Jeu du couloir d'alimentation

Bonsoir à tous   ,
Après avoir assemblé ma STEN, j'ai pu constater que lorsque le couloir d'alimentation est en position horizontale, il y a du jeu lorsqu'il est verrouillé, faible mais bien présent, et forcément, avec le chargeur en place ça se voit . Est-ce normal ?

Jag30 a écrit:Bonsoir à tous  :Hi !: ,
Après avoir assemblé ma STEN, j'ai pu constater que lorsque le couloir d'alimentation est en position horizontale, il y a du jeu lorsqu'il est verrouillé, faible mais bien présent, et forcément, avec le chargeur en place ça se voit . Est-ce normal ?

J'sais pas, moi ; mais sur une STEN c'est surtout s'il n'y a aucun jeu, que je m'inquiéterais...

Tout va bien alors,
J'en avais toujours eu envie sans jamais avoir pu en essayer une. Il faut dire que, modifiées en semi-auto elles ne courent pas les rues.
Les seules que j'ai pu approcher étaient neutralisées alors forcément, c'est difficile de se faire une idée.
En tout cas, merci pour cette réponse   .
Il ne me reste plus qu'à attendre que les travaux du stand soient terminés pour que je puisse l'essayer.

Bon, si tu t'inquiètes je pense que le seul problème serait si, en limite de jeu, une lévre du chargeur râclait contre le côté de sa rainure dans la culasse. Tu peux le tester à vide, mais faudrait être deux :
L'un plaque l'engin sur une table, et force le chargeur en butée d'un côté du jeu, tandis que l'autre manoeuvre la culasse en la retenant, pour sentir si ça râcle quelque part. Et idem en forçant le jeu de l'autre côté. Si ça râcle, faut vérifier que c'est bien là : passer les lèvres du chargeur dans le haut de la flamme d'une bougie, pour les noircir, et refaire l'essai. Là ou ça frotte, le noir sera enlevé.
Le cas échéant ça doit pouvoir se rafistoler, mais comme là dessus pas mal d'assemblages sont soudés, c'est pas forcément simple.

Un conseil : au premier tir, une seule cartouche dans le chargeur. Puis 3, deux ou trois fois. Ceci pour vérifier que le mécanisme fonctionne bien. Parce-que si la chignole s'emballe sur 3 cartouches c'est contrôlable ; si elle s'emballe sur un chargeur plein c'est plus ennuyeux. Et qu'on n'aille pas crier haro sur la STEN : j'ai vu ça avec une MAT 49, et heureusement que le tireur était un sous-off, parce qu'avec un bleu ça aurait pu mal finir...
Et, faut-il le rappeler, ça se tient pas par le chargeur, mais par le manchon du canon.

Ensuite, je sais pas ce qu'ils y font pour les transformer en semi-auto. Mais s'ils ajoutent plein de soudures il vaut mieux éviter de beaucoup tirer, car ça rendrait bien difficile les réparations. Or ces bestioles s'usent plutôt vite... Faut dire que le résistant qui survivait à plusieurs accrochages était bien veinard ; beaucoup n'ont tiré que quelques rafales, en l'air.
Trop tard pour demander son avis à mon voisin "Bigeon", qui ravitaillait en viande le maquis du Lomont "La STEN, ça va aussi bien pour le sanglier que pour le boche", qu'y disait. Il y avait même gagné une jolie médaille américaine ; sans doute pas pour les sangliers, ni même pour les boches : plutôt un repêchage d'aviateurs (des ricains sont passés le voir, bien des années après).

C'est quand même assez loin de toucher au niveau des lèvres du chargeur, donc ça devrait aller.
Pour ce qui est du chargement du chargeur, en effet, j'avais prévu d'y aller doucement, et pas qu'au début. J'ai pas envie de passer mon temps à recharger et limiter à 5 cartouches voire 10 les jours de fête limite pas mal la conso. J'ai aussi un CZ et je ne le charge jamais au delà de 10 cartouches.
Je n'ai pas encore démonté pour voir comment est la modif "semi-auto", j'espère qu'elle n'est pas trop massacrée. Mais bon, c'est le prix à payer pour avoir une STEN en France.

S'il a fallu l'assembler à la réception, c'est déjà que la crosse n'est pas soudée au cul, et que le manchon du canon se démonte encore. Du coup, tu dois pouvoir changer le canon, l'extracteur, le ressort récupérateur, etc.
Mais la salir pour 5 ou 10 coups, quelle misère... Quoique, ce qui est le plus marrant avec les semi-auto de petit calibre, c'est le tir au jugé sur des gamelles. Et sur les stands, c'est assez mal vu. Alors s'il faut tirer en position couchée, en visant comme un fusil ... autant la laisser au mur (mauvais souvenirs du ridicule tir épaulé à la MAT 49, mais ce ne fut qu'à la PME ; après, toujours à la hanche !).
Bridée en semi-auto tu perds pas forcément grand chose : avec la MAT, tout le monde essayait de vider le chargeur en coup par coup, pour multiplier les points. Au grand dam du sous-off TAM, qui hurlait qu'on lui bouzillait ses gâchettes.