L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
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Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
Baccardi a écrit:Quel beau sujet!
Merci Messieurs
Pocomas- Administrateur
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Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
L’Astra 400 – de la période 1921/1936 à la guerre civile espagnole
L’Astra 400 est donc retenu comme modèle officiel de l’armée espagnole en août 1921 en tant que Pistola de 9mm Modelo 1921, à l’issue d’une série de tests d’endurance probants avec notamment le tir d’un millier de cartouches sur et sous-chargées. (l’arme sera plus tard décrite par la Wehrmacht comme « solide comme un tank »).
Les caractéristiques de l’Astra 400, développées dans les prochains articles, sont notamment la simplification considérable du mécanisme par rapport au Campo-Giro : pas de système de retour à l’ouverture de la culasse, « l’inertie de la lourde glissière et la force du ressort récupérateur logé autour du canon, suffisant pourtant à assurer un parfait fonctionnement de l’arme » (Luc Guillou). Gage de ses qualités, il restera en service dans certaines unités militaires et dans les forces de police jusque dans les années 60, après la fin de sa fabrication en 1946.
-
A partir de 1921, le destin de la firme est étroitement lié aux événements intérieurs et extérieurs, et certaines dates vont rythmer son évolution :
D’autres dates importantes vont s’inscrire dans ce calendrier : En 1926, après le retrait de Juan Esperanza, la famille Unceta prend le contrôle de la firme qui devient « Unceta y Compania », puis sous la nécessité d’intégrer la marque commerciale Astra : « Astra Unceta y Compania ». Dès 1922, la firme crée une filiale chinoise, tant les copies du C96 sont recherchées par les seigneurs de la guerre, ce qui aboutira à la production de l’Astra 900 et ses dérivés.
Enfin, il semble qu’un Rufino ( ?) Unceta ait succédé à Pedro Unceta au décès de celui-ci en 1934.
- La période 1921/1936
La production réalisée au bénéfice du gouvernement espagnol et du gouvernement républicain autonome basque est la suivante
M 400, modèle 1921/ destination jusqu’en avril 1937.
• République espagnole : 35 000 unités environ
• Garde civile : 10 300 unités environ
• Agents des douanes : 1 400 unités environ
• Corps de sécurité : 227 unités
• République espagnole marine : 1 650 unités
• Marine du Chili : 842 unités exportées
• Gouvernement basque /14 800 unités
D’autres exemplaires ont une vocation civile, sans grand succès compte tenu de leur prix élevé.
Cependant, les prémices de la guerre civile s’inscrivent dans une succession de bouleversements sociaux, d’événements insurrectionnels, de faits divers provoqués par les milices ouvrières et nationalistes et d’instabilité politique, notamment dans les années trente. Dans ce contexte, Unceta refuse de collaborer avec le nouveau gouvernement basque issu des élections de 1936 et rejoint plus tard les troupes rebelles franquistes ;
- La guerre civile espagnole
Dans un contexte troublé où les élections de 1936 n’assurent pas la légitimité du gouvernement, les forces carlistes et la Phalange soutiennent le coup d’état militaire préparé par certains généraux depuis 1934. L’assassinat du député monarchiste Juan Calvo Sotelo le 13 juillet 1936 est suivi du soulèvement le 17 juillet au Maroc des troupes indigènes sous le nouveau commandement du Général Franco.
Au bout d'une semaine, le pays est coupé en deux zones de superficies à peu près égales : d'un côté les nationalistes, de l'autre les républicains, qui conservent les régions les plus riches, les plus industrielles et les plus urbanisées (Catalogne, Madrid, Guipuscoa, Biscaye, Asturies, Levant).
L’arme est emblématique de la lutte des républicains et a été souvent photographiée « en situation »
- -
- -
Cependant, les troupes rebelles vont lentement progresser, et en avril 1937, après le bombardement de Guernica (ici peint par Picasso) :
La firme, dont les employés avaient continué de travailler pour les républicains, est à nouveau dirigée par Unceta et va réorienter sa production au bénéfice des troupes franquistes et des forces de l’Axe, avec cette production de l’Astra, parmi d’autres modèles :
M 400, modèle 1921/ destination après avril 1937 :
• Troupe nationaliste : 825 unités (destination inconnue)
• Armée nationaliste (Franco) : 27 125 unités
• Armée IIIe Reich : 6 000 unités exportées
Toutefois, les républicains souhaitent continuer de produire l’Astra 400, et à la chute de Guernica, le gouvernement installe deux arsenaux militaires, l’un dans la région de Barcelone (le modèle dit « Ascaso »), l’autre dans la région de Valence (le modèle dit « RE »), dont les caractéristiques seront développées dans les prochains articles.
Lors du franchissement du col du Perthus par les réfugiés en déroute en 1938, la plupart des pistolets républicains seront remis aux mains des douaniers et des gendarmes, lesquels en conservèrent sans doute un certain nombre qui trouva son emploi dans les mains des FFI ;
- -
Il est difficile de trouver des photos d’Astra entre les mains des troupes franquistes, pour des raisons matérielles évidentes, aussi l’Astra est-il considéré par beaucoup comme « la pistola de la republica ».
-
Aujourd’hui, l’Astra est fréquemment associé à toute forme de commémoration républicaine :
A venir :
- L’Astra 400 - Modèles et marquages / Identification
- L’Astra 400 - Accessoires / Holsters, crosses d’épaule, chargeurs…
- L’Astra 400 - Eclatés et démontages
- L’Astra 400 - L’expression artistique : art, cinéma, publicité,
propagande…
- L’Astra 400 - Munitions / La 9 Largo au stand : Bergmann-Bayard 1910/21 V/S Astra 400
L’Astra 400 est donc retenu comme modèle officiel de l’armée espagnole en août 1921 en tant que Pistola de 9mm Modelo 1921, à l’issue d’une série de tests d’endurance probants avec notamment le tir d’un millier de cartouches sur et sous-chargées. (l’arme sera plus tard décrite par la Wehrmacht comme « solide comme un tank »).
