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Tournage de douilles
Ah bon ? En tous cas ç'en est pas bien loin. Avec ce tour tu peux certainement faire tout ce que je publie ici, y compris les outils de rechargement, sauf (peut-être) mandriner en force et fileter (et encore, perso les filetages j'évite autant que possible). J'en ai un du genre, mais bien 70 ans plus vieux (bâti en fonte et paliers bronze), que j'utilisais pour usiner les poussoirs de compression de balles, de préférence au gros tour qui accepte mal les petites pièces ; c'était très précis, mais au comparateur, parce-que les graduations... (les miens, de comparateurs, proviennent presque tous de poubelles d'usine : démontés, tige redressée et rodée, ils sont aussi précis que des neufs).Corto Maltese a écrit:Mes petits bricolages ne sont pas (et de loin) au niveau de ce que font Verchère et BRX...
Sur ton tour, l'existence de 2 mandrins en vis à vis simplifie notablement l'utilisation d'éléments divers ; c'est un plus notable, parce-que dans le mandrin à queue conique usuel, on ne met pas grand chose...
La pince du raccourcisseur LEE tourne assez rond ? Moi j'avais trop de problèmes ; mon montage est d'ailleurs analogue, juste plus robuste car prenant toute la périphérie (précaution pour l'extraction du mandrin, qui m'inquiétait). En réalisant l'ensemble, j'ai pu prévoir un pion pour l'amorce, qui "assure le coup" même quand la douille est un peu excentrée d'usine.
Est-tu certain que pour tronçonner il soit utile de maintenir le collet ? Je n'en ai pas eu l'impression, et craindrais au contraire qu'au sectionnement, la chute ne parte parfois de travers et coince l'outil (je les fais souvent avec des bouts de lame de scie cassée, c'est pas trop costaud).
J'avais aussi envisagé de rectifier le bourrelet en le plaçant du côté contre-pointe, mais ce n'était pas possible pour les autres opérations. Or, du moins pour le moment, je voudrais arriver à usiner toute la douille sans la démonter.
Ton roulement à billes avec axe central, ça ressemble à un galet de guidage.
Pour le raccourcisseur LEE, je passerai bientôt sur le sujet "Outils MX" ma technique pour réaliser aisément des pilotes adaptables ; je prévois parfois une aiguille interchangeable, quand une même olive de pilotage est susceptible de servir à plusieurs calibres longs.
Enfin, pour ma part je préfère m'en tenir aux douilles du genre JRS, pour 3 raisons :
- j'ai en stock largement 500 douilles de 9.3x74R, 7x57R, 7x65R, tirées une fois, et aucune arme du calibre (s'il y en a ici que cela intéresse, je les échange nombre pour nombre, contre des analogues d'autre calibre, ou collet écrasé ou fendu, frais de port à la charge du demandeur),
- un chasseur vient de me confirmer qu'on pouvait en avoir autant qu'on voulait, gratuitement, car ces gens en utilisent pas mal et ne rechargent pas (faut juste connaître plusieurs chasseurs, qui font les poches de leurs copains),
- et surtout le fait qu'il y ait partout des surépaisseurs à enlever, ce qui donne une totale liberté quant aux cotes finales pour le 11-73.
Mais pour ceux qui n'ont pas de tour, désolé : j'ai beau me creuser la tête, je trouve une méthode "parisienne" à base de visseuse à pile bridée au serre-joints sur une table, et de roulements à bille fixés de même façon, pour retoucher vite et bien le bourrelet et éventuellement la longueur, mais pour rectifier dedans et dehors... trop casse-gueule ! Ceci limiterait donc aux douilles de 44-40 et 44 Mgm, qui souffrent d'une épaisseur de collet trop grande (diminuant ainsi les libertés quant à l'optimisation de la balle).
Re: Totale 73
Verchère a écrit:
Sur ton tour, l'existence de 2 mandrins en vis à vis simplifie notablement l'utilisation d'éléments divers ; c'est un plus notable, parce-que dans le mandrin à queue conique usuel, on ne met pas grand chose...
C'est effectivement bien pratique, la broche et la poupée mobile comportent le même filetage, donc je peux mettre mon mandrin indifféremment sur l'une ou sur l'autre.
La pince du raccourcisseur LEE tourne assez rond ? Moi j'avais trop de problèmes ; mon montage est d'ailleurs analogue, juste plus robuste car prenant toute la périphérie (précaution pour l'extraction du mandrin, qui m'inquiétait). En réalisant l'ensemble, j'ai pu prévoir un pion pour l'amorce, qui "assure le coup" même quand la douille est un peu excentrée d'usine.
Oui, mais il faut faire attention au moment du serrage, il faut s'assurer que la douille se trouve bien au fond de la rainure, et serrer assez fort pour qu'elle ne glisse pas ensuite. LEE fait cette pince avec une "queue" hexagonale, mais la mienne comporte une queue cylindrique, plus pratique à positionner dans la pince ER. Il est toutefois évident qu'un pion de centrage serait un plus, il n'y aurait plus de risque de glissement latéral de la douille dans la pince.
Est-tu certain que pour tronçonner il soit utile de maintenir le collet ? Je n'en ai pas eu l'impression, et craindrais au contraire qu'au sectionnement, la chute ne parte parfois de travers et coince l'outil (je les fais souvent avec des bouts de lame de scie cassée, c'est pas trop costaud).
Maintenir le collet me garantit que la douille ne vas pas bouger sous la poussée de l'outil de coupe. (Comme je l'ai écrit plus haut, la pince LEE fonctionne bien, mais ma confiance a quand même des limites). La douille tourne sans faux rond et la coupe est nette, la douille se rompt bien simultanément sur toute la circonférence. Alors que s'il y a le moindre faux rond, seule une partie se coupe, et l'outil se coince.
J'avais aussi envisagé de rectifier le bourrelet en le plaçant du côté contre-pointe, mais ce n'était pas possible pour les autres opérations. Or, du moins pour le moment, je voudrais arriver à usiner toute la douille sans la démonter.
Il est certain que je dois démonter/remonter mes outils pour chaque opération. Mais ça ne me gène pas trop, d'abord parce que les douilles durent trèèès longtemps, donc ça n'est pas une activité trop fréquente, ensuite parce que je procède par séries coupe/mise à longueur/bourrelet, donc ça va assez vite.
Pour le raccourcisseur LEE, je passerai bientôt sur le sujet "Outils MX" ma technique pour réaliser aisément des pilotes adaptables ; je prévois parfois une aiguille interchangeable, quand une même olive de pilotage est susceptible de servir à plusieurs calibres longs.
Je pense aussi que l'outil LEE peut être reproduit/amélioré. J'ai vu chez Techmagex que Lyman faisait un outil assez semblable, mais qui me semble un peu mieux (facilité de préhension, utilisation de shell holder standards), et qui m'inspire pas mal... http://tecmagex.com/fr/rechargement-munitions-cartouches-tir-chasse/rechargement-cartouche-metallique/preparation-d-etuis/raccourcisseurs-de-douilles/raccourcisseurs-a-main/raccourcisseurs-a-main-manuels/lyman-e-zee-trim-raccourcisseur-a-main-carabine.html
Enfin, pour ma part je préfère m'en tenir aux douilles du genre JRS, pour 3 raisons :
- j'ai en stock largement 500 douilles de 9.3x74R, 7x57R, 7x65R, tirées une fois, et aucune arme du calibre (s'il y en a ici que cela intéresse, je les échange nombre pour nombre, contre des analogues d'autre calibre, ou collet écrasé ou fendu, frais de port à la charge du demandeur),
- un chasseur vient de me confirmer qu'on pouvait en avoir autant qu'on voulait, gratuitement, car ces gens en utilisent pas mal et ne rechargent pas (faut juste connaître plusieurs chasseurs, qui font les poches de leurs copains),
- et surtout le fait qu'il y ait partout des surépaisseurs à enlever, ce qui donne une totale liberté quant aux cotes finales pour le 11-73.
J'ai aussi un lot important de douilles de 8X57 JRS, mais je ne me suis pas encore penché sur leur possible utilisation. Je suis tes travaux avec attention...
Corto Maltese- Futur pilier
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Re: Totale 73
Bonjour
Comme l'a fait Verchère, j'ai relevé la remarque de Corto Maltèse
"Mes petits bricolages ne sont pas (et de loin) au niveau de ce que font Verchère et BRX. Voici néanmoins quelques trucs que j'utilise pour la préparation de mes douilles de 1873, à partir de douilles de 44-40 "
Elle est intéressante car elle souligne deux difficultés : celle de "faire simple" dans quelque domaine que ce soit, l'autre, applicable à la diffusion des connaissances sur les forums, que dire et comment le dire ?
Je soulignerai d'abord que l'utilisation d'un vrai tour -aussi modeste soit-il - définit un niveau de technique, ce n'est plus un véritable bricolage; dans l'exemple donné l'aspect bricolage ne peut se rapporter qu'à la méthode et aux moyens utilisés pour la fixation de la pièce. En cela ce qu'a retenu C M diffère assez peu de ce que j'aii réalisé.
Quelques points différent mais utiliser un roulememnt monté sur le mandrin d'une poupée mobile est bien proche de l'utilisation d'une pointe tournante.
Les vrais bricolages sont l'emploi d'une scie ou d'un tour pakistanais et notre collègue Corto Maltèse, dans cet exemple usine et ne bricole pas. Il me rejoint ainsi dans la liste de ceux qui comme Verchère ou GM15 ( j'en oublie sans doute) présentent des solutions que peu de lecteurs pourront reproduire.
Pour rester dans le cas des recoupes d'étui, j'ai déja cité la méthode du sciage/limage avec un guide trempé où on place alternativement l'étui dans un sens en s'apuyant sur l'intérieur du bourrelet pour le sciage puis dans l'autre en enfonçant l'étui à fond et en limant le dépassement. Là encore, faire ce guide implique au moins de disposer d'une perceuse assez robuste et précise avec les forets qui conviennent.
Cette méthode est-elle un bricolage accessible ou non à tous , pas forcément, pourtant elle est simple.
J'en reste là, ceci n'était qu'une parenthèse dans le sujet.
Comme l'a fait Verchère, j'ai relevé la remarque de Corto Maltèse
"Mes petits bricolages ne sont pas (et de loin) au niveau de ce que font Verchère et BRX. Voici néanmoins quelques trucs que j'utilise pour la préparation de mes douilles de 1873, à partir de douilles de 44-40 "
Elle est intéressante car elle souligne deux difficultés : celle de "faire simple" dans quelque domaine que ce soit, l'autre, applicable à la diffusion des connaissances sur les forums, que dire et comment le dire ?
Je soulignerai d'abord que l'utilisation d'un vrai tour -aussi modeste soit-il - définit un niveau de technique, ce n'est plus un véritable bricolage; dans l'exemple donné l'aspect bricolage ne peut se rapporter qu'à la méthode et aux moyens utilisés pour la fixation de la pièce. En cela ce qu'a retenu C M diffère assez peu de ce que j'aii réalisé.
Quelques points différent mais utiliser un roulememnt monté sur le mandrin d'une poupée mobile est bien proche de l'utilisation d'une pointe tournante.
Les vrais bricolages sont l'emploi d'une scie ou d'un tour pakistanais et notre collègue Corto Maltèse, dans cet exemple usine et ne bricole pas. Il me rejoint ainsi dans la liste de ceux qui comme Verchère ou GM15 ( j'en oublie sans doute) présentent des solutions que peu de lecteurs pourront reproduire.
Pour rester dans le cas des recoupes d'étui, j'ai déja cité la méthode du sciage/limage avec un guide trempé où on place alternativement l'étui dans un sens en s'apuyant sur l'intérieur du bourrelet pour le sciage puis dans l'autre en enfonçant l'étui à fond et en limant le dépassement. Là encore, faire ce guide implique au moins de disposer d'une perceuse assez robuste et précise avec les forets qui conviennent.
Cette méthode est-elle un bricolage accessible ou non à tous , pas forcément, pourtant elle est simple.
J'en reste là, ceci n'était qu'une parenthèse dans le sujet.
Invité- Invité
Re: Totale 73
La technique de tronçonnage montrée par BRX est certainement la plus sûre. Mais en coupant "en l'air" je n'ai eu aucun problème, sauf pour attraper au vol le tube avant qu'il ne gicle dans le bac à copeaux... J'ai déjà eu de très - très gros "désagréments" en tronçonnant, mais dans le laiton mince c'est un plaisir.
L'avantage de l'usinage, c'est qu'on peut tester des cotes exactes et "relativement" facilement multiplier les variantes, mettant éventuellement en pratique les idées de ceux qui n'ont pas de machines-outils, ce qui augmente l'espoir d'aboutir à une solution intéressante. Il sera alors bien temps d'essayer de la reproduire de façon "exotique" ; car expérimentation et exotisme simultanément, c'est beaucoup à la fois.
Je n'oserais d'ailleurs pas conseiller à tout le monde de se précipiter sur le premier tour venu ! Sans de larges réminiscences d'une année passée à écouter attentivement quelques profs maniaques, je n'irais pas plus loin que l'hôpital le plus proche. Et même comme cela, il arrive que "ça passe pas loin" ; mais faut pas non plus exagérer, par rapport au bûcheronnage les risques sont faibles !
Mais faut pas croire, la méthode pakistanaise j'ai connu aussi ; la recoupe "façon Corto Maltèse ou BRX" est aisément transposable sur une perçeuse, avec une scie à métaux au lieu de l'outil à tronçonner. Une perçeuse à colonne c'est mieux qu'une manuelle (même une minuscule "chinoise"), car en accrochant un poids au levier elle reste en bas et libère les deux mains. Une planche sur la table, portant un pivot pour l'autre bout de la douille. L'astuce c'est de mettre sur la planche 2 pièces en ferraille adéquates pour positionner la scie à bonne hauteur, et de planter 2 clous pour limiter sa pénétration (afin de ne pas trop entamer le tourillon enfilé dans la douille - cela peut même permettre de retoucher le bourrelet sans risque de dépassement). Il faut bouger un peu la scie, mais très peu, juste pour que les copeaux se dégagent.
Ensuite, comme Corto Maltèse, on termine au raccourcisseur LEE.
Cela suffit-il comme explication, ou quelqu'un désire que je fasse le montage et poste des photos ?
