Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
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zito de la tourette
CLOSDELIF
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Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
Deux mille ans avant J.-C., des chars de guerre ont été utilisés entre autres par les Égyptiens. C’était des plates-formes mobiles qui permettaient aux soldats équipés d’arcs de pouvoir tirer leurs flèches protégés par un toit. Les éléphants d’Hannibal n’étaient-ils pas aussi les prémisses du char de combat capable d’impressionner, de terroriser et d’écraser tout sur son passage ? On retrouvera, également, le concept du char de combat au Moyen-âge puis en 1484 où, Léonard de Vinci en imaginera un et le dessinera. L’idée poursuivra son chemin avec l’arrivée de l’ère industrielle et c’est en Angleterre en 1885 que James Cowen déposera le premier brevet pour un véhicule blindé sur la base d’un tracteur à vapeur.
En France, c’est au Colonel, Jean-Baptiste Eugène Estienne, artilleur et ingénieur sorti de Polytechnique en 1882, que nous lui devons son développement et sa réalisation. Estienne fut surnommé le «père des chars», et sera élevé au grade de Général. Il œuvra pour réaliser l’objectif fixé qui était de pouvoir fabriquer un véhicule capable de franchir un fossé de 1,5 mètre de large et un réseau de barbelés. Ce véhicule devait de plus transporter un canon ou une mitrailleuse.
Cette ambition, pu se concrétiser lorsque aux Etats Unis en 1906 Benjamin Holt mit en application, sur un tracteur agricole, l’invention de David Robert. Cette invention, « la chenille », avait été créée initialement pour répartir le poids, sur une grande surface, de lourds véhicules devant se déplacer sur des terrains boueux. En 1915 le premier canon de 75 fut monté sur le tracteur à chenilles américain. Le principe du char français était né il lui donna le nom d’artillerie d’assaut.
A la même époque, les Anglais mirent au point en septembre 1915 un engin blindé similaire le « Little Willie » qui sera suivi par un second modèle le « Big Willie ». Cent véhicules du type Mark I seront fabriqués en février 1916.
Certains franchiront la manche dans la plus grande discrétion pour participer aux combats le 15 septembre 1916 à Flers-Courcelette dans la somme. La France, en Août 1916, par l’intermédiaire du Général Estienne, avait pourtant tenté de convaincre sans succès (heureusement) les Britanniques de n'employer leurs chars que lorsque ceux des Français seraient prêts.
Le Général Estienne avait une autre vision du char de combat et avait négocié avec Louis Renault la construction d’un char léger. Il est évident que cette décision d’engager des pourparlers avec nos alliés anglais était une décision politique et économique. Elle ne tenait pas compte des besoins immédiats sur le terrain pour venir en aides à nos soldats qui mouraient dans des combats sans espoirs. Ils avaient besoin de ces chars même s’ils ne le savaient pas encore car c’était une redoutable arme secrète.
Pour l’expédition en France des Mark I anglais, afin de tromper les Allemands, les containers qui les transportaient étaient marqués « Tank » (ce qui veut dire « réservoir » en Anglais) ce nom leur restera. Ce sera la première fois qu’un véhicule blindé lourd apparaîtra sur la ligne de front. La fierté du commandement militaire français en prit un coup.
Les véhicules légers blindés étaient connus dès 1902. Lors de l’exposition de voitures de Paris, la Société Française Charron, Girardot présenta un véhicule blindé de 3 tonnes la Voight automitrailleuse. Construit sur la base d’une voiture de tourisme elle était capable de se déplacer à 40 Km/h et était équipé d’une tourelle munie d’une mitrailleuse Vickers. Son blindage était constitué de plaques d’acier au nickel d’une épaisseur de 6 mm. Malgré un avis favorable des observateurs militaires présents sur le salon, ce concept restera au stade de prototype car sont coût fut jugé prohibitif. A la même époque l’Autriche présentait, elle aussi, une automitrailleuse Daimler qui fut également refusée. IL est vrai qu’il n’y avait pas urgence, nous n’étions pas encore à la veille de la Grande Guerre qui sera l’élément déclencheur mais tardif pour la modernisation de l’armement.