Les caractéristiques de l’Astra 400, développées dans les prochains articles, sont notamment la simplification considérable du mécanisme par rapport au Campo-Giro : pas de système de retour à l’ouverture de la culasse, « l’inertie de la lourde glissière et la force du ressort récupérateur logé autour du canon, suffisant pourtant à assurer un parfait fonctionnement de l’arme » (Luc Guillou). Gage de ses qualités, il restera en service dans certaines unités militaires et dans les forces de police jusque dans les années 60, après la fin de sa fabrication en 1946.
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A partir de 1921, le destin de la firme est étroitement lié aux événements intérieurs et extérieurs, et certaines dates vont rythmer son évolution :
D’autres dates importantes vont s’inscrire dans ce calendrier : En 1926, après le retrait de Juan Esperanza, la famille Unceta prend le contrôle de la firme qui devient « Unceta y Compania », puis sous la nécessité d’intégrer la marque commerciale Astra : « Astra Unceta y Compania ». Dès 1922, la firme crée une filiale chinoise, tant les copies du C96 sont recherchées par les seigneurs de la guerre, ce qui aboutira à la production de l’Astra 900 et ses dérivés.
Enfin, il semble qu’un Rufino ( ?) Unceta ait succédé à Pedro Unceta au décès de celui-ci en 1934.
- La période 1921/1936
La production réalisée au bénéfice du gouvernement espagnol et du gouvernement républicain autonome basque est la suivante
M 400, modèle 1921/ destination jusqu’en avril 1937.
• République espagnole : 35 000 unités environ
• Garde civile : 10 300 unités environ
• Agents des douanes : 1 400 unités environ
• Corps de sécurité : 227 unités
• République espagnole marine : 1 650 unités
• Marine du Chili : 842 unités exportées
• Gouvernement basque /14 800 unités
D’autres exemplaires ont une vocation civile, sans grand succès compte tenu de leur prix élevé.
Cependant, les prémices de la guerre civile s’inscrivent dans une succession de bouleversements sociaux, d’événements insurrectionnels, de faits divers provoqués par les milices ouvrières et nationalistes et d’instabilité politique, notamment dans les années trente. Dans ce contexte, Unceta refuse de collaborer avec le nouveau gouvernement basque issu des élections de 1936 et rejoint plus tard les troupes rebelles franquistes ;
- La guerre civile espagnole
Dans un contexte troublé où les élections de 1936 n’assurent pas la légitimité du gouvernement, les forces carlistes et la Phalange soutiennent le coup d’état militaire préparé par certains généraux depuis 1934. L’assassinat du député monarchiste Juan Calvo Sotelo le 13 juillet 1936 est suivi du soulèvement le 17 juillet au Maroc des troupes indigènes sous le nouveau commandement du Général Franco.
Au bout d'une semaine, le pays est coupé en deux zones de superficies à peu près égales : d'un côté les nationalistes, de l'autre les républicains, qui conservent les régions les plus riches, les plus industrielles et les plus urbanisées (Catalogne, Madrid, Guipuscoa, Biscaye, Asturies, Levant).
L’arme est emblématique de la lutte des républicains et a été souvent photographiée « en situation »
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Cependant, les troupes rebelles vont lentement progresser, et en avril 1937, après le bombardement de Guernica (ici peint par Picasso) :
La firme, dont les employés avaient continué de travailler pour les républicains, est à nouveau dirigée par Unceta et va réorienter sa production au bénéfice des troupes franquistes et des forces de l’Axe, avec cette production de l’Astra, parmi d’autres modèles :
M 400, modèle 1921/ destination après avril 1937 :
• Troupe nationaliste : 825 unités (destination inconnue)
• Armée nationaliste (Franco) : 27 125 unités
• Armée IIIe Reich : 6 000 unités exportées
Toutefois, les républicains souhaitent continuer de produire l’Astra 400, et à la chute de Guernica, le gouvernement installe deux arsenaux militaires, l’un dans la région de Barcelone (le modèle dit « Ascaso »), l’autre dans la région de Valence (le modèle dit « RE »), dont les caractéristiques seront développées dans les prochains articles.
Lors du franchissement du col du Perthus par les réfugiés en déroute en 1938, la plupart des pistolets républicains seront remis aux mains des douaniers et des gendarmes, lesquels en conservèrent sans doute un certain nombre qui trouva son emploi dans les mains des FFI ;
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Il est difficile de trouver des photos d’Astra entre les mains des troupes franquistes, pour des raisons matérielles évidentes, aussi l’Astra est-il considéré par beaucoup comme « la pistola de la republica ».
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Aujourd’hui, l’Astra est fréquemment associé à toute forme de commémoration républicaine :
A venir :
- L’Astra 400 - Modèles et marquages / Identification
- L’Astra 400 - Accessoires / Holsters, crosses d’épaule, chargeurs…
- L’Astra 400 - Eclatés et démontages
- L’Astra 400 - L’expression artistique : art, cinéma, publicité,
propagande…
- L’Astra 400 - Munitions / La 9 Largo au stand : Bergmann-Bayard 1910/21 V/S Astra 400
lionrobe- Pilier du forum
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Date d'inscription : 09/06/2010
Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
lionrobe a écrit:L'expérience a été tentée et relatée, selon Luc Guillou, dans le N°40 de Cibles sous la signature de Christian Clanet, "un collectioneur toulousain, qui, ayant garni le chargeur d'un Astra 400 des cartouches suivantes : 9 mm Steyr, 9 mm parabellum, 9 mm Browning long, 9 mm Glisenti, 38 ACP, 9 mm court, réalisa, non seulement un tir sans incident d'alimentation ou de percussion, mais encore un groupement plus serré qu'avec un Luger tirant des munitions issues d'un même lot".
Ave, les toulousains, quelqu'un en saurait plus ?
Que l'arme fonctionne sans incident aurait déjà été un miracle, mais qu'en plus, avec des charges de poudres et des poids d'ogive différents, elle groupe mieux qu'un luger, laisse perplexe sur le sérieux de l'article (à moins que le Luger ait eu un canon rincé et des organes faussés).
Sinon il faut que l'on apprenne de nouvelles règles de balistique.