NB : à défaut de perçeuse à colonne, vous pouvez demander à madame de tenir la perçeuse manuelle fermement et bien verticalement, mais c'est la partie la plus scabreuse du processus...
Certes, mais cela fait déjà trois, quatre avec Corto Maltèse ; ce serait bien que les autres se signalent, s'il y en a...BRX a écrit:Les vrais bricolages sont l'emploi d'une scie ou d'un tour pakistanais et notre collègue Corto Maltèse, dans cet exemple usine et ne bricole pas. Il me rejoint ainsi dans la liste de ceux qui comme Verchère ou GM15 ( j'en oublie sans doute) présentent des solutions que peu de lecteurs pourront reproduire.
L'avantage de l'usinage, c'est qu'on peut tester des cotes exactes et "relativement" facilement multiplier les variantes, mettant éventuellement en pratique les idées de ceux qui n'ont pas de machines-outils, ce qui augmente l'espoir d'aboutir à une solution intéressante. Il sera alors bien temps d'essayer de la reproduire de façon "exotique" ; car expérimentation et exotisme simultanément, c'est beaucoup à la fois.
Je n'oserais d'ailleurs pas conseiller à tout le monde de se précipiter sur le premier tour venu ! Sans de larges réminiscences d'une année passée à écouter attentivement quelques profs maniaques, je n'irais pas plus loin que l'hôpital le plus proche. Et même comme cela, il arrive que "ça passe pas loin" ; mais faut pas non plus exagérer, par rapport au bûcheronnage les risques sont faibles !
J'ai déjà une astuce pour éviter le drageoir dans la bague : enfiler une rondelle de 12 autour de la douille avant de l'engager dans la bague, pour scier, et la retirer pour lîmer. Si je trouve une bague ultra-dure convenable j'en ferai part. Les roulements à billes se trouvent en 12 intérieur, mais c'est un peu gros ; peut-être un tronçon d'axe de piston auto ? Je vais consulter mon stock, mais faudrait encore arriver à le couper droit ; à la scie pas moyen, faut une disqueuse ! Inutile de chauffer pour dé-tremper, c'est nitruré (procédé non réversible).BRX a écrit:Pour rester dans le cas des recoupes d'étui, j'ai déja cité la méthode du sciage/limage avec un guide trempé où on place alternativement l'étui dans un sens en s'apuyant sur l'intérieur du bourrelet pour le sciage puis dans l'autre en enfonçant l'étui à fond et en limant le dépassement. Là encore, faire ce guide implique au moins de disposer d'une perceuse assez robuste et précise avec les forets qui conviennent.
Mais faut pas croire, la méthode pakistanaise j'ai connu aussi ; la recoupe "façon Corto Maltèse ou BRX" est aisément transposable sur une perçeuse, avec une scie à métaux au lieu de l'outil à tronçonner. Une perçeuse à colonne c'est mieux qu'une manuelle (même une minuscule "chinoise"), car en accrochant un poids au levier elle reste en bas et libère les deux mains. Une planche sur la table, portant un pivot pour l'autre bout de la douille. L'astuce c'est de mettre sur la planche 2 pièces en ferraille adéquates pour positionner la scie à bonne hauteur, et de planter 2 clous pour limiter sa pénétration (afin de ne pas trop entamer le tourillon enfilé dans la douille - cela peut même permettre de retoucher le bourrelet sans risque de dépassement). Il faut bouger un peu la scie, mais très peu, juste pour que les copeaux se dégagent.
Ensuite, comme Corto Maltèse, on termine au raccourcisseur LEE.
Cela suffit-il comme explication, ou quelqu'un désire que je fasse le montage et poste des photos ?
NB : à défaut de perçeuse à colonne, vous pouvez demander à madame de tenir la perçeuse manuelle fermement et bien verticalement, mais c'est la partie la plus scabreuse du processus...
BOURRELET
En niveau intermédiaire, des outils simples, usinés sur mesure, conçus pour être mis en oeuvre sans machine-outil. La bague de sciage de douilles proposée par BRX est de ce genre.BRX a écrit:... deux difficultés : celle de "faire simple" dans quelque domaine que ce soit, l'autre, applicable à la diffusion des connaissances sur les forums, que dire et comment le dire ...
Certes, on ne peut plus faire usiner des pièces "en cachette", par un ouvrier d'usine. Même ouvertement c'est difficile, pas mal de petits ateliers n'ayant plus que des machines automatiques et aucun "tour d'outilleur" ; une pièce demandant 30 minutes sur un tour manuel n'en prendra qu'une sur un automatique ... après plusieurs heures de préparation ! Dans mon village (1000 habitants), il y a 30 ans on avait au moins 3 tours à métaux ; maintenant je crains que le mien ne soit le seul. Même décadence à l'échelle du canton, mais en me renseignant j'en découvre tout de même, l'un après l'autre. Il s'agit parfois d'artisans, mais souvent de bons bricoleurs ou de retraîtés très qualifiés, avec lesquels on ne négocie pas forcément en espéces : une bonne bouteille, un service quelconque... Il faut se renseigner autour de soi : même en ville, on peut avoir d'agréables surprises.
Dans cette optique, la "bague de recoupe" de BRX mériterait d'être précisée en termes de cotes ; particulièrement pour le drageoir de bourrelet, qui pourrait aussi faire office de calibre "entre - entre pas". La pièce pouvant être usinée dans n'importe quel acier dur (barre de torsion auto, gros boulon haute résistance) puis trempée dure, à l'eau froide sans revenu (on ne peut pas faire plus dur, mais faut éviter de taper dessus au marteau, sinon ça casse comme du verre).
C'est en ce sens que je travaille : conception d'outils spécialisés mais simples, de fabrication économique chez le "tourneur du coin", à utiliser de façon quasi manuelle. Mais la technique que j'ai présentée plus haut pour rectifier les douilles ne peut aucunement s'y adapter ; et la cadence de 4 par heure n'est tout de même pas satisfaisante ; pas plus que le centrage par le trou d'amorce, qui a montré ses limites (sur 6 douilles, une seule avait l'amorce bien centrée).
J'envisage donc de tout revoir par une autre approche, centrage par la base, tout en préparant la synthèse de ce qui s'est déjà dit sur "Totale 73". Il se dégage déjà que les 3 sources principales de douilles sont le 44 Mgm, le 44-40 et les "culot Mauser R", avec un classement préférenciel différent selon le critère retenu comme principal :
- dimensions internes dispensant d'aléser si on n'est pas trop exigeant : 44 Mgm et 44-40,
- dimensions externes pour que le culot ne flotte pas dans la chambre : 44-40 et Mauser-R,
- facilités de récupération : Mauser-R, puis sans doute plus 44 Mgm que 44-40.
Toutes imposent de retoucher le bourrelet, sauf aléatoirement certaines Mauser-R.
A noter que ceux qui ont des chambres très larges pourraient trouver leur bonheur avec les 30 R Blaser, mais ce n'est pas trop courant...
L'alésage n'est pas encore assez étudié pour proposer une solution simple, si toutefois c'est possible, mais pour le bourrelet plusieurs dispositifs manuels ont déjà été évoqués, voire décrits avec précision.J'ai cependant eu un petit déclic, sans doute une vieille réminiscence, à propos de différences de taille entre amorces Large Rifle et Large Pistol ; ce dont je ne m'occupe pas trop pour les bidouillages parce-que "ça va toujours".
- Pour les logement Large Rifle, Dropsy (document cité par GM15) donne un minimum de 3.25 à 3.35.
- Sur des 8 x 57 JRS RWS j'ai relevé 3.20, et 3.11 sur des SB !
- Les amorces elles-mêmes devraient faire 3.30 (Malfatti n° 2), et seulement 3.12 pour les Large Pistol.
- Mais j'ai mesuré 3.20 sur des LR (CCI 200), et 3.00 sur des LP (CCI 300) !
L'amorce étant théoriquement enfoncée au maximum, on aurait avec des LP dans un logement pour LR un excès de profondeur de 0.25 à 0.35 mm selon Dropsy, de 0.20 à 0.11 selon mes 8 x 57 JRS RWS et SB. Permettant de raboter d'autant la douille par l'arrière, effaçant au passage l'ancien marquage. Ce rabotage arrière, que j'avais vu je ne sais où sur Internet sans y prêter assez d'attention, est moins scabreux que le rabotage avant au "tour pakistanais" et la bague de BRX y est tout à fait propice.
Une question : les 44-40 usuelles c'est des logements pour LR ou LP ?
Et les 44 Mgm, toujours LP ?
N'en reste pas moins que réduire l'épaisseur de 0.11 à 0.20 ne permet pas d'arriver aux 1.05 mm recommandés ; quoique j'aie noté une épaisseur initiale moyenne de 1.30 ou guère plus pour 8x57JRS, 7x65R et certaines 9.3x74R (mais plutôt 1.40 pour les 44 Mgm, 44-40 et d'autres 9.3x74R, et jusqu'à 1.53 sur du 7x57R).
Cependant, ces 1.05 mm me paraissent bien faibles : c'est l'affleurement du drageoir, et rien n'interdit de dépasser un peu car il reste pas mal de jeu. Les tireurs US au 45 se sont d'ailleurs fait des noeuds au cerveau pour réduire le jeu de feuillure du 1911, avec paraît-il de notables améliorations en précision ("vol libre" plus constant d'un coup à l'autre >> vitesse de montée en pression plus constante). Sans aller jusqu'à la feuillure 0, qui dans un revolver bloque le barillet (sur mon 73, 1.5 force trop, 1.4 frotte encore, mais un bourrelet de 1.3 mm c'est bon).
Car sur le 73 la feuillure est calculée pour laisser la place à une poignée de sable du sud-algérien... Avec un bourrelet plus épais que 1.05, certaines voires toutes les douilles pourraient être rabotées par l'arrière, ce qui peut déterminer largement les outils manuels utilisables et même la gamme d'usinage sur tour.
Il serait donc important de définir avec précision l'épaisseur maxi du bourrelet, qui soit compatible avec la plupart des 73 et 74 ; et le diamètre, tant qu'on y est. Toutes les expériences perso seront utiles.
Synthèse provisoire effectuée
J'ai placé en second message du sujet (page 1) une synthèse de "Totale 73" au 23 mars 2013.
C'est un peu long, car il s'agit plutôt d'un résumé des interventions. Si le sujet devait aboutir à des conclusions bien définies, cela deviendrait alors beaucoup plus concis.
C'est un peu long, car il s'agit plutôt d'un résumé des interventions. Si le sujet devait aboutir à des conclusions bien définies, cela deviendrait alors beaucoup plus concis.
Re: Totale 73
D'abord bravo pour la synthèse de Verchère !
Je prépare quelques remarques sur les sujets détaillés précédemment.
Mais avant je voudrai vous présenter un test de tenue des jupes des balles à fond creux, et quelques réflexions sur le volume de combustion dans les cartouches possibles pour le 1873.
Ayant eu des problèmes de rupture de jupe de balles de type Minié, obtenues par matriçage (ou estampage), serties ou collées, j’ai effectué un test de résistance sur des balles coulées, issues de mon nouveau moule, sur lequel je peux ajuster la profondeur de la cavité (Cf une présentation précédente).
Cartouches de base utilisées pour le test :
- Douilles de 44/40 coupées à 22mm et légèrement réduites en épaisseur (0,22 mm au collet).
- Balles en plomb pur, avec cavité portée à 11mm et plus de profondeur, 8mm de diamètre à la base, poids de 180 à 185 grains (Cf dessin), enfoncées de 5mm.
- Sertissage latéral au maximum de mon outil (Cf photo)
- Charge de BA10 : 0,16g pour commencer, et 0,20g pour un test maximum.
C'est la cavité figurant en rouge que j'ai testée (celle de 7,5mm de diamètre et profondeur étant la "normale").
Résultats :
Avec 0,16g de BA10 : une suite de Pchittt… et des impacts dans le bas de la cible ! Avec des imbrûlés de la poudre, pourtant considérée comme très vive !
Avec 0,20g : recul correct, douille restant propre, aucun signe de sur-pression sur l’amorce. Et surtout pas de reste de jupe dans l’étui (sur 6 tirs). Groupement correct, dans le noir (tir rapide à bras franc, sous la grêle, sans chercher la précision !). Donc diamètre et forme de jupe aptes pour le service, ou du moins sans grand risque de rupture avec un sertissage moyen à fort.
Mais les résultats avec une charge réduite de PSF vive interpellent, d’autant qu’avec seulement 0,15g de la même poudre un ami avait réussi à faire gonfler fortement des douilles Paris-Sport de 1mm d’épaisseur !
Quelques mesures du volume de combustion dans des cartouches destinées au 1873 :
- Douille tournée épaisse de 18,3mm, balle fond plat enfoncée de 4mm : ………….......0,62cc
- Douille de 44 Mag coupée à 18mm, balle fond plat enfoncée de 4mm : ………….......…0,73cc
- Douille de 44 Mag coupée à 22mm, balle fond plat enfoncée de 4mm : ………….….....1,04cc
- Douille de 44/40 coupée à 22mm et amincie, B. fond plat enfoncée de 4mm : ….…...1,23cc
- Douille de 44/40 coupée à 22mm, amincie, B. fond creux prof. de 8mm, E. de 5mm : 1,39cc
- Douille de 44/40 coupée à 22mm, amincie, B. fond creux de 11,5mm, E. de 5mm : ... 1,58cc
Donc le volume libre (incluant la poudre) dans la douille de mes cartouches test est 2,5 fois plus important que dans une douille épaisse du commerce. Ceci participe fort aux différences de pression constatées à charge de poudre équivalente.
A titre d’info, pour une cartouche de 44/40 qui suit les normes CIP ce volume libre est de l’ordre de 1,78cc (mais avec des pressions d’épreuve supérieures : fin de la comparaison).
Rappel donc, ATTENTION, pour les re-chargeurs de 1873 peu expérimentés :
Ne jamais utiliser une charge de PSF donnée sur un forum sans indication du type et de la longueur de la douille, du poids et du type de la balle (fond plat ou creux), et même de son enfoncement.
Les publications sérieuses (Malfatti…) indiquent ces paramètres. Avant d’utiliser les charges données, méfiez-vous si vous utilisez des composants qui réduisent le volume d’explosion dans vos cartouches, par rapport à ces références.
Je prépare quelques remarques sur les sujets détaillés précédemment.