Afin de combler rapidement son retard la France travaillait aussi sur l’élaboration d’un char de combat en attendant le char Renault. Le premier véhicule blindé opérationnel, digne de ce nom était le « Char casemate » proposé par les établissements Schneider le CA1. D’un poids de 13 tonnes, il se déplaçait à 8 km/h, et était équipé d’un obusier de 75 mm. Dans une casemate latérale il y avait deux mitrailleuses Hotchkiss. Une commande de 400 chars fut passée en février 1916. Ils ne subiront le baptême du feu que le 16 avril 1917 à Berry au Bac.
Ces chars étaient trop lourds et peu maniables. Ils étaient dans l’incapacité à franchir de gros obstacles. Ces défauts était connus avant l’engagement du 16 avril. Est-ce pour ne pas laisser le monopole aux tanks britanniques que l’état major fit la sourde oreille ? Toujours est-il que 40% des chars engagés furent détruits.
Pendant ce temps là, les Mark IV du « Tank Corps britannique » gardaient leur supériorité. Leur effectif passa à près de 400 pour la bataille de Cambrais le 20 novembre 1917.
Toujours à la même époque, et au même moment, un autre char français tenta de s’imposer. Il était né de la rivalité de la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et d'Homécourt - F.A.M.H. à Saint-Chamond et de Schneider. Ces deux sociétés auraient dû fabriquer le même char et répondre ensemble à la commande de 400 unités. Chacun voulait y apporter son amélioration personnelle. Pour F.A.M.H., le soldat Pierre Lescure modifia le poste de combat, le Lieutenant Fouché améliora la suspension pour un meilleur comportement en tout terrain. Chez Schneider l’ingénieur en chef Eugène Brillé refusa ces modifications et repris la forme général du char en y intégrant une queue de son invention pour faciliter les franchissements de fossés. Il s’en suivi des problèmes de partage de royalties concernant les brevets.
Dès lors, le contrat fut rompu et la F.A.M.H. usa de son influence auprès du gouvernement pour faire modifier le cahier des charges en imposant un canon long de 75. Cela lui permettait de fabriquer son propre modèle. Le premier char Saint-Chamond fut présenté en septembre 1916.
De son coté le Général Estienne n’était pas resté inactif. Il établit conjointement avec Renault et son adjoint de Boulogne Billancourt Monsieur Serre le cahier des charges de ce qui sera le future FT 17 Renault. Il devra être rapide, souple avec des chenilles performantes, d’une conduite facile avec le personnel de bord isolé du groupe motopropulseur par une cloison anti feu. La ventilation intérieure devra être énergique. Son poids devra être inférieur à six tonnes et son équipage réduit à deux hommes.
Pour répondre à cette demande, la firme de Billancourt eut une idée forte innovante. Le char sera construit autour d’un moteur et de ses chenilles. Viendra ensuite une caisse blindée qui s’adaptera à cet ensemble avec une tourelle pouvant pivoter sur 360°. La première maquette est présentée en octobre 1916 et 50 chars seront commandés. Ces chars devaient être livrés en trois mois mais suite à des problèmes, liés à l’armée et à l’administration, d’ordre en contre ordre, il faudra attendre le 17 mars 1917 pour les premiers essais au camp de Champlieu.
A la suite de ces essais concluants, une première commande de 1 000 chars FT 17 sera passée. Les délais, une nouvelle fois, ne furent pas respectés. Il y eut des problèmes de livraisons de tôles d’acier en provenance d’Angleterre ainsi que de la sous-traitance des établissements FICHET qui devaient produire les carcasses.
Les difficultés s’aggravèrent avec une nouvelle commande de 3 500 pièces le 20 juin 1917. Pour satisfaire aux commandes elles furent réparties entre plusieurs constructeurs automobiles : 1850 pour Renault, 800 pour Berliet, 600 pour Schneider, 280 pour Delaunay Belleville.