En tout cas, beau sujet magnifiquement traité Laurent, félicitations.
LP- Pilier du forum
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Localisation : Lorraine "Qui s'y frotte s'y pique"
Date d'inscription : 28/02/2010
Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
Au cas où cela intéresserait quelqu'un :
http://delcampe.net/page/item/id,186907041,var,Etui-holster-ASTRA-400,language,F.html
http://delcampe.net/page/item/id,186907041,var,Etui-holster-ASTRA-400,language,F.html
Non nobis Domine, non nobis, sed Nomini Tuo da Gloriam.
http://winchester-lsg.forumotion.com/
http://prehistoire-xixeme.forumactif.org/
CLOSDELIF- Pilier du forum
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Date d'inscription : 03/09/2009
Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
CLOSDELIF a écrit:Au cas où cela intéresserait quelqu'un :
http://delcampe.net/page/item/id,186907041,var,Etui-holster-ASTRA-400,language,F.html
Merci ! Vais réfléchir....
lionrobe- Pilier du forum
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Date d'inscription : 09/06/2010
Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
Salut a tous, Salutations et chapeau bas a Lionrobe pour ce magnifique exposé qui est extrêmement bien fourni en explications, photos et documents rares!!!!
Je ne trouve pas les mots pour te remercier pour ce super sujet, et pour te souvenir que ce sujet me passionne particulièrement même si j'ai rarement le temps de me connecter et d'en discuter avec tous les amis des armes qui font de ce forum un endroit plaisant et accueillant!!!
Je ne trouve pas les mots pour te remercier pour ce super sujet, et pour te souvenir que ce sujet me passionne particulièrement même si j'ai rarement le temps de me connecter et d'en discuter avec tous les amis des armes qui font de ce forum un endroit plaisant et accueillant!!!
Sebas- Membre
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Date d'inscription : 19/12/2010
Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
Tu devrai, pour les nouveaux, raconter pourquoi...
(ce sujet te touche à coeur)
(ce sujet te touche à coeur)
WICHITA- Modérateur
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Localisation : Plein sud !
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Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
WICHITA a écrit:Tu devrai, pour les nouveaux, raconter pourquoi...
(ce sujet te touche à coeur)
De fait, il l'a déjà fait précédemment, j'ai reposté un peu plus haut.
Mais il est vrai que s'il pouvait nous raconter des anecdotes, et, rêvons, mettre des photos de l'aïeul, et/ou autres historiques, nous serions scotchés....
lionrobe- Pilier du forum
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Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
Salut a tous,
Pour l'historique de ma famille c'est un peu compliqué mais en simplifiant ça donne ça :
"Don Eduardo Lopez de Ceballos" (deja Comte de Campogiro) eut avec "Juana de Aguirre y Gana" un fils : "Don Venancio Lopez de Ceballos y Aguirre" né a Madrid le 2 aout 1856 et qui sera plus tard le créateur du pistolet Campogiro. Il se maria a "Doña Carolina Ulloa y Calderon" nee le 30 janvier 1867, et se marièrent a Madrid le 28 juin 1895. Quand il créa le pistolet le Roi Alfonso XIII pour le remercier voulut le nommer grand d'Espagne, ce a quoi il répondit qu'il avait 2 fils... Il préféra donc un deuxième titre de noblesse plutôt que la grandeur. Il reçut alors le titre de Peñacastillo. Titre qu’hérita son fils "Gonzalo Lopez de Ceballos y Ulloa conde de Peñacastillo" né a Madrid le 10 juillet 1900 et qui avec "Doña Leonor de Eraso y Lopez de Ceballos" eurent a Madrid le 19 fevrier 1925 le père de ma mère "Don Luis Lopez de Ceballos y Eraso Conde de Tobar".
Voila la raison expliquée et détaillée de pourquoi l'histoire de ce pistolet m'est d'un grand intérêt!!!
Quant a la photo je ne sais pas si je l'ai bien mise sur mon message donc je rajoute l'url en plus au cas ou...
https://servimg.com/view/17802462/2
Pour l'historique de ma famille c'est un peu compliqué mais en simplifiant ça donne ça :
"Don Eduardo Lopez de Ceballos" (deja Comte de Campogiro) eut avec "Juana de Aguirre y Gana" un fils : "Don Venancio Lopez de Ceballos y Aguirre" né a Madrid le 2 aout 1856 et qui sera plus tard le créateur du pistolet Campogiro. Il se maria a "Doña Carolina Ulloa y Calderon" nee le 30 janvier 1867, et se marièrent a Madrid le 28 juin 1895. Quand il créa le pistolet le Roi Alfonso XIII pour le remercier voulut le nommer grand d'Espagne, ce a quoi il répondit qu'il avait 2 fils... Il préféra donc un deuxième titre de noblesse plutôt que la grandeur. Il reçut alors le titre de Peñacastillo. Titre qu’hérita son fils "Gonzalo Lopez de Ceballos y Ulloa conde de Peñacastillo" né a Madrid le 10 juillet 1900 et qui avec "Doña Leonor de Eraso y Lopez de Ceballos" eurent a Madrid le 19 fevrier 1925 le père de ma mère "Don Luis Lopez de Ceballos y Eraso Conde de Tobar".
Voila la raison expliquée et détaillée de pourquoi l'histoire de ce pistolet m'est d'un grand intérêt!!!
Quant a la photo je ne sais pas si je l'ai bien mise sur mon message donc je rajoute l'url en plus au cas ou...
https://servimg.com/view/17802462/2
Sebas- Membre
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Age : 39
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Date d'inscription : 19/12/2010
Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
A ma connaissance, après quelques dizaines d'heures passées à scruter la toile et les forums espagnols, tu nous fais la primeur d'une photo du Comte.
MP à venir, quand je pourrais récupérer mon ordi en panne.
Grands mercis
MP à venir, quand je pourrais récupérer mon ordi en panne.
Grands mercis
lionrobe- Pilier du forum
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Date d'inscription : 09/06/2010
Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
Cordialement...Patrice.... lu1900@gmail.com
lu1900- Pilier du forum
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Date d'inscription : 06/01/2009
Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
@Lu1900 Merci pour avoir posté la photo.
