Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
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Re: Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
Ça ne nous donne ... qu'un sentiment d'insatisfaction !
Mais si le manuel existe c'est déjà ça ; ne reste plus qu'à attendre qu'un collègue mette la main dessus, pour en tirer les infos relatives à la munition. Lesquelles ne sont pas forcément trop détaillées (traitent-elles d'ailleurs de la GP90 ? La mise en page me paraît un peu moderne...)
Mais si le manuel existe c'est déjà ça ; ne reste plus qu'à attendre qu'un collègue mette la main dessus, pour en tirer les infos relatives à la munition. Lesquelles ne sont pas forcément trop détaillées (traitent-elles d'ailleurs de la GP90 ? La mise en page me paraît un peu moderne...)
Re: Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
Hé ben moi j'aime bien les chevals.
Sont faits pour qu'on les zadmire, les chevals, pas pour qu'on les mange !
Epi d'abord, à Stalingrad, z'avaient pas d'frigo, na !
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MIMIBOURGUIGNON- Pilier du forum
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Re: Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
Le cheval ça sert surtout à monter dessus ou à tirer les troncs d'arbre.
On ne les mange que si le siège s'éternise, avant qu'ils ne crèvent par manque de fourrage.
Sauf ... quand on castre les étalons : les roubignoles fraîches, coupées en rondelles et grillées à la poêle. Mais c'est plutôt pour amuser la galerie, parce-que ça casse pas des briques : vaguement intermédiaire entre la mamelle de vache et la vesce de loup...
Mais c'est toujours mieux que bouffer les bicyclettes présentées plus haut dans le sujet : même suisses, aux angles soigneusement ébavurés et sans le moindre cambouis hormis la chaîne, ça craque trop sous la dent !
On ne les mange que si le siège s'éternise, avant qu'ils ne crèvent par manque de fourrage.
Sauf ... quand on castre les étalons : les roubignoles fraîches, coupées en rondelles et grillées à la poêle. Mais c'est plutôt pour amuser la galerie, parce-que ça casse pas des briques : vaguement intermédiaire entre la mamelle de vache et la vesce de loup...
Mais c'est toujours mieux que bouffer les bicyclettes présentées plus haut dans le sujet : même suisses, aux angles soigneusement ébavurés et sans le moindre cambouis hormis la chaîne, ça craque trop sous la dent !
Re: Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
Alors ça c'est d'l'humour ! Du vrai !
Merci de n'pas vous prendre au sérieux ...
Comme quoi on peut à la fois être prof et clown !
J'aime de plus en plus ce site !
C'est chouette de chez chouette. On apprend ... et on se bidonne !
Très bonne journée ??
Bien amicalement.
Mimibourguignon
( le VRAI KIR , c'est d'la crème de cassis à 20 degrés ET du Bourgogne Aligoté, ET RIEN D'AUTRE !!! )
Merci de n'pas vous prendre au sérieux ...
Comme quoi on peut à la fois être prof et clown !
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Mimibourguignon
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MIMIBOURGUIGNON- Pilier du forum
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Re: Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
Verchère a écrit:Le cheval ça sert surtout à monter dessus ou à tirer les troncs d'arbre.
On ne les mange que si le siège s'éternise, avant qu'ils ne crèvent par manque de fourrage.
Sauf ... quand on castre les étalons : les roubignoles fraîches, coupées en rondelles et grillées à la poêle. Mais c'est plutôt pour amuser la galerie, parce-que ça casse pas des briques : vaguement intermédiaire entre la mamelle de vache et la vesce de loup...
Mais c'est toujours mieux que bouffer les bicyclettes présentées plus haut dans le sujet : même suisses, aux angles soigneusement ébavurés et sans le moindre cambouis hormis la chaîne, ça craque trop sous la dent !
J’en rigole encore !!!!
sebmayene- Membre averti
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Une idée ?