Lors des premières livraisons, les chars n’étaient pas opérationnels car l’armement n’avait pas été commandé. Ce n’est que le 5 juillet 1917 qu’une première commande de 600 canons de 37 mm fut passée. Suivra une seconde de cent puis une troisième de 1 300 le 5 octobre 1917. Problème d’argent ou volonté de freiner le projet ?
Lors de la grande offensive allemande du 21 mars 1918, il n’y avait que 182 chars FT 17 de livrés. Le 11 novembre 1918 seuls 3 177 Renault FT 17 tous armés du canon ou de la mitrailleuse ont été livrés sur
4 000 de commandés. La qualité n’était pas à la hauteur des attentes, la commission de réception en refusa plus de 250.
Du 31 mai 1918 au 11 novembre 1918 les char Renault FT 17 prirent part à 3 293 engagements et 440 chars furent détruits.
Nota : toutes les quantités énoncées peuvent être soumises à cautions car selon les sources ces chiffres varient mais restent dans la même proportion.
En France, c’est au Colonel, Jean-Baptiste Eugène Estienne, artilleur et ingénieur sorti de Polytechnique en 1882, que nous lui devons son développement et sa réalisation. Estienne fut surnommé le «père des chars», et sera élevé au grade de Général. Il œuvra pour réaliser l’objectif fixé qui était de pouvoir fabriquer un véhicule capable de franchir un fossé de 1,5 mètre de large et un réseau de barbelés. Ce véhicule devait de plus transporter un canon ou une mitrailleuse.
Cette ambition, pu se concrétiser lorsque aux Etats Unis en 1906 Benjamin Holt mit en application, sur un tracteur agricole, l’invention de David Robert. Cette invention, « la chenille », avait été créée initialement pour répartir le poids, sur une grande surface, de lourds véhicules devant se déplacer sur des terrains boueux. En 1915 le premier canon de 75 fut monté sur le tracteur à chenilles américain. Le principe du char français était né il lui donna le nom d’artillerie d’assaut.
A la même époque, les Anglais mirent au point en septembre 1915 un engin blindé similaire le « Little Willie » qui sera suivi par un second modèle le « Big Willie ». Cent véhicules du type Mark I seront fabriqués en février 1916.
Certains franchiront la manche dans la plus grande discrétion pour participer aux combats le 15 septembre 1916 à Flers-Courcelette dans la somme. La France, en Août 1916, par l’intermédiaire du Général Estienne, avait pourtant tenté de convaincre sans succès (heureusement) les Britanniques de n'employer leurs chars que lorsque ceux des Français seraient prêts.
Le Général Estienne avait une autre vision du char de combat et avait négocié avec Louis Renault la construction d’un char léger. Il est évident que cette décision d’engager des pourparlers avec nos alliés anglais était une décision politique et économique. Elle ne tenait pas compte des besoins immédiats sur le terrain pour venir en aides à nos soldats qui mouraient dans des combats sans espoirs. Ils avaient besoin de ces chars même s’ils ne le savaient pas encore car c’était une redoutable arme secrète.
Pour l’expédition en France des Mark I anglais, afin de tromper les Allemands, les containers qui les transportaient étaient marqués « Tank » (ce qui veut dire « réservoir » en Anglais) ce nom leur restera. Ce sera la première fois qu’un véhicule blindé lourd apparaîtra sur la ligne de front. La fierté du commandement militaire français en prit un coup.
Les véhicules légers blindés étaient connus dès 1902. Lors de l’exposition de voitures de Paris, la Société Française Charron, Girardot présenta un véhicule blindé de 3 tonnes la Voight automitrailleuse. Construit sur la base d’une voiture de tourisme elle était capable de se déplacer à 40 Km/h et était équipé d’une tourelle munie d’une mitrailleuse Vickers. Son blindage était constitué de plaques d’acier au nickel d’une épaisseur de 6 mm. Malgré un avis favorable des observateurs militaires présents sur le salon, ce concept restera au stade de prototype car sont coût fut jugé prohibitif. A la même époque l’Autriche présentait, elle aussi, une automitrailleuse Daimler qui fut également refusée. IL est vrai qu’il n’y avait pas urgence, nous n’étions pas encore à la veille de la Grande Guerre qui sera l’élément déclencheur mais tardif pour la modernisation de l’armement.