@Lionrobe Quelques dizaines d'heures?!?!?!?!? C'est une photo que j'ai prise dans l'entree de chez mon oncle, le frere de ma mere, l'arriere petit fils quoi. C'est un grand tableau, il est quasiment taille réele. Ca me fait plaisir de pouvoir rajouter un petit grian de sable a ton super exposé!!! Salutations
@Lionrobe Quelques dizaines d'heures?!?!?!?!? C'est une photo que j'ai prise dans l'entree de chez mon oncle, le frere de ma mere, l'arriere petit fils quoi. C'est un grand tableau, il est quasiment taille réele. Ca me fait plaisir de pouvoir rajouter un petit grian de sable a ton super exposé!!! Salutations
Sebas- Membre
- Nombre de messages : 25
Age : 39
Localisation : Espagne
Date d'inscription : 19/12/2010
Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
L’ASTRA 400 : modèles et marquages 1/2
Le 26 septembre 1921, le Pistola de 9mm Modelo 1921 devient réglementaire.
Le 6 octobre 1921, le Bergmann-Bayard et le Campo-Giro sont officiellement classés « modèles obsolètes maintenus en usage jusqu’à l’épuisement des éléments de leur maintenance ».
La production de l’Astra 400 (brevet 68 209 de 1919 de l’ingénieur Pedro Careaga), débute dans les ateliers d’Eibar, dont l’installation dans une région conservatrice fut contestée en raison des risques de propagation des idées socialistes ouvrières,
après les soubresauts de la grande grève de 1913,
et la livraison intensive du Ruby pendant la première guerre mondiale.
Elle sera déclinée selon 4 modèles différents, productions liées aux bouleversements de la guerre civile, chaque type pouvant être identifié par différents éléments distinctifs et marquages, regroupés sur le dessus de la culasse :
- I/ Les contrats de la firme Esperanza Y Unceta
A/ au bénéfice du gouvernement espagnol et basque autonome, ainsi que les productions civiles et d’exportation, jusqu’en 1937 :
L’Astra 400 réglementaire, reconnaissable à ses plaquettes en noyer quadrillées,
L’Astra 400 commercial, parfois enjolivé, reconnaissable à ses plaquettes en bakélite noire agrémentées du sigle ASTRA,
-
L’Astra 400 destiné aux pays d’Amérique du sud, par exemple avec la mention « Marina de Chile », d’autres exemplaires à destination de la Colombie, l’Equateur ou les Etats-Unis, en nombre indéterminé, n’ayant pas été identifiés.
B/ au bénéfice des forces nationalistes après 1937, nouveau gouvernement officiel de fait dès le premier avril 1939, puis de la Wehrmacht, jusqu’à la fin de la production officielle en 1946.
Le nombre d’exemplaires fabriqués s’élèvera à 106 175.
Dès la prise de la firme en avril 1937 par les troupes franquistes, apparait une production républicaine délocalisée :
II/ Les contrats du gouvernement républicain en zone loyaliste
- IIA/ Le contrat « Ascaso » à l’arsenal de Tarrassa en Catalogne
- IIB/ Le contrat « RE » à Alginet, région de Valence
Quelques éléments relatifs à la production du modèle 1921 jusqu’à l’arrivée des troupes rebelles/
Les différents marquages du fabricant et du banc d’épreuves pour l’ensemble des 4 productions:
- -
Banc d’épreuves à Eibar :
1923/29 : lion debout, tête tournée vers l’avant,
1929/46 : P inscrit dans une grenade
Poinçons d’admission :
1929/31 : X inscrit dans un blason surmonté d’une couronne
1931/46 / le blason est surmonté d’un heaume
Citons Bernard Meyer : « pour ces marquages, nous avons rencontré pas moins d’une demi-douzaine de graphismes différents. Il est commun de rencontrer l’une ou l’autre arme n’ayant pas de signe sur la culasse, cela dépend des séries de fabrication »
Le sigle « ASTRA » repose sur un soleil stylisé, avec les lettres EU ou UC à 12h et 6h.
Les poinçons d’épreuve sont apposés à gauche sur la carcasse, la culasse au niveau du busc, et sur le canon au niveau de la fenêtre d’éjection.
-
Le N° de série est visible à droite de la culasse et de la carcasse au niveau du busc.
Deux ancres entrelacées au dessus du sigle « Astra » peuvent indiquer une affectation à la marine espagnole, par arrêté royal en novembre 1922.
Avant 1926 : ESPERANZA Y UNCETA
GUERNICA ESPANA
PISTOLA DE 9 MM
MODELO 1921
Après 1926 UNCETA Y COMPANIA
GUERNICA ESPANA
PISTOLA DE 9 MM (38)
MODELO 1921 (400)
Citons ensuite Luc GUILLOU, qui précise que 2 poinçons d’épreuve sont gravés à l’arrière de la culasse :
- « le premier représente un blason surmonté d’une couronne jusqu’en 1931, puis d’un heaume ; il s’agit du poinçon d’admission au banc d’épreuves d’Eibar. Le second est le poinçon d’épreuve proprement dit, il représente un lion debout jusqu’aux environs de 1929, puis une grenade contenant la lettre (ce poinçon se retrouve à l’arrière de la glissière, du côté gauche également et sur le canon à hauteur de la fenêtre d’éjection). Entre ces deux poinçons figure une lettre surmontée d’une étoile qui permet d’identifier l’année de fabrication de l’arme » :
-
(by courtesy of Roger)
Affectation par numéro :
- -
Arme de dotation des carabiniers par arrêté royal du 13 octobre 1922, à parité avec le Star dans les années vingt, le modelo 1921 sera mis à contribution dans des conflits sociaux de plus en plus graves depuis la fin du XIXe siècle,
pour lesquels la seule dotation du fusil Mauser s’avère insuffisante.
-
Par ailleurs, rappelons que le retrait de Juan Esperanza a laissé Rufino Unceta, fils de Pedro, seul propriétaire de l’usine dès 1926, et dès lors « le logo en forme de soleil, frappé à l’avant de la glissière des Astra 400, est entouré à partir de cette époque des initiales « U » et « C » « Unceta y Compania » au lieu des lettres « E » et « U » qui y figuraient initialement pour « Esperanza y Unceta ».
