Jaugeage d'un Schmitt-Rubin F-89
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Jaugeage d'un Schmitt-Rubin F-89
Le Schmitt-Rubin Mle 1889 est à 3 rayures, ce qui ne facilite pas la mesure.
J'ai jaugé le canon du n° 124 xxx (année 1893 d'après les tables) en y forçant des balles de plomb pur (moule pour 8-92) :
- une balle "Chambre" rentrée par l'AR jusque sous la hausse et ressortie par l'AR (pour les rayures à quelques cm du départ),
- une balle "Bouche" tassée sur la tranche de bouche (pour mesurer le Ø et visualiser l'usure à la bouche),
- une balle "Traversée", rentrée par la chambre et sortie par la bouche (surtout pour déceler d'éventuelles irrégularités de Ø).
Ceci à l'aide de baguettes en laiton Ø 6 terminées par des poussoirs Ø 7.40, les balles "Chambre" et "Bouche" étant tassées une fois en place : en appui sur une contre-baguette pour "Chambre", en appui sur le champignon de plomb posé au sol pour "Bouche" (pour tasser le poids de la baguette suffit, pas besoin du maillet - qui reste nécessaire pour forcer et ensuite pousser la balle).
Les lingots ont été mesurés sur un Vé par la méthode décrite en
https://www.tircollection.com/t15696-jaugeage-des-canons-a-nombre-de-rayures-impair#307861
(étalonnage par une pige rectifiée Ø 8.00).
- A fond de rayures, Z = 7.69,
- Sur plats, F = 7.48 (avec les réserves indiquées sur le sujet pré-cité),
- Directement au palmer, en plat / creux, F/Z = 7.60. Petite incohérence donc, puisque F - F/Z = 0.09 pour la profondeur de rayure. On obtient donc F = F/Z - 0.09 = 7.51, et non les 7.48 trouvés sur le Vé !
Eventuellement, la mesure F/Z au palmer pourrait être 7.595, ce qui donnerait F = 7.50... Certes, la différence entre les deux modes de calcul n'est que de 2 à 3/100, éventuellement imputables au cumul de l'imprécision des deux appareils (comparateur et palmer), plus l'appui incertain sur la surface du plomb mou. Mais c'est tout de même embêtant !
Quoiqu'il en soit, on est très loin des valeurs usuellement citées. Par exemple Poyer indique :
Z = .310 (7.874), F/Z = .303 (7.696), F = .296 (7.518).
L'arme est extérieurement assez propre, intérieurement encore mieux, et le canon n'a pas digéré beaucoup de verre pilé car le flanc de tir des rayures est impeccable. Mais j'ai tout de même été surpris des résultats...
Au point d'avoir des doutes sur la méthodologie employée ! Des avis ?
Dans ces conditions, refaire de la GP90/23 avec des balles de .308 m'inquiéterait un peu. Heureusement, j'avais plutôt prévu du plomb calepiné, comme d'origine...
J'ai jaugé le canon du n° 124 xxx (année 1893 d'après les tables) en y forçant des balles de plomb pur (moule pour 8-92) :
- une balle "Chambre" rentrée par l'AR jusque sous la hausse et ressortie par l'AR (pour les rayures à quelques cm du départ),
- une balle "Bouche" tassée sur la tranche de bouche (pour mesurer le Ø et visualiser l'usure à la bouche),
- une balle "Traversée", rentrée par la chambre et sortie par la bouche (surtout pour déceler d'éventuelles irrégularités de Ø).
Ceci à l'aide de baguettes en laiton Ø 6 terminées par des poussoirs Ø 7.40, les balles "Chambre" et "Bouche" étant tassées une fois en place : en appui sur une contre-baguette pour "Chambre", en appui sur le champignon de plomb posé au sol pour "Bouche" (pour tasser le poids de la baguette suffit, pas besoin du maillet - qui reste nécessaire pour forcer et ensuite pousser la balle).
Les lingots ont été mesurés sur un Vé par la méthode décrite en
https://www.tircollection.com/t15696-jaugeage-des-canons-a-nombre-de-rayures-impair#307861
(étalonnage par une pige rectifiée Ø 8.00).
- A fond de rayures, Z = 7.69,
- Sur plats, F = 7.48 (avec les réserves indiquées sur le sujet pré-cité),
- Directement au palmer, en plat / creux, F/Z = 7.60. Petite incohérence donc, puisque F - F/Z = 0.09 pour la profondeur de rayure. On obtient donc F = F/Z - 0.09 = 7.51, et non les 7.48 trouvés sur le Vé !
Eventuellement, la mesure F/Z au palmer pourrait être 7.595, ce qui donnerait F = 7.50... Certes, la différence entre les deux modes de calcul n'est que de 2 à 3/100, éventuellement imputables au cumul de l'imprécision des deux appareils (comparateur et palmer), plus l'appui incertain sur la surface du plomb mou. Mais c'est tout de même embêtant !
Quoiqu'il en soit, on est très loin des valeurs usuellement citées. Par exemple Poyer indique :
Z = .310 (7.874), F/Z = .303 (7.696), F = .296 (7.518).
L'arme est extérieurement assez propre, intérieurement encore mieux, et le canon n'a pas digéré beaucoup de verre pilé car le flanc de tir des rayures est impeccable. Mais j'ai tout de même été surpris des résultats...
Au point d'avoir des doutes sur la méthodologie employée ! Des avis ?
Dans ces conditions, refaire de la GP90/23 avec des balles de .308 m'inquiéterait un peu. Heureusement, j'avais plutôt prévu du plomb calepiné, comme d'origine...
Re: Jaugeage d'un Schmitt-Rubin F-89
Bravo de l'avoir fait, mais dans la branche rechargement, je suis totalement dépassé et inculte , je ne peux donc pas me prononcer
Mes 89 décorent le mur
Un jour peut-être...
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"Laudamus veteres sed nostris utimur annis "
Baccardi- Administrateur
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