Mais avant je voudrai vous présenter un test de tenue des jupes des balles à fond creux, et quelques réflexions sur le volume de combustion dans les cartouches possibles pour le 1873.
Ayant eu des problèmes de rupture de jupe de balles de type Minié, obtenues par matriçage (ou estampage), serties ou collées, j’ai effectué un test de résistance sur des balles coulées, issues de mon nouveau moule, sur lequel je peux ajuster la profondeur de la cavité (Cf une présentation précédente).
Cartouches de base utilisées pour le test :
- Douilles de 44/40 coupées à 22mm et légèrement réduites en épaisseur (0,22 mm au collet).
- Balles en plomb pur, avec cavité portée à 11mm et plus de profondeur, 8mm de diamètre à la base, poids de 180 à 185 grains (Cf dessin), enfoncées de 5mm.
- Sertissage latéral au maximum de mon outil (Cf photo)
- Charge de BA10 : 0,16g pour commencer, et 0,20g pour un test maximum.
C'est la cavité figurant en rouge que j'ai testée (celle de 7,5mm de diamètre et profondeur étant la "normale").
Résultats :
Avec 0,16g de BA10 : une suite de Pchittt… et des impacts dans le bas de la cible ! Avec des imbrûlés de la poudre, pourtant considérée comme très vive !
Avec 0,20g : recul correct, douille restant propre, aucun signe de sur-pression sur l’amorce. Et surtout pas de reste de jupe dans l’étui (sur 6 tirs). Groupement correct, dans le noir (tir rapide à bras franc, sous la grêle, sans chercher la précision !). Donc diamètre et forme de jupe aptes pour le service, ou du moins sans grand risque de rupture avec un sertissage moyen à fort.
Mais les résultats avec une charge réduite de PSF vive interpellent, d’autant qu’avec seulement 0,15g de la même poudre un ami avait réussi à faire gonfler fortement des douilles Paris-Sport de 1mm d’épaisseur !
Quelques mesures du volume de combustion dans des cartouches destinées au 1873 :
- Douille tournée épaisse de 18,3mm, balle fond plat enfoncée de 4mm : ………….......0,62cc
- Douille de 44 Mag coupée à 18mm, balle fond plat enfoncée de 4mm : ………….......…0,73cc
- Douille de 44 Mag coupée à 22mm, balle fond plat enfoncée de 4mm : ………….….....1,04cc
- Douille de 44/40 coupée à 22mm et amincie, B. fond plat enfoncée de 4mm : ….…...1,23cc
- Douille de 44/40 coupée à 22mm, amincie, B. fond creux prof. de 8mm, E. de 5mm : 1,39cc
- Douille de 44/40 coupée à 22mm, amincie, B. fond creux de 11,5mm, E. de 5mm : ... 1,58cc
Donc le volume libre (incluant la poudre) dans la douille de mes cartouches test est 2,5 fois plus important que dans une douille épaisse du commerce. Ceci participe fort aux différences de pression constatées à charge de poudre équivalente.
A titre d’info, pour une cartouche de 44/40 qui suit les normes CIP ce volume libre est de l’ordre de 1,78cc (mais avec des pressions d’épreuve supérieures : fin de la comparaison).
Rappel donc, ATTENTION, pour les re-chargeurs de 1873 peu expérimentés :
Ne jamais utiliser une charge de PSF donnée sur un forum sans indication du type et de la longueur de la douille, du poids et du type de la balle (fond plat ou creux), et même de son enfoncement.
Les publications sérieuses (Malfatti…) indiquent ces paramètres. Avant d’utiliser les charges données, méfiez-vous si vous utilisez des composants qui réduisent le volume d’explosion dans vos cartouches, par rapport à ces références.
GM15- Membre confirmé
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Capacité DOUILLES
Merci de ces précisions, GM15. Il me reste pas mal de travail avant de procéder à divers essais au banc, et même essayer d'améliorer le crusher que j'utilisais pour mes essais de canon, afin de pouvoir comparer les différences de pression entre chargements (la validité d'un chiffrage en bars étant pour le moins hypothétique).
Alors juste quelques remarques :
Alors juste quelques remarques :
Et avec du kapok ?Avec 0,16g de BA10 : une suite de Pchittt…
Hum ! Je ne me fierais pas à ce signe, qui dénote une surpression dans les calibres usuels. Dans le 73, je craindrais que le bazar ne pète avant qu'une amorce moderne ne commence à s'aplatir...Avec 0,20g : ... aucun signe de sur-pression sur l’amorce.
Là je suis bluffé. Vu le cratère au cul de la balle et le fort sertissage, j'aurais parié que la poudre vive aurait bloqué la jupe dans l'étui et arraché l'ogive. Va falloir que je reconsidère mes à-prioris.Avec 0,20g : ... pas de reste de jupe dans l’étui (sur 6 tirs).
Dans les années 70 (1970) j'avais bidouillé des recalibreurs pour les copains du stand qui gonflaient régulièrement leurs douilles PS (ep. 0.97 ou 0.86 selon le lot) avec de la Tbis en faible charge (en 73 et 92), et on ne comprenait pas... Depuis, il m'est venu l'idée que le laiton utilisé pour l'usinage était à l'état moyennement écroui, donc peu élastique. Alors que les douilles sont très écrouies (celui qui rate un recuit de collet s'en rend vite compte : au premier tir la base gonfle, le logement d'amorce s'élargit, etc.). Corrélativement, même pour le 73 anémique, il n'est pas superflu que la douille soit de dimensions appropriée aux chambres, ce qui est possible avec du 44-40 mais pour le 44 Mgm j'ai des doutes. Quant aux PS ... le but recherché est qu'elles rentrent partout, et que cela fasse Boum ; rien de plus !Mais les résultats avec une charge réduite de PSF vive interpellent, d’autant qu’avec seulement 0,15g de la même poudre un ami avait réussi à faire gonfler fortement des douilles Paris-Sport de 1mm d’épaisseur !
On n'insistera jamais assez là dessus, car c'est le principal. Mais les bouquins font trop référence à une marque ou un type de composant, que bien sûr on n'a pas sous la main. La donnée importante, comme tu l'as fait, c'est le volume réel de la chambre à poudre ; pas marrant à mesurer, certes. Les tireurs maniaques pésent d'ailleurs les douilles de même marque, pour faire des lots d'épaisseur uniforme. Certes le tir au 73 c'est pas du bench-rest, mais visiblement beaucoup de tireurs lui demandent la puissance maximale ; alors, dans une arme initialement peu puissante, cela imposerait la même maniaquerie. Personnellement, je rechercherai plutôt la cartouche la moins puissante possible qui reste précise, mais ce n'est pas plus simple...ATTENTION, pour les re-chargeurs de 1873 peu expérimentés :
Ne jamais utiliser une charge de PSF donnée sur un forum sans indication du type et de la longueur de la douille, du poids et du type de la balle (fond plat ou creux), et même de son enfoncement.
Les publications sérieuses (Malfatti…) indiquent ces paramètres. Avant d’utiliser les charges données, méfiez-vous si vous utilisez des composants qui réduisent le volume d’explosion dans vos cartouches, par rapport à ces références.
Les DOUILLES
Les douilles utilisées sont pour la plupart de 4 origines :
A) du commerce,
B) 44 Magnum,
C) 44-40,
D) calibres longs à "culot Mauser R".
B, C et D imposent un raccourcissement, réalisable aisément au tour ou manuellement. Dans les deux cas, un minimum d'accessoires simples facilite beaucoup les choses.
B et C nécessitent une retouche d'épaisseur du bourrelet, par l'avant, pour laquelle quelques accessoires sont indispensables, tant au tour qu'à la main ; et l'opération reste délicate. Pour D c'est selon, car les divers calibres n'ont pas exactement les mêmes cotes de bourrelet, et cette partie est assez variable d'une douille à l'autre. Hormis le 7x57R dont le bourrelet est très épais, les 7x65R, 8x57JRS et 9.3x74R ont des bourrelets plus minces que le 44Mgm et le 44-40, et sont souvent utilisables sans retouche dans les armes à feuillure un peu longue. D'autant que les amorces Large Pistol étant plus courtes que les Large Rifle, on peut les raboter de 2/10 à l'arrière, ce qui est moins scabreux qu'une réduction par l'avant. Mais le diamètre extérieur est parfois à peine trop grand...
Si l'on dispose d'un lot important de 7x65R, 8x57JRS ou 9.3x74R, un simple calibre "entre" suffit à sélectionner les douilles utilisables sans retouche de bourrelet. BRX a proposé un accessoire de recoupe manuelle pouvant remplir cet office.
J'envisage d'en étudier les cotes et la fabrication simplifiée, mais les dimensions du bourrelet maxi restent à définir pour être compatible avec les 73 et 74 restant en service :
- Diamètre maxi autorisé par le drageoir (sans que cela coince),
- Epaisseur maxi, toujours sans que cela coince durant la rotation (en existe-t-il encore réellement qui ont la feuillure minimale théorique de 1.00 mm ?).
Quelques utilisateurs peuvent-ils me renseigner ?
Car les 3 ou 4 révolvers que j'ai sous la main ne sont assurément pas significatifs de l'ensemble.
Les tireurs attendent diverses performances :
1) que ça fasse Boum,
2) que la précision soit honorable,
3) qu'elle soit époustouflante pour une telle arme...
- Pour le 1, les douilles A, B, C et D suffisent (la D n'est pas pire que les anciennes Paris Sport). Economiquement, c'est D qui gagne, de très loin (7x65R sélectionnées et juste recoupées).
- Soyons sérieux, visons le 2 : tous les collets sont trop épais pour permettre le sertissage indispensable à une montée en pression régulière. "Relativement" facile à corriger au tour à métaux ; à la main un alésoir de 11.00 suffirait, mais c'est coûteux (30 à 50 E HT) et ni la cote ni la concentricité ne sont garanties. En effet, pour éviter que la douille ne s'agrandisse sous l'effort il faudrait la maintenir dans un recalibreur, qui posséderait une extension guidant l'alésoir bien centré et aligné : en somme un "Reamer-Die" ou, pour la production en nombre, son équivalent évolué BRX. Dans cette catégorie, les douilles C (44-40) sont sans doute meilleures que les B (44 Mgm) dont la base est nettement plus étroite que les chambres.
- Pour arriver au 3, gagner les concours de tir, il semble indispensable de rectifier toute la chambre à poudre, pour l'augmenter mais au minimum pour l'uniformiser ; particulièrement pour les douilles D (7x65R etc.), très variables à ce niveau. Aucun problème au tour à métaux, si ce n'est un temps de travail rédhibitoire. Manuellement la solution reste identique : un alésoir, mais étagé pour laisser tout de même une base plus épaisse que le collet. Ceci pose le problème du volume de copeaux, qu'on ne peut plus laisser tomber au fond ; il faut donc travailler à l'envers, alésoir pointé vers le haut, ce qui interdit de procéder sur une presse à recharger. Le travail étant le même pour toutes les douilles, économiquement c'est encore le D qui gagne...
Quelques soient les astuces possibles pour la disposition, le problème reste l'alésoir, coûteux pour travailler le collet seul, à commander sur mesures pour une rectification intérieure complète !
Peut-on envisager de fabriquer l'alésoir à la main, à la pakistanaise ? Les armuriers des siècles passés devaient bien le faire, et pour travailler l'acier. Le laiton, faut que ça coupe, mais l'outil ne souffre guère ; alors ? Je vais essayer ; donc si l'un de vous a quelques idées...
A) du commerce,
B) 44 Magnum,
C) 44-40,
D) calibres longs à "culot Mauser R".
B, C et D imposent un raccourcissement, réalisable aisément au tour ou manuellement. Dans les deux cas, un minimum d'accessoires simples facilite beaucoup les choses.
B et C nécessitent une retouche d'épaisseur du bourrelet, par l'avant, pour laquelle quelques accessoires sont indispensables, tant au tour qu'à la main ; et l'opération reste délicate. Pour D c'est selon, car les divers calibres n'ont pas exactement les mêmes cotes de bourrelet, et cette partie est assez variable d'une douille à l'autre. Hormis le 7x57R dont le bourrelet est très épais, les 7x65R, 8x57JRS et 9.3x74R ont des bourrelets plus minces que le 44Mgm et le 44-40, et sont souvent utilisables sans retouche dans les armes à feuillure un peu longue. D'autant que les amorces Large Pistol étant plus courtes que les Large Rifle, on peut les raboter de 2/10 à l'arrière, ce qui est moins scabreux qu'une réduction par l'avant. Mais le diamètre extérieur est parfois à peine trop grand...
Si l'on dispose d'un lot important de 7x65R, 8x57JRS ou 9.3x74R, un simple calibre "entre" suffit à sélectionner les douilles utilisables sans retouche de bourrelet. BRX a proposé un accessoire de recoupe manuelle pouvant remplir cet office.
J'envisage d'en étudier les cotes et la fabrication simplifiée, mais les dimensions du bourrelet maxi restent à définir pour être compatible avec les 73 et 74 restant en service :
- Diamètre maxi autorisé par le drageoir (sans que cela coince),
- Epaisseur maxi, toujours sans que cela coince durant la rotation (en existe-t-il encore réellement qui ont la feuillure minimale théorique de 1.00 mm ?).
Quelques utilisateurs peuvent-ils me renseigner ?
Car les 3 ou 4 révolvers que j'ai sous la main ne sont assurément pas significatifs de l'ensemble.
Les tireurs attendent diverses performances :
1) que ça fasse Boum,
2) que la précision soit honorable,
3) qu'elle soit époustouflante pour une telle arme...
- Pour le 1, les douilles A, B, C et D suffisent (la D n'est pas pire que les anciennes Paris Sport). Economiquement, c'est D qui gagne, de très loin (7x65R sélectionnées et juste recoupées).
- Soyons sérieux, visons le 2 : tous les collets sont trop épais pour permettre le sertissage indispensable à une montée en pression régulière. "Relativement" facile à corriger au tour à métaux ; à la main un alésoir de 11.00 suffirait, mais c'est coûteux (30 à 50 E HT) et ni la cote ni la concentricité ne sont garanties. En effet, pour éviter que la douille ne s'agrandisse sous l'effort il faudrait la maintenir dans un recalibreur, qui posséderait une extension guidant l'alésoir bien centré et aligné : en somme un "Reamer-Die" ou, pour la production en nombre, son équivalent évolué BRX. Dans cette catégorie, les douilles C (44-40) sont sans doute meilleures que les B (44 Mgm) dont la base est nettement plus étroite que les chambres.