Bonsoir, une petite question sur mon mousqueton subsiste 2 ou 3 points de rouilles dans le canon , le w40 semble pas agir ? Le fait de tirer va t’il les stopper ? Produits miracles ? La sèche
sebmayene- Membre averti
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Re: Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
Ben ça risque pas, parce-que ça enlève pas la rouille, ce truc !sebmayene a écrit:... le w40 semble pas agir ? ...
D'ailleurs, comment être sûr que c'est des points de rouille (à ôter) ? Et pas des cratères d'anciens points de rouille (qu'on ne peut en aucun cas reboucher) ? Ou d'autres genres de crasses ?
- Des petits points de rouille, on gratte le plus gros avec un écouvillon laiton manié avec mesure, puis on laisse les balles chemisées finir le travail.
- Une rouille encore superficielle, mais qu'on jugerait trop étendue, on peut l'attaquer au vinaigre salé ou à l'acide oxalique (plus facile à rincer) ; mais le bronzage extérieur n'y résiste pas, et il est bien difficile de le protéger parfaitement.
- Une rouille plus profonde (pièce de fouille), ça se traite à l'électrolyse (bain de soude caustique, chargeur de téléphone, vieux sèche-cheveux en rhéostat de réglage). Ou ça se laisse tel quel...
Rouille
Merci verchère toujours de bon conseil , une bonne séance de tir devrait « lustré « tous cela . Juste j’utilise des électro cuivré peut-on mettre des chemisés avec un chargement réduit A0 ?Verchère a écrit:Ben ça risque pas, parce-que ça enlève pas la rouille, ce truc !sebmayene a écrit:... le w40 semble pas agir ? ...
D'ailleurs, comment être sûr que c'est des points de rouille (à ôter) ? Et pas des cratères d'anciens points de rouille (qu'on ne peut en aucun cas reboucher) ? Ou d'autres genres de crasses ?
- Des petits points de rouille, on gratte le plus gros avec un écouvillon laiton manié avec mesure, puis on laisse les balles chemisées finir le travail.
- Une rouille encore superficielle, mais qu'on jugerait trop étendue, on peut l'attaquer au vinaigre salé ou à l'acide oxalique (plus facile à rincer) ; mais le bronzage extérieur n'y résiste pas, et il est bien difficile de le protéger parfaitement.
- Une rouille plus profonde (pièce de fouille), ça se traite à l'électrolyse (bain de soude caustique, chargeur de téléphone, vieux sèche-cheveux en rhéostat de réglage). Ou ça se laisse tel quel...
sebmayene- Membre averti
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Re: Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
J'ai bien peur qu'on ne puisse pas compter sur des balles plomb, même cuivrées, pour polir un canon ; bien au contraire, il va plutôt s'emplomber !
Bien sûr il y a l'astuce du produit de rodage sur la balle, qui va polir les zones qui en ont besoin ... tout en usant les zones qui n'en ont pas besoin !
Le calepin papier, lui, est réputé polir (au bout d'un grand nombre de tirs), et supporte mieux qu'on ne croirait les canons râpeux (en tous cas, il les supporte mieux que la balle plomb).
Mais si on veut faire simple, il n'y aurait guère que la balle chemisée...
Pour info, dans deux SR 1889 le tir en piscine de 3 balles de 308 différentes a montré une meilleure prise de rayures (balle à priori plus "douce") pour la "PPU Match BT de 175 gn", qui a paru mieux adaptée que les "Sierra Flat-Nose Pro-Hunter de 170 gn" et "Hirtenberger FMJ BT de 147 gn".
Ceci avec 2.30 g de Tu 3000, balles serties et graissées, étuis GP11 raccourcis à 54.00 mm.
Pas encore essayé autre chose ; il est prévu de tester des PPU Match recalibrées à .307 et .306, histoire de voir ce que ça donne...
Bien sûr il y a l'astuce du produit de rodage sur la balle, qui va polir les zones qui en ont besoin ... tout en usant les zones qui n'en ont pas besoin !
Le calepin papier, lui, est réputé polir (au bout d'un grand nombre de tirs), et supporte mieux qu'on ne croirait les canons râpeux (en tous cas, il les supporte mieux que la balle plomb).
