sécher rapidement des douilles qui sortent du bac à ultrasons

Laurent : ti sort vivite ! 

Fra78 a écrit:
Pour les étuis tirés en PSF, on parle ici de séchage après nettoyage au bac à ultra-sons, donc dans l'eau. Idem pour les étuis nettoyés dans un tumbler humide.

Mé pou koi fè ?

C'est pourtant évident: pour s'AMUSER, bien entendu ! 

Rien de plus marrant que de laver, puis sécher des étuis !        

Tu n'étais pas au courant ?

Jamais essayé ? 

Tu devrais

Jeppesen a écrit:C'est pourtant évident: pour s'AMUSER, bien entendu ! 

Rien de plus marrant que de laver, puis sécher des étuis !          

Tu n'étais pas au courant ?

Jamais essayé ? 

Tu devrais

J'ai essayé.
J'ai trouvé que ça prend du temps, que ça ne m'amuse pas et que la cible s'en fout.
C'est un peu comme laver sa voiture ou essayer d'avoir raison face à une femme.
Il faut vraiment avoir du temps à perdre !

C'est un peu ce qui me semble, sauf tirés à poudre noire ou ramassés dans la boue...
Le seul point qui me paraît important, c'est de nettoyer le logement d'amorce ; une brosse de confection maison suffit, mais il faut prendre les douilles une à une.

Ça tombe bien j'ai pas de temps à perdre.

Le tumbler humide travail sans moi, mon déshydrateur alimentaire également.

Pendant ce temps là, je fais autre chose.... Je regarde pas le tambour de mon tumbler faire des looping ou la vapeur d'eau s'échapper du déshydrateur  .

S'amuser, ça "prend du temps", comme toute activité humaine (voir même "animale" ? )....

Nettoyer ses douilles, ça peut être....barbant...et j'ai arrêté de le faire pendant plusieurs années après l'utilisation du classique "tumbler à granulé", puis du "bac à ultra-son", puis de la "machine à laver" (assez pratique par ailleurs).

Et puis j'ai "découvert" (Merci Nanard35  ) le "tumbler humide": remarquable à tous points de vue...au moins en ce qui me concerne.

- je tire beaucoup "CAS", et nos étuis tirés finissent la plupart du temps "par terre", quelque soit le temps, et l'état du sol (nous tirons "en extérieur" la plupart du temps)...donc étuis "souillés".

Ne pas les nettoyer pour un futur rechargement me parait discutable  

Quelqu'un a déclaré qu'il fallait "juste" nettoyer les puits d'amorces, que c'était bien suffisant: OK.....mais le "tumbler humide" nettoie le puits d'amorce...en même temps que l'intérieur et l'extérieur de l'étui, et sans s'em...bêter avec une "petite brosse" qu'il faut introduire dans le logement, tournicoter pour enlever les résidus, etc...

Alors, pourquoi se priver d'un "nettoyage complet" plus rapide et pratique que celui du seul logement d'amorce ?

Mais à chacun sa façon de faire, pas de soucis, en ce qui me concerne (moi, je suis paresseux, je m'économise...et le plus simple et efficace a toujours ma préférence     ).


De plus, et là c'est important à mes yeux: le contrôle visuel du remplissage de la douille (charge de poudre) est beaucoup plus facile (là encore) avec l'intérieur d'une douille "propre" que, disons, "encrassé"....


A chacun sa méthode (ou son absence), pour ma part, je suis pleinement satisfait de la mienne, n'est-ce pas l'essentiel (     )


Bons rechargements à tous,

Il est vrai que je recharge maintenant surtout du 38SP et du 38SW PSF.
Donc les étuis de revolver ne vont a priori jamais par terre.
Je ne nettoie pas non plus les puits d'amorce, qui sont relativement propres, d'autant que les étuis que j'utilise ont de gros trous d'évent dont l'obturation est hautement improbable.

Pour le 7,5x55, ils tombent par terre, mais comme je les désamorce à l'hydraulique, ils sont un peu lavés le temps de baigner dans le seau d'eau chaude avec produit vaisselle où je les plonge préalablement à cette éclaboussante opération.

En 32 SWL pour mon PA de match, je lave uniquement les étuis destinés aux compétitions, avec le petit nettoyeur US Lidl, puis séchage naturel. Pour l'entrainement, je réutilise la même poignée d'étuis d'une fois à l'autre et ils n'ont pas le temps d'accumuler des cochonneries au sol.

