais eu autant de stock quand j'achetais mes PPU au Luxembourg...
- Il y a des couts cachés dont les gens qui font des comparatifs rapides avec les manufacturées ne tiennent pas compte...
- Terriblement addictif, ca prends beaucoup de place dans le cerveau. Il n'y a pas que la phase de rechargement qui prends du temps, il y a aussi la recherche sur la prochaine charge, le temps a bidouiller sur GRT, a noter ses groupements, a se demander quels projectiles mettre sur quel fusil - par exemple j'ai au moins 15 types de projectiles en 303 et presque autant de fusils pour aller avec. Des fois je me reveille a 2 heures du matin et je me demande: bon alors ces 90 Hornady Round Nose 174gn, je les tire dans mon Savage No 4 ou dans mon 91/30??
Ce qui me frustre un peu parfois car j'ai des tas d'autres choses à régler et ce n'est pas tres serieux d'etre en ce moment meme en train d'ecrire un post sur le rechargement alors que je ferai mieux vider ma mailbox qui explose et d'aller repasser mes chemises pour la semaine prochaine ))
Sur ce, amis tireurs:
-
vince24- Pilier du forum
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Localisation : Canberra
Date d'inscription : 04/04/2015
Re: Mes réflexions sur le rechargement
Je recharge depuis 40 ans et j'en suis à une quinzaine de calibres, du 7,63 Mauser jusqu'au 50-90 Sharps en passant par le 9 para ou le 44-40.
Rien à ajouter à ce qui a été écrit sur le plaisir de tirer ses propres munitions, si ce n'est que c'est encore meilleur lorsque l'on a coulé ses balles soi-même.
Evidemment, j'ai l'avantage d'avoir le matériel de base en tant que tireur PN.
Alors, pour moi, une nouvelle arme avec un nouveau calibre, c'est un jeu d'outils, un moule à balles, des douilles et un peu de patience pour les réglages !
Le plaisir simple !
Rien à ajouter à ce qui a été écrit sur le plaisir de tirer ses propres munitions, si ce n'est que c'est encore meilleur lorsque l'on a coulé ses balles soi-même.
Evidemment, j'ai l'avantage d'avoir le matériel de base en tant que tireur PN.
Alors, pour moi, une nouvelle arme avec un nouveau calibre, c'est un jeu d'outils, un moule à balles, des douilles et un peu de patience pour les réglages !
Le plaisir simple !
Lone Rider- Membre confirmé
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Date d'inscription : 22/11/2019
Re: Mes réflexions sur le rechargement
Revenir à Rivarol : Les méthodes sont les habitudes de l’esprit et les économies de la mémoire.
Avec une application directe sur le rechargement : LOTIR SES ÉTUIS.
Une boîte de 50 (ou 100, peu importe) constitue un lot. Ce lot est composé d’étuis neufs de la même marque subissant tous les mêmes contraintes : même nombre de passage au tumbler*, même nombre de tirs, toujours avec les mêmes amorces, même nombre de remise aux côtes, même type de traitement (recalibrage partiel ou total etc.). La boîte contient donc 50 (ou 100) clônes ayant absolument le même historique. Et on le note.
Ce n’est pas un TOC** imbécile, c’est de la méthode. Et c’est constructif. Lorsque un étui arrive en fin de vie, on l’écrase et on le balance dans le carton réservé aux étuis HS (il est important de l’écraser pour être sûr -après- de l’avoir jeté pour une bonne raison). Mais on ne le remplace surtout pas ! Le lot aurait perdu alors toute signification. Le plus simple consiste alors à passer ce lot en fin de vie (quand un étui faibli, les autres suivent à brève échéance) pour le flambage de l’arme, n’importe laquelle de ce calibre, cela n’a plus d’importance.
L’étiquetage est donc primordial. Si possible fait proprement, c’est toujours plus agréable…
Il tombe sous le sens que les caractéristiques du chargement sont notées dans la boîte. Boîte que l’on ne recharge que lorsque toutes les cartouches sont tirées (la vérité dans le lot ).
Il est clair que lorsqu’on s’astreint à cette -paisible- discipline, on tient un carnet de tir de ses armes. Pour celles acquises neuves, évidemment. Dans le carnet de tir, on note tout. Comme ça, on n’oublie rien. Le nombre de coups tirés tel jour, bien sûr, mais aussi le protocole de nettoyage et tant qu’à faire la météo (beau et chaud -ou l’inverse, bien sûr ! Le vent…), la distance de tir, les groupements réalisés, la lunette… Tout, quoi.