(qui porte pourtant le N°37942, affectation en 1931 au corps d’artillerie de Madrid…)
Notons également « un petit poinçon circulaire dans lequel est inscrite une étoile à 3 branches. Ce poinçon…..est une marque de réception de l’armée espagnole…».
En 1946, le Star (B) devient seul le nouveau modèle réglementaire espagnol,
mais l’Astra 400 demeurera longtemps en dotation pour les forces de l’ordre !
Mentionnons comme ultime témoignage d’un passé agité, l’assassinat d’Augusto, fils de Rufino Unceta, par l’ETA en 1977.
Le 26 septembre 1921, le Pistola de 9mm Modelo 1921 devient réglementaire.
Le 6 octobre 1921, le Bergmann-Bayard et le Campo-Giro sont officiellement classés « modèles obsolètes maintenus en usage jusqu’à l’épuisement des éléments de leur maintenance ».
La production de l’Astra 400 (brevet 68 209 de 1919 de l’ingénieur Pedro Careaga), débute dans les ateliers d’Eibar, dont l’installation dans une région conservatrice fut contestée en raison des risques de propagation des idées socialistes ouvrières,
après les soubresauts de la grande grève de 1913,
et la livraison intensive du Ruby pendant la première guerre mondiale.
Elle sera déclinée selon 4 modèles différents, productions liées aux bouleversements de la guerre civile, chaque type pouvant être identifié par différents éléments distinctifs et marquages, regroupés sur le dessus de la culasse :
- I/ Les contrats de la firme Esperanza Y Unceta
A/ au bénéfice du gouvernement espagnol et basque autonome, ainsi que les productions civiles et d’exportation, jusqu’en 1937 :
L’Astra 400 réglementaire, reconnaissable à ses plaquettes en noyer quadrillées,
L’Astra 400 commercial, parfois enjolivé, reconnaissable à ses plaquettes en bakélite noire agrémentées du sigle ASTRA,
-
L’Astra 400 destiné aux pays d’Amérique du sud, par exemple avec la mention « Marina de Chile », d’autres exemplaires à destination de la Colombie, l’Equateur ou les Etats-Unis, en nombre indéterminé, n’ayant pas été identifiés.
B/ au bénéfice des forces nationalistes après 1937, nouveau gouvernement officiel de fait dès le premier avril 1939, puis de la Wehrmacht, jusqu’à la fin de la production officielle en 1946.
Le nombre d’exemplaires fabriqués s’élèvera à 106 175.
Dès la prise de la firme en avril 1937 par les troupes franquistes, apparait une production républicaine délocalisée :
II/ Les contrats du gouvernement républicain en zone loyaliste
- IIA/ Le contrat « Ascaso » à l’arsenal de Tarrassa en Catalogne
- IIB/ Le contrat « RE » à Alginet, région de Valence
Quelques éléments relatifs à la production du modèle 1921 jusqu’à l’arrivée des troupes rebelles/
Les différents marquages du fabricant et du banc d’épreuves pour l’ensemble des 4 productions:
- -
Banc d’épreuves à Eibar :
1923/29 : lion debout, tête tournée vers l’avant,
1929/46 : P inscrit dans une grenade
Poinçons d’admission :
1929/31 : X inscrit dans un blason surmonté d’une couronne
1931/46 / le blason est surmonté d’un heaume
Citons Bernard Meyer : « pour ces marquages, nous avons rencontré pas moins d’une demi-douzaine de graphismes différents. Il est commun de rencontrer l’une ou l’autre arme n’ayant pas de signe sur la culasse, cela dépend des séries de fabrication »
Le sigle « ASTRA » repose sur un soleil stylisé, avec les lettres EU ou UC à 12h et 6h.
Les poinçons d’épreuve sont apposés à gauche sur la carcasse, la culasse au niveau du busc, et sur le canon au niveau de la fenêtre d’éjection.
-
Le N° de série est visible à droite de la culasse et de la carcasse au niveau du busc.
Deux ancres entrelacées au dessus du sigle « Astra » peuvent indiquer une affectation à la marine espagnole, par arrêté royal en novembre 1922.
Avant 1926 : ESPERANZA Y UNCETA
GUERNICA ESPANA
PISTOLA DE 9 MM
MODELO 1921
Après 1926 UNCETA Y COMPANIA
GUERNICA ESPANA
PISTOLA DE 9 MM (38)
MODELO 1921 (400)
Citons ensuite Luc GUILLOU, qui précise que 2 poinçons d’épreuve sont gravés à l’arrière de la culasse :
- « le premier représente un blason surmonté d’une couronne jusqu’en 1931, puis d’un heaume ; il s’agit du poinçon d’admission au banc d’épreuves d’Eibar. Le second est le poinçon d’épreuve proprement dit, il représente un lion debout jusqu’aux environs de 1929, puis une grenade contenant la lettre (ce poinçon se retrouve à l’arrière de la glissière, du côté gauche également et sur le canon à hauteur de la fenêtre d’éjection). Entre ces deux poinçons figure une lettre surmontée d’une étoile qui permet d’identifier l’année de fabrication de l’arme » :
-
(by courtesy of Roger)
Affectation par numéro :
- -
Arme de dotation des carabiniers par arrêté royal du 13 octobre 1922, à parité avec le Star dans les années vingt, le modelo 1921 sera mis à contribution dans des conflits sociaux de plus en plus graves depuis la fin du XIXe siècle,
pour lesquels la seule dotation du fusil Mauser s’avère insuffisante.
-
Par ailleurs, rappelons que le retrait de Juan Esperanza a laissé Rufino Unceta, fils de Pedro, seul propriétaire de l’usine dès 1926, et dès lors « le logo en forme de soleil, frappé à l’avant de la glissière des Astra 400, est entouré à partir de cette époque des initiales « U » et « C » « Unceta y Compania » au lieu des lettres « E » et « U » qui y figuraient initialement pour « Esperanza y Unceta ».