Mais si on veut faire simple, il n'y aurait guère que la balle chemisée...
Pour info, dans deux SR 1889 le tir en piscine de 3 balles de 308 différentes a montré une meilleure prise de rayures (balle à priori plus "douce") pour la "PPU Match BT de 175 gn", qui a paru mieux adaptée que les "Sierra Flat-Nose Pro-Hunter de 170 gn" et "Hirtenberger FMJ BT de 147 gn".
Ceci avec 2.30 g de Tu 3000, balles serties et graissées, étuis GP11 raccourcis à 54.00 mm.
Pas encore essayé autre chose ; il est prévu de tester des PPU Match recalibrées à .307 et .306, histoire de voir ce que ça donne...
Rouille
Bonjour verchère,Verchère a écrit:J'ai bien peur qu'on ne puisse pas compter sur des balles plomb, même cuivrées, pour polir un canon ; bien au contraire, il va plutôt s'emplomber !
Bien sûr il y a l'astuce du produit de rodage sur la balle, qui va polir les zones qui en ont besoin ... tout en usant les zones qui n'en ont pas besoin !
Le calepin papier, lui, est réputé polir (au bout d'un grand nombre de tirs), et supporte mieux qu'on ne croirait les canons râpeux (en tous cas, il les supporte mieux que la balle plomb).
Mais si on veut faire simple, il n'y aurait guère que la balle chemisée...
Pour info, dans deux SR 1889 le tir en piscine de 3 balles de 308 différentes a montré une meilleure prise de rayures (balle à priori plus "douce") pour la "PPU Match BT de 175 gn", qui a paru mieux adaptée que les "Sierra Flat-Nose Pro-Hunter de 170 gn" et "Hirtenberger FMJ BT de 147 gn".
Ceci avec 2.30 g de Tu 3000, balles serties et graissées, étuis GP11 raccourcis à 54.00 mm.
Pas encore essayé autre chose ; il est prévu de tester des PPU Match recalibrées à .307 et .306, histoire de voir ce que ça donne...
Pour les balles chemisées je ne connaissais pas cette etude .
Je n’ai plus que de la A0 (tu3000 souvent en rupture dans ma région)
Il me reste dès hornady 150 grains ,faire 2 ou 3 balles avec 0, 85 grsA0 (0,8 a 1,05grs si ma mémoire est bonne pour de la A0) et une grosse séance d’électro cuivré par derrière.
Cela est il cohérent ?
sebmayene- Membre averti
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Re: Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
Petite démo pour recharger une GP90/23 " moderne" pour le SR1889
https://www.youtube.com/watch?v=x7xVFUAmv2I
https://www.youtube.com/watch?v=x7xVFUAmv2I
kirvari39- Pilier du forum
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Rouille et gp90/23
Sympa sont petit matoskirvari39 a écrit:Petite démo pour recharger une GP90/23 " moderne" pour le SR1889
https://www.youtube.com/watch?v=I
Mais il utilise une poudre lente imc et 2 grammes si je me suis pas trompé lors de la conversion ( équivalent à la 5000 il me semble car plus le tableau en tête)
Je tenterais bien 0,8 ou 0,9 grams A0 et ogive 150 grains hornady chemisée mais y aura t il assez de pression pour les faites sortir ? c’est pas la précision recherché mais juste nettoyer le canon .
sebmayene- Membre averti
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Re: Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
Pour polir un canon il ne suffit pas de 2 ou 3 balles chemisées. 20 ou 30 peut-être, mais plutôt 200 ou 300 (voire un zéro de plus).
De toutes façons ça ne bouchera pas les cratères...
C'était un fusil conçu pour tirer du plomb assez mou chemisé papier, alors pourquoi se casser la tête et chercher midi à 14 heures ?
Mes essais de balles chemisées, c'est juste pour satisfaire une curiosité, pas une fin en soi.
Et la A0, je me trompe peut-être mais en charge réduite de fusil, derrière une balle chemisée, je la sens pas trop. Tandis que dans les mêmes conditions, la Tu3000 m'a paru assez prédictible du point de vue pression / Vo.