Afin de combler rapidement son retard la France travaillait aussi sur l’élaboration d’un char de combat en attendant le char Renault. Le premier véhicule blindé opérationnel, digne de ce nom était le « Char casemate » proposé par les établissements Schneider le CA1. D’un poids de 13 tonnes, il se déplaçait à 8 km/h, et était équipé d’un obusier de 75 mm. Dans une casemate latérale il y avait deux mitrailleuses Hotchkiss. Une commande de 400 chars fut passée en février 1916. Ils ne subiront le baptême du feu que le 16 avril 1917 à Berry au Bac.
Ces chars étaient trop lourds et peu maniables. Ils étaient dans l’incapacité à franchir de gros obstacles. Ces défauts était connus avant l’engagement du 16 avril. Est-ce pour ne pas laisser le monopole aux tanks britanniques que l’état major fit la sourde oreille ? Toujours est-il que 40% des chars engagés furent détruits.
Pendant ce temps là, les Mark IV du « Tank Corps britannique » gardaient leur supériorité. Leur effectif passa à près de 400 pour la bataille de Cambrais le 20 novembre 1917.
Toujours à la même époque, et au même moment, un autre char français tenta de s’imposer. Il était né de la rivalité de la Compagnie des Forges et Aciéries de la Marine et d'Homécourt - F.A.M.H. à Saint-Chamond et de Schneider. Ces deux sociétés auraient dû fabriquer le même char et répondre ensemble à la commande de 400 unités. Chacun voulait y apporter son amélioration personnelle. Pour F.A.M.H., le soldat Pierre Lescure modifia le poste de combat, le Lieutenant Fouché améliora la suspension pour un meilleur comportement en tout terrain. Chez Schneider l’ingénieur en chef Eugène Brillé refusa ces modifications et repris la forme général du char en y intégrant une queue de son invention pour faciliter les franchissements de fossés. Il s’en suivi des problèmes de partage de royalties concernant les brevets.
Dès lors, le contrat fut rompu et la F.A.M.H. usa de son influence auprès du gouvernement pour faire modifier le cahier des charges en imposant un canon long de 75. Cela lui permettait de fabriquer son propre modèle. Le premier char Saint-Chamond fut présenté en septembre 1916.
De son coté le Général Estienne n’était pas resté inactif. Il établit conjointement avec Renault et son adjoint de Boulogne Billancourt Monsieur Serre le cahier des charges de ce qui sera le future FT 17 Renault. Il devra être rapide, souple avec des chenilles performantes, d’une conduite facile avec le personnel de bord isolé du groupe motopropulseur par une cloison anti feu. La ventilation intérieure devra être énergique. Son poids devra être inférieur à six tonnes et son équipage réduit à deux hommes.
Pour répondre à cette demande, la firme de Billancourt eut une idée forte innovante. Le char sera construit autour d’un moteur et de ses chenilles. Viendra ensuite une caisse blindée qui s’adaptera à cet ensemble avec une tourelle pouvant pivoter sur 360°. La première maquette est présentée en octobre 1916 et 50 chars seront commandés. Ces chars devaient être livrés en trois mois mais suite à des problèmes, liés à l’armée et à l’administration, d’ordre en contre ordre, il faudra attendre le 17 mars 1917 pour les premiers essais au camp de Champlieu.
A la suite de ces essais concluants, une première commande de 1 000 chars FT 17 sera passée. Les délais, une nouvelle fois, ne furent pas respectés. Il y eut des problèmes de livraisons de tôles d’acier en provenance d’Angleterre ainsi que de la sous-traitance des établissements FICHET qui devaient produire les carcasses.
Les difficultés s’aggravèrent avec une nouvelle commande de 3 500 pièces le 20 juin 1917. Pour satisfaire aux commandes elles furent réparties entre plusieurs constructeurs automobiles : 1850 pour Renault, 800 pour Berliet, 600 pour Schneider, 280 pour Delaunay Belleville.