(qui porte pourtant le N°37942, affectation en 1931 au corps d’artillerie de Madrid…)
Notons également « un petit poinçon circulaire dans lequel est inscrite une étoile à 3 branches. Ce poinçon…..est une marque de réception de l’armée espagnole…».
En 1946, le Star (B) devient seul le nouveau modèle réglementaire espagnol,
mais l’Astra 400 demeurera longtemps en dotation pour les forces de l’ordre !
Mentionnons comme ultime témoignage d’un passé agité, l’assassinat d’Augusto, fils de Rufino Unceta, par l’ETA en 1977.
lionrobe- Pilier du forum
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Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
L’ASTRA 400 : modèles et marquages 2/2
Après le bombardement de Guernica par la légion Condor,
-
les ateliers d’Eibar sont de nouveau dirigés par Rufino Unceta, qui avait quitté l’usine en raison de graves désaccords avec le nouveau gouvernement basque issu des élections de 1936.
La fin de la production du modèle classique s’effectuera au bénéfice des troupes rebelles (27 125 exemplaires).
Cependant, un contrat étranger accompagne la fin de production du modèle :
I/B Le contrat HWA « Heereswaffenamnt » par Eibar
A la fin de la guerre civile en 1939, 6 000 exemplaires seront destinés à l’Allemagne en vue de l’imminence de la seconde guerre mondiale.
-
Le contrat, qui sera signé le 17 août 1941, porte également sur la livraison d’un autre modèle, soit 6 000 Astra 300.
-
Toutefois, la création d’un nouveau modèle, légèrement plus court, l’Astra 600, s’avérera indispensable pour répondre au cahier des charges des forces de l’Axe (munitions) :
- -
II/ Les contrats du gouvernement républicain en zone loyaliste
Aucun marquage d’une épreuve de banc n’est présent sur toutes ces copies, dont les traitements de surface différeront du modèle original.
- IIA/ Le contrat « Ascaso » à l’arsenal de Tarrassa en Catalogne
Le nom d’Ascaso (Francisco) est gravé dans un ovale sur le dessus de la culasse en hommage à un militant anarcho-syndicaliste mort le 20 juillet 1936 lors de l’assaut de la caserne d’Atarazanas à Barcelone.
- -
Sur la glissière, on trouve également un marquage « F.ASCASO TARRASA CATALUNA », Tarrassa étant la ville de Catalogne (Cataluna) de production. Environ 8 000 exemplaires ont été réalisés dans un arsenal dont l’immense majorité des ouvriers était syndiquée à la CNT.
- -
- IIB/ Le contrat « RE » à Alginet, région de Valence
Cette production d’une assez bonne qualité se caractérise par des plaquettes en bakélite noire striées verticalement et portant au centre, les lettres « RE » entrelacées (pour Republica Espaniola), et également apposées sur la glissière.
- -
On trouve en outre une étoile à 5 branches poinçonnée sur le pontet. Environ 15 000 exemplaires ont été réalisés.
- -
Différences entre les modèles :
A noter : d’autres productions tout à fait artisanales, dépourvues de tout marquage, ou avec une numération grossière, parfois dépourvues de pédale de sûreté, ont été également relevées sans que l’on puisse les identifier, pour un nombre d’exemplaires estimé à 5/8000 pièces.
Enfin, certains pistolets ont pu être modifiés à différentes époques, sans que l’on puisse réellement parler de modèle différent.
Cependant, il est parfois compliqué de déterminer précisément l’origine d’une arme.
Une autre copie d'Astra M 400 (moins connue) appelée l'ORPHELIN existerait. Elle aurait été fabriquée (par qui ?) au cours des années 1930 où ASTRA a exporté et a fabriqué sur le continent asiatique, son origine exacte reste obscure à ce jour et inconnue.
Autre copie exotique :
- -
Après le bombardement de Guernica par la légion Condor,
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les ateliers d’Eibar sont de nouveau dirigés par Rufino Unceta, qui avait quitté l’usine en raison de graves désaccords avec le nouveau gouvernement basque issu des élections de 1936.
La fin de la production du modèle classique s’effectuera au bénéfice des troupes rebelles (27 125 exemplaires).
Cependant, un contrat étranger accompagne la fin de production du modèle :
I/B Le contrat HWA « Heereswaffenamnt » par Eibar
A la fin de la guerre civile en 1939, 6 000 exemplaires seront destinés à l’Allemagne en vue de l’imminence de la seconde guerre mondiale.
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Le contrat, qui sera signé le 17 août 1941, porte également sur la livraison d’un autre modèle, soit 6 000 Astra 300.
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Toutefois, la création d’un nouveau modèle, légèrement plus court, l’Astra 600, s’avérera indispensable pour répondre au cahier des charges des forces de l’Axe (munitions) :
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II/ Les contrats du gouvernement républicain en zone loyaliste
Aucun marquage d’une épreuve de banc n’est présent sur toutes ces copies, dont les traitements de surface différeront du modèle original.
- IIA/ Le contrat « Ascaso » à l’arsenal de Tarrassa en Catalogne
Le nom d’Ascaso (Francisco) est gravé dans un ovale sur le dessus de la culasse en hommage à un militant anarcho-syndicaliste mort le 20 juillet 1936 lors de l’assaut de la caserne d’Atarazanas à Barcelone.
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Sur la glissière, on trouve également un marquage « F.ASCASO TARRASA CATALUNA », Tarrassa étant la ville de Catalogne (Cataluna) de production. Environ 8 000 exemplaires ont été réalisés dans un arsenal dont l’immense majorité des ouvriers était syndiquée à la CNT.
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- IIB/ Le contrat « RE » à Alginet, région de Valence
Cette production d’une assez bonne qualité se caractérise par des plaquettes en bakélite noire striées verticalement et portant au centre, les lettres « RE » entrelacées (pour Republica Espaniola), et également apposées sur la glissière.
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On trouve en outre une étoile à 5 branches poinçonnée sur le pontet. Environ 15 000 exemplaires ont été réalisés.
