Tulle de 1840 à 1870
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Tulle de 1840 à 1870
Les informations dans le livre d'Yves CAYRE concernant les quantités et surtout les modèles produits à la Manufacture d'Armes de Tulle à "l'âge de pierre" sont très lacunaires. Nous ne disposons que de quelques chiffres globaux, cités pour mémoire :
1806 : 7 676 fusils, mousquetons et pistolets (Gassendi indique 15 000 armes)
1807 : 9 035 fusils mousquetons et pistolets (Gassendi : 14 000 armes)
1810 : 11 874 fusils et pistolets
1811 : 10 362 fusils et pistolets
1813 : 13 147 fusils et pistolets
1815 : 17 924 fusils et pistolets
1820-1838 : capacité d’environ 25 000 armes par an
1838-1840 : capacité d’environ 60 000 armes par an
Sachant que la capacité et la production effective sont souvent bien différentes.
En revanche, l'ère de la percussion nous est bien mieux connue, en tous cas les commandes :
Le programme de 1840-1842 prévoit, chaque année :
48 000 armes à silex neuves à transformer à percussion
6 000 armes à silex à réparer à transformer à percussion
6 000 armes à percussion à fabriquer
Sans autre précision qui laisse supposer que ce sera la même chose chaque année jusqu’en 1859, où il est indiqué que 468 067 armes ont été transformées, dont 59 775 fusils ( ?) pour la seule année 1859.
1841 :
commande pour 10 000 fusils d’infanterie modèle 1840,
1 000 fusils de voltigeur modèle 1840,
500 carabines de munition sans baïonnette ( carabine modèle 1840 ou Thierry ?),
500 mousquetons de Gendarmerie (1825T ?)
Commandes de 1859 :
1 500 carabines 1853 pour la marine (1853T ? )
2 000 mousquetons (d’artillerie 1829T ou Tbis? de gendarmerie ? 1853 ? 1857 ?)
complétées en novembre 1859 :
6 200 fusils d’infanterie modèle 1857
2 500 carabines (modèle 1853 ou 1859 ?)
2 500 fusils de dragon (modèle 1857 ?)
500 mousquetons modèle 1857 (il s’agirait donc ici du mousqueton de Gendarmerie)
En 1860, il y a 11 000 fusils d’infanterie à silex en stock à transformer à percussion avec canon alésé à 17,8 mm, à raison de 500 par mois (soit sur 22 mois).
Commandes d’Août 1860 :
4 000 fusils d’infanterie modèle 1857
4 000 pistolets de cavalerie (1822T bis ?)
Pour la Grèce : 6 000 mousquetons de Gendarmerie modèle 1857
Commandes de 1861 (prévision de production 2 400 armes par mois):
Initiales :
7 000 fusils d’infanterie modèle 1857
2 000 fusils de dragon modèle 1857
3 000 carabines (modèle 1853 ou 1859 ?)
4 000 mousquetons d’artillerie (1829Tbis ?)
500 mousquetons de Gendarmerie (1857 ?)
2000 pistolets de cavalerie (1822T bis ?)
En Août 1861, pour la Grèce, 1 000 fusils 1857, 3 000 carabines 1853 et 1 000 mousquetons de Gendarmerie 1857 à exécuter dans les 18 mois.
En septembre 1861, pour les principautés unies de Moldavie et Valachie, 2 500 fusils d’infanterie modèle 1857 et 1 000 carabines modèle 1853.
Nouvelle commande en octobre pour le ministère de la guerre français (probablement pour 1862) :
5 500 fusils d’infanterie modèle 1857
3 000 carabines modèle 1853 (ou 1859 ?)
3 000 mousquetons d’artillerie modèle 1829 (T bis ?)
3 000 fusils de dragon modèle 1857
500 mousquetons de Gendarmerie modèle 1857
2 000 pistolets de cavalerie (1822Tbis ?)
Commande de 1862 (pour 1863 ?) :
12 500 fusils d’infanterie modèle 1857
2 000 carabines modèle 1859 (ah ! enfin !)
1 000 fusils de dragon modèle 1857
500 mousquetons de Gendarmerie modèle 1857.
Pour les principautés unies de Moldavie et Valachie : 3 000 fusils d’infanterie modèle 1857 et 1 000 carabines modèle 1859.
Commande de fin 1863 pour 1864 :
9 100 fusils d’infanterie modèle 1857
1 000 carabines modèle 1859
500 fusils de dragon modèle 1857
1 000 mousqueton d’artillerie 1829T (bis ?)
Commande de septembre 1864 :
5 500 fusils modèle 1857
3 000 carabines modèle 1859
1 000 mousquetons de Gendarmerie 1829T (bis ?)
Commande de septembre 1865 :
9 000 fusils modèle 1857
1 250 carabines modèle 1859
1 000 mousquetons de Gendarmerie 1829T (bis ?)
L'ère du Chassepot :
Octobre 1866 :
37 500 fusils modèle 1866 à livrer en 1867
12 500 fusils modèle 1867 à livrer 1er trimestre 1868
Commande de 1867 :
16 000 fusils Chassepot modèle 1866 à livrer pour décembre 1868
Commande pour 1870 : 50 000 armes (sans précision)
Commande de juillet 1870 : 14 000 fusils
Estimation de production (par Yves CAYRE) du 1er juillet 1870 à mars 1871 : 70 000 à 75 000 fusils
Les productions postérieures à la guerre de 1870 sont pour l'instant inconnues.
1806 : 7 676 fusils, mousquetons et pistolets (Gassendi indique 15 000 armes)
1807 : 9 035 fusils mousquetons et pistolets (Gassendi : 14 000 armes)
1810 : 11 874 fusils et pistolets
1811 : 10 362 fusils et pistolets
1813 : 13 147 fusils et pistolets
1815 : 17 924 fusils et pistolets
1820-1838 : capacité d’environ 25 000 armes par an
1838-1840 : capacité d’environ 60 000 armes par an
Sachant que la capacité et la production effective sont souvent bien différentes.
En revanche, l'ère de la percussion nous est bien mieux connue, en tous cas les commandes :
Le programme de 1840-1842 prévoit, chaque année :
48 000 armes à silex neuves à transformer à percussion
6 000 armes à silex à réparer à transformer à percussion
6 000 armes à percussion à fabriquer
Sans autre précision qui laisse supposer que ce sera la même chose chaque année jusqu’en 1859, où il est indiqué que 468 067 armes ont été transformées, dont 59 775 fusils ( ?) pour la seule année 1859.
1841 :
commande pour 10 000 fusils d’infanterie modèle 1840,
1 000 fusils de voltigeur modèle 1840,
500 carabines de munition sans baïonnette ( carabine modèle 1840 ou Thierry ?),
500 mousquetons de Gendarmerie (1825T ?)
Commandes de 1859 :
1 500 carabines 1853 pour la marine (1853T ? )
2 000 mousquetons (d’artillerie 1829T ou Tbis? de gendarmerie ? 1853 ? 1857 ?)
complétées en novembre 1859 :
6 200 fusils d’infanterie modèle 1857
2 500 carabines (modèle 1853 ou 1859 ?)
2 500 fusils de dragon (modèle 1857 ?)
500 mousquetons modèle 1857 (il s’agirait donc ici du mousqueton de Gendarmerie)
En 1860, il y a 11 000 fusils d’infanterie à silex en stock à transformer à percussion avec canon alésé à 17,8 mm, à raison de 500 par mois (soit sur 22 mois).
Commandes d’Août 1860 :
4 000 fusils d’infanterie modèle 1857
4 000 pistolets de cavalerie (1822T bis ?)
Pour la Grèce : 6 000 mousquetons de Gendarmerie modèle 1857
Commandes de 1861 (prévision de production 2 400 armes par mois):
Initiales :
7 000 fusils d’infanterie modèle 1857
2 000 fusils de dragon modèle 1857
3 000 carabines (modèle 1853 ou 1859 ?)
4 000 mousquetons d’artillerie (1829Tbis ?)
500 mousquetons de Gendarmerie (1857 ?)
2000 pistolets de cavalerie (1822T bis ?)
En Août 1861, pour la Grèce, 1 000 fusils 1857, 3 000 carabines 1853 et 1 000 mousquetons de Gendarmerie 1857 à exécuter dans les 18 mois.
En septembre 1861, pour les principautés unies de Moldavie et Valachie, 2 500 fusils d’infanterie modèle 1857 et 1 000 carabines modèle 1853.
Nouvelle commande en octobre pour le ministère de la guerre français (probablement pour 1862) :
5 500 fusils d’infanterie modèle 1857
3 000 carabines modèle 1853 (ou 1859 ?)
3 000 mousquetons d’artillerie modèle 1829 (T bis ?)
3 000 fusils de dragon modèle 1857
500 mousquetons de Gendarmerie modèle 1857
2 000 pistolets de cavalerie (1822Tbis ?)
Commande de 1862 (pour 1863 ?) :
12 500 fusils d’infanterie modèle 1857
2 000 carabines modèle 1859 (ah ! enfin !)
1 000 fusils de dragon modèle 1857
500 mousquetons de Gendarmerie modèle 1857.
Pour les principautés unies de Moldavie et Valachie : 3 000 fusils d’infanterie modèle 1857 et 1 000 carabines modèle 1859.
Commande de fin 1863 pour 1864 :
9 100 fusils d’infanterie modèle 1857
1 000 carabines modèle 1859
500 fusils de dragon modèle 1857
1 000 mousqueton d’artillerie 1829T (bis ?)
Commande de septembre 1864 :
5 500 fusils modèle 1857
3 000 carabines modèle 1859
1 000 mousquetons de Gendarmerie 1829T (bis ?)
Commande de septembre 1865 :
9 000 fusils modèle 1857
1 250 carabines modèle 1859
1 000 mousquetons de Gendarmerie 1829T (bis ?)
L'ère du Chassepot :
Octobre 1866 :
37 500 fusils modèle 1866 à livrer en 1867
12 500 fusils modèle 1867 à livrer 1er trimestre 1868
Commande de 1867 :
16 000 fusils Chassepot modèle 1866 à livrer pour décembre 1868
Commande pour 1870 : 50 000 armes (sans précision)
Commande de juillet 1870 : 14 000 fusils
Estimation de production (par Yves CAYRE) du 1er juillet 1870 à mars 1871 : 70 000 à 75 000 fusils
Les productions postérieures à la guerre de 1870 sont pour l'instant inconnues.
Dernière édition par Alamas le Jeu 01 Nov 2012, 23:06, édité 3 fois
Invité- Invité
Re: Tulle de 1840 à 1870
et , c'est bien utile d'avoir acces a cette info pour les differentes epoques et manufactures et ca a su etre un sacre boulot de tout compiler ca...
Mezigot- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2065
Age : 53
Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Tulle de 1840 à 1870
Ces chiffres sont passionnants.
Je m'arrête sur la période 1840-42
Les armes à silex neuves = armes Mle 1822 et 1829 stockées sans avoir été distribuées.Alamas a écrit:
Le programme de 1840-1842 prévoit, chaque année :
48 000 armes à silex neuves à transformer à percussion
6 000 armes à silex à réparer à transformer à percussion
6 000 armes à percussion à fabriquer
Sans autre précision qui laisse supposer que ce sera la même chose chaque année jusqu’en 1859, où il est indiqué que 468 067 armes ont été transformées, dont 59 775 fusils ( ?) pour la seule année 1859.
À cette lointaine époque, tant qu'une arme était en mesure de fonctionner elle restait en service. Un fusil était fait pour durer parois jusqu'à 50 ans. Les armes neuves étaient soigneusement stockées.
Les armes à transformer à la percussion sont forcément des fusils modèle 1822 plus quelques 1816 mais moins nombreux.
Ce seront les fusils Mle 1822 T
Les armes à percussion à fabriquer sont non moins forcément des armes Modèle 1840.
Et aussi l'année 1841 :
En ce qui concerne les fusils d'infanterie et de voltigeurs, à nouveau, il ne peut s'agir que des armes du Modèle 1840.Alamas a écrit:
commande pour 10 000 fusils d’infanterie 1840 (1822T ?),
1 000 fusils de voltigeur 1840 (1822T ?),
500 carabines de munition sans baïonnette ( carabine modèle 1840 ou Thierry ?),
500 mousquetons de Gendarmerie (1825T ?)
Ces chiffres sont intéressants car on sait par ailleurs que les fusils Mle 1840 (infanterie - voltigeurs) n'ont été faits qu'en assez petit nombre.
De fait, le fusil Modèle 1840 devrait être considéré comme un Mle 1842 de pré-série. Les armes Mle 1842 diffèrent assez peu et se caractérisent par la modification de certaines dispositions et une simplification générales : abandon de la chambre rétrécie, cheminée et chien décalés, abandon de la joue gauche du bois.
À mon avis, on ne doit pas confondre les armes Mle 1822T avec les 1840, les premières sont des armes à transformer, les secondes à fabriquer neuves.
Je les connais moins bien, mais les carabines de munition (= règlementaires) sont les carabines Mle 1840.
Enfin on doit se rappeler ceci :
1 à l'exception des carabines, toutes ces armes sont lisses et tirent toujours une balle ronde. Tactiquement, nous restons dans les mêmes contraintes qu'à Fontenoy (1745) ...
2 dès 1841 la Prusse adoptait le fusil Dreyse à chargement par la culasse ...
En tout cas, un très grand merci pour avoir pris le temps de chercher, de rassembler et nous donner ces dates et ces chiffres !
Dernière édition par St Etienne le Dim 11 Nov 2012, 10:03, édité 1 fois
Re: Tulle de 1840 à 1870
Encore un grand merci pour ce travail.
HELIX- Administrateur
- Nombre de messages : 25160
Age : 56
Date d'inscription : 12/02/2009
Re: Tulle de 1840 à 1870
Merci des commentaires. J'ai amendé mon texte en fonction. Les armes à percussion sont un peu en-dehors de ce que je connais vraiment. Cette partie du livre d'Yves Cayre contraste vraiment avec le reste quant à la précision sur les quantités indiquées, mais parfois lacunaire sur le modèle précis. Je me demande s'il n'a pas piqué ça dans le livre de Languepin, sous-directeur de la MAT dans les années 1880.
Invité- Invité
Re: Tulle de 1840 à 1870
Sujet passionnant et toutes mes félicitations pour cet éclairage sur cette manufacture.
A tout hasard connaitriez-vous le propriétaire de ce poinçon de platine d'un fusil de dragon mod. An IX de 1815 ?
Cordialement à tous.
Mister SMITH- Membre
- Nombre de messages : 25
Age : 80
Localisation : Chamonix et Corse
Date d'inscription : 24/01/2011
Re: Tulle de 1840 à 1870
Un contrôleur de platine avec X ou OC, aucun nom dont je dispose et lié à Tulle ne semble correspondre. Mais Je n'ai pas toute la doc sous la main. Je vérifierai jeudi.
Invité- Invité
Re: Tulle de 1840 à 1870
Merci Alamas pour votre intérêt à mes interrogations.
Au sujet de ce poinçon j'y verrais pour ma part davantage un N ou un JC inscrit dans un C.
Mais allez savoir....
Poinçon que j'ai d'ailleurs pu reconnaître sur un mousqueton de cavalerie et sur un fusil de grenadier (époque 1810-1815) au cours de mes recherches sur la toile.
Ce contrôleur de platines (apparemment connu) doit donc bien être référencé quelque part. Ni le "Qui est Qui" de Buigné et Jarlier, ni le Boudriot, ni "La Pistole" et son remarquable travail "Pipem", ni Pistol3D.com où l'on trouve pas mal de renseignements n'ont pu m'éclairer. Seules les archives de la Manuf. de Tulle (ou ce qu'il en reste) pourraient, je pense, nous apporter une réponse incontestable. Mais sans y avoir accès, cela me paraît très dur.
Ces recherches sur les poinçons des armes réglementaires sont passionnantes mais bien souvent de véritables casse-têtes.
Amitiés.
Au sujet de ce poinçon j'y verrais pour ma part davantage un N ou un JC inscrit dans un C.
Mais allez savoir....
Poinçon que j'ai d'ailleurs pu reconnaître sur un mousqueton de cavalerie et sur un fusil de grenadier (époque 1810-1815) au cours de mes recherches sur la toile.
Ce contrôleur de platines (apparemment connu) doit donc bien être référencé quelque part. Ni le "Qui est Qui" de Buigné et Jarlier, ni le Boudriot, ni "La Pistole" et son remarquable travail "Pipem", ni Pistol3D.com où l'on trouve pas mal de renseignements n'ont pu m'éclairer. Seules les archives de la Manuf. de Tulle (ou ce qu'il en reste) pourraient, je pense, nous apporter une réponse incontestable. Mais sans y avoir accès, cela me paraît très dur.
Ces recherches sur les poinçons des armes réglementaires sont passionnantes mais bien souvent de véritables casse-têtes.
Amitiés.
Mister SMITH- Membre
- Nombre de messages : 25
Age : 80
Localisation : Chamonix et Corse
Date d'inscription : 24/01/2011
Re: Tulle de 1840 à 1870
Tous les noms donnés par Yves Cayre dans son histoire de la MAT ont été repris par Buigné... Si vous avez le tome par nom (je n'ai sous la main que celui par ville), vérifiez Colet N.
Invité- Invité
Tulle, ses contrôleurs et ses poinçons....
Merci Alamas.
Oui je possède les 2 ouvrages de Buigné.
Colet N.: Arquebusier à Tulle-1780. Cela ne nous avance guère. D'autant qu'il n'est précisé nulle part à quoi correspond cette date: naissance, cessation d'activité, etc....
De plus il me semble que la MAT est la manufacture qui a employé le plus de personnel après St Etienne.
Enigme, énigme quand tu nous tiens....
Oui je possède les 2 ouvrages de Buigné.
Colet N.: Arquebusier à Tulle-1780. Cela ne nous avance guère. D'autant qu'il n'est précisé nulle part à quoi correspond cette date: naissance, cessation d'activité, etc....
De plus il me semble que la MAT est la manufacture qui a employé le plus de personnel après St Etienne.
Enigme, énigme quand tu nous tiens....
Mister SMITH- Membre
- Nombre de messages : 25
Age : 80
Localisation : Chamonix et Corse
Date d'inscription : 24/01/2011
Re: Tulle de 1840 à 1870
Bon, Colet, c'est mort. Arquebusier, c'est un privé qui ne travaillait pas à la manufacture. 1780 est probablement la date du document où l'on trouve mention du dit Colet.
Si on a autant de noms pour Tulle, c'est à cause du livre d'Yves Cayre, qui s'est même amusé à faire l'arbre généalogique des Peauphile. Du coup, plus d'une trentaine de Peauphile dans le livre de Buigné.
Charleville fut, tout au moins sous l'ancien régime, la grande rivale de Saint-Étienne, y-compris en taille et volume de production (j'en ai été le premier surpris), pourtant on n'a pas tant de noms.
Saint-Étienne bénéficie de plusieurs avantages : ville armurière, de nombreux commerçants dans ce domaine ont laissé leur trace dans les archives. Ensuite, c'est la plus grosse manufacture sur la plus longue période. Enfin, le Dubessy, tout au moins jusqu'en 1900, indique le nom du moindre réviseur qui y a été employé.
Si on a autant de noms pour Tulle, c'est à cause du livre d'Yves Cayre, qui s'est même amusé à faire l'arbre généalogique des Peauphile. Du coup, plus d'une trentaine de Peauphile dans le livre de Buigné.
Charleville fut, tout au moins sous l'ancien régime, la grande rivale de Saint-Étienne, y-compris en taille et volume de production (j'en ai été le premier surpris), pourtant on n'a pas tant de noms.
Saint-Étienne bénéficie de plusieurs avantages : ville armurière, de nombreux commerçants dans ce domaine ont laissé leur trace dans les archives. Ensuite, c'est la plus grosse manufacture sur la plus longue période. Enfin, le Dubessy, tout au moins jusqu'en 1900, indique le nom du moindre réviseur qui y a été employé.
Invité- Invité
Re: Tulle de 1840 à 1870
Chapeau Monsieur pour tous ces commentaires !
Mister SMITH- Membre
- Nombre de messages : 25
Age : 80
Localisation : Chamonix et Corse
Date d'inscription : 24/01/2011
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