De toutes façons ça ne bouchera pas les cratères...
C'était un fusil conçu pour tirer du plomb assez mou chemisé papier, alors pourquoi se casser la tête et chercher midi à 14 heures ?
Mes essais de balles chemisées, c'est juste pour satisfaire une curiosité, pas une fin en soi.
Et la A0, je me trompe peut-être mais en charge réduite de fusil, derrière une balle chemisée, je la sens pas trop. Tandis que dans les mêmes conditions, la Tu3000 m'a paru assez prédictible du point de vue pression / Vo.
Re: Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
Je déterre histoire de voir si quelqu'un a la moindre idée de l'endroit ou se procurer une bretelle pour ce fameux Mq-93? Il faudra bien que je me remette a jouer avec la GP(18)90, soit en faisant faire un jeu de matrices, soit avec un moule à balle pour dupliquer au mieux la balle calepinée.
Mezigot- Pilier du forum
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Bretelle
Bonsoir, sa risque d’ être dur de trouver cette article .. pour exemple j’avais le ressort de la hausse de cassé et mes contacts en Suisse n’ont rien trouver ( 3615 bricolage pour le refaire!!) . Très peu de pièce détachées pour ce modèle. Un sellier pourrait re créé à partir d’un modèle .Mezigot a écrit:Je déterre histoire de voir si quelqu'un a la moindre idée de l'endroit ou se procurer une bretelle pour ce fameux Mq-93? Il faudra bien que je me remette a jouer avec la GP(18)90, soit en faisant faire un jeu de matrices, soit avec un moule à balle pour dupliquer au mieux la balle calepinée.
Pour les balles il me semble dans l’onglet rechargement tu a les côtes de la balle gp90 /03
sebmayene- Membre averti
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Re: Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
Pour les munitions, Mezigot en sait déjà autant que nous tous réunis !
Mais visiblement il entend dépasser le stade de la balle commerciale "qui convient faute de mieux"...
Je suis tout de même surpris par la locution "en faisant faire" ; ben alors, ton tour ? L'outilleuse familiale et ses machines ? C'est pas le tout d'avoir, faut s'en servir !
Mais visiblement il entend dépasser le stade de la balle commerciale "qui convient faute de mieux"...
Je suis tout de même surpris par la locution "en faisant faire" ; ben alors, ton tour ? L'outilleuse familiale et ses machines ? C'est pas le tout d'avoir, faut s'en servir !
Re: Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
Bonjour.sebmayene a écrit:Mezigot a écrit:Je déterre histoire de voir si quelqu'un a la moindre idée de l'endroit ou se procurer une bretelle pour ce fameux Mq-93?
Le 1893 est rare ... et sa bretelle également.
J'ai eu la chance de trouver le mien avec sa bretelle d'origine .
On trouve à peu près tout pour ce qui va du 1889 au 1931 ... sauf pour le Mannlicher, détesté, dit-on, à l'époque ??
Je fais également chou blanc dans ma quête de bretelle pour mon Milbank 1863 ... Rageant, hein ?
Allez. Bonne chasse !
Mimibourguignon
( le VRAI KIR , c'est d'la crème de cassis à 20 degrés ET du Bourgogne Aligoté, ET RIEN D'AUTRE !!! )
MIMIBOURGUIGNON- Pilier du forum
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Re: Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
Verchère a écrit:Pour les munitions, Mezigot en sait déjà autant que nous tous réunis !
Mais visiblement il entend dépasser le stade de la balle commerciale "qui convient faute de mieux"...
Je suis tout de même surpris par la locution "en faisant faire" ; ben alors, ton tour ? L'outilleuse familiale et ses machines ? C'est pas le tout d'avoir, faut s'en servir !