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Différences entre les modèles :
A noter : d’autres productions tout à fait artisanales, dépourvues de tout marquage, ou avec une numération grossière, parfois dépourvues de pédale de sûreté, ont été également relevées sans que l’on puisse les identifier, pour un nombre d’exemplaires estimé à 5/8000 pièces.
Enfin, certains pistolets ont pu être modifiés à différentes époques, sans que l’on puisse réellement parler de modèle différent.
Cependant, il est parfois compliqué de déterminer précisément l’origine d’une arme.
Une autre copie d'Astra M 400 (moins connue) appelée l'ORPHELIN existerait. Elle aurait été fabriquée (par qui ?) au cours des années 1930 où ASTRA a exporté et a fabriqué sur le continent asiatique, son origine exacte reste obscure à ce jour et inconnue.
Autre copie exotique :
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lionrobe- Pilier du forum
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Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
Superbe post. J'ai eu un ASTRA 400 il y a quelques années. C'était un modèle dépourvu de poinçons de réception et qui possédait des plaquettes bakélite avec un insert rond en laiton sans marquages. Je lui ais fait avaler sans problème des 9 largo, des 9 para, des 38 super auto. C'est seulement avec des 9 courts que les douilles se sont fendues et que la culasse ne reculait pas suffisamment. C'était un vrai mange tout.
walker33- Futur pilier
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Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
Exact, mais parfois, quand même, l'arête restait coincée au fond de la gorge.
Il est vrai que trouver de la 9 Largo en France est, à ma connaissance, impossible...
Il est vrai que trouver de la 9 Largo en France est, à ma connaissance, impossible...
lionrobe- Pilier du forum
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Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
En ce qui me concerne, je n'ai jamais eu d'enrayage d'aucune sorte sauf avec des 9 court. Par contre, un ami avait un astra 400 "republica espanola" qui n'acceptait que des 9 largo, enfin des 38 super auto dont il avait retouché le bourrelet.
walker33- Futur pilier
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Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
De l'Astra 400 à gogo ?
http://www.commeaucinema.com/film/front-de-l-est,261429
Russie, 1943.
La Division Bleue – 18 000 volontaires espagnols – est envoyée sur le Front de l’Est afin de prêter main forte aux troupes allemandes.
Un matin, le corps d’un soldat égorgé est découvert. Sur son torse, une phrase étrange inscrite au couteau : « Prends garde, Dieu te regarde ». D’autres crimes suivront.
Le lieutenant Arturo Andrade est chargé de l’enquête. Face à lui, 18000 suspects.
http://www.commeaucinema.com/film/front-de-l-est,261429
Russie, 1943.
La Division Bleue – 18 000 volontaires espagnols – est envoyée sur le Front de l’Est afin de prêter main forte aux troupes allemandes.
Un matin, le corps d’un soldat égorgé est découvert. Sur son torse, une phrase étrange inscrite au couteau : « Prends garde, Dieu te regarde ». D’autres crimes suivront.
Le lieutenant Arturo Andrade est chargé de l’enquête. Face à lui, 18000 suspects.
lionrobe- Pilier du forum
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Date d'inscription : 09/06/2010
Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
Un Astra 400 "Ascaso" a été vendu il y a deux ans par l'armurerie St Etienne de Toulouse. Je l'ai loupé de peu.
Toujours concernant l'Ascaso, une boutique spécialisée de Barcelone a en vente depuis quelques années les plans de fabrication :
http://www.militariabcn.com/cataleg/7329/guerra-civil-espanyola-generalitat-de-catalunya-departament-de-presidencia-comissio-de-la-industria-de-guerra-1937-volum-xxiii-pistola-ascaso-mes-de-2
Il est souvent dit que la difficulté à trouver des matériaux durant la guerre fait que malgré l'excellente qualité des finitions, la mauvaise qualité de son acier le rendrait dangereux à l'utilisation...
Concernant l'Astra 400 RE, j'ai connu une personne originaire d'Alginet dont le père avait été un des fondateurs de l'usine qui les a fabriqué. Il m'avait même montré à l'époque quelques photos.
La Guardia Civil en opération en Afghanistan a trouvé des copies d'Astra 400 fabriquées dans les zones tribales de la frontière pakistano afghane.
Je vais essayer de poster une photo intéressante et inédite.
Toujours concernant l'Ascaso, une boutique spécialisée de Barcelone a en vente depuis quelques années les plans de fabrication :
http://www.militariabcn.com/cataleg/7329/guerra-civil-espanyola-generalitat-de-catalunya-departament-de-presidencia-comissio-de-la-industria-de-guerra-1937-volum-xxiii-pistola-ascaso-mes-de-2
Il est souvent dit que la difficulté à trouver des matériaux durant la guerre fait que malgré l'excellente qualité des finitions, la mauvaise qualité de son acier le rendrait dangereux à l'utilisation...
Concernant l'Astra 400 RE, j'ai connu une personne originaire d'Alginet dont le père avait été un des fondateurs de l'usine qui les a fabriqué. Il m'avait même montré à l'époque quelques photos.
La Guardia Civil en opération en Afghanistan a trouvé des copies d'Astra 400 fabriquées dans les zones tribales de la frontière pakistano afghane.
Je vais essayer de poster une photo intéressante et inédite.
chris84- Membre expert
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Localisation : Vaucluse
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
You're welcome !!!
J'ai bien lu 6000 roros pour le book ?
Pour le film, que j'ai commencé de visionner, une influence manifeste du livre de Malaparte "Kaputt" et la fameuse scène des chevaux gelés :
http://ardoise.prou-prou.com/?p=4
J'ai bien lu 6000 roros pour le book ?
Pour le film, que j'ai commencé de visionner, une influence manifeste du livre de Malaparte "Kaputt" et la fameuse scène des chevaux gelés :
http://ardoise.prou-prou.com/?p=4
lionrobe- Pilier du forum
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Age : 72
Date d'inscription : 09/06/2010
Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
Tu as vraiment fait un superbe travail.
J'ai retrouvé le lien de l'atelier St Etienne. J'en aurai chialé de l'avoir loupé.
http://www.ateliersaintetienne31.fr/spip.php?article543
Tu as bien lu : 6000 euros pour la doc. Cela fait au moins 6 ans qu'il est à la vente. Et je crois me souvenir que le prix a doublé entre temps.