Lors des premières livraisons, les chars n’étaient pas opérationnels car l’armement n’avait pas été commandé. Ce n’est que le 5 juillet 1917 qu’une première commande de 600 canons de 37 mm fut passée. Suivra une seconde de cent puis une troisième de 1 300 le 5 octobre 1917. Problème d’argent ou volonté de freiner le projet ?
Lors de la grande offensive allemande du 21 mars 1918, il n’y avait que 182 chars FT 17 de livrés. Le 11 novembre 1918 seuls 3 177 Renault FT 17 tous armés du canon ou de la mitrailleuse ont été livrés sur
4 000 de commandés. La qualité n’était pas à la hauteur des attentes, la commission de réception en refusa plus de 250.
Du 31 mai 1918 au 11 novembre 1918 les char Renault FT 17 prirent part à 3 293 engagements et 440 chars furent détruits.
Nota : toutes les quantités énoncées peuvent être soumises à cautions car selon les sources ces chiffres varient mais restent dans la même proportion.
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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Winchester 1866- Pilier du forum
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Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
En voulant respecter la lettre de la Loi
Tu trahis le coeur de la Loi
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Richelieu ✝- Pilier du forum
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Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
Merci Richelieu c'est super; c'est vrai que l'article sans photo c'est un peu lourd à digérer. Mais je n'ai que des photos prisent sur le net.
Les soldats sont équipé du casque Adrian modifié pour utilisation dans le FT17.
Les soldats sont équipé du casque Adrian modifié pour utilisation dans le FT17.
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Winchester 1866- Pilier du forum
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Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
Merci beaucoup....
Ton article est une excellente synthèse !
Ces petits chars me font toujours rêver : Dans les années 1970 on en trouvait encore dans les fermes (rarement il est vrai), car , après la guerre, désarmés, l'Etat en vendit aux agriculteurs pour en faire des tracteurs agricoles......
Il y en avait un près de chez moi, qui fut acquis par le musée de Saumur....
Ton article est une excellente synthèse !
Ces petits chars me font toujours rêver : Dans les années 1970 on en trouvait encore dans les fermes (rarement il est vrai), car , après la guerre, désarmés, l'Etat en vendit aux agriculteurs pour en faire des tracteurs agricoles......
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CLOSDELIF- Pilier du forum
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Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
la bataille de Cambrai (59)
et le tank decouvert a Flesquieres
il s'agit d'un mkIV "female" baptisé D51 "deborah"
il est aujourd'hui exposé a Flesquieres dans un hangar et a été formellement identifié.
et le tank decouvert a Flesquieres
il s'agit d'un mkIV "female" baptisé D51 "deborah"
il est aujourd'hui exposé a Flesquieres dans un hangar et a été formellement identifié.
Invité- Invité
Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
Merci à vous,
Ces monstres d'acier devaient être une folle bouffée d'espoir pour nos soldats et une terreur pour ceux d'en face.
Malheureusement, la plus par d’en eux, trop lourds, peu maniables et inadaptés sur des champs de batailles défoncés par le pilonnage d’artillerie et la boue. Tels les dinosaures, ils étaient voués à disparaître.
Le FT 17 était une bonne réponse mais il est venu bien tardivement, Pourquoi … ?
Pourquoi notre état major refusait de croire à l’évolution de l’armement et des moyens mis à leur disposition ? La réponse ne pouvait pas être unique parce que ces matériels n’étaient pas français, (mitrailleuses, avions, fusil à répétition, grenades, car ça ce serait criminel …
J’en reste là mais il y a beaucoup à dire (à lire) sur l’économie de guerre et c’est un vaste débat.
C’est vrai, il était beau notre FT 17.
Merci Veflat, très émouvant ce char retrouvé sous terre ...
Ces monstres d'acier devaient être une folle bouffée d'espoir pour nos soldats et une terreur pour ceux d'en face.