Trop aimable cher ami! Disons qu'avec la maladie et le décès de mon père, les priorités ont été ailleurs et le convertisseur de voltage/tri-phaseur n'est toujours pas installé, donc machines-outils pas encore en service, sans parler du bric-à-brac qui encombre l'atelier. En plus on a pris du retard pour le bois de chauffage et la recherche d'emploi me garde bien occupé. Avec tout ça, je n'ai même pas été fichu de couler quelques bonnes balles pour compléter les essais du m/71 suédois. Je vais essayer de profiter des dernières belle journées de la saison pour le faire. Je vais aussi voir si je peux trouver une façon élégante de réduire l'épaisseur des parois des étuis de .41 Mag recoupées pour le 10,4 Mle 1878. J'aurai une meilleure étanchéité et aussi un plus grand volume interne car il n'y a pas moyen de mettre le gramme de PN de la charge d'origine, loin s'en faut. Reste à voir si il sera plus efficace de faire un alésoir pour augmenter le diamètre interne, ou simplement réduire le diamètre externe, recuire et recalibrer avec un mandrin.
Pour la balle de type 1890, il me semble que le jeu de matrices d'origine devait être en deux parties car je me rappelle d'avoir vu deux marques de joint longitudinales opposée à 180 degrés. sur la partie en plomb, un peu comme pour un moule à balle. Il est vrai qu'avec la base rétreinte et creuse, ça complique un peu le jeu, sans parler de la calotte blindée qui nécessite un jeu d'outils pour partir d'un flan et matricer tout cela en forme, en plusieurs étapes. De fait, vu la légère conicité du projectile, je soupçonne fortement que l'arrière de cette chemise possède un léger repli permettant la mise en place d'un noyau de plomb (PbSb1) sous-calibré qui verrouillera en place la calotte après matriçage final du projectile.
La solution la plus simple serait bien entendu un moule avec un mandrin amovible pour former la base creuse, mais cela force à couler par le nez, et donc à avoir un léger méplat d'ogive et abandonner l'idée de la calotte. Sinon, il faut couler par la base, et se bricoler un alésoir pour former la cavité de base à posteriori, ce qui complique sérieusement la tâche, surtout pour un centrage parfait, mais il sera possible de mettre en place une calotte au bon profil avant de couler, si on le désire...
Bref, il y a de quoi se creuser le citron, à moins de voir si Richard CORBIN est partant pour faire un jeu de matrices, comme il me l'a déjà fait pour la balle Mle 1883 pour le Gras, ainsi que pour la balle du Martini-Henry et un projectile de type Higginsbottom-Rigsby pour la réplique Pedersoli du Gibbs. Faire un moule à lingots cylindriques n'est pas si dur que cela, d'autant que l'on peu le faire dans de l'aluminium, sans diamètre très précis ni finition parfaite (un foret de perceuse convient parfaitement), et même avec un système de piston ajustable pour en varier le poids.
Dossier à suivre, et si quelqu'un a les plans de la fameuse bretelle du Mq-93, je suis preneur!
Cordiales salutations,
PS: Sympa le fanion derrière la crosse du Mq-93. Visiblement une unité qui s'est bien battue dans les années 40 jusqu'en Indo.
Mezigot- Pilier du forum
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Re: Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
Dossier à suivre, et si quelqu'un a les plans de la fameuse bretelle du Mq-93, je suis preneur!
Cordiales salutations,
PS: Sympa le fanion derrière la crosse du Mq-93. Visiblement une unité qui s'est bien battue dans les années 40 jusqu'en Indo.
Monsieur est connaisseur ... Effectivement, crée en 1940 pour les glaces de Narvik, puis les sables d'El Alamein, puis les rizières de Dien Bien Phu.
Le ( LA ) 13 qui porte bonheur !! Bien cordialement. Mimi
Mimibourguignon
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MIMIBOURGUIGNON- Pilier du forum
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Re: Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
Mezigot a écrit:... Faire un moule à lingots cylindriques n'est pas si dur que cela, d'autant que l'on peu le faire dans de l'aluminium, sans diamètre très précis ni finition parfaite (un foret de perceuse convient parfaitement), et même avec un système de piston ajustable pour en varier le poids.
Dossier à suivre,...