Par contre on trouve assez facilement des chargeurs marqués Ascaso ( m'est avis que ce sont des copies).
J'ai retrouvé le lien de l'atelier St Etienne. J'en aurai chialé de l'avoir loupé.
http://www.ateliersaintetienne31.fr/spip.php?article543
Tu as bien lu : 6000 euros pour la doc. Cela fait au moins 6 ans qu'il est à la vente. Et je crois me souvenir que le prix a doublé entre temps.
Par contre on trouve assez facilement des chargeurs marqués Ascaso ( m'est avis que ce sont des copies).
chris84- Membre expert
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Localisation : Vaucluse
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
chris84 a écrit: Par contre on trouve assez facilement des chargeurs marqués Ascaso ( m'est avis que ce sont des copies).
La compatibilité des chargeurs n'est pas forcément avérée...pour mon mien estampillé corps d'artillerie de madrid 1926, un vrai du bon modèle n'a jamais pu "fitter". Eviter l'achat par internet...
Pour l'Ascaso, il y a même des répliques de plaquettes en vente sur NB
lionrobe- Pilier du forum
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Date d'inscription : 09/06/2010
Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
Si quelqu'un connaît un astra 400 ( un vrai, pas un ascaso ou à la vente), ça m'interresserait. Je regrette encore le mien plus de dix ans après avoir fait la c.....rie de m'en séparer. Il tirait mieux qu'un P08 malgré des organes de visée non réglables, même pas en dérive !!!
walker33- Futur pilier
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Age : 61
Date d'inscription : 08/11/2012
Re: L'Astra 400/ Résurrection d'un Campo-Giro
Pour agrémenter le post, une photo de ma petite collection :
Cette photo permet d'apprécier la diversité des armes...
Je vous ferai un scan plus détaillé. C'est la photo de l'annonce...
Cette photo permet d'apprécier la diversité des armes...
Je vous ferai un scan plus détaillé. C'est la photo de l'annonce...
chris84- Membre expert
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Age : 54
Localisation : Vaucluse
Date d'inscription : 03/01/2011
petite contribution avec quelques curiosités...
Je crois que tout ou presque a deja étét dit dans cette discussion sur la vénérable "puro" et ses variantes...
La "copie afghane" de l'astra 400 m'a laissé bouche béée...en fait, non seulement ils ont copié l'arme en elle même, mais ils nt en plus essauyé de reproduire les marquages...mais comme ils ne dominent pas très bien l'alphabet latin en géneral et l'espagnol en articulier, ça a donné un charabia inintelligible....mieux vaut en rire :
Cette "chose" se trouve au musée de la guardia civl, à Madrid. Je suis justement à Madrid ces jours ci et je compte bien aller le visiter...
http://museosmilitaresypoliciales.blogspot.com.es/2012/05/guardia-civil.html
Il y a cependant quelques curiosités sur les astra 400 qui ne sont pas dans les musées mais qui méritent le détour. Tout d'abord, le fait que les organes de visée de l'astra 400 soient fixes et son chien ne soit pas apparent a frustré plus d'un tireur sportif en Espagne depuis des decennies...l'arme est en effet très précise, mais pas très "sport" (en même temps, elle n'a pas été conçue pour épater les copains de stand de tir....). Certains armuriers donc, dans les années 50-60 se sont lancés à modifier la venerable "puro" pour la rendre plus sportive, et ça donne ça :
Les gouts e les couleurs, ça ne se discute pas, mais pour ma part je considère que faire ça devrait être puni par la loi...
Il semble aussi qu'in prototype de "astra400 carabine" ait été produit, je ne sais pas si avant ou après la guerre. Une seule photo de ce prototype circule sur le net, mais personne ne sait exactement ou il se trouve. En tout cas, pas au musée de l'armement du pays basque, et pas non plus dans les musées militaires ou policiers espagnols...peut être un heureux particulier ?? En tout cas, ce proto est muni d'un canon de 20 cm...à vous de juger :
La semaine prochaine je posterai quelques photos de ma toute dernière acquisition : Un exemplaire "RE".
A bientôt.
La "copie afghane" de l'astra 400 m'a laissé bouche béée...en fait, non seulement ils ont copié l'arme en elle même, mais ils nt en plus essauyé de reproduire les marquages...mais comme ils ne dominent pas très bien l'alphabet latin en géneral et l'espagnol en articulier, ça a donné un charabia inintelligible....mieux vaut en rire :
Cette "chose" se trouve au musée de la guardia civl, à Madrid. Je suis justement à Madrid ces jours ci et je compte bien aller le visiter...
http://museosmilitaresypoliciales.blogspot.com.es/2012/05/guardia-civil.html
Il y a cependant quelques curiosités sur les astra 400 qui ne sont pas dans les musées mais qui méritent le détour. Tout d'abord, le fait que les organes de visée de l'astra 400 soient fixes et son chien ne soit pas apparent a frustré plus d'un tireur sportif en Espagne depuis des decennies...l'arme est en effet très précise, mais pas très "sport" (en même temps, elle n'a pas été conçue pour épater les copains de stand de tir....). Certains armuriers donc, dans les années 50-60 se sont lancés à modifier la venerable "puro" pour la rendre plus sportive, et ça donne ça :
Les gouts e les couleurs, ça ne se discute pas, mais pour ma part je considère que faire ça devrait être puni par la loi...
Il semble aussi qu'in prototype de "astra400 carabine" ait été produit, je ne sais pas si avant ou après la guerre. Une seule photo de ce prototype circule sur le net, mais personne ne sait exactement ou il se trouve. En tout cas, pas au musée de l'armement du pays basque, et pas non plus dans les musées militaires ou policiers espagnols...peut être un heureux particulier ?? En tout cas, ce proto est muni d'un canon de 20 cm...à vous de juger :
La semaine prochaine je posterai quelques photos de ma toute dernière acquisition : Un exemplaire "RE".
A bientôt.
Invité- Invité
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