- Pour arriver au 3, gagner les concours de tir, il semble indispensable de rectifier toute la chambre à poudre, pour l'augmenter mais au minimum pour l'uniformiser ; particulièrement pour les douilles D (7x65R etc.), très variables à ce niveau. Aucun problème au tour à métaux, si ce n'est un temps de travail rédhibitoire. Manuellement la solution reste identique : un alésoir, mais étagé pour laisser tout de même une base plus épaisse que le collet. Ceci pose le problème du volume de copeaux, qu'on ne peut plus laisser tomber au fond ; il faut donc travailler à l'envers, alésoir pointé vers le haut, ce qui interdit de procéder sur une presse à recharger. Le travail étant le même pour toutes les douilles, économiquement c'est encore le D qui gagne...
Quelques soient les astuces possibles pour la disposition, le problème reste l'alésoir, coûteux pour travailler le collet seul, à commander sur mesures pour une rectification intérieure complète !
Peut-on envisager de fabriquer l'alésoir à la main, à la pakistanaise ? Les armuriers des siècles passés devaient bien le faire, et pour travailler l'acier. Le laiton, faut que ça coupe, mais l'outil ne souffre guère ; alors ? Je vais essayer ; donc si l'un de vous a quelques idées...
Re: Totale 73
En matière d'alésoir manuel voici un exemple fait en Stubs traité et un dispositf de maintien de l'étui à coincement en appui sur le bourrelet. L'outil tenu à la main ne convient que pour des retouches légères.
Pour tenir l'étui dans un mandrin de tour ou de perceuse, mieux vaut utiliser un manchon intermédiaire fendu (photo déjà passée).
Pour tenir l'étui dans un mandrin de tour ou de perceuse, mieux vaut utiliser un manchon intermédiaire fendu (photo déjà passée).
Invité- Invité
Re: Totale 73
C'est quelque chose comme ça que j'avais en tête ; donc ça marche ! Alors je vais le faire.BRX a écrit:En matière d'alésoir manuel voici un exemple fait en Stubs traité et un dispositf de maintien de l'étui à coincement en appui sur le bourrelet. L'outil tenu à la main ne convient que pour des retouches légères ... Pour tenir l'étui dans un mandrin de tour ou de perceuse, mieux vaut utiliser un manchon intermédiaire fendu (photo déjà passée).
Mais pour être utile aux collégues, si possible "à la parisienne" : au lieu du Stub, du boulon haute résistance 8.8 (de cheville à béton Hilti M 12), recuit sur le barbecue de la "campagne", puis après usinage trempé sec à l'eau tiède. Sous réserve de vérification, je pense que ce sera assez dur (mais fragile, cependant le revenu c'est délicat à faire sans expérience). Pour les diamètres, je n'aurai pas la patience de lîmer sur mon tour pakistanais (dont le mandrin est de toutes façons trop petit) et j'utiliserai le vrai tour ; mais pour les gougures je ne prendrai pas la raboteuse (d'ailleurs bien encombrée de bazar), et tenterai cela sur fraiseuse pakistanaise (la disqueuse : les nouveaux disques ultra-minces font un travail très précis).
Je reste sur votre idée de maintenir la douille dans une forme de recalibrage, durant l'alésage. Pour mon usage je ferai une matrice avec extension guidant l'alésoir, mais pour les collégues recalibrant le 11-73 avec une matrice de 44-40 je pense qu'un guidage réduit mais déjà appréciable peut être obtenu en coinçant dans le taraudage du bouchon de désamorçage une entretoise de Ø 12 intérieur (p.ex. un bout de cuivre 12/14 lîmé extérieurement aux 13.x mm nécessaires. Il ne faudrait pas que l'alésoir endommage la partie correspondant au collet du 44-40, mais si elle pouvait s'y guider ce serait très bien ; malheureusement je ne dispose pas de cette matrice. GM15 aurait-il un avis ?
Ensuite, pour un réalésage de collet seul on peut certainement procéder sur la presse, mais pour un réalésage complet il faudrait travailler à l'envers pour que les copeaux tombent, ce qui peut être fastidieux manuellement et difficile à mécaniser : tenir la matrice porte-douilles en main, et faire tourner l'alésoir - taillants en haut - à vitesse lente ...
Sinon, les tables de construction communiquées sur "Ajustage d'un nouveau barillet" donnent pour le drageoir un diamètre de 13.15 à 13.25 ; mais sur les deux 73 dont je dispose la cote dépasse 13.28, c'est à dire que toutes les douilles "R" passent (deux autres révolvers doivent arriver d'un jour à l'autre, dont un 74).
Quant à la profondeur, elle n'est pas explicitement donnée sur les extraits, mais les indications de traçage la citent à 1 mm ; la feuillure réelle doit donc être supérieure (l'embase de crémaillère est censée faire légèrement saillie).
Re: Totale 73
Réponses et remarques sur posts précédents du sujet :
(J’ai pris du retard, alors c’est un peu indigeste pour ceux qui n’ont pas suivi tous les épisodes).
LP a écrit :
Belles balles! Au tir ça donne quoi?
Merci et patience : les départementaux ISSF sont pour bientôt, et je tire beaucoup ! (je me disperse). Je ne manquerai pas de donner mes résultats de tests dés que réalisés sérieusement.
Verchère a écrit :
Sur diverses douilles, j'ai fait quelques observations et retenu certaines cotes :
- Les 44 Mgm ne font guère plus de 11.5 à la base, ce qui laisse près de 0.5 de jeu dans le 73. Si le percuteur est un peu désaxé vers le haut, pour percuter ce pourrait parfois être limite. Les 8x57 JRS et consoeurs seraient donc mieux adaptées, avec leur 11.8 à 11.9 mm.
Je n’ai jamais constaté de percussion ratée, même avec mon joint spi qui fait rebondir le percuteur. Par contre tout écartement douille-paroi de chambre nuit à l’étanchéité, au moment du tir. Une douille de 44/40 fait environ 11,8mm à la base, c’est bien.
Verchère a écrit :
- L'épaisseur de fond est d'environ 4.8 à 4.9 sur les 44 Mgm, plutôt 5 mm sur les JRS "RWS". Je vais le retoucher pour uniformisation, mais le moins possible car j'ai autrefois vu pas mal de douilles PS défoncées par un percuteur vigoureux. Du coup, certaines douilles échapperont à l'uniformisation (pas question d'enlever quelque chose aux 4.3 à 4.4 mm des JRS "S&B").
L’épaisseur du culot est sur-dimensionné pour les pressions développées par le 1873. A mon avis seul le volume interne de combustion est à régulariser.
Verchère a écrit :
Une idée pour les cotes d'outils de rechargement ?
En première approche, pour la souplesse nécessaire aux essais de diverses balles, je dirais :
Ø expandeurs : comme la balle, mini 11.05 (plats de rayures), maxi 11.15, avec des tailles intermédiaires,
Ø base : 12.00,
Ø collet : doit resserrer assez la douille pour que le collet le plus mince et le plus écroui soit effectivement élargi par l'expandeur le plus petit. Très écrouie, la douille peut garder une cote décalée de presque 0.5% par rapport à l'organe de recalibrage, à doubler pour les deux opérations recalibrage et expandage, soit une sous-cote de 1% pour le recalibreur, par rapport à l'expandeur : 11.05 - 1% = 10.94, plus collet (2 x 0.20) = 11.34 pour le Ø du recalibreur à 18 mm de l'appui sur le shell holder. Ceci étant une première approche, pour essais de diverses balles : avec une balle rétreinte à 11.10 et un collet de 0.27 on pourrait monter à 11.53, ce qui fatiguerait moins les douilles.
Pour un premier tir, une cartouche standard doit s’adapter à tous les barillets, et toutes les chambres d’un barillet. Au niveau du collet le diamètre de la cartouche finie doit être très légèrement inférieur au diamètre de la chambre. Soit un max de 11,75 (douille de 18mm), à 11,55mm (D de 22mm).
L’outil calibreur interne (expandeur) devrait être de diamètre inférieur à celui du diamètre de la base de la balle, de l’ordre de 1/10me de mm au minimum (plus si l’étui est mince, et/ou si l’on compte sur la seule friction pour retenir la balle). Le mien est à 11,05mm pour une base de balle de 11,10mm, ce qui permet d’enfoncer la balle au doigt. Mais je sertis par la suite latéralement pour que la balle soit bien retenue.
L’insertion en force de la balle augmente un poil (de 4 à 7 /10me de mm) le diamètre de l’étui vide, mais le diamètre de la base de la balle, en plomb pur, diminue aussi un peu.
Auparavant, le re-calibreur externe avait re-serré un peu la douille. Je le fais partiellement, un peu en dessous de la base de la balle, pour tenir compte des différences d’une chambre à l’autre, dans le même barillet. La douille, à mon avis, fatigue surtout au niveau de la gorge de sertissage.
C’est donc le diamètre de la base de la balle, et l’épaisseur au collet des douilles que l’on va utiliser qui fixent la dimension des outils de rechargement. Et aussi le type de sertissage qui sera effectué.
J’utilise un jeu d’outils RCBS pour 44/40 pour tout le processus (de la première préparation de la douille aux rechargements), de préférence à un jeu de marque CH spécifique au 1873 que j’ai aussi (spécifique oui, mais prévu pour des douilles plus épaisses que les miennes !). Par contre le mandrin expandeur interne est un mandrin de .45 re-calibré au tour (c’est facile).
BRX a écrit :
Les vrais bricolages sont l'emploi d'une scie ou d'un tour pakistanais et notre collègue Corto Maltèse, dans cet exemple usine et ne bricole pas. Il me rejoint ainsi dans la liste de ceux qui comme Verchère ou GM15 ( j'en oublie sans doute) présentent des solutions que peu de lecteurs pourront reproduire.
Merci de me mettre dans la catégorie des vrais techniciens, mais je me classerais plutôt dans celle des bricoleurs outillés. J’ai un petit tour, mais je ne sais pas, ou mal, m’en servir ! La Dremel me sert beaucoup..
Verchère a écrit :
Une question : les 44-40 usuelles c'est des logements pour LR ou LP ?
Et les 44 Mgm, toujours LP ?
Pour les amorces de 44/40, Malfatti met des Rifle dans les cartouches destinées aux carabines et des Pistol dans celles pour revolvers. Donc la profondeur du logement d’amorce des douilles de 44/40 est au maxi. J’ai constaté qu’avec une charge normale l’amorce vient, au tir, se plaquer contre la culasse, avec un contour net du puit du percuteur en léger relief .Donc on peut réduire un peu le bourrelet par l’arrière, mais ce n’est pas suffisant. Perso j’ai des bourrelets allant de 0,9 à 1,2mm d’épaisseur, sans avoir constaté de différence au tir, ni à la déformation des étuis. J’ai essayé la réduction par l’arrière avec approfondissement du logement d’amorce, mais ça me prend plus de temps que la réduction par l’avant, au tour pakistanais.
Moi et Verchère avons écrit :
Moi : Avec 0,20g (de BA10) : ... aucun signe de sur-pression sur l’amorce.
Hum ! Je ne me fierais pas à ce signe, qui dénote une surpression dans les calibres usuels. Dans le 73, je craindrais que le bazar ne pète avant qu'une amorce moderne ne commence à s'aplatir...
Mon appréciation de la pression : j’examine les reliefs de l’amorce après le tir, qui décalquent la zone du trou de percuteur dans le rempart de culasse, autour de la trace du percuteur lui-même. Ce trou de percuteur est très large sur le 1873, et donc le métal de l’amorce reflue dedans. Ce relief peut dépasser 1/2mm en cas de pression excessive. Au-delà ça doit crever !
Verchère a écrit :
J'envisage d'en étudier les cotes et la fabrication simplifiée, mais les dimensions du bourrelet maxi restent à définir pour être compatible avec les 73 et 74 restant en service :
- Diamètre maxi autorisé par le drageoir (sans que cela coince),
- Epaisseur maxi, toujours sans que cela coince durant la rotation (en existe-t-il encore réellement qui ont la feuillure minimale théorique de 1.00 mm ?).
Quelques utilisateurs peuvent-ils me renseigner ?
Sur 6 armes perso le diamètre minimum mesuré du drageoir est de 13,27mm, donc les douilles de 44/40, 44 Mag, 7x65R… passent sans modif.
Mes douilles rectifiées ont un bourrelet de 0,9 à 1,2mm d’épaisseur, selon l’humeur. L’espace haut de douille-rempart de culasse (feuillure ?) reste supérieur à 0,3mm. Je ne pense pas que cette dimension soit critique, pourvu que ça passe sans contact. Le vol-libre de la balle est tellement long avec une douille de 18mm que gagner sur le recul de la douille pour le réduire me semble dérisoire.
Verchère a écrit (sur l’utilisation d’un alésoir interne) :
- Soyons sérieux, visons le 2 : tous les collets sont trop épais pour permettre le sertissage indispensable à une montée en pression régulière. "Relativement" facile à corriger au tour à métaux ; à la main un alésoir de 11.00 suffirait, mais c'est coûteux (30 à 50 E HT) et ni la cote ni la concentricité ne sont garanties. En effet, pour éviter que la douille ne s'agrandisse sous l'effort il faudrait la maintenir dans un recalibreur, qui posséderait une extension guidant l'alésoir bien centré et aligné.-
Des alésoirs de 11mm neufs, type Américain (hélicoïdaux) sont dispos sur Ebay pour 15 à 20 euros port inclus (en Angleterre !), et on en trouve parfois sur Natura, d’occasion, à ce prix.
J’utilise un manchon en caoutchouc (rouleau d’imprimante), re-foré à l’aide de l’alésoir lui-même, pour tenir mes douilles à la main. Ce manchon sert à maintenir la douille et aussi à guider l’alésoir. Je laisse un peu tourner la douille dedans pour répartir un éventuel angle d’alésage, et évacue la limaille au fur et à mesure. Battus les Pakistanais !
Les douilles d’origine ont un défaut de concentricité, et donc d’épaisseur au collet de l’ordre de 2 à 3/100 de mm pour les 44/40 et un peu plus pour les 44 Mag. Ce défaut demeure après alésage.
La forme finale interne de la douille est celle du bout de l’aléseur, soit un cône léger. Avec cette forme il n’y a pas de champignonnage au fire-forming, mais il faut plusieurs tirs pour qu’une douille prenne sa forme définitive.
Pour le maintien de la douille, les outils 44/40 ne laissent pas passer un alésoir de 11mm. Par contre un outil re-calibreur LEE en .457 serait presque parfait.
A suivre pour les passionnés !
(J’ai pris du retard, alors c’est un peu indigeste pour ceux qui n’ont pas suivi tous les épisodes).
LP a écrit :
Belles balles! Au tir ça donne quoi?
Merci et patience : les départementaux ISSF sont pour bientôt, et je tire beaucoup ! (je me disperse). Je ne manquerai pas de donner mes résultats de tests dés que réalisés sérieusement.
Verchère a écrit :
Sur diverses douilles, j'ai fait quelques observations et retenu certaines cotes :
- Les 44 Mgm ne font guère plus de 11.5 à la base, ce qui laisse près de 0.5 de jeu dans le 73. Si le percuteur est un peu désaxé vers le haut, pour percuter ce pourrait parfois être limite. Les 8x57 JRS et consoeurs seraient donc mieux adaptées, avec leur 11.8 à 11.9 mm.
Je n’ai jamais constaté de percussion ratée, même avec mon joint spi qui fait rebondir le percuteur. Par contre tout écartement douille-paroi de chambre nuit à l’étanchéité, au moment du tir. Une douille de 44/40 fait environ 11,8mm à la base, c’est bien.
Verchère a écrit :
- L'épaisseur de fond est d'environ 4.8 à 4.9 sur les 44 Mgm, plutôt 5 mm sur les JRS "RWS". Je vais le retoucher pour uniformisation, mais le moins possible car j'ai autrefois vu pas mal de douilles PS défoncées par un percuteur vigoureux. Du coup, certaines douilles échapperont à l'uniformisation (pas question d'enlever quelque chose aux 4.3 à 4.4 mm des JRS "S&B").
L’épaisseur du culot est sur-dimensionné pour les pressions développées par le 1873. A mon avis seul le volume interne de combustion est à régulariser.
Verchère a écrit :
Une idée pour les cotes d'outils de rechargement ?
En première approche, pour la souplesse nécessaire aux essais de diverses balles, je dirais :
Ø expandeurs : comme la balle, mini 11.05 (plats de rayures), maxi 11.15, avec des tailles intermédiaires,
Ø base : 12.00,
Ø collet : doit resserrer assez la douille pour que le collet le plus mince et le plus écroui soit effectivement élargi par l'expandeur le plus petit. Très écrouie, la douille peut garder une cote décalée de presque 0.5% par rapport à l'organe de recalibrage, à doubler pour les deux opérations recalibrage et expandage, soit une sous-cote de 1% pour le recalibreur, par rapport à l'expandeur : 11.05 - 1% = 10.94, plus collet (2 x 0.20) = 11.34 pour le Ø du recalibreur à 18 mm de l'appui sur le shell holder. Ceci étant une première approche, pour essais de diverses balles : avec une balle rétreinte à 11.10 et un collet de 0.27 on pourrait monter à 11.53, ce qui fatiguerait moins les douilles.
Pour un premier tir, une cartouche standard doit s’adapter à tous les barillets, et toutes les chambres d’un barillet. Au niveau du collet le diamètre de la cartouche finie doit être très légèrement inférieur au diamètre de la chambre. Soit un max de 11,75 (douille de 18mm), à 11,55mm (D de 22mm).
L’outil calibreur interne (expandeur) devrait être de diamètre inférieur à celui du diamètre de la base de la balle, de l’ordre de 1/10me de mm au minimum (plus si l’étui est mince, et/ou si l’on compte sur la seule friction pour retenir la balle). Le mien est à 11,05mm pour une base de balle de 11,10mm, ce qui permet d’enfoncer la balle au doigt. Mais je sertis par la suite latéralement pour que la balle soit bien retenue.
L’insertion en force de la balle augmente un poil (de 4 à 7 /10me de mm) le diamètre de l’étui vide, mais le diamètre de la base de la balle, en plomb pur, diminue aussi un peu.
Auparavant, le re-calibreur externe avait re-serré un peu la douille. Je le fais partiellement, un peu en dessous de la base de la balle, pour tenir compte des différences d’une chambre à l’autre, dans le même barillet. La douille, à mon avis, fatigue surtout au niveau de la gorge de sertissage.
C’est donc le diamètre de la base de la balle, et l’épaisseur au collet des douilles que l’on va utiliser qui fixent la dimension des outils de rechargement. Et aussi le type de sertissage qui sera effectué.
J’utilise un jeu d’outils RCBS pour 44/40 pour tout le processus (de la première préparation de la douille aux rechargements), de préférence à un jeu de marque CH spécifique au 1873 que j’ai aussi (spécifique oui, mais prévu pour des douilles plus épaisses que les miennes !). Par contre le mandrin expandeur interne est un mandrin de .45 re-calibré au tour (c’est facile).
BRX a écrit :
Les vrais bricolages sont l'emploi d'une scie ou d'un tour pakistanais et notre collègue Corto Maltèse, dans cet exemple usine et ne bricole pas. Il me rejoint ainsi dans la liste de ceux qui comme Verchère ou GM15 ( j'en oublie sans doute) présentent des solutions que peu de lecteurs pourront reproduire.
Merci de me mettre dans la catégorie des vrais techniciens, mais je me classerais plutôt dans celle des bricoleurs outillés. J’ai un petit tour, mais je ne sais pas, ou mal, m’en servir ! La Dremel me sert beaucoup..
Verchère a écrit :
Une question : les 44-40 usuelles c'est des logements pour LR ou LP ?
Et les 44 Mgm, toujours LP ?
Pour les amorces de 44/40, Malfatti met des Rifle dans les cartouches destinées aux carabines et des Pistol dans celles pour revolvers. Donc la profondeur du logement d’amorce des douilles de 44/40 est au maxi. J’ai constaté qu’avec une charge normale l’amorce vient, au tir, se plaquer contre la culasse, avec un contour net du puit du percuteur en léger relief .Donc on peut réduire un peu le bourrelet par l’arrière, mais ce n’est pas suffisant. Perso j’ai des bourrelets allant de 0,9 à 1,2mm d’épaisseur, sans avoir constaté de différence au tir, ni à la déformation des étuis. J’ai essayé la réduction par l’arrière avec approfondissement du logement d’amorce, mais ça me prend plus de temps que la réduction par l’avant, au tour pakistanais.
Moi et Verchère avons écrit :
Moi : Avec 0,20g (de BA10) : ... aucun signe de sur-pression sur l’amorce.
Hum ! Je ne me fierais pas à ce signe, qui dénote une surpression dans les calibres usuels. Dans le 73, je craindrais que le bazar ne pète avant qu'une amorce moderne ne commence à s'aplatir...
Mon appréciation de la pression : j’examine les reliefs de l’amorce après le tir, qui décalquent la zone du trou de percuteur dans le rempart de culasse, autour de la trace du percuteur lui-même. Ce trou de percuteur est très large sur le 1873, et donc le métal de l’amorce reflue dedans. Ce relief peut dépasser 1/2mm en cas de pression excessive. Au-delà ça doit crever !
Verchère a écrit :
J'envisage d'en étudier les cotes et la fabrication simplifiée, mais les dimensions du bourrelet maxi restent à définir pour être compatible avec les 73 et 74 restant en service :
- Diamètre maxi autorisé par le drageoir (sans que cela coince),
- Epaisseur maxi, toujours sans que cela coince durant la rotation (en existe-t-il encore réellement qui ont la feuillure minimale théorique de 1.00 mm ?).
Quelques utilisateurs peuvent-ils me renseigner ?
Sur 6 armes perso le diamètre minimum mesuré du drageoir est de 13,27mm, donc les douilles de 44/40, 44 Mag, 7x65R… passent sans modif.
Mes douilles rectifiées ont un bourrelet de 0,9 à 1,2mm d’épaisseur, selon l’humeur. L’espace haut de douille-rempart de culasse (feuillure ?) reste supérieur à 0,3mm. Je ne pense pas que cette dimension soit critique, pourvu que ça passe sans contact. Le vol-libre de la balle est tellement long avec une douille de 18mm que gagner sur le recul de la douille pour le réduire me semble dérisoire.
Verchère a écrit (sur l’utilisation d’un alésoir interne) :
- Soyons sérieux, visons le 2 : tous les collets sont trop épais pour permettre le sertissage indispensable à une montée en pression régulière. "Relativement" facile à corriger au tour à métaux ; à la main un alésoir de 11.00 suffirait, mais c'est coûteux (30 à 50 E HT) et ni la cote ni la concentricité ne sont garanties. En effet, pour éviter que la douille ne s'agrandisse sous l'effort il faudrait la maintenir dans un recalibreur, qui posséderait une extension guidant l'alésoir bien centré et aligné.-
Des alésoirs de 11mm neufs, type Américain (hélicoïdaux) sont dispos sur Ebay pour 15 à 20 euros port inclus (en Angleterre !), et on en trouve parfois sur Natura, d’occasion, à ce prix.
J’utilise un manchon en caoutchouc (rouleau d’imprimante), re-foré à l’aide de l’alésoir lui-même, pour tenir mes douilles à la main. Ce manchon sert à maintenir la douille et aussi à guider l’alésoir. Je laisse un peu tourner la douille dedans pour répartir un éventuel angle d’alésage, et évacue la limaille au fur et à mesure. Battus les Pakistanais !
Les douilles d’origine ont un défaut de concentricité, et donc d’épaisseur au collet de l’ordre de 2 à 3/100 de mm pour les 44/40 et un peu plus pour les 44 Mag. Ce défaut demeure après alésage.
La forme finale interne de la douille est celle du bout de l’aléseur, soit un cône léger. Avec cette forme il n’y a pas de champignonnage au fire-forming, mais il faut plusieurs tirs pour qu’une douille prenne sa forme définitive.
Pour le maintien de la douille, les outils 44/40 ne laissent pas passer un alésoir de 11mm. Par contre un outil re-calibreur LEE en .457 serait presque parfait.
A suivre pour les passionnés !
GM15- Membre confirmé
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Re: Totale 73
Alors la Messieurs je ne peut que me jeter a terre et me couvrir de poussiere quand je lis ces 3 pages...
Je suis sur le c.l devant votre savoir et votre savoir faire
ZR
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ZR
Invité- Invité
Re: Totale 73
Pour répondre à Verchère, j'ai pris quelques mesures sur mes cinq 1873 :
1/ Entrefer barillet/arrière de la carcasse : Je n'ai pas tenu compte du fait que cet entrefer peut varier, puisque les douilles sont sensées faire un tour complet, et que ça coincera à l'endroit le plus étroit. J'ai donc passé une cale d'épaisseur partout où c'était possible, et la mesure que je donne est celle de la cale la plus épaisse qui soit passé partout.
2/ Profondeur des drageoirs
3/ Diamètre des drageoirs.
H94XXX, de 1883. Entrefer 30/100. Profondeur drageoirs : 1.07/1.02/1.05/1.01/0.97/1.02 Diamètre drageoirs : 13.49/13.45/13.46/13.48/13.49/13.46
F40XXX de 1875. Entrefer 25/100. Profondeur drageoirs : 1.38/1.33/1.29/1.32/1.31/1.36 Diamètre drageoirs : 13.40/13.36/13.44/13.43/13.46/13.43
J2XX de 1883. Entrefer 40/100. Profondeur drageoirs : 0.94/0.97/0.91/0.89/0.89/0.96 Diamètre drageoirs : 13.41/13.54/13.44/13.47/13.45/13.48
H26XXX de 1881. Entrefer 30/100. Profondeur drageoirs : 0.98/0.94/0.96/0.96/0.97/0.94 Diamètre drageoirs : 13.56/13.58/13/57/13/54/13.56/13.55
Le dernier n'a rien d'historique, c'est un remontage de pièces diverses, avec un barillet neuf made in CFA. j'ai demandé que les drageoirs soient alésés pour me permettre d'utiliser des douilles de 44/40 sans avoir à reprendre le bourrelet. J'ai pris les mêmes mesures, à titre de comparaison.
J16XXX de 1884. Entrefer : 15/100. Profondeur des drageoirs : 1.70/1.68/1.64/1.63/1.64/1.65 Diamètre des drageoirs : 13.61/13.62/13.64/13.67/13.66/13.65
Sur cinq cartouches d'époque, j'ai mesuré l'épaisseur du bourrelet en plusieurs endroits, ainsi que le diamètre.
Cartouche 1 : Épaisseur 0.88 à 0.93, diamètre 12.63
Cartouche 2 : Épaisseur 0.93 à 1.00, diamètre 12.60
Cartouche 3 : Épaisseur 0.86 à 0.93, diamètre 12.56
Cartouche 4 : Épaisseur 0.88 à 0.98, diamètre 12.57
Cartouche 5 : Épaisseur 0.95 à 0.99, diamètre 12.58
J'espère que ces données vont permettre à Verchère d'alimenter sa base de données. Je précise quand même que je suis un peu sceptique sur une notion "d'épaisseur maxi de bourrelet" qui prendrait en compte la dimension de l'entrefer, et qui sous entendrait donc que le bourrelet peut dépasser à l'arrière du barillet. J'ai tendance à penser (peut-être à tort), que les drageoirs sont conçus pour recevoir en totalité le bourrelet de la douille, et que seule la profondeur du drageoir doit être prise en compte pour définir l'épaisseur de ce bourrelet. Lorsque je reprends des douilles au tour pour en diminuer le bourrelet par l'avant, je m'assure d'ailleurs que toutes ces douilles entrent dans les chambres sans dépasser.
Je suis conforté dans cette idée par le fait qu'une percussion trop précoce à tendance à ne pas être centrée (course limité du percuteur), ce qui aboutit à un gonflement de l'amorce sur un côté, et pour le coup, à un réel problème de rotation. Une course plus longue du percuteur limite ce problème, et je veille à ce que mes douilles (donc mes amorces) ne dépassent pas de l'arrière du barillet.
D'après les mesures ci dessus, il me faudrait un bourrelet à 0.95, ce qui est d'ailleurs dans la moyenne des mesures relevées sur les cartouches d'époque...
1/ Entrefer barillet/arrière de la carcasse : Je n'ai pas tenu compte du fait que cet entrefer peut varier, puisque les douilles sont sensées faire un tour complet, et que ça coincera à l'endroit le plus étroit. J'ai donc passé une cale d'épaisseur partout où c'était possible, et la mesure que je donne est celle de la cale la plus épaisse qui soit passé partout.
2/ Profondeur des drageoirs
3/ Diamètre des drageoirs.
H94XXX, de 1883. Entrefer 30/100. Profondeur drageoirs : 1.07/1.02/1.05/1.01/0.97/1.02 Diamètre drageoirs : 13.49/13.45/13.46/13.48/13.49/13.46
F40XXX de 1875. Entrefer 25/100. Profondeur drageoirs : 1.38/1.33/1.29/1.32/1.31/1.36 Diamètre drageoirs : 13.40/13.36/13.44/13.43/13.46/13.43
J2XX de 1883. Entrefer 40/100. Profondeur drageoirs : 0.94/0.97/0.91/0.89/0.89/0.96 Diamètre drageoirs : 13.41/13.54/13.44/13.47/13.45/13.48
H26XXX de 1881. Entrefer 30/100. Profondeur drageoirs : 0.98/0.94/0.96/0.96/0.97/0.94 Diamètre drageoirs : 13.56/13.58/13/57/13/54/13.56/13.55
Le dernier n'a rien d'historique, c'est un remontage de pièces diverses, avec un barillet neuf made in CFA. j'ai demandé que les drageoirs soient alésés pour me permettre d'utiliser des douilles de 44/40 sans avoir à reprendre le bourrelet. J'ai pris les mêmes mesures, à titre de comparaison.
J16XXX de 1884. Entrefer : 15/100. Profondeur des drageoirs : 1.70/1.68/1.64/1.63/1.64/1.65 Diamètre des drageoirs : 13.61/13.62/13.64/13.67/13.66/13.65
Sur cinq cartouches d'époque, j'ai mesuré l'épaisseur du bourrelet en plusieurs endroits, ainsi que le diamètre.
Cartouche 1 : Épaisseur 0.88 à 0.93, diamètre 12.63
Cartouche 2 : Épaisseur 0.93 à 1.00, diamètre 12.60
Cartouche 3 : Épaisseur 0.86 à 0.93, diamètre 12.56
Cartouche 4 : Épaisseur 0.88 à 0.98, diamètre 12.57
Cartouche 5 : Épaisseur 0.95 à 0.99, diamètre 12.58
J'espère que ces données vont permettre à Verchère d'alimenter sa base de données. Je précise quand même que je suis un peu sceptique sur une notion "d'épaisseur maxi de bourrelet" qui prendrait en compte la dimension de l'entrefer, et qui sous entendrait donc que le bourrelet peut dépasser à l'arrière du barillet. J'ai tendance à penser (peut-être à tort), que les drageoirs sont conçus pour recevoir en totalité le bourrelet de la douille, et que seule la profondeur du drageoir doit être prise en compte pour définir l'épaisseur de ce bourrelet. Lorsque je reprends des douilles au tour pour en diminuer le bourrelet par l'avant, je m'assure d'ailleurs que toutes ces douilles entrent dans les chambres sans dépasser.
Je suis conforté dans cette idée par le fait qu'une percussion trop précoce à tendance à ne pas être centrée (course limité du percuteur), ce qui aboutit à un gonflement de l'amorce sur un côté, et pour le coup, à un réel problème de rotation. Une course plus longue du percuteur limite ce problème, et je veille à ce que mes douilles (donc mes amorces) ne dépassent pas de l'arrière du barillet.
D'après les mesures ci dessus, il me faudrait un bourrelet à 0.95, ce qui est d'ailleurs dans la moyenne des mesures relevées sur les cartouches d'époque...
Corto Maltese- Futur pilier
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Re: Totale 73
Merci de ces précisions, et du relevé des dimensions maxi de bourrelet. Je note précieusement les avis de GM15 sur le refoulement d'amorce dans le trou, et de Corto Maltese sur le désaxage de percussion provoqué par un bourrelet trop épais.
Des cotes relevées (et des miennes, qui suivront) on peut déduire que les drageoirs sont plus gros que les 13.15 à 13.25 des tables de construction, et qu'ils font au moins 13.27 : tous les bourrelets envisageables doivent donc passer sans retouches, sauf quelques "Mauser R" en maximum de tolérance. On peut à la rigueur, pour "assurer le coup", dire 13.25 mm.
Et l'épaisseur maxi du bourrelet serait 1.25 mm ; alors disons 1.20 mm. Ceci permettrait de reprendre les "Mauser R" par l'arrière, car leur logement d'amorce LR est plus profond que le nécessaire pour les LP. Mais les bourrelets de 44-40, même avec logement LR, sont trop épais pour enlever l'excédent par l'arrière (idem pour les 44 Mgm).
Je vais donc étudier et réaliser deux petits accessoires en forme de bague :
1) pour lîmer par l'arrière les douilles "Mauser R", à une épaisseur de 1.2 mm, sans retoucher le pourtour mais avec un drageoir n'acceptant que les Ø inférieurs à 13.27, ce qui donnera des "bourrelets maxi".
2) pour réduire au besoin le Ø du bourrelet à 13.25 tout en ramenant l'épaisseur à 1.0, donnant ainsi des "bourrelets standard".
Ces deux outils permettront aussi la recoupe avec lîmage de la tranche du collet, à une longueur de ... disons pour essai 22 mm. Mais pour la recoupe, j'ai une idée "à la pakistanaise" que je testerai ensuite.
L'outil 1 ne posera guère de problèmes, par contre le 2 est une idée inédite, qui peut lamentablement foirer... Résultats d'ici quelques jours.
Par contre, pour les diamètres expandeur / balle je ne comprends pas trop. Si l'expandeur de 11.05 travaille réellement, il élargit la douille mais ensuite elle revient par élasticité, de 2 à 4/100, soit un Ø de 11.01 à 11.03. Dans ces conditions, une base de 11.10 ne va pas rentrer au doigt ; et même à la presse elle va forcer... J'ai vu le problème en 45 ACP, avec un expandeur 5/100 plus petit que la balle, ça rabotait salement ! Avec l'expandeur refait à la cote exacte de la balle, plus aucun rabotage et une tenue excellente (sans sertissage, sur ce calibre).
De toutes façons j'ai déjà préparé une série d'expandeurs étagés en Ø, alors je pourrai tester diverses combinaisons. Mais pour les balles à culot creux, je serais plutôt enclin à commencer par un qui soit 1/100 plus gros que la base, me reposant surtout sur le sertissage pour la tenue.
Des cotes relevées (et des miennes, qui suivront) on peut déduire que les drageoirs sont plus gros que les 13.15 à 13.25 des tables de construction, et qu'ils font au moins 13.27 : tous les bourrelets envisageables doivent donc passer sans retouches, sauf quelques "Mauser R" en maximum de tolérance. On peut à la rigueur, pour "assurer le coup", dire 13.25 mm.
Et l'épaisseur maxi du bourrelet serait 1.25 mm ; alors disons 1.20 mm. Ceci permettrait de reprendre les "Mauser R" par l'arrière, car leur logement d'amorce LR est plus profond que le nécessaire pour les LP. Mais les bourrelets de 44-40, même avec logement LR, sont trop épais pour enlever l'excédent par l'arrière (idem pour les 44 Mgm).
Je vais donc étudier et réaliser deux petits accessoires en forme de bague :
1) pour lîmer par l'arrière les douilles "Mauser R", à une épaisseur de 1.2 mm, sans retoucher le pourtour mais avec un drageoir n'acceptant que les Ø inférieurs à 13.27, ce qui donnera des "bourrelets maxi".
2) pour réduire au besoin le Ø du bourrelet à 13.25 tout en ramenant l'épaisseur à 1.0, donnant ainsi des "bourrelets standard".
Ces deux outils permettront aussi la recoupe avec lîmage de la tranche du collet, à une longueur de ... disons pour essai 22 mm. Mais pour la recoupe, j'ai une idée "à la pakistanaise" que je testerai ensuite.
L'outil 1 ne posera guère de problèmes, par contre le 2 est une idée inédite, qui peut lamentablement foirer... Résultats d'ici quelques jours.
Si je veux éviter de trop amincir le fond, c'est à cause de vieux souvenirs des années 70, où pas mal de tireurs du stand se plaignaient que le percuteur défonçait les fonds de logement. Mais peut-être avaient-ils des ressorts refaits trop durs, ou des percuteurs réparés trop longs, ou que les douilles PS étaient trop fragiles à cet endroit... Mais pour régulariser le volume interne il faut retoucher le fond à la cote des douilles les plus minces ; or les SB sont à mon avis un peu faibles à ce niveau, ce qui imposerait de les éliminer ; pas à cause de la pression, à cause de la brutalité de certains percuteurs.GM15 a écrit:L’épaisseur du culot est sur-dimensionné pour les pressions développées par le 1873. A mon avis seul le volume interne de combustion est à régulariser.
....
L’outil calibreur interne (expandeur) devrait être de diamètre inférieur à celui du diamètre de la base de la balle, de l’ordre de 1/10me de mm au minimum (plus si l’étui est mince, et/ou si l’on compte sur la seule friction pour retenir la balle). Le mien est à 11,05mm pour une base de balle de 11,10mm, ce qui permet d’enfoncer la balle au doigt. Mais je sertis par la suite latéralement pour que la balle soit bien retenue.
L’insertion en force de la balle augmente un poil (de 4 à 7 /10me de mm) le diamètre de l’étui vide, mais le diamètre de la base de la balle, en plomb pur, diminue aussi un peu.
Par contre, pour les diamètres expandeur / balle je ne comprends pas trop. Si l'expandeur de 11.05 travaille réellement, il élargit la douille mais ensuite elle revient par élasticité, de 2 à 4/100, soit un Ø de 11.01 à 11.03. Dans ces conditions, une base de 11.10 ne va pas rentrer au doigt ; et même à la presse elle va forcer... J'ai vu le problème en 45 ACP, avec un expandeur 5/100 plus petit que la balle, ça rabotait salement ! Avec l'expandeur refait à la cote exacte de la balle, plus aucun rabotage et une tenue excellente (sans sertissage, sur ce calibre).
De toutes façons j'ai déjà préparé une série d'expandeurs étagés en Ø, alors je pourrai tester diverses combinaisons. Mais pour les balles à culot creux, je serais plutôt enclin à commencer par un qui soit 1/100 plus gros que la base, me reposant surtout sur le sertissage pour la tenue.
OUTILS de recalibrage
Les cotes optimales étant à mon avis encore mal définies, avant d'usiner des outils de 11-73 j'ai voulu vérifier si certains outils disponibles ne conviendraient pas ; je n'ai pas de 44-40, mais seulement du 243 Win, 8 x 57, 280 Rem et 7 x 64 (avec Trim-Die pour les deux premiers) et j'ai confronté les approches théorique et pratique.
En théorie grossière, avec un Ø de base convenable (11.85 à 11.95), il faudrait un calibre dont la conicité du corps soit proche des 1.18 % du 11-73. D'après les tables CIP, l'ordre de préférence serait donc :
243 Win (1.2 %), 7 x 64 (2.17 %) puis 8 x 57 (2.3 %).
De façon plus méticuleuse, la conicité d'une matrice de recalibrage ne devrait pas être si nette : il y a à la base quelques mm de culot plein, non recalibrables. Et s'il faut que la matrice soit plus serrée de 0.3 à 0.5 % que la cote désirée (élasticité du laiton), au niveau du collet ce devrait être encore plus serré pour que l'expandeur ait une marge d'élargissement. Ainsi, une matrice pour douille "droite" (p.ex. 44 Mgm) devrait avoir 3 zones successives, à resserrage croissant (cote finie à la base, puis cote resserrée, puis doublement resserrée sur la longueur du collet).
Mais il semble que les fabricants d'outils usuels n'enc.... pas les mouches ; d'ailleurs la hauteur correspondant au culot plein est à peu près couverte par le shell holder et le rayon d'entrée de la matrice, plus ou moins prononcé suivant les outils. Quant au "double resserrage" pour le collet, il me semble qu'en douille droite ils se contentent de forcer la conicité ; et pour les outils que j'ai testés (douilles à épaulement) c'est hors sujet.
De toutes façons, dans les cotes du recalibreur un compromis est indispensable, ne serait-ce qu'en raison de la variabilité dans l'élasticité des douilles.
J'ai testé mes divers outils à l'aide de douilles "assurément trop grosses", pour être certain qu'elles travaillent effectivement, mais d'épaisseur proche du 11-73 : des 45 ACP à collet de 0.27 mm.
Diamètre de la douille recalibrée, à 19 mm de hauteur :
A partir du Trim Die de 8 x 57, la douille est assez resserrée pour qu'un expandeur de 11.16 travaille fortement (fait monter à 11.65), mais l'expandeur de 11.11 agit à peine (donne 11.61). Pour un expandeur plus petit il faudrait utiliser la matrice FL de 8 x 57 ou 7 x 64 ; ou avoir un collet plus épais (ce qui semble plus logique, les expandeurs petits n'étant justifiés que par des collets épais).
EN CONCLUSION
L'ordre des diamètres obtenus ne correspond pas exactement à ce que laissent prévoir les tables CIP, sans doute à cause de la diversité des options retenues par les fabricants. Et il n'est pas surprenant que la conicité la plus proche (243 Win) ne convienne pas, car on désire un "double resserrage" pour le collet du 11-73, alors qu'à ce niveau le corps du 243 ne demande qu'un "simple resserrage".
Pour celui qui voudrait utiliser des outils de carabine comme recalibreur de 11-73, un test de tout de qu'il a sous la main s'impose visiblement, avec des douilles de 11-73 très gonflées ou du 45 ACP, d'autant que les cotes exactes peuvent varier entre deux outils identiques, selon tolérances de fabrication.
Personnellement, je prendrai mes outils 8 x 57, Trim Die ou matrice FL selon les dimensions des composants à tester. Et le Trim Die 8 x 57 pour uniformiser les douilles avant retouche (sur ma Junior, les 7 x 65 R y passent sans mal, donnant de jolis "double neck").
Ce n'est que lorsque les composants optimaux auront été définis, qu'il sera possible de fixer des cotes de recalibreur faisant le travail nécessaire tout en limitant la fatigue des douilles...
En théorie grossière, avec un Ø de base convenable (11.85 à 11.95), il faudrait un calibre dont la conicité du corps soit proche des 1.18 % du 11-73. D'après les tables CIP, l'ordre de préférence serait donc :
243 Win (1.2 %), 7 x 64 (2.17 %) puis 8 x 57 (2.3 %).
De façon plus méticuleuse, la conicité d'une matrice de recalibrage ne devrait pas être si nette : il y a à la base quelques mm de culot plein, non recalibrables. Et s'il faut que la matrice soit plus serrée de 0.3 à 0.5 % que la cote désirée (élasticité du laiton), au niveau du collet ce devrait être encore plus serré pour que l'expandeur ait une marge d'élargissement. Ainsi, une matrice pour douille "droite" (p.ex. 44 Mgm) devrait avoir 3 zones successives, à resserrage croissant (cote finie à la base, puis cote resserrée, puis doublement resserrée sur la longueur du collet).
Mais il semble que les fabricants d'outils usuels n'enc.... pas les mouches ; d'ailleurs la hauteur correspondant au culot plein est à peu près couverte par le shell holder et le rayon d'entrée de la matrice, plus ou moins prononcé suivant les outils. Quant au "double resserrage" pour le collet, il me semble qu'en douille droite ils se contentent de forcer la conicité ; et pour les outils que j'ai testés (douilles à épaulement) c'est hors sujet.
De toutes façons, dans les cotes du recalibreur un compromis est indispensable, ne serait-ce qu'en raison de la variabilité dans l'élasticité des douilles.
J'ai testé mes divers outils à l'aide de douilles "assurément trop grosses", pour être certain qu'elles travaillent effectivement, mais d'épaisseur proche du 11-73 : des 45 ACP à collet de 0.27 mm.
Diamètre de la douille recalibrée, à 19 mm de hauteur :
matrice FL 243 Win (RCBS) | 11.75 |
trim die 243 Win (RCBS) | 11.73 |
matrice FL 280 Rem (LEE) | 11.70 |
trim die 8 x 57 (RCBS) | 11.60 |
matrice FL 8 x 57 (Lyman) | 11.40 |
matrice FL 7 x 64 (Lyman) | 11.38 |
EN CONCLUSION
L'ordre des diamètres obtenus ne correspond pas exactement à ce que laissent prévoir les tables CIP, sans doute à cause de la diversité des options retenues par les fabricants. Et il n'est pas surprenant que la conicité la plus proche (243 Win) ne convienne pas, car on désire un "double resserrage" pour le collet du 11-73, alors qu'à ce niveau le corps du 243 ne demande qu'un "simple resserrage".
Pour celui qui voudrait utiliser des outils de carabine comme recalibreur de 11-73, un test de tout de qu'il a sous la main s'impose visiblement, avec des douilles de 11-73 très gonflées ou du 45 ACP, d'autant que les cotes exactes peuvent varier entre deux outils identiques, selon tolérances de fabrication.
Personnellement, je prendrai mes outils 8 x 57, Trim Die ou matrice FL selon les dimensions des composants à tester. Et le Trim Die 8 x 57 pour uniformiser les douilles avant retouche (sur ma Junior, les 7 x 65 R y passent sans mal, donnant de jolis "double neck").
Ce n'est que lorsque les composants optimaux auront été définis, qu'il sera possible de fixer des cotes de recalibreur faisant le travail nécessaire tout en limitant la fatigue des douilles...
Dernière édition par Verchère le Lun 22 Avr 2013 - 4:22, édité 1 fois (Raison : Correction d'une faute, et le 44-40 n'est pas un bon exemple de douille droite (remplacé par 44 Mgm))
Re: Totale 73
c'est bien bo tout ça mais ;c'est quand meme plus simple de prendre
des douilles de 44 ou 44.40 et de les modifier a la bonne cote comme une cartouche
d'origine !!
des douilles de 44 ou 44.40 et de les modifier a la bonne cote comme une cartouche
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Re: Totale 73
Tout à fait d'accord, et surtout le 44-40 ... si on en a ! Mais si on n'en a pas...tintin a écrit: :Hi !: c'est bien bo tout ça mais ;c'est quand meme plus simple de prendre
des douilles de 44 ou 44.40 et de les modifier a la bonne cote comme une cartouche
d'origine !! :worthy:
On peut certes les "acheter toutes faites", mais ça fait 2 insanités dans la même phrase.
Alors que les 7x65 R, il suffit de se baisser ; à la rigueur de les acheter au kg.
D'autant que si on veut des cartouches optimales, le boulot est le même : retoucher le bourrelet, raccourcir, affiner le collet. Juste qu'avec les "MauserR" il y a moins à enlever sur le bourrelet, et que leur longueur les rend éventuellement plus faciles à tenir durant le travail (ça dépend du montage).
Sauf peut-être la rectification du fond ; et encore, ça m'étonnerait qu'il soit parfaitement uniforme sur les 44 Mgm et 44-40. Et si l'on s'en contente, une 7x65R à fond non rectifié, c'est pas pire qu'une ancienne douille Paris Sport.
Ce qui n'empêche que mes outils expérimentaux seront aussi prévus pour les 44 Mgm et 44-40 ; mais j'en ai pas assez pour les sacrifier en faisant l'essai. Par contre, pour simuler ces bourrelets très épais, j'ai du 7 x 57 R (histoire de vérifier s'il n'y a pas bourrage de copeaux).
Bon, faut déjà que je les fasse, ces outils ; et donc que je lâche un peu l'ordinateur...
Re: Totale 73
des 44 tu en trouve ;par contre pour des 7x65r tu me diras ou tu te baisse ;chez moi
j'ai bo chercher et ben j'en trouve pas par contre j'ai un pote qui me donne des 9.3/ 74
que je reforme ;je me suis fait un recalibreur interieur pour la reformer ensuite je repasse un coup
de recalibreur exterieur et je passe un coup de foret pour la mettre a la bonne cote ;c'est du boulot
mais ça me passe le temps
j'ai bo chercher et ben j'en trouve pas par contre j'ai un pote qui me donne des 9.3/ 74
que je reforme ;je me suis fait un recalibreur interieur pour la reformer ensuite je repasse un coup
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mais ça me passe le temps
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Re: Totale 73
Ben ça semble dépendre du climat régional... Ici le 7x65R pousse mieux, mais c'est vrai que 50 bornes plus au nord les alsaciens semblent taper plus fort, en 9.3 (du moins les "traditionnels", les "à la mode" aimant bien les "bouteilles de gaz" WSM). Moi j'attends plutôt les cochons avec la fourche, mais y viennent jamais !tintin a écrit: :Hi !: des 44 tu en trouve ;par contre pour des 7x65r tu me diras ou tu te baisse ;chez moi
j'ai bo chercher et ben j'en trouve pas :cry: par contre j'ai un pote qui me donne des 9.3/ 74
que je reforme ;je me suis fait un recalibreur interieur pour la reformer ensuite je repasse un coup
de recalibreur exterieur et je passe un coup de foret pour la mettre a la bonne cote ;c'est du boulot
mais ça me passe le temps :Hi !:
Alors, effectivement, le 9.3x74R a, tout comme le 7x57R, une conicité de 2.6 à 2.7 % ; donc une douille tirée risque d'être trop maigre pour bien remplir le recalibreur. La douille de 7x65R, avec ses 2.17 %, est un peu plus grosse et donc plus commode ; mais c'est tout juste.
A PROPOS DE LA RECTIFICATION INTERIEURE, j'ai réfléchi à une argumentation plus claire :
Les douilles fabriquées par emboutissage ont inévitablement une certaine imprécision d'épaisseur, surtout au fond et en bas des parois du corps. Ceci cause des différences de volume interne d'une douille à l'autre, et par conséquent des différences dans le régime de combustion de la poudre. Les tireurs de bench-rest considèrent cela comme préjudiciable à la précision, et pèsent les douilles pour constituer des lots de volume presque identique.
Mais les fabricants réduisent tout de même cette variabilité dans des limites acceptables par la plupart des autres tireurs.
Dans une douille de 44 Mgm ou 44-40, longue de ... disons 33 mm, la chambre à poudre occupe environ 23 mm (5 mm de base pleine, 5 mm d'enfoncement de balle), et la variabilité d'épaisseur du bas reste acceptable par rapport à ce volume.
Mais si on la raccourcit à 19 mm, la chambre à poudre réduit plus que de moitié (19 - 5 - 4 = 10 mm), tout en conservant la plupart de la zone présentant une variabilité d'épaisseur, ce qui double largement la variation de volume d'une douille à l'autre, par rapport à ce que le fabricant avait jugé acceptable pour le calibre originel.
Et quand on part d'une douille de carabine, on concentre encore plus cette variabilité...
Il est donc évident que cela peut influer sur la régularité du tir. Ce n'est certes pas la seule cause, mais les diverses causes d'imprécision ne vont jamais s'annuler : elles vont au contraire s'additionner. Certaines causes étant difficiles à cerner, voire encore non identifiées de nos jours, ou très difficiles à corriger, on à tout à gagner en réglant dèjà le sort de celles qui sont connues, et pas trop difficiles à éliminer.
Mais bien sûr, pour le tir de vitesse cela n'a peut-être pas grande importance...
Et "pas trop difficile" ... pour l'instant on ne peut pas encore le prétendre !
Premiers résultats d’un 1873 avec balles coulées à jupe.
Séance d'hier sous une pluie continue, d’où utilisation de mon tachymètre (non étanche !) impossible.
Revolver utilisé : mon engin de test à lunette (Cf photos déjà mises) qui évite la contre-visée. Bonnes rayures, mais un peu piquées. Calibre 11,51 mm en fond de rayures, pour 11,42 uniformisé en sortie de barillet. Très peu de jeu d’indexation du barillet.
Appui sur un support MTM pour armes de poing en plastique, qui a montré ses limites de stabilité avec des munitions un peu musclées. Pas très confortable en fait.
Cartouches telles que décrites plus haut dans le sujet : toutes avec des douilles de 22mm, mélangées .44Mag ré-alésées et .44/40, de marques variées. Même ogive en plomb légèrement durci (1/10me de linotype), à fond creux sur environ 8mm, calibre max 11,45mm, poids 207gr. Molycotée avec pellicule d’Alox. Sertissage latéral moyen.
Poudre utilisée : BA10, avec 3 charges testées de 0,175 – 0,185 et 0,195 grammes préparées (avec d’énormes précautions) à la dosette (douilles de 22LR coupées).
ATTENTION rappel : ces doses sont acceptables à cause du grand volume de la chambre de combustion, dû à la longueur de la douille et au fond creux. Elles seraient dangereuses avec des cartouches plus courtes (étuis de 18mm) et des balles à fond plat, surtout si elles sont lourdes.
Nettoyage sommaire du canon après chaque série de 10 tirs (à la brosse laiton).
Test à 0,175g :
Recul très modéré, irrégulier. Dispersion verticale importante, probablement due à une combustion plus ou moins complète. Quelques traces de poudre imbrûlée sur certaines douilles. Trajectoire des balles très courbe : retombée à moins de 100m (c’est la longueur de notre stand). J’ai en fait effectué 2 séries de 10 avec la même charge, et la même forme de groupement en résultat.
Test à 0,185g :
Recul encore correct. Bon groupement, surtout pour les conditions de tir. Il m’a semblé que le tir correspondant au seul 8 réalisé avait un peu moins claqué que les autres (balle mal sertie ?). Le premier impact centré dans la mouche m’avait laissé espérer un miracle !
Test à 0,195g :
Le recul devient plus musclé : le revolver demande à être tenu fermement sur le support. Le groupement monte en cible, mais reste correct. Douilles sortant en bon état, le pli du sertissage presque complètement effacé.
Je ferai des tests de vitesse de balles dés le beau temps revenu (aujourd’hui il neige !), et les départementaux passés.
Je pense que je peux améliorer les groupements en sélectionnant les douilles et soignant le sertissage.
Une dernière chose : avec de la Vihtavuori N310 et les mêmes autres composants, j'ai systématiquement des imbrûlés jusqu'à 0,20g (même avec du Kapok !). Qui a testé cette poudre pour le 1873 ?
Revolver utilisé : mon engin de test à lunette (Cf photos déjà mises) qui évite la contre-visée. Bonnes rayures, mais un peu piquées. Calibre 11,51 mm en fond de rayures, pour 11,42 uniformisé en sortie de barillet. Très peu de jeu d’indexation du barillet.
Appui sur un support MTM pour armes de poing en plastique, qui a montré ses limites de stabilité avec des munitions un peu musclées. Pas très confortable en fait.
Cartouches telles que décrites plus haut dans le sujet : toutes avec des douilles de 22mm, mélangées .44Mag ré-alésées et .44/40, de marques variées. Même ogive en plomb légèrement durci (1/10me de linotype), à fond creux sur environ 8mm, calibre max 11,45mm, poids 207gr. Molycotée avec pellicule d’Alox. Sertissage latéral moyen.
Poudre utilisée : BA10, avec 3 charges testées de 0,175 – 0,185 et 0,195 grammes préparées (avec d’énormes précautions) à la dosette (douilles de 22LR coupées).
ATTENTION rappel : ces doses sont acceptables à cause du grand volume de la chambre de combustion, dû à la longueur de la douille et au fond creux. Elles seraient dangereuses avec des cartouches plus courtes (étuis de 18mm) et des balles à fond plat, surtout si elles sont lourdes.
Nettoyage sommaire du canon après chaque série de 10 tirs (à la brosse laiton).
Test à 0,175g :
Recul très modéré, irrégulier. Dispersion verticale importante, probablement due à une combustion plus ou moins complète. Quelques traces de poudre imbrûlée sur certaines douilles. Trajectoire des balles très courbe : retombée à moins de 100m (c’est la longueur de notre stand). J’ai en fait effectué 2 séries de 10 avec la même charge, et la même forme de groupement en résultat.
Test à 0,185g :
Recul encore correct. Bon groupement, surtout pour les conditions de tir. Il m’a semblé que le tir correspondant au seul 8 réalisé avait un peu moins claqué que les autres (balle mal sertie ?). Le premier impact centré dans la mouche m’avait laissé espérer un miracle !
Test à 0,195g :
Le recul devient plus musclé : le revolver demande à être tenu fermement sur le support. Le groupement monte en cible, mais reste correct. Douilles sortant en bon état, le pli du sertissage presque complètement effacé.
Je ferai des tests de vitesse de balles dés le beau temps revenu (aujourd’hui il neige !), et les départementaux passés.
Je pense que je peux améliorer les groupements en sélectionnant les douilles et soignant le sertissage.
Une dernière chose : avec de la Vihtavuori N310 et les mêmes autres composants, j'ai systématiquement des imbrûlés jusqu'à 0,20g (même avec du Kapok !). Qui a testé cette poudre pour le 1873 ?
GM15- Membre confirmé
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Re: Totale 73
Ben c'est encourageant, des groupements pouvant tenir dans le 9...GM15 a écrit:Séance d'hier sous une pluie continue, d’où utilisation de mon tachymètre (non étanche !) impossible.
Revolver utilisé : mon engin de test à lunette (Cf photos déjà mises) qui évite la contre-visée.
Pour la charge à 0.175 de Ba 10, qui semble avoir du mal à s'enflammer, as-tu essayé le kapok ? Ou bien je dis une grosse connerie, ne connaissant pas du tout cette poudre ?
Ce dont je suis sûr, c'est qu'en A1 à faible densité de chargement (~ 0.5), sans kapok c'est très irrégulier ! Il m'a aussi semblé, divers calibres confondus, qu'aux faibles charges si on supprime le kapok il faut augmenter la dose d'environ 10% pour conserver la même puissance ; mais je n'ai fait aucune mesure...
La A1, tu n'aimes pas ?
Et la A0 ? Certes, elle serait à priori un peu lente ; mais j'ai vu de très bon résultats en révolver, identiques à la A1 ; juste qu'il faut en mettre un peu plus. Et il m'a alors semblé qu'elle laissait nettement moins d'imbrûlés que la A1 (voire pas du tout). Peut être la faute à la peinture verte...
On attend avec impatience les vitesses initiales...
Re: Totale 73
j'ai fais un essais avec de la BA 10 et une dose de 0.17 (gramme )mais j'ai
mis une petite rondelle de p q tres fine pour tasser la poudre ben; j'ai trouvé qu' il
n'y avais aucun résidu ;je pense que ; a mon prochain rechargement je vais tous faire
comme ça :(avec des douilles de 18 Mm )
mis une petite rondelle de p q tres fine pour tasser la poudre ben; j'ai trouvé qu' il
n'y avais aucun résidu ;je pense que ; a mon prochain rechargement je vais tous faire
comme ça :(avec des douilles de 18 Mm )
tintin- Membre confirmé
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Re: Totale 73
Alors on aborde le problème des poudres !
Normalement avec des poudres vives comme la BA10, la Vihta N310 pas besoin de Kapok, ou autre artifice de calage. Même étalé, ça brûle. Avec les AS, A1 ou N320 peut-être pour améliorer la régularité ??? Avec une poudre plus lente (BA9, N330, N340, A0) ça commence à se discuter, selon la longueur des étuis. J’avais essayé, au début de mes tests, des bourrages kapok dans des cartouches 1873, et j’ai ré-essayé (pour Verchère !) avec la N310 : aucune amélioration sur les imbrûlés.
Mon expérience perso la plus comparable au 1873 est sur le rechargement en .38 special WC et en .32 SWL. En commun les faibles vitesses de balles (moins de 230 m/s pour les chargements Match).
Je m’étonne de mes résultats avec la N310 car elle est sensée être aussi rapide que la BA10. Il est un fait qu’elle est plus souple au chargement : pour du .32 SWL avec 25% en plus on n’augmente la vitesse de balle que de 20 m/s, résultat acquis avec seulement +10% de BA10. Je suppose que cette poudre n’aime pas disposer d’une chambre de trop grand volume, ce qui est le cas avec mes cartouches de 1873. Le fait que cette poudre n’apparaît pas dans les tables Vihta pour le .38SP-WC me conforte dans cette idée : comparativement le volume de la chambre d’explosion y est nettement plus grand que pour le .32 SWL-WC. Je ferai d’autres tests avec un étui de 18mm et une balle à fond plat, pour voir.
Pour moi la BA10 est la poudre la plus proche de la PN, qui est plus vive que toutes nos PSF. Il est dit que la PN peut même détonner, au lieu de déflagrer, en cas de vide laissé dans l’étui (même avec du Kapok !) ou dans la chambre (armes se chargeant par la bouche). La PN va brûler totalement sans sertissage, à faible dose.
A priori plus la poudre utilisée est lente, plus il faut retenir la balle au départ pour obtenir une combustion complète. Ou alors augmenter la charge pour augmenter la pression maximum, ce que n’aime pas trop notre cher 1873. Ou encore augmenter la masse de la balle, ce qui augmente aussi la pression. Je me vois mal avec une ogive de 250gr ou plus (N’est-ce pas Tintin ?)
Commet retenir cette balle ?
En la sur-calibrant par rapport à la sortie du barillet, pour quelle coince un peu ? Mais attention à l’emplombage, et adieu la cartouche de dimensions standards, avalable par tous les 1873.
En jouant sur la tenue du collet par friction ? Oui dans la mesure du possible, mais la balle de 1873 ne rentre que de quelques mm dans la douille. C’est ridicule par rapport à une balle Wad-Cutter qui y rentre en totalité.
J’avais pris l’habitude de trier mes douilles de .38SP selon leur capacité de rétention (effort à faire sur le bras de la presse lors du re-calibrage interne, sur 2 ou 3 va-et-vient). Je ne prends que les douilles qui vont le plus cramponner la balle pour mes chargements à la N320 (plus lente que la BA10). C’est la seule solution pour exclure les imbrûlés, et encore je sertis un poil en plus par précaution !
En sertissant ? C’est la meilleure solution, mais avec cette cartouche bosquette pas facile !!! Et comme la balle doit rester en plomb mou le pli de sertissage risque de raboter l’arrière de la balle, à l’extraction, si l’étui ne se dilate pas assez (essayez de le faire au marteau à inertie, pour voir).
Alors utiliser de la As ou de la A1 pour le 1873 ? J’ai pour manie de toujours contrôler mes douilles tirées : avec ces poudres j’ai pu faire de la récup ! (surtout avec la A1). A chaque imbrûlé une douille toute noire à l’extérieur, et un impact qui s’écarte du groupement, ou qui plonge carrément.
Mais pour ma part je limite toujours le sertissage (pour faire durer mes douilles), alors peut-être avec un sertissage plus fort, ou des balles collées, ou encore des charges importantes ? J’ai décidé de rester à des vitesses de moins de 190m/s pour des balles de 200gr : un peu peur quand-même !
Donc je crois que l’on peut oublier la A0 pour le 1873. Mais elle va très bien dans les cartouches de Gras, le grand frère !
Normalement avec des poudres vives comme la BA10, la Vihta N310 pas besoin de Kapok, ou autre artifice de calage. Même étalé, ça brûle. Avec les AS, A1 ou N320 peut-être pour améliorer la régularité ??? Avec une poudre plus lente (BA9, N330, N340, A0) ça commence à se discuter, selon la longueur des étuis. J’avais essayé, au début de mes tests, des bourrages kapok dans des cartouches 1873, et j’ai ré-essayé (pour Verchère !) avec la N310 : aucune amélioration sur les imbrûlés.
Mon expérience perso la plus comparable au 1873 est sur le rechargement en .38 special WC et en .32 SWL. En commun les faibles vitesses de balles (moins de 230 m/s pour les chargements Match).
Je m’étonne de mes résultats avec la N310 car elle est sensée être aussi rapide que la BA10. Il est un fait qu’elle est plus souple au chargement : pour du .32 SWL avec 25% en plus on n’augmente la vitesse de balle que de 20 m/s, résultat acquis avec seulement +10% de BA10. Je suppose que cette poudre n’aime pas disposer d’une chambre de trop grand volume, ce qui est le cas avec mes cartouches de 1873. Le fait que cette poudre n’apparaît pas dans les tables Vihta pour le .38SP-WC me conforte dans cette idée : comparativement le volume de la chambre d’explosion y est nettement plus grand que pour le .32 SWL-WC. Je ferai d’autres tests avec un étui de 18mm et une balle à fond plat, pour voir.
Pour moi la BA10 est la poudre la plus proche de la PN, qui est plus vive que toutes nos PSF. Il est dit que la PN peut même détonner, au lieu de déflagrer, en cas de vide laissé dans l’étui (même avec du Kapok !) ou dans la chambre (armes se chargeant par la bouche). La PN va brûler totalement sans sertissage, à faible dose.
A priori plus la poudre utilisée est lente, plus il faut retenir la balle au départ pour obtenir une combustion complète. Ou alors augmenter la charge pour augmenter la pression maximum, ce que n’aime pas trop notre cher 1873. Ou encore augmenter la masse de la balle, ce qui augmente aussi la pression. Je me vois mal avec une ogive de 250gr ou plus (N’est-ce pas Tintin ?)
Commet retenir cette balle ?
En la sur-calibrant par rapport à la sortie du barillet, pour quelle coince un peu ? Mais attention à l’emplombage, et adieu la cartouche de dimensions standards, avalable par tous les 1873.
En jouant sur la tenue du collet par friction ? Oui dans la mesure du possible, mais la balle de 1873 ne rentre que de quelques mm dans la douille. C’est ridicule par rapport à une balle Wad-Cutter qui y rentre en totalité.
J’avais pris l’habitude de trier mes douilles de .38SP selon leur capacité de rétention (effort à faire sur le bras de la presse lors du re-calibrage interne, sur 2 ou 3 va-et-vient). Je ne prends que les douilles qui vont le plus cramponner la balle pour mes chargements à la N320 (plus lente que la BA10). C’est la seule solution pour exclure les imbrûlés, et encore je sertis un poil en plus par précaution !
En sertissant ? C’est la meilleure solution, mais avec cette cartouche bosquette pas facile !!! Et comme la balle doit rester en plomb mou le pli de sertissage risque de raboter l’arrière de la balle, à l’extraction, si l’étui ne se dilate pas assez (essayez de le faire au marteau à inertie, pour voir).
Alors utiliser de la As ou de la A1 pour le 1873 ? J’ai pour manie de toujours contrôler mes douilles tirées : avec ces poudres j’ai pu faire de la récup ! (surtout avec la A1). A chaque imbrûlé une douille toute noire à l’extérieur, et un impact qui s’écarte du groupement, ou qui plonge carrément.
Mais pour ma part je limite toujours le sertissage (pour faire durer mes douilles), alors peut-être avec un sertissage plus fort, ou des balles collées, ou encore des charges importantes ? J’ai décidé de rester à des vitesses de moins de 190m/s pour des balles de 200gr : un peu peur quand-même !
Donc je crois que l’on peut oublier la A0 pour le 1873. Mais elle va très bien dans les cartouches de Gras, le grand frère !
GM15- Membre confirmé
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Re: Totale 73
En fait, moi j'en suis pas encore là. Si j'ai maintenant un 73 en parfait état intérieur quoique plutôt moche extérieurement, pour faire mes tests de tir, j'en reste encore aux douilles (3 outils en cours de réalisation, et encore des idées pour 2 autres).GM15 a écrit:Alors on aborde le problème des poudres !
Ce que j'en dis sur A1 + kapok (plus de puissance et plus de régularité, mais encore quelques imbrûlés), et sur A1 / A0, c'est relatif à des calibres différents, et différents du 11-73, alors pas forcément transposable. De toutes façons je vérifierai.
La A0, j'en conviens, étant plus lente, il faudrait à priori plus "retenir" ; mais la vélocité n'est peut-être pas en soi un facteur d'inflammabilité, l'état de surface des grains est éventuellement en cause.
Un tireur m'avait fait essayer son 8-92, chargé en A0, et bien que je sois surpris du choix de poudre j'avais été plus que satisfait du tir. Une autre fois, toujours le même 92, exactement le même tir, sauf que j'ai été surpris des imbrûlés sur la tablette. Il m'a alors dit "c'est peut-être parce-que je suis passé en A1, comme ça j'en mets moins". Moins d'imbrûlés en A0 qu'en A1, ce n'est certes qu'une impression ; mais précision analogue dans un 92, c'est une certitude. Et ce n'était pas chargé très fort, pour ménager les douilles (pas sous-chargé, tout de même).
Comme je dispose aussi, pour un certain temps, d'un chronographe, je vérifierai ; mais comme dit, pas tout de suite, je préfère aborder les choses dans l'ordre.
J'avais prévu de poser la question sur un sujet séparé, parce-que cela me surprend tout de même un peu. En partie car dans mon jeune temps, lorsque je tirais au Colt Navy, je descendais souvent en dessous de 0.8 g, jusqu'à 0.6 g : l'enfoncement maxi de la balle étant limité par le rétreint des chambres, il y avait pas donc mal d'air. Jamais d'ennuis, ni d'irrégularité apparente de pression.GM15 a écrit:Il est dit que la PN peut même détonner, au lieu de déflagrer, en cas de vide laissé dans l’étui (même avec du Kapok !) ou dans la chambre (armes se chargeant par la bouche).
Et surtout parce qu'en artillerie, ils ne s'en souciaient nullement ; au contraire, dès qu'ils ont voulu pousser la puissance au maximum avec de la PN, ils ont diminué la densité de chargement en laissant beaucoup d'air. Mais TOUJOURS, un dispositif (tube en carton p.ex.) maintenait la charge de poudre au contact de l'ouverture de mise à feu. Bon, c'était pas non plus la même poudre (une poudre plus lente que celle des fusils, agglomérée en très gros grains, à la presse hydraulique).
Alors j'aimerais être sûr qu'il peut réellement se produire avec la PN ce que j'ai parfois dans ma jeunesse obtenu avec un sel desherbant amélioré, mais uniquement dans des conditions bien précises qu'on pourrait assimiler à "un peu de poudre placée dans une grande chambre et loin de l'amorce", avec forcément amorce (méche ou silex ça ne marcherait pas).
Ca ira, messieurs les modos ? Les termes sont assez évasifs pour ne pas donner aux gamins d'école primaire des recettes ... que pour ma part j'avais apprises à l'école primaire ?
Le problème c'est que l'outil adéquat n'est pas commercialisé, sinon le Factory Crimp Die convient bien.GM15 a écrit:En sertissant ? C’est la meilleure solution, mais avec cette cartouche bosquette pas facile !!!
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