Veux tu parler de moules "grossiers", destinés à obtenir des balles cylindriques-à-bout-rond? La finition étant réalisée par recalibrage? (éventuellement légèrement conique)
Ces balles lisses étant éventuellement destinées à être calepinées?
Ça m'travaille ça!
L'idée de piston: .
Avec des matrices différentes, il serait possible d’obtenir des calibres particulièrement adaptés à chaque arme. (même si je conçois aussi que des balles longues & lourdes en plomb vont s'expanser. Et s’adapter ainsi au dimensions de l'âme, & des rayures. Le calepin faisant le reste...)
Avec cette idée de piston, il serait envisageable en plus de jouer sur le poids de balles!
:chinese: :chinese: :chinese:
(et avec la cerise sur le gâteau: envisager le recyclage de ces balles!
Le mariage parfait de l'écolo' & du radin! )
Pâtre- Pilier du forum
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Re: Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
Pâtre a écrit:Mezigot a écrit:... Faire un moule à lingots cylindriques n'est pas si dur que cela, d'autant que l'on peu le faire dans de l'aluminium, sans diamètre très précis ni finition parfaite (un foret de perceuse convient parfaitement), et même avec un système de piston ajustable pour en varier le poids.
Dossier à suivre,...
Veux tu parler de moules "grossiers", destinés à obtenir des balles cylindriques-à-bout-rond? La finition étant réalisée par recalibrage? (éventuellement légèrement conique)
Ces balles lisses étant éventuellement destinées à être calepinées?
Même pas de bout rond, encore bien plus simple: Un bloc alu rectangulaire coupé en deux sur la longueur et monté en pince avec des tétons de guidage, un peu comme les vieux moules en laiton pour les revolvers à capsules. On perce bord-en-bord des trous parallèles à la charnière, et on installe d'un coté une plaque de recouvrement multi-trous pour cisailler le plot de coulée et fermer le haut des trous, et de l'autre une plaque avec des pistons sur tige filetée avec contre-écrou de blocage, permettant d'ajuster la masse des cylindres ainsi obtenus. En connaissant la densité de l'alliage, il est facile, avec le diamètre, de calculer la longueur du cylindre, et d'ajuster le piston un poil plus bas pour compenser pour les défauts de coulée. Une premiere matrice avec un trou de saignée porte le cylindre au diamètre ainsi qu'au poids requis, et une seconde, voir plus, donne la forme finale qui sera de-facto au poids requis. On peut mettre une rigole sur la plaque supérieur pour couler plusieurs cylindres d'un coup ou garder des sièges coniques individuels pour ceux qui coulent à la louchette.
Mezigot- Pilier du forum
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Machine outil
Bonjour, je pense que c’est un petit tour type hunneau tri avec moteur principal et pompe de lubrifiant. Il relativement facile de convertir des moteurs tri en mono . On place un condensateur ( moteur inférieur à 2,2kw une grande majorité des machines à laver était pourvu de ce montage).Mezigot a écrit:Verchère a écrit:Pour les munitions, Mezigot en sait déjà autant que nous tous réunis !
Mais visiblement il entend dépasser le stade de la balle commerciale "qui convient faute de mieux"...
Je suis tout de même surpris par la locution "en faisant faire" ; ben alors, ton tour ? L'outilleuse familiale et ses machines ? C'est pas le tout d'avoir, faut s'en servir !
Trop aimable cher ami! Disons qu'avec la maladie et le décès de mon père, les priorités ont été ailleurs et le convertisseur de voltage/tri-phaseur n'est toujours pas installé, donc machines-outils pas encore en service, sans parler du bric-à-brac qui encombre l'atelier. En plus on a pris du retard pour le bois de chauffage et la recherche d'emploi me garde bien occupé. Avec tout ça, je n'ai même pas été fichu de couler quelques bonnes balles pour compléter les essais du m/71 suédois. Je vais essayer de profiter des dernières belle journées de la saison pour le faire. Je vais aussi voir si je peux trouver une façon élégante de réduire l'épaisseur des parois des étuis de .41 Mag recoupées pour le 10,4 Mle 1878. J'aurai une meilleure étanchéité et aussi un plus grand volume interne car il n'y a pas moyen de mettre le gramme de PN de la charge d'origine, loin s'en faut. Reste à voir si il sera plus efficace de faire un alésoir pour augmenter le diamètre interne, ou simplement réduire le diamètre externe, recuire et recalibrer avec un mandrin.