Malheureusement, la plus par d’en eux, trop lourds, peu maniables et inadaptés sur des champs de batailles défoncés par le pilonnage d’artillerie et la boue. Tels les dinosaures, ils étaient voués à disparaître.
Le FT 17 était une bonne réponse mais il est venu bien tardivement, Pourquoi … ?
Pourquoi notre état major refusait de croire à l’évolution de l’armement et des moyens mis à leur disposition ? La réponse ne pouvait pas être unique parce que ces matériels n’étaient pas français, (mitrailleuses, avions, fusil à répétition, grenades, car ça ce serait criminel …
J’en reste là mais il y a beaucoup à dire (à lire) sur l’économie de guerre et c’est un vaste débat.
C’est vrai, il était beau notre FT 17.
Merci Veflat, très émouvant ce char retrouvé sous terre ...
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Winchester 1866- Pilier du forum
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Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
voici un lien qui conduit a un petit historique de cette decouverte.
http://www.tank-cambrai.com/french/tank/decouverte.php
http://www.tank-cambrai.com/french/tank/decouverte.php
Invité- Invité
Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
je vous reposte ma photo pour meubler...
un très rare casque modèle 1919 des chars de combat...
avec une paire d'insignes de l'Artillerie Spéciale et d'un 92 avec son étui.
un très rare casque modèle 1919 des chars de combat...
avec une paire d'insignes de l'Artillerie Spéciale et d'un 92 avec son étui.
Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
FT 17 en action !
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Richelieu ✝- Pilier du forum
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Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
Pour ta collection Zito de la tourette et pour Veflat en complément de son super lien
[url=]
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Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
Salut RichelieuRichelieu a écrit:FT 17 en action !
Qu'est-ce c'est le véhicule blindé en camouflage sur la photo . un lance flamme ?
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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Winchester 1866- Pilier du forum
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Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
c'est une auto-mitrailleuse... mais laquelle
une White peut être...?
une White peut être...?
Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
Echantillon d'insigne de l'A.S.
Qui donnera, plus tard, naissance aux B.C.C. (Bataillons de Chars de combat) dont l'insigne de béret porte le heaume de Saint Georges (patron des cavaliers) sur deux canons croisés (symbole de l'Artillerie).
A partir de 1942 les régiments de cavalerie seront équipés de blindés, cela deviendra l'A.B.C. (Arme Blindée Cavalerie).
Qui donnera, plus tard, naissance aux B.C.C. (Bataillons de Chars de combat) dont l'insigne de béret porte le heaume de Saint Georges (patron des cavaliers) sur deux canons croisés (symbole de l'Artillerie).
A partir de 1942 les régiments de cavalerie seront équipés de blindés, cela deviendra l'A.B.C. (Arme Blindée Cavalerie).
TOMEÏ- Pilier du forum
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Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
C'est une AM Laffly/Vincenne,armée d'une Hotchkiss et d'un 37mm en opposition.Winchester 1866 a écrit:Richelieu a écrit:FT 17 en action !
Salut Richelieu
Qu'est-ce c'est le véhicule blindé en camouflage sur la photo . un lance flamme ?
Après guerre,les caisses blindées furent montées sur des chassis de camions américains White,l'engin prit alors le nom:AM White/Laffly. (en vert artillerie)Ces engins servirent jusqu'en 42/43 en AFN.
Commercialisés comme jouets ou "Souvenir de mon régiment " Echelle 1/30
Matiére:plomb lynotype.
Cdt
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Richelieu ✝- Pilier du forum
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Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
manque plus que la "voilette" pare-éclats en cote de mailles pour le visage.zito de la tourette a écrit:"...un très rare casque modèle 1919 des chars de combat...
J'ai eu un collègue dont le grand père avait servi et avait utilisé cet accessoire, il lui avait dit que ce n'était pas pratique mais vraiment utile faute de mieux.
Je ne sais plus pour quelles raisons stratégiques de l'immédiat après guerre ( implication dans les combats bolcheviks / russes blancs ) il avait été envoyé
"hors de nos frontières" et il n'avait été démobilisé que beaucoup plus tard.
C'est une tranche d'histoire dont on ne parle pas trop tant elle a été occultée par la fin du conflit en 1918.
Dominique- Pilier du forum
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Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
Il s'agit probablement de la guerre civil Russe qui avait commencée dès 1917 et qui c'est terminée en 1923.
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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Winchester 1866- Pilier du forum
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Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
Merci encore pour ce sujet !
Je voulais rajouter des photos de mes ex modèles réduits de FT 17...Mais je n'arrive pas à mettre la main dessus
Je voulais rajouter des photos de mes ex modèles réduits de FT 17...Mais je n'arrive pas à mettre la main dessus
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CLOSDELIF- Pilier du forum
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Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
Je crois qu'il y a eu des troupes françaises engagées en Pologne et en Bulgarie (cf Capitaine Conan) après l'armistice, faudrait wikipédier....Winchester 1866 a écrit:Il s'agit probablement de la guerre civil Russe qui avait commencée dès 1917 et qui c'est terminée en 1923.
lionrobe- Pilier du forum
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Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
pour illustrer un peu cet article, 2 photos chinées cet été ...
Invité- Invité
Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
Dans une variation d'usage "exotique" j'avais été surpris d'en découvrir un "germano-nazifié" dans le musée d'Overloon ville des Pays-Bas
qui ne se trouve pas très loin de la frontière allemande (cf la bataille d'Arnhem) c'est assez loin de Billancourt....
http://www.warmuseums.nl/gal/030gal.htm
A noter pour les amateurs d'histoire de la WWII que les Pays-Bas sont riches de musées qui y sont consacrés, la fin de la guerre quasiment chez eux
y ayant laissé de nombreux vestiges
qui ne se trouve pas très loin de la frontière allemande (cf la bataille d'Arnhem) c'est assez loin de Billancourt....
http://www.warmuseums.nl/gal/030gal.htm
A noter pour les amateurs d'histoire de la WWII que les Pays-Bas sont riches de musées qui y sont consacrés, la fin de la guerre quasiment chez eux
y ayant laissé de nombreux vestiges
Dominique- Pilier du forum
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Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
Les teutons ont beaucoup utilisé les FT de prise,soit comme blockhaus,soit pour sécuriser des points sensibles -aérodrome entres autres.
Cdt
Cdt
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Richelieu ✝- Pilier du forum
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Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
voici une photo inédite issue de l'album photo d'un soldat Allemand (WWII) illustrant l'utilisation teutonne
et des agrandissements ...
si quelqu'un reconnait la ville visiblement .... ça m’intéresse
Invité- Invité
Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
La production du FT17 et ses cousins s'est poursuivie jusqu'à la seconde guerre mondiale. Il ne parait pas anormal que les Allemands aient récupéré des stocks de chez Renault lors de leur arrivé à Paris. Peut être même ont-il continué à en produire ...
http://zervan.fr/index.php/histoire/guerres-et-conflits/44-cat-guerres-et-conflits/doc2-guerre-mondiale/164-2-gm-chars-renault
http://zervan.fr/index.php/histoire/guerres-et-conflits/44-cat-guerres-et-conflits/doc2-guerre-mondiale/164-2-gm-chars-renault
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
Le bâtiment à colonnes ressemble à l’hôtel de la Marine place de la concorde à Paris ???
Il existe deux bâtiments jumeaux de style corinthien construit par Gabriel sous Louis XIV avec 12 colonnes et un fronton sculpté par Coustou et encadré de deux statues
Cette photo est peut être datée du 9 juillet 1941 lors d'un défilé
Il existe deux bâtiments jumeaux de style corinthien construit par Gabriel sous Louis XIV avec 12 colonnes et un fronton sculpté par Coustou et encadré de deux statues
Cette photo est peut être datée du 9 juillet 1941 lors d'un défilé
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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Re: Les chars lors de la grande Guerre ou l'artillerie d'assaut
Voici un lien pour tout connaître ou presque sur le FT 17
http://po2260.perso.sfr.fr/index.htm
http://po2260.perso.sfr.fr/index.htm
Si c'est possible,c'est déjà fait. Si c'est impossible ça se fera
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