Quand on a fait tout ça, on se rend compte qu’on progresse en qualité de tir et que les groupements se resserrent ! C’est une certitude : un esprit qui s’oblige à cette méthode ne peut pas (plus) faire de tirs médiocres. Et quel bonheur de constater, preuve à l’appui (le carnet de tir, parbleu !), qu’on tire mieux
*Comme on ne peut passer au tumbler des petites quantités (3 ou 4 heures de tumbler pour 50 étuis, c’est idiot), on y joint tout simplement des étuis différents. 50 .303 British + 50 .30-06 + 50 .308, ça fait 150 étuis dans le tumbler et les lots restent constitués.
**Trouble Obsessionnel Compulsif
Avec une application directe sur le rechargement : LOTIR SES ÉTUIS.
Une boîte de 50 (ou 100, peu importe) constitue un lot. Ce lot est composé d’étuis neufs de la même marque subissant tous les mêmes contraintes : même nombre de passage au tumbler*, même nombre de tirs, toujours avec les mêmes amorces, même nombre de remise aux côtes, même type de traitement (recalibrage partiel ou total etc.). La boîte contient donc 50 (ou 100) clônes ayant absolument le même historique. Et on le note.
Ce n’est pas un TOC** imbécile, c’est de la méthode. Et c’est constructif. Lorsque un étui arrive en fin de vie, on l’écrase et on le balance dans le carton réservé aux étuis HS (il est important de l’écraser pour être sûr -après- de l’avoir jeté pour une bonne raison). Mais on ne le remplace surtout pas ! Le lot aurait perdu alors toute signification. Le plus simple consiste alors à passer ce lot en fin de vie (quand un étui faibli, les autres suivent à brève échéance) pour le flambage de l’arme, n’importe laquelle de ce calibre, cela n’a plus d’importance.
L’étiquetage est donc primordial. Si possible fait proprement, c’est toujours plus agréable…
Il tombe sous le sens que les caractéristiques du chargement sont notées dans la boîte. Boîte que l’on ne recharge que lorsque toutes les cartouches sont tirées (la vérité dans le lot ).
Il est clair que lorsqu’on s’astreint à cette -paisible- discipline, on tient un carnet de tir de ses armes. Pour celles acquises neuves, évidemment. Dans le carnet de tir, on note tout. Comme ça, on n’oublie rien. Le nombre de coups tirés tel jour, bien sûr, mais aussi le protocole de nettoyage et tant qu’à faire la météo (beau et chaud -ou l’inverse, bien sûr ! Le vent…), la distance de tir, les groupements réalisés, la lunette… Tout, quoi.
Quand on a fait tout ça, on se rend compte qu’on progresse en qualité de tir et que les groupements se resserrent ! C’est une certitude : un esprit qui s’oblige à cette méthode ne peut pas (plus) faire de tirs médiocres. Et quel bonheur de constater, preuve à l’appui (le carnet de tir, parbleu !), qu’on tire mieux
*Comme on ne peut passer au tumbler des petites quantités (3 ou 4 heures de tumbler pour 50 étuis, c’est idiot), on y joint tout simplement des étuis différents. 50 .303 British + 50 .30-06 + 50 .308, ça fait 150 étuis dans le tumbler et les lots restent constitués.
**Trouble Obsessionnel Compulsif
Dernière édition par obaneck le Mar 25 Juil 2023, 00:55, édité 1 fois
obaneck- Pilier du forum
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Re: Mes réflexions sur le rechargement
Je note mieux, et effectivement, je me rends compte que la discipline et l’ordre décrits par Obaneck s’imposent, merci d’avoir complété avec cette recommandation indispensable !
"Laudamus veteres sed nostris utimur annis "
Baccardi- Administrateur
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Re: Mes réflexions sur le rechargement
Bonjour
Pour le rechargement, c'est le temps que je trouve long.
Nettoyage du puit d'amorce.
Mesure de l'étui et mise à la taille.
Nettoyage des étuis aux ultrasons.
Séchage des étuis avec un déshydrateur.
Mise en place de l'amorce.
Préparation de la doseuse et contrôle avec 2 balances électroniques.
Évaser l'étui.
Mettre la poudre et contrôle de la dose de temps en temps.
Mettre la balle.
Sertir la balle.
Mesure de la LHT de temps en temps.
Lorsque je fais 200 munitions de 9 x 19, cela fait long à la fin.
Je fais chaque opération sur tous les étuis en même temps sauf la dernière phase où je fais les trois opérations en suivant.
J'évase l'étui, contrôle du poids de la poudre de temps en temps, je mets la poudre, je mets la balle et je serti, contrôle de la LHT de temps en temps.
Pour cela j'utilise 3 presses mono-stations.
Pour le rechargement, c'est le temps que je trouve long.
Nettoyage du puit d'amorce.
Mesure de l'étui et mise à la taille.
Nettoyage des étuis aux ultrasons.
Séchage des étuis avec un déshydrateur.
Mise en place de l'amorce.
Préparation de la doseuse et contrôle avec 2 balances électroniques.
Évaser l'étui.
Mettre la poudre et contrôle de la dose de temps en temps.