Pour la balle de type 1890, il me semble que le jeu de matrices d'origine devait être en deux parties car je me rappelle d'avoir vu deux marques de joint longitudinales opposée à 180 degrés. sur la partie en plomb, un peu comme pour un moule à balle. Il est vrai qu'avec la base rétreinte et creuse, ça complique un peu le jeu, sans parler de la calotte blindée qui nécessite un jeu d'outils pour partir d'un flan et matricer tout cela en forme, en plusieurs étapes. De fait, vu la légère conicité du projectile, je soupçonne fortement que l'arrière de cette chemise possède un léger repli permettant la mise en place d'un noyau de plomb (PbSb1) sous-calibré qui verrouillera en place la calotte après matriçage final du projectile.
La solution la plus simple serait bien entendu un moule avec un mandrin amovible pour former la base creuse, mais cela force à couler par le nez, et donc à avoir un léger méplat d'ogive et abandonner l'idée de la calotte. Sinon, il faut couler par la base, et se bricoler un alésoir pour former la cavité de base à posteriori, ce qui complique sérieusement la tâche, surtout pour un centrage parfait, mais il sera possible de mettre en place une calotte au bon profil avant de couler, si on le désire...
Bref, il y a de quoi se creuser le citron, à moins de voir si Richard CORBIN est partant pour faire un jeu de matrices, comme il me l'a déjà fait pour la balle Mle 1883 pour le Gras, ainsi que pour la balle du Martini-Henry et un projectile de type Higginsbottom-Rigsby pour la réplique Pedersoli du Gibbs. Faire un moule à lingots cylindriques n'est pas si dur que cela, d'autant que l'on peu le faire dans de l'aluminium, sans diamètre très précis ni finition parfaite (un foret de perceuse convient parfaitement), et même avec un système de piston ajustable pour en varier le poids.
Dossier à suivre, et si quelqu'un a les plans de la fameuse bretelle du Mq-93, je suis preneur!
Cordiales salutations,
PS: Sympa le fanion derrière la crosse du Mq-93. Visiblement une unité qui s'est bien battue dans les années 40 jusqu'en Indo.
sebmayene- Membre averti
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Re: Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
sebmayene a écrit:
Bonjour, je pense que c’est un petit tour type hunneau tri avec moteur principal et pompe de lubrifiant. Il relativement facile de convertir des moteurs tri en mono . On place un condensateur ( moteur inférieur à 2,2kw une grande majorité des machines à laver était pourvu de ce montage).
Malheureusement non, ce sont de vraie machines industrielles nécessitant 550-575V triphasé. Même avec le convertisseur-tri-phaseur en place, il ne sera possible que de se servir d'une des deux machines-outil à la fois sous peine de faire sauter le panneau principal car on parle de près de 6 kW par machine...
Pour les petits boulots, j'ai un EMCO Compact 5 sur le 110V-15A qui sera parfait une fois remis en état.
Mezigot- Pilier du forum
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Suite
C’est une CNc type Mazack ou mitshubichi et c’est un transformateur d’isolement car elles sont pas prévu pour nos réseau. (Une galère pour mon taff)Mezigot a écrit:sebmayene a écrit:
Bonjour, je pense que c’est un petit tour type hunneau tri avec moteur principal et pompe de lubrifiant. Il relativement facile de convertir des moteurs tri en mono . On place un condensateur ( moteur inférieur à 2,2kw une grande majorité des machines à laver était pourvu de ce montage).