Ça fait un moment que je n'ai pas rechargé autre chose.
Et je plaide coupable, j'ai un stock des milliers d'étuis en 9x19, 7.65x21 ou 30 carbine en plus de mes calibres principaux actuels. Etuis... nettoyés d'avance au tumbler humide !

Cela étant, quand je tire autre chose que les calibres de revolver cités plus haut, au retour je plonge le tout dans un sceau d'eau chaude et savonneuse, avant de laisser sécher sur une grande serviette.
Et je réutilise en l'état.

Effectivement, il suffit d'adapter son mode opérationnel à sa pratique de tir  


Les douilles de calibres que je n'utilise plus (momentanément, même si ça "dure" pour certains) sont nettoyées avant d'être "stockée" , prêtes pour un usage ultérieur 

Je crois que pour chaque douille, vérifier l'absence de pin (ou autre média de tumbler) collée dedans, puis mettre à l'égouttage-séchage, me prend bien autant de temps (et sûrement plus) que de donner un tour de brosse dans chaque logement d'amorce.

Sinon, pour un nettoyage grossier sans polissage, il suffit d'un court passage dans l'eau savonneuse bouillante suivi d'un trempage dans l'eau pure bouillante (rinçage). Ça ne suffit toutefois pas à sécher totalement, la douille refroidit trop vite pour évaporer la goutte d'eau qui se bloque souvent dans l'évent d'amorçage...

Mais bien sûr, si les douilles sont destinées à un stockage de durée indéterminée, un nettoyage maximal s'impose.

Vérifier si il y a des pins dans les douilles ?

Lorsque je les sors du tumbler pour les positionner sur la feuille de papier alu posée sur la plaque du four, je les "secoue" tête en bas (petit mouvement sec du poignet) pour faire tomber ce qu'il y aurait dedans (les pins, en l’occurrence).

Je n'ai ensuite jamais retrouvé de pins dans une douille ! (j'ai bien entendu regardé "au début")

Donc, pas besoin de vérifier....et pas de perte de temps.

Mais comme je le disais, chacun sa "méthode", et je ne cherche à convaincre personne (je donne juste quelques explications )

Je les retourne dans l'eau avant de les sortir ; ainsi il n'en reste pas, mais si je les sors avant de les retourner, ou si le mouvement est maladroit, il arrive qu'après séchage une pin retombe. Et une seule, une fois, un jour, suffit pour imposer de les contrôler toutes, chaque fois, tous les jours.

Ça ne se produit pas en utilisant des amorces en guise de média, mais les enclumes se détachent progressivement et se coincent parfois dans le logement d'amorce (le contrôle est cependant plus rapide, visuel au culot). Alors à chaque utilisation il faut ensuite étaler le média pour séparer les enclumes fraichement détachées (les amorces Berdan seraient plus commodes de ce point de vue).

En résultat de mes essais le média le plus efficace serai un mélange d'amorces triées et de pins ; mais du point inconvénients il cumule tout...
Pour douilles Large, amorces small et enclumes d'amorces large ; pour douilles Small, l'inverse. Les enclumes sont un excellent média, peut-être le meilleur.

Oui, pas si simple.

" Aujourd'hui peut-êêtre , ou alors demaing " ; étuis humides jetés sur un vieux torchon puis exposés aux alizés qui font tout le boulot .

Pour ma part, les douilles humides (mais égouttées), sont posées sur un Sopalin sur une plaque portée dans un petit four électrique chiné chez Emmaüs à 9 €, réglé à 100 ° sur 15 mn. Ca sonne quand c'est prêt.
Et c'est tout.  
Ce four est dans le coin rechargement et ne sert qu'au séchage, comme ça pas d'embrouille avec madame.

En 223, la capacité de l'étui étant de ce fait bien réduite, même en égouttant et en les mettant dans le four à 70°C durant 30' il y a une forte probabilité que de l'eau même très chaude demeure dans certains ( même désamorcés).
J'ai constaté le cas de nombreuses fois. Pour s'en convaincre , secouer l'etui en sortie de four vers votre bras et vous sentirez ces petites gouttes d'eau bien chaudes et récalcitrantes....

C'est lié en grande partie au rapport : durée/température/ % humidité dans le four. La flotte reste à température élevée condensée dans l'étui de faible volume mal ventilé, et comme on atteint pas la température d'ébullition l'évaporation dans ce petit volume confiné et saturé n'a pas lieu. 
Depuis, pour éviter d'avoir à ouvrir la porte du four pour évacuer la saturation d'humidité et par la même la chaleur mais également pour la levée de doute, je donne un coup de soufflette dans les étuis après égouttage en sortie de thumbler humide avant de les mettre dans le four, réduisant de ce fait le temps de séchage.