Mettre la balle.
Sertir la balle.
Mesure de la LHT de temps en temps.
Lorsque je fais 200 munitions de 9 x 19, cela fait long à la fin.
Je fais chaque opération sur tous les étuis en même temps sauf la dernière phase où je fais les trois opérations en suivant.
J'évase l'étui, contrôle du poids de la poudre de temps en temps, je mets la poudre, je mets la balle et je serti, contrôle de la LHT de temps en temps.
Pour cela j'utilise 3 presses mono-stations.
JML19- Pilier du forum
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Re: Mes réflexions sur le rechargement
J'avais laisser passer ce post, avec les vacances, et l'utilisation de ma seule "tablette" comme support !
Tout à été dit, ou presque (il y a toujours des petits trucs qu'on oublie tellement ils se font sans y penser sauf au moment de l'action).
Pour moi, le rechargement est un "complément" presque indispensable au tir lui-même....et inévitable si on utilise des armes "anciennes" dont les munitions sont rarement disponibles.
Une fois cette porte ouverte enfoncée, que dire d'autre ?
- Il faut trouver "sa" méthode pour optimiser/faciliter son "gestuel" lors des séquences de rechargement, dépendant beaucoup du type de presse utilisée...et du fait que l'on soit droitier, gaucher...sans tomber dans une sorte d'automatisme irréfléchi.
Celui-ci doit permettre un contrôle de chaque phase de la procédure (par exemple, le cas de l'amorçage "à l'envers" dont parle Baccardi).
- il faut se faciliter également la vie avec un matériel qui convient à chacun, et ne pas hésiter à en changer si un autre est manifestement plus efficace et moins chronophage: par exemple, pour le nettoyage des douilles ET des puits d'amorces (dont parle également Baccardi et un autre posteur), l'utilisation d'un "tumbler humide" permet de TOUT nettoyer en même temps (intérieur, extérieur, puits d'amorce), à condition bien entendu d'avoir désamorcer les étuis
Ce système est vraiment le plus pratique et le plus efficace (que ce soit pour la PN ou la PSF), à mon avis (et je suis passé par tous les différends systèmes au fil du temps: tumbler à granulé, bac à ultra-son, machine à laver de madame (oui, oui, efficace aussi mais contraignant...vous devinez pourquoi), etc.
Avec l'utilisation de "petits tonneaux" (il y en a des grands, voir très grands pour des centaines de douilles), on peut faire de petites séries de nettoyage sans attendre d'avoir tiré des centaines de cartouche, et faire ça au fur et à mesure....ça tourne tout seul, suffit d'installer une minuterie pour arrêter l'appareil au bout du temps déterminé (si il n'est pas déjà équipé de cet accessoire);
Je recharge une trentaine de calibres forts différents (pas tous le temps en même temps, bien entendu), que ce soit PN ou PSF.
Je suis plutôt méthodique, mais pas obsessionnel. Il y a quelques règles de base à observer ors d'une séance de rechargement, qui peuvent éviter de se poser trop de question, ou de faire des erreurs "bêtes":
- Un seul bidon de poudre utilisé à la fois; Les autres sont hors de portée de main. Le type de poudre est bien vérifié comme correspondant à celui que l'on veut utiliser pour les munitions désirées. Là, je vérifie deux fois plutôt qu'une.
- le réglage de la doseuse: bien s'assurer que la charge délivrée correspond à celle prévue pour la munition considérée (là aussi: vérification soignée)
- si différents type de projectiles utilisés pour un même calibre, s'assurer également que c'est celui prévu pour le rechargement en cours (poids de balle, type de projectile).
Cela bien établi, le reste ne devrait pas poser de problème si l'on est méthodique et qu'on ne se laisse pas distraire. C'est pourquoi je ne recharge que par petite série, d'une cinquantaine de cartouches à la fois, même si je fais souvent plusieurs "séries" les unes derrière les autres.
Cela n'empêche pas de changer de calibre au cours d'une séance, mais on range alors le matériel destiné au calibre précédent, la poudre si ce n'est pas la même, et on recommence le processus de vérification: poudre, réglage doseuse, projectiles utilisées, etc...
Cependant au moindre doute : marteau à inertie et vérification du "contenant".
Dernier point que j'ajouterai: comme l'a bien remarqué Baccardi, le réglage des outils doit être précis. Et il ne faut pas négliger de s'assurer de l'entretien de ceux-ci: un dépôt de "plomb" (ou autre matière éventuellement) sur la tête du "siègeur de balle", par exemple, peut modifier l'enfoncement du projectile sur la douille....et provoquer des déboire (j'en ai eu l'expérience ).
D'où l'intérêt de fabriquer une ou deux "cartouches" inertes (pas d'amorce, pas de poudre) de réglage, pour retrouver/contrôler facilement les réglages des outils de temps à autre.
A force d'utilisation, il peut se produire (rarement mais cela peut arriver) un déréglage léger des outils, car il ne faut pas oublier qu'il y a un "effort", parfois non négligeable" (surtout si l'on "reforme" des étuis d'un calibre pour le modifier en un autre calibre) qui s'exerce avec le "bélier" de la presse lors des différentes phases du rechargement.
Bons rechargements, et bons tirs à tous
Tout à été dit, ou presque (il y a toujours des petits trucs qu'on oublie tellement ils se font sans y penser sauf au moment de l'action).
Pour moi, le rechargement est un "complément" presque indispensable au tir lui-même....et inévitable si on utilise des armes "anciennes" dont les munitions sont rarement disponibles.
Une fois cette porte ouverte enfoncée, que dire d'autre ?
- Il faut trouver "sa" méthode pour optimiser/faciliter son "gestuel" lors des séquences de rechargement, dépendant beaucoup du type de presse utilisée...et du fait que l'on soit droitier, gaucher...sans tomber dans une sorte d'automatisme irréfléchi.
Celui-ci doit permettre un contrôle de chaque phase de la procédure (par exemple, le cas de l'amorçage "à l'envers" dont parle Baccardi).
- il faut se faciliter également la vie avec un matériel qui convient à chacun, et ne pas hésiter à en changer si un autre est manifestement plus efficace et moins chronophage: par exemple, pour le nettoyage des douilles ET des puits d'amorces (dont parle également Baccardi et un autre posteur), l'utilisation d'un "tumbler humide" permet de TOUT nettoyer en même temps (intérieur, extérieur, puits d'amorce), à condition bien entendu d'avoir désamorcer les étuis
Ce système est vraiment le plus pratique et le plus efficace (que ce soit pour la PN ou la PSF), à mon avis (et je suis passé par tous les différends systèmes au fil du temps: tumbler à granulé, bac à ultra-son, machine à laver de madame (oui, oui, efficace aussi mais contraignant...vous devinez pourquoi), etc.
Avec l'utilisation de "petits tonneaux" (il y en a des grands, voir très grands pour des centaines de douilles), on peut faire de petites séries de nettoyage sans attendre d'avoir tiré des centaines de cartouche, et faire ça au fur et à mesure....ça tourne tout seul, suffit d'installer une minuterie pour arrêter l'appareil au bout du temps déterminé (si il n'est pas déjà équipé de cet accessoire);
Je recharge une trentaine de calibres forts différents (pas tous le temps en même temps, bien entendu), que ce soit PN ou PSF.
Je suis plutôt méthodique, mais pas obsessionnel. Il y a quelques règles de base à observer ors d'une séance de rechargement, qui peuvent éviter de se poser trop de question, ou de faire des erreurs "bêtes":
- Un seul bidon de poudre utilisé à la fois; Les autres sont hors de portée de main. Le type de poudre est bien vérifié comme correspondant à celui que l'on veut utiliser pour les munitions désirées. Là, je vérifie deux fois plutôt qu'une.
- le réglage de la doseuse: bien s'assurer que la charge délivrée correspond à celle prévue pour la munition considérée (là aussi: vérification soignée)
- si différents type de projectiles utilisés pour un même calibre, s'assurer également que c'est celui prévu pour le rechargement en cours (poids de balle, type de projectile).
Cela bien établi, le reste ne devrait pas poser de problème si l'on est méthodique et qu'on ne se laisse pas distraire. C'est pourquoi je ne recharge que par petite série, d'une cinquantaine de cartouches à la fois, même si je fais souvent plusieurs "séries" les unes derrière les autres.
Cela n'empêche pas de changer de calibre au cours d'une séance, mais on range alors le matériel destiné au calibre précédent, la poudre si ce n'est pas la même, et on recommence le processus de vérification: poudre, réglage doseuse, projectiles utilisées, etc...
Cependant au moindre doute : marteau à inertie et vérification du "contenant".
Dernier point que j'ajouterai: comme l'a bien remarqué Baccardi, le réglage des outils doit être précis. Et il ne faut pas négliger de s'assurer de l'entretien de ceux-ci: un dépôt de "plomb" (ou autre matière éventuellement) sur la tête du "siègeur de balle", par exemple, peut modifier l'enfoncement du projectile sur la douille....et provoquer des déboire (j'en ai eu l'expérience ).
D'où l'intérêt de fabriquer une ou deux "cartouches" inertes (pas d'amorce, pas de poudre) de réglage, pour retrouver/contrôler facilement les réglages des outils de temps à autre.
A force d'utilisation, il peut se produire (rarement mais cela peut arriver) un déréglage léger des outils, car il ne faut pas oublier qu'il y a un "effort", parfois non négligeable" (surtout si l'on "reforme" des étuis d'un calibre pour le modifier en un autre calibre) qui s'exerce avec le "bélier" de la presse lors des différentes phases du rechargement.
Bons rechargements, et bons tirs à tous
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
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Re: Mes réflexions sur le rechargement
Ah oui, j'oubliais que je recharge depuis plus de quarante ans, maintenant...cela ne fait pas de moi un "expert" pour autant, et il y a toujours à apprendre.
Et il faut bien se mettre en tête que l'expérience n'est pas tout, et ne garantit pas contre les erreurs, loin de là (ou au contraire ?)
Et il faut bien se mettre en tête que l'expérience n'est pas tout, et ne garantit pas contre les erreurs, loin de là (ou au contraire ?)
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
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Re: Mes réflexions sur le rechargement
Je suis impressionné par la rigueur d'Obaneck: dire que je me croyais maniaque !
Mes douilles vont par lots, de 10 (303 bt), 12 (Carcano, dont l'unité de base est 6, mais des boîtes de 6, ça fait beaucoup de boîtes...), 20 (30-06, 8 Mauser...) ou 50 (petits calibres), avec évidemment une fiche de rechargement soigneusement renseignée et aucun mélange. Je complète quand je perds une ou deux douilles d'un lot en début de vie.
Je note sur un fichier Excel chaque cartouche qui passe dans chaque arme (et ce, qu'elle ait achetée neuve ou sortie d'une grange, le but étant surtout de les faire toutes tirer régulièrement); la distance, la position, la config (lunette, bipied, point rouge...ce n'est pas souvent, mais ça arrive !); le score quand il est significatif; les sensations de tir, l'état des douilles et amorces... Mais pas le H+L, ni les conditions météo.
Mes douilles vont par lots, de 10 (303 bt), 12 (Carcano, dont l'unité de base est 6, mais des boîtes de 6, ça fait beaucoup de boîtes...), 20 (30-06, 8 Mauser...) ou 50 (petits calibres), avec évidemment une fiche de rechargement soigneusement renseignée et aucun mélange. Je complète quand je perds une ou deux douilles d'un lot en début de vie.
Je note sur un fichier Excel chaque cartouche qui passe dans chaque arme (et ce, qu'elle ait achetée neuve ou sortie d'une grange, le but étant surtout de les faire toutes tirer régulièrement); la distance, la position, la config (lunette, bipied, point rouge...ce n'est pas souvent, mais ça arrive !); le score quand il est significatif; les sensations de tir, l'état des douilles et amorces... Mais pas le H+L, ni les conditions météo.
"Je comprends pas, ça marchait avant que j'y touche !" (Joe Bar Team, tome 3, page 27)
Stephane5- Pilier du forum
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Re: Mes réflexions sur le rechargement
Bonjour à tous,
L'idée générale est de réduire le plus possible les paramètres d'incertitudes.
Un seul reste impossible à maîtriser : le tireur ! Mais quand il n'y a plus que lui, on sait à quoi s'en tenir
Le tir et le rechargement sont des belles leçons d'humilité. On apprend chaque jour...
L'idée générale est de réduire le plus possible les paramètres d'incertitudes.
Un seul reste impossible à maîtriser : le tireur ! Mais quand il n'y a plus que lui, on sait à quoi s'en tenir
Le tir et le rechargement sont des belles leçons d'humilité. On apprend chaque jour...
obaneck- Pilier du forum
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Re: Mes réflexions sur le rechargement
Avec l'âge, et la vue qui décline (et quelques autres paramètres ), je ne fais plus "trop" attention au score.
Ou disons que je fais de mon mieux, sans attendre de "miracle"
Reste le plaisir du rechargement, et du tir en lui-même
Ou disons que je fais de mon mieux, sans attendre de "miracle"
Reste le plaisir du rechargement, et du tir en lui-même
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
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Re: Mes réflexions sur le rechargement
Le probleme du rechargement, c'est qu'on peut y passer un infini, et il y a un moment ou il faut faire des compromis.
Je pèse toutes mes charges individuellement a la balance electronique, je mesure la longueur de la plupart des douilles par sécurité, trimmant si nécessaire, je mesure la longeur d'environ 30% des cartouches finies mais:
- je ne trie pas les projectiles ou les douilles par poids
- je ne m'amuse pas a tester 10 valeur d'enfoncement différentes pour le projectile: Je verifie l'OAL maxi sur le fusil et je positionne le projectile 0.050inches en deca (si ca ne fait pas tomber le projectile de la douille ) et je pars sur cette base pour developper les charges de poudre.
- je fais des incréments de 0.5 grains plutot que 0.2 grains comme certains font (sauf cas particuliers),
- je ne verifie pas la concentricité, le "bullet run", la tension de collet de chaque cartouche.
Avec les armes militaires et un tireur moyen comme moi, il faut pas se prendre trop la tete!
Je pèse toutes mes charges individuellement a la balance electronique, je mesure la longueur de la plupart des douilles par sécurité, trimmant si nécessaire, je mesure la longeur d'environ 30% des cartouches finies mais:
- je ne trie pas les projectiles ou les douilles par poids
- je ne m'amuse pas a tester 10 valeur d'enfoncement différentes pour le projectile: Je verifie l'OAL maxi sur le fusil et je positionne le projectile 0.050inches en deca (si ca ne fait pas tomber le projectile de la douille ) et je pars sur cette base pour developper les charges de poudre.
- je fais des incréments de 0.5 grains plutot que 0.2 grains comme certains font (sauf cas particuliers),
- je ne verifie pas la concentricité, le "bullet run", la tension de collet de chaque cartouche.
Avec les armes militaires et un tireur moyen comme moi, il faut pas se prendre trop la tete!
vince24- Pilier du forum
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Re: Mes réflexions sur le rechargement
Une solution de lotissement des étuis, en partant d'un approvisionnement neuf, est de faire trois lots égaux, triés par capacités d'étuis, et de les faire évoluer simultanément (p.ex. 150 étuis en 3 lots de 50).
Quand ils commencent à fatiguer, on remplace les étuis HS des deux lots extrêmes par des étuis du lot médian, ce qui permet de conserver 2 lots de 50 relativement homogènes, jusqu'à ce que 33 % des étuis soient HS (à ce moment la fin est proche).
Dans certains cas, l'incrément d'escalier par 0.5 gn c'est trop grand. Certes pas pour moi, qui ne prétends guère faire mieux que "tenir le 10" sur appuis avec une bonne lunette ; mais c'est le cas pour le collègue, qui considère que le minimum est de "tenir la pastille bouche-trous" à 100 mètres...
Quand ils commencent à fatiguer, on remplace les étuis HS des deux lots extrêmes par des étuis du lot médian, ce qui permet de conserver 2 lots de 50 relativement homogènes, jusqu'à ce que 33 % des étuis soient HS (à ce moment la fin est proche).
Dans certains cas, l'incrément d'escalier par 0.5 gn c'est trop grand. Certes pas pour moi, qui ne prétends guère faire mieux que "tenir le 10" sur appuis avec une bonne lunette ; mais c'est le cas pour le collègue, qui considère que le minimum est de "tenir la pastille bouche-trous" à 100 mètres...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Mes réflexions sur le rechargement
vince24 a écrit:Le probleme du rechargement, c'est qu'on peut y passer un infini, et il y a un moment ou il faut faire des compromis.
Je pèse toutes mes charges individuellement a la balance electronique, je mesure la longueur de la plupart des douilles par sécurité, trimmant si nécessaire, je mesure la longeur d'environ 30% des cartouches finies mais:
- je ne trie pas les projectiles ou les douilles par poids
- je ne m'amuse pas a tester 10 valeur d'enfoncement différentes pour le projectile: Je verifie l'OAL maxi sur le fusil et je positionne le projectile 0.050inches en deca (si ca ne fait pas tomber le projectile de la douille ) et je pars sur cette base pour developper les charges de poudre.
- je fais des incréments de 0.5 grains plutot que 0.2 grains comme certains font (sauf cas particuliers),
- je ne verifie pas la concentricité, le "bullet run", la tension de collet de chaque cartouche.
Avec les armes militaires et un tireur moyen comme moi, il faut pas se prendre trop la tete!
Tout pareil, à part que je m'en tiens généralement à la charge de départ et ne monte en escalier que si c'est nécessaire au cyclage de l'arme. Et que la balance électronique ne m'ayant pas convaincu (comme souvent l'électronique...), je reste fidèle à ma Hornady Pacific à fléau !
"Je comprends pas, ça marchait avant que j'y touche !" (Joe Bar Team, tome 3, page 27)
Stephane5- Pilier du forum
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Re: Mes réflexions sur le rechargement
Verchère a écrit:Une solution de lotissement des étuis, en partant d'un approvisionnement neuf, est de faire trois lots égaux, triés par capacités d'étuis, et de les faire évoluer simultanément (p.ex. 150 étuis en 3 lots de 50).
Quand ils commencent à fatiguer, on remplace les étuis HS des deux lots extrêmes par des étuis du lot médian, ce qui permet de conserver 2 lots de 50 relativement homogènes, jusqu'à ce que 33 % des étuis soient HS (à ce moment la fin est proche).
Pas demain la veille en ce qui me concerne: hormis pour le Carcano (par nécessité), le 30 carbine et le 308 (par opportunité de "neuf d'occase"), je n'ai jamais eu aucune douille neuve, que du manufacturé tiré ou de la récup de poubelle de club. Déjà, je les trie par marque, ce que tout les rechargeurs ne font pas...
Quant à mesurer la capacité des douilles... d'une part, ça me semble doubler la durée du rechargement, d'autre part... au premier tir/recalibrage/remise à longueur, il n'y en aura plus deux de même capacité, si ? (Je pose la question en toute humilité, n'ayant jamais rien expérimenté dans ce domaine...)
"Je comprends pas, ça marchait avant que j'y touche !" (Joe Bar Team, tome 3, page 27)
Stephane5- Pilier du forum
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Re: Mes réflexions sur le rechargement
Bravo pour le tri par marques !
En effet, chaque fabricant a son alliage et sa façon d'étirer la pastille de départ. Oui, il y a une différence d'un lot d'étui à un autre dans la même marque. Pour cela, il suffit de mesurer le volume de l'étui sur un échantillon.
Très simple : choisir une poudre à très forte granulométrie (genre SP3, 6000 grains au gramme, donc un volume de vide dérisoire). Choisir de faire la mesure ou avant, ou après remise à longueur et avant ou après recamibrage. Remplir l'étui et le vibrer puis faire de même avec l'étui suivant et avec la même dose de poudre. Regrouper (lotir, donc) ceux de même capacité. La mesure du volume n'a aucune importance, il faut fonctionner en valeurs relatives.
Les alliages, donc le vieillissement des étuis, sont très constants chez des fabricants anciens. Remington par exemple est très constant depuis que je recharge (1980 !). La façon d'étirer (donc le volume de chambre à poudre) aussi. Norma, par exemple, a changé mais a changé aussi son graphisme de marquage. Je parle de ça car mes clients sont en droit d'exiger le meilleur et c'est normal.
Dans tous les cas, Jeppesen a bien raison : les incertitudes humaines prennent le pas sur toutes ces subtilités mais faire de son mieux (rappelez-vous la devise des louveteaux !) est une satisfaction.
En effet, chaque fabricant a son alliage et sa façon d'étirer la pastille de départ. Oui, il y a une différence d'un lot d'étui à un autre dans la même marque. Pour cela, il suffit de mesurer le volume de l'étui sur un échantillon.
Très simple : choisir une poudre à très forte granulométrie (genre SP3, 6000 grains au gramme, donc un volume de vide dérisoire). Choisir de faire la mesure ou avant, ou après remise à longueur et avant ou après recamibrage. Remplir l'étui et le vibrer puis faire de même avec l'étui suivant et avec la même dose de poudre. Regrouper (lotir, donc) ceux de même capacité. La mesure du volume n'a aucune importance, il faut fonctionner en valeurs relatives.
Les alliages, donc le vieillissement des étuis, sont très constants chez des fabricants anciens. Remington par exemple est très constant depuis que je recharge (1980 !). La façon d'étirer (donc le volume de chambre à poudre) aussi. Norma, par exemple, a changé mais a changé aussi son graphisme de marquage. Je parle de ça car mes clients sont en droit d'exiger le meilleur et c'est normal.
Dans tous les cas, Jeppesen a bien raison : les incertitudes humaines prennent le pas sur toutes ces subtilités mais faire de son mieux (rappelez-vous la devise des louveteaux !) est une satisfaction.
obaneck- Pilier du forum
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Re: Mes réflexions sur le rechargement
Mesurer la capacité des étuis me parait necessaire avec les etuis militaires par exemples, ceux ci sont parfois un peu épais, j'ai eu l'expérience avec mes surplus militaires locales moderne en 308W, capacité 53 grains H20 au lieu de 56 grains sur les etuis commerciaux en 308W... ca fait quand meme une difference sensible!
Maintenant avec les escaliers de charge, une question:
Qui refait 2 fois le meme escalier?
Pour eliminer ou reduire le facteur chance, tireur...
Si on voulait etre scentifique c'est ce qu'il faudrait faire.
Perso, j'ose pas, trop peur de voir des résultats et de devoir tout recommencer à zéro
Maintenant avec les escaliers de charge, une question:
Qui refait 2 fois le meme escalier?
Pour eliminer ou reduire le facteur chance, tireur...
Si on voulait etre scentifique c'est ce qu'il faudrait faire.
Perso, j'ose pas, trop peur de voir des résultats et de devoir tout recommencer à zéro
vince24- Pilier du forum
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Re: Mes réflexions sur le rechargement
J'aime bien tirer avec des armes "réglementaires", avec les organes de visée d'origine (bon, avec la vue qui décline, c'est parfois hasardeux, voir aléatoire, mais bon), à 200m ou 300m, selon le moment.
Ce ne sont pas des armes de "Bench", le plus souvent, et elles ont parfois du "vécu"...donc vouloir trouer la "pastille" de rebouchage du tir précédent est tout à fait exclu (et quand ça arrive, ben c'est le hasard, bien entendu ).
Donc, pousser le rechargement à ses "extrêmes" ne me parait pas nécessaire dans ces cas là, même si j'y met du soin et de l'attention.
J'ai également quelques armes à "lunettes", mais cela m'amuse moins, en tous cas moins longtemps, et je m'en sers peu.
Ce qui est chouette dans le tir (et le rechargement), c'est qu'il existe une multitude de possibilité de pratiquer, soit dans le choix des armes et de leur mode de "mise à feu" (mèche, silex, percussion capsule, ou percussion annulaire et centrale), leur mode de "fonctionnement", le type de poudre (PN, PSF), etc...
Et que, au fil du temps, on peut passer de l'un à l'autre...et même revenir sur ses pas si on le souhaite
Ce ne sont pas des armes de "Bench", le plus souvent, et elles ont parfois du "vécu"...donc vouloir trouer la "pastille" de rebouchage du tir précédent est tout à fait exclu (et quand ça arrive, ben c'est le hasard, bien entendu ).
Donc, pousser le rechargement à ses "extrêmes" ne me parait pas nécessaire dans ces cas là, même si j'y met du soin et de l'attention.
J'ai également quelques armes à "lunettes", mais cela m'amuse moins, en tous cas moins longtemps, et je m'en sers peu.
Ce qui est chouette dans le tir (et le rechargement), c'est qu'il existe une multitude de possibilité de pratiquer, soit dans le choix des armes et de leur mode de "mise à feu" (mèche, silex, percussion capsule, ou percussion annulaire et centrale), leur mode de "fonctionnement", le type de poudre (PN, PSF), etc...
Et que, au fil du temps, on peut passer de l'un à l'autre...et même revenir sur ses pas si on le souhaite
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
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Re: Mes réflexions sur le rechargement
Je partage l'avis de Jeppesen (mais je peux me tromper)
J'ai très longtemps (pendant environ 20 ans), pratiqué le Bench Rest catégorie Hunter en compétition (Remington 700 avec canon Hart en 30X44, lunette Weaver T6, détente Jewell, outils Wilson, presse à crémaillère ......). Là, je pratiquais une méthode de rechargement très poussée, avec beaucoup d'essaies, prises de rayure, amorces Fédéral Match, tournage des collets, essais de différents bushings pour le serrage des collets, tri des douilles par rapport aux résultats ....... Et malgré tout ça, on s'aperçois que la position des pieds et sacs sur la table, le maintient (ou pas, suivant sa méthode ) de son arme et surtout la lecture des girouettes est plus important que le petit poil de poudre en plus ou en moins pour faire des 10.Dans cette discipline, ne surtout pas négliger le rodage des canons.
Avec mes armes de collection, à part la pesée de chaque dose (vu que j'ai beaucoup de calibres, je trouve plus pratique de faire mes charges à la Lyman Gen6 plutôt que de régler à chaque fois une doseuse mécanique ), je cherche beaucoup moins un chargement parfait. J'essaie de rester en sécurité. Concernant la précision, je fais beaucoup plus d'erreur que mes cartouches
Pour mes semis auto, je me contente de les faire cycler sans qu'il n'y ait de surpression.
De toute façon, en vieillissant, de deviens de plus en plus collectionneur que tireur donc, la précision des cartouches m'intéresse de moins en moins. Une belle arme, du bruit, un peu de recul et l'odeur de la poudre me satisfont pleinement
J'ai très longtemps (pendant environ 20 ans), pratiqué le Bench Rest catégorie Hunter en compétition (Remington 700 avec canon Hart en 30X44, lunette Weaver T6, détente Jewell, outils Wilson, presse à crémaillère ......). Là, je pratiquais une méthode de rechargement très poussée, avec beaucoup d'essaies, prises de rayure, amorces Fédéral Match, tournage des collets, essais de différents bushings pour le serrage des collets, tri des douilles par rapport aux résultats ....... Et malgré tout ça, on s'aperçois que la position des pieds et sacs sur la table, le maintient (ou pas, suivant sa méthode ) de son arme et surtout la lecture des girouettes est plus important que le petit poil de poudre en plus ou en moins pour faire des 10.Dans cette discipline, ne surtout pas négliger le rodage des canons.
Avec mes armes de collection, à part la pesée de chaque dose (vu que j'ai beaucoup de calibres, je trouve plus pratique de faire mes charges à la Lyman Gen6 plutôt que de régler à chaque fois une doseuse mécanique ), je cherche beaucoup moins un chargement parfait. J'essaie de rester en sécurité. Concernant la précision, je fais beaucoup plus d'erreur que mes cartouches
Pour mes semis auto, je me contente de les faire cycler sans qu'il n'y ait de surpression.
De toute façon, en vieillissant, de deviens de plus en plus collectionneur que tireur donc, la précision des cartouches m'intéresse de moins en moins. Une belle arme, du bruit, un peu de recul et l'odeur de la poudre me satisfont pleinement
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