Malheureusement non, ce sont de vraie machines industrielles nécessitant 550-575V triphasé. Même avec le convertisseur-tri-phaseur en place, il ne sera possible que de se servir d'une des deux machines-outil à la fois sous peine de faire sauter le panneau principal car on parle de près de 6 kW par machine...
Pour les petits boulots, j'ai un EMCO Compact 5 sur le 110V-15A qui sera parfait une fois remis en état.
On voit encore des vieux tour 110v convertis en 230v avec un variateur mono230 /tri 110v chez des tourneurs de mes clients ( marque suisse !!! )
sebmayene- Membre averti
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Re: Mousqueton de cavalerie mod. 1893, Mannlicher
J'attire votre attention sur le fait que "Mezigot" est au Québec !
Et là bas ils sont encore visiblement sous-développés, bien qu'ils barrent force cours d'eau pour obliger les caribous à faire de longs et mortels détours... Imaginez-vous que des exploitations agricoles n'ont même pas le triphasé, ce qui chez nous était la règle dès les années 50 (et qui est devenu moins courant par économie de bouts de chandelle, ceux qui rachètent une vieille ferme "rénovée" en font parfois les frais : pas moyen de faire tourner une grosse scie à bois !).
En plus, chez nous c'est simple : autrefois 220 V triphasé, 110 V mono entre une phase et le neutre ; maintenant 380 V triphasé, 240 V mono entre une phase et le neutre. Pour un moteur, 220 ou 240 c'est pareil (les très vieux moteurs étaient d'ailleurs en 200 V tri), et 380 ou 400 V idem.
Là bas, si j'ai bien compris ils ont du 110 V mono et du 550 / 575 V triphasé, ce qui nécessite certainement des lignes et transfos différents !
Aux Amériques, je sais pas si c'est la confusion pouces / mètres, mais ils ont vraiment des problèmes avec la rigueur et la logique...
Alors bien sûr, chez nous il y a aussi des moteurs très haute tension ; mais il me semble uniquement dans les grosses usines alimentées en 20 000 V et disposant de leur propre transfo. Toutes les machines que je vois sont en 380 tri (celles qui sont restées en 220 tri étaient déjà au rebut lors du passage 220 / 380, où l'EDF a rebobiné à ses frais les anciens moteurs).
Sans triphasé je serais bien embêté, j'ai plus d'une vingtaine de moteurs 380 tri, y compris le surpresseur d'eau sanitaire et le hachoir à viande...
Et là bas ils sont encore visiblement sous-développés, bien qu'ils barrent force cours d'eau pour obliger les caribous à faire de longs et mortels détours... Imaginez-vous que des exploitations agricoles n'ont même pas le triphasé, ce qui chez nous était la règle dès les années 50 (et qui est devenu moins courant par économie de bouts de chandelle, ceux qui rachètent une vieille ferme "rénovée" en font parfois les frais : pas moyen de faire tourner une grosse scie à bois !).
En plus, chez nous c'est simple : autrefois 220 V triphasé, 110 V mono entre une phase et le neutre ; maintenant 380 V triphasé, 240 V mono entre une phase et le neutre. Pour un moteur, 220 ou 240 c'est pareil (les très vieux moteurs étaient d'ailleurs en 200 V tri), et 380 ou 400 V idem.
Là bas, si j'ai bien compris ils ont du 110 V mono et du 550 / 575 V triphasé, ce qui nécessite certainement des lignes et transfos différents !
Aux Amériques, je sais pas si c'est la confusion pouces / mètres, mais ils ont vraiment des problèmes avec la rigueur et la logique...
Alors bien sûr, chez nous il y a aussi des moteurs très haute tension ; mais il me semble uniquement dans les grosses usines alimentées en 20 000 V et disposant de leur propre transfo. Toutes les machines que je vois sont en 380 tri (celles qui sont restées en 220 tri étaient déjà au rebut lors du passage 220 / 380, où l'EDF a rebobiné à ses frais les anciens moteurs).
Sans triphasé je serais bien embêté, j'ai plus d'une vingtaine de moteurs 380 tri, y compris le surpresseur d'eau sanitaire et le hachoir à viande...
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