fusil François Berger spécial
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Re: fusil François Berger spécial
je proteste , votre honneur !!!
" le lourd " tient en deux photos ......"ta salle de séjour " et mon express du "prince of Wales "
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Re: fusil François Berger spécial
du beau....
la liste au tout début des années 50...
La liste de la Chambre Syndicale des fabricants d’armes de 1948-1951 compte 105 adhérents, chiffre inférieur à celui inscrit à la Chambre des métiers, mais qui permet de trouver les plus représentatifs de la corporation dans cette longue liste classée par ordre alphabétique :
Alloni, 12 boulevard Valbenoîte ; André et Cie, 14 place Tardy ; Automoto, 38 rue Gutemberg ; Balp, 3 Cours Victor Hugo ; Bancel Marcel, 17 rue Louis Blanc ; Basson, 13 rue du Grand Gonnet ; Berger Louis, 60 rue Mulatière ; Bériola P., 13 rue Louis Blanc ; Bergeron Louis, 7 rue Desflaches ; Bertois Frères, 40 rue des Armuriers ; Blanchard-Grange, 67 rue Antoine Durafour ; Blondeau, 7 place Villeboeuf ; Bonnard, 34 rue du Musée ; Boucher, 12 rue Jean-Baptiste David ; Bouniard et Barrière, 17 rue de l’Epreuve ; Boyer A., 62 rue du 11 Novembre ; Breuil Jean (canonnier), 13 rue Montesquieu ; Breuil Claude (canonnier), 4 rue du Rozier ; Brenier & Cie, 68 rue Antoine Durafour ; Bretton René, 6 Cours Fauriel ; Canonnerie Stéphanoise, 13 rue du Vernay ; Celle Claude, 5 rue Emile ; Chambon Frères (remplacé par Jean Luquet), 38 rue Jean-Baptiste David ; Chanson Jean, 40 rue Badouillère ; Chapuis, 11 rue Basse des Rives ; Charlin, 18 rue Béranger ; Chartron, 3 place Desnoëtte ; Chataing & Durand (mécanique), Saint-Bonnet-le - Château ; Chaussadis, 50 rue Jean-Baptiste David ; Chausse Claude, 21 rue Charles Rebour ; Chausse (jeune) 9 rue Charles Rebou ; Chavot (canonnier) 34 rue Clément Forissier ; Chevillard, 8 rue du 11 Novembre ; Courtial et Debraye, 14 rue Jean-Baptiste David ; Constant Pierre (secondé par son fils Jean-Marie, Saint-Maurice en Gourgois (Loire) à qui succèdera son fils Pierre ; Damon, 7 rue des Francs-Maçons ; Darne Régis, 71 Cours Fauriel ; Darne Francisque, 69 Cours Fauriel ; Diard, 16 rue Clément Forissier ; Donnet et Racodon, 31 rue des Armuriers ; Douplat Frères, 38 rue Badouillère ; Dupont, 11 rue Cuvier ; Emonet, 12 rue Pierre Termier ; Escot et Allègre, 6 place Villeboeuf ; Faure Joseph, 19 rue des Armuriers ; Faure Henri, 10 rue Clément Forissier ; Faure Victor, Le Bois d’Avaize ; Faure Alphonse, 17 rue Claude Delaroa ; Fayard, 77 rue Antoine Durafour ; Foussard Lucien, 7 place Villeboeuf ; Garnier Raymond, 55 rue Claude Delaroa ; Gaucher Jean, 12 rue Docteur Cordier ; Gaspard & Cie, 4 Cours Fauriel ; Gautey, 20 rue Ferdinand ; Gerster, 61 rue Michelet ; Giraud Louis, 18 rue Charles Rebou ; Giraudet, 22 rue de Terrenoire ; Giraudon, boulevard Poincaré ; Gonon & Portafaix, 8 rue Villeboeuf ; Grange, 13 rue des Armuriers ; Guichard Henri, 66 Cours Fauriel, à qui succèdera Georges Granger ; Guichard Maurice & Cie, 20 rue Montferré ; Guignand & Pailleux, 76 rue Antoine Durafour ; Guillot, 11 place Villeboeuf ; Heurtier (canonnier), 28 rue Clément Forissier ; Humbert, 52 Cours Fauriel ; James (canonnier), rue du Cimetière ; Janisson, 28 Cours Fauriel ; Jay Michel, rue Antoine Durafour ; Jeay Georges, Le Grand Quartier à Sorbier ; Jeury Victor, 24 rue Badouillère ; Lasherme, 99 rue Antoine Durafour ; Laspoussas-Driol & Cie (repreneur de Berthon et Didierfusil devient S.I.F.A.R.M.), 8 place Villeboeuf ; Latcher Léon (repris par Plotton & Barret), 131 rue Antoine Durafour ; Leyre Pierre, 30 Cours Fauriel ; Maisonnial Aimé, 13 rue Clément Forissier ; Manufacture Française d’Armes et de Cycles, Cours Fauriel ; Manufacture Nationale d’Armes, 2 rue Javelin Pagnon ; Marnas, 13 rue du Rozier ; Marsault, 6 boulevard Valbenoîte ; Martin-Dubost, 38 rue Badouillère ; Mathieu, 25 rue Badouillère ; Maumey Jean-Baptiste, 35 rue Mulatière ; Meunier, 7 rue Jean-Baptiste David ; Montagny Aîné, 48 rue Gambetta ; Montcoudiol Lucien (Mécanique), Saint-Bonnet-le-Château ; Odegaard, quartier de Beaulieu ; Oriol Père & Fils, 58 boulevard Valbenoîte ; Oriol (canonnier, 22 rue Rouget de l’Isle ; Pascal, 7 rue Pierre Blachon ; Pelletier Yves, 35 rue Mulatière ; Peugeot, 46 rue Gutemberg ; Philippon Marcel Père & fils (repreneurs d’Autechaud & Bonnavion), 17 rue Pierre Termier ; Piat, 22 Cours Gustave Nadaud ; Picard-Fayolle, 42 rue du Vernay ; Pichon, 31 rue Césard Bertholon ; Plotton & Barret, 96 rue Antoine Durafour ; Picot Frères, 10 rue Jean-Baptiste David ; Merley & Pouly (canonnier repreneur de Fanget), Andrézieux ; Mondiale, 2 Cours Fauriel ; Preynat, 21 rue des Armuriers ; Ressayre, 8 Boulevard Valbenoîte ; Rey (successeur de Brun-Latrige), 7 Cours Fauriel ; Reymond, 40 rue Désiré-Claude ; Ribe Léon, 104 rue Antoine Durafour ; Ribeyre, 60 rue Mulatière ; Rivolier Père & Fils, 21 rue Césard Bertholon ; Roullier-Baume, 4 bis rue Badouillère ; Roux Louis, 3 rue du Vernay ; Sabatier, 31 rue du 11 Novembre ; Sabot Francisque (canonnier), 67 rue Césard Bertholon ; Sabot Joannès, 14 rue des Francs Maçons ; Saillant Prosper, boulevard Valbenoîte ; Salanon, 21 chemin des Accacias ; Saunier, 3 rue Jules Vallès ; Sauvinet, 31 rue Césard Bertholon ; Sélect-Armes (Victor Jourgeon), 103 rue Antoine Durafour ; Seytre-Montagny, 68 rue Mulatière ; Sigaud Fils, 56 Cours Fauriel ; Soleilhac, 12 rue des Armuriers ; Soulier, 83 rue Antoine Durafour ; Staron, 14 rue des Francs-Maçons ; Société Générale de Mécanique, 6 Cours Fauriel ; Société Moderne de Fabrications Mécaniques (Rouby & Montuclard), 56 rue Tarentaize ; Thivillier, 4 rue des Armuriers ; Tissot, 8 rue Tréfilerie ; Tournaire, 4 rue Arago ; Vacher, 2 rue Jean-Baptiste David ; Vassal (remplacé par Gérard Geffroy), 13 rue Franklin ; Verdiell, 16 rue de Champagne ; Verney-Carron, 17 Cours Fauriel ; Vérot, 36 Cours Fauriel ; Villebonnet, 61 rue Liogier ; Zavattero, 24 rue Jean-Claude Tissot.
source: Forissier
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La liste de la Chambre Syndicale des fabricants d’armes de 1948-1951 compte 105 adhérents, chiffre inférieur à celui inscrit à la Chambre des métiers, mais qui permet de trouver les plus représentatifs de la corporation dans cette longue liste classée par ordre alphabétique :
Alloni, 12 boulevard Valbenoîte ; André et Cie, 14 place Tardy ; Automoto, 38 rue Gutemberg ; Balp, 3 Cours Victor Hugo ; Bancel Marcel, 17 rue Louis Blanc ; Basson, 13 rue du Grand Gonnet ; Berger Louis, 60 rue Mulatière ; Bériola P., 13 rue Louis Blanc ; Bergeron Louis, 7 rue Desflaches ; Bertois Frères, 40 rue des Armuriers ; Blanchard-Grange, 67 rue Antoine Durafour ; Blondeau, 7 place Villeboeuf ; Bonnard, 34 rue du Musée ; Boucher, 12 rue Jean-Baptiste David ; Bouniard et Barrière, 17 rue de l’Epreuve ; Boyer A., 62 rue du 11 Novembre ; Breuil Jean (canonnier), 13 rue Montesquieu ; Breuil Claude (canonnier), 4 rue du Rozier ; Brenier & Cie, 68 rue Antoine Durafour ; Bretton René, 6 Cours Fauriel ; Canonnerie Stéphanoise, 13 rue du Vernay ; Celle Claude, 5 rue Emile ; Chambon Frères (remplacé par Jean Luquet), 38 rue Jean-Baptiste David ; Chanson Jean, 40 rue Badouillère ; Chapuis, 11 rue Basse des Rives ; Charlin, 18 rue Béranger ; Chartron, 3 place Desnoëtte ; Chataing & Durand (mécanique), Saint-Bonnet-le - Château ; Chaussadis, 50 rue Jean-Baptiste David ; Chausse Claude, 21 rue Charles Rebour ; Chausse (jeune) 9 rue Charles Rebou ; Chavot (canonnier) 34 rue Clément Forissier ; Chevillard, 8 rue du 11 Novembre ; Courtial et Debraye, 14 rue Jean-Baptiste David ; Constant Pierre (secondé par son fils Jean-Marie, Saint-Maurice en Gourgois (Loire) à qui succèdera son fils Pierre ; Damon, 7 rue des Francs-Maçons ; Darne Régis, 71 Cours Fauriel ; Darne Francisque, 69 Cours Fauriel ; Diard, 16 rue Clément Forissier ; Donnet et Racodon, 31 rue des Armuriers ; Douplat Frères, 38 rue Badouillère ; Dupont, 11 rue Cuvier ; Emonet, 12 rue Pierre Termier ; Escot et Allègre, 6 place Villeboeuf ; Faure Joseph, 19 rue des Armuriers ; Faure Henri, 10 rue Clément Forissier ; Faure Victor, Le Bois d’Avaize ; Faure Alphonse, 17 rue Claude Delaroa ; Fayard, 77 rue Antoine Durafour ; Foussard Lucien, 7 place Villeboeuf ; Garnier Raymond, 55 rue Claude Delaroa ; Gaucher Jean, 12 rue Docteur Cordier ; Gaspard & Cie, 4 Cours Fauriel ; Gautey, 20 rue Ferdinand ; Gerster, 61 rue Michelet ; Giraud Louis, 18 rue Charles Rebou ; Giraudet, 22 rue de Terrenoire ; Giraudon, boulevard Poincaré ; Gonon & Portafaix, 8 rue Villeboeuf ; Grange, 13 rue des Armuriers ; Guichard Henri, 66 Cours Fauriel, à qui succèdera Georges Granger ; Guichard Maurice & Cie, 20 rue Montferré ; Guignand & Pailleux, 76 rue Antoine Durafour ; Guillot, 11 place Villeboeuf ; Heurtier (canonnier), 28 rue Clément Forissier ; Humbert, 52 Cours Fauriel ; James (canonnier), rue du Cimetière ; Janisson, 28 Cours Fauriel ; Jay Michel, rue Antoine Durafour ; Jeay Georges, Le Grand Quartier à Sorbier ; Jeury Victor, 24 rue Badouillère ; Lasherme, 99 rue Antoine Durafour ; Laspoussas-Driol & Cie (repreneur de Berthon et Didierfusil devient S.I.F.A.R.M.), 8 place Villeboeuf ; Latcher Léon (repris par Plotton & Barret), 131 rue Antoine Durafour ; Leyre Pierre, 30 Cours Fauriel ; Maisonnial Aimé, 13 rue Clément Forissier ; Manufacture Française d’Armes et de Cycles, Cours Fauriel ; Manufacture Nationale d’Armes, 2 rue Javelin Pagnon ; Marnas, 13 rue du Rozier ; Marsault, 6 boulevard Valbenoîte ; Martin-Dubost, 38 rue Badouillère ; Mathieu, 25 rue Badouillère ; Maumey Jean-Baptiste, 35 rue Mulatière ; Meunier, 7 rue Jean-Baptiste David ; Montagny Aîné, 48 rue Gambetta ; Montcoudiol Lucien (Mécanique), Saint-Bonnet-le-Château ; Odegaard, quartier de Beaulieu ; Oriol Père & Fils, 58 boulevard Valbenoîte ; Oriol (canonnier, 22 rue Rouget de l’Isle ; Pascal, 7 rue Pierre Blachon ; Pelletier Yves, 35 rue Mulatière ; Peugeot, 46 rue Gutemberg ; Philippon Marcel Père & fils (repreneurs d’Autechaud & Bonnavion), 17 rue Pierre Termier ; Piat, 22 Cours Gustave Nadaud ; Picard-Fayