LE FUSIL A SILEX "HALL" des USA

pour compléter ce post , il faut savoir que les fusils et carabines HALL ont été très largement utilisés jusque dans les années 1855.

-la transformation à percussion était des plus faciles en ne changeant que le bloc de culasse et le chien ,,tout le reste du mécanisme étant réutilisé ,si réutilisable !!
-en revenant sur l'étanchéité de l'ensemble "culasse canon" à silex ou à percussion , il semble que ( sauf essais à venir et à faire par mezigot )
ces armes ne devaient pas si mal fonctionner que cela , au vu de leur longévité dans l'armée US , et ce jusqu'à l'arrivée des "springfields " et autres .

si le scan. ci joint est lisible , vous pourrez voir le tableau d'époque montrant l'utilisation à bras franc ,de la culasse à percussion ......
certes ça devait secouer ....mais ça devait aussi faire réfléchir ,,,le premier assaillant...
vous constarerez que le peintre n'a pas "embelli" les mexicains !! (désolé pour la qualité du tableau ..)





REGARDEZ bien à gauche de la photo.....on en voit quelques uns ...du forum !!! ha ha !

Instructif et drôle

salut baccardi.

c'et drôle et vrai historiquement....comme le général Suisse qui répond au général allemand "vous êtes deux fois plus nombreux que nous ....
et bien tant pis pour vous ............nous donnerons ..deux cartouches à chaque soldat Suisse !!!!"
et c'est ainsi que la suisse n'a jamais été envahie ......sauf par les Savoyards ....décimés lors de l'escalade ...des remparts de Genève.

CF: le tir de l'escalade de Genève ...

PS : hé baccardi , et si tu nous développais une monumentale fondue SUISSE ??

Cher nato, tu me poses une colle....
Parce que je ne sais pas quel général suisse a pu dire cela...
Depuis que l'armée fédérale existe, on a eu le général Dufour qui a dû s'occuper d'une guerre civile (et oui ), puis Hertzog en 1870, qui a couvert la frontière et accueilli l'armée dite des Bourbakis (plus de 100'000 soldats français accueillis en Suisse), puis Wille dont l'admiration pour les prussiens faisait, disons, jaser... et enfin Guisan que je n'imagine pas dire cela au IIIeme Reich....

Quant à la fondue!! Venant très exactement du coin de pays qui produit le seul et unique "Gruyère AOC", sache que la seule vraie fondue dite suisse se fait avec du Gruyère melangé à du vacherin (du même lieu). Mais si tu passes par là, je t'en tourne une avec plaisir!

Et dire que 95/100 de français croient que le gruyère a des trous
m enfin,normal,le français ne crois plus au père noël,il vote ...

Pour le général suisse, j'ai entendu dire qu'il s'agissait de Guisan.

Un général allemand lui ayant dit :"si nous le voulions, nous pourrions envahir votre pays avec une armée deux fois plus nombreuse que la vôtre", il aurait répondu :"dans ce cas, chaque soldat suisse tirerait deux fois" !

Pour le tableau, c'est un autoportrait fait par Sam Chamberlain, du 1er Régiment de Dragons des États-Unis.
Dans son récit intitulé "ma confession", il narre cet épisode de la guerre du Mexique (1846-1848), durant laquelle il fut surpris, une nuit, par des guérilleros dans une salle de bal :

"Je crus ma dernière heure venue, mais décidai de vendre chèrement ma peau. D'un bond, je me jetai derrière une grande table qui servait de bar, tirai la culasse de ma carabine Hall (que je portais toujours dans ma poche), fis une courte prière, et me tins, calme, face à ces tigres à face humaine, les guérilleros. Il y avait une espèce de vieil ours qui semblait plus acharné que les autres. Son œil unique me fixait avec la férocité d'une bête sauvage. Il fonçait vers la table comme s'il voulait sauter par-dessus, lorsque la vue du petit tube d'acier, pointé droit sur son œil solitaire, le fit stopper. Quelques chandelles de suif jetaient une faible lueur sur les visages rudes qui me faisaient face. Les cris de "A mort ! A mort les Américains ! A mort les Yankees !" partaient de tous les coins de la pièce, mais personne n'attaquait, vingt brigands étaient tenus en respect par l'arme étrange que je brandissais, ils semblaient savoir qu'elle signifiait à coup sûr la mort pour l'un d'entre eux et nul ne paraissait désireux d'être celui-là."

Sam Chamberlain prit sa retraite comme général après la guerre de Sécession.

J'ai trouvé cette anecdote (et le tableau) dans le livre "Armes à feu", de H.L. Peterson (Hachette, 1963), un de mes premiers bouquins sur les armes, arrivé sur mes étagères en 1965 ...
........ il y est toujours ...

A+