JM qui a moins chaud aujourd'hui en 41......

Même dans un four "à chaleur tournante" ?

J'avoue que je ne recharge que rarement du .223...et que quand c'est le cas, je ne suis pas pressé pour réutiliser les étuis rapidement, comme parfois pour le .44-40 et le .45 Colt.

Je relance ma méthode du tirage au vide citée page 1 du sujet : pas d'échauffement et pas une molécule d'eau restante...

Fra78 a écrit:Je relance ma méthode du tirage au vide citée page 1 du sujet : pas d'échauffement et pas une molécule d'eau restante...

C'est sur qu'il n'y a pas mieux pour sécher. Mon bof qui bosse dans la clim possède une pompe à vide. Il m'a fait la démonstration avec un téléphone qui avait pris l'eau. Après quelques minutes de vide, plus une trace d'humidité et le téléphone à redémarré comme si rien n'était. 
J'avoue que je n'avais pas pensé à ca pour sécher les douilles mais ca doit être miraculeux. Il faut juste une pompe à vide et une vielle cocotte minute (pour mettre les douilles).

Pour les riches fainéants :

https://fr.aliexpress.com/item/1005002865276963.html?spm=a2g0o.productlist.0.0.4021412aC0OOBr&algo_pvid=d06b0a1c-c836-4369-a15b-c6a7cce5c4f9&algo_exp_id=d06b0a1c-c836-4369-a15b-c6a7cce5c4f9-14&pdp_ext_f=%7B%22sku_id%22%3A%2212000022520926659%22%7D&pdp_npi=2%40dis%21EUR%21230.63%21122.23%21%21%21%21%21%400b0a0ae216597902966865514e1d2b%2112000022520926659%21sea&curPageLogUid=4dP1FIaadf6p

Utilisation normale : débuller les résines et peintures...

Avec la chaleur qu'il fait partout, vous avez des problèmes ?

  Mettez les dans un plat sur le balcon, le temps nécessaire.   cela marche à tous les coups .....

Et l'hiver ?  on met le plat dehors aussi,

ou par temps de pluie ? 


La méthode du "vide" est sûrement super...si on a de la place pour mettre le matériel (pompe à vide, cocotte minute, tuyaux...).


Mais j'avoue que le four étant déjà installé dans la cuisine, je ne vois pas trop "pourquoi" j'irai m'embêter à rajouter des "trucs" dans mon atelier déjà bien assez encombré  alors que tout est déjà à disposition   

Jeppesen a écrit:Et l'hiver ?  on met le plat dehors aussi,

L'hiver, par temps de bise, même la neige s'évapore (enfin, se sublime)...

Mais surtout l'hiver, on pose le plat sur le fourneau (ou mieux, toute la nuit dans le four de la cuisinière à bois, en laissant la porte entrouverte pour éviter la surchauffe et favoriser la ventilation).
Le problème c'est l'inter-saison, quand il fait plus de 15° dans la maison, et qu'on a donc éteint le feu pour éviter d'avoir à enlever le pull-over (une opération qui devient de plus en plus difficile d'année en année).

P'tain moi qui ne m'étais jamais posé de question métaphysique pour sécher mes douilles ! Bientôt 6 pages sur le sujet  Il est vrai que ne tirant pas à L' AA52 mes besoins ne sont pas ceux d'un sérail tireur.
Mes douilles après leur nettoyage à l'ultra son ou polissage au tumbler humide, (oui j'aime bien avoir des "jolies" cartouches) sont après un essuyage rapide avec un vieux linge étalées sur une (des) plaque(s) de cuisson ou vieux bacs à glaçons récupérés.  
Il fait chaud, il fait soleil ? Je mets ma plaque au soleil.
Il fait  gris ou il pleut ? Je mets ma plaque au four de la cuisinière.
Il fait froid ? Mon chauffage est allumé ? je mets ma plaque sur un radiateur ou sur la chaudière. 
Et comme je ne tire pas tous les jours matin et soir mes douilles ont le temps de sécher tranquillement, d'autant que je ne me contente pas d'avoir juste le taf pour un tir... 
Mon copain président du club ne nettoie jamais ses douilles... Ceci ne l'empêche pas de faire de meilleurs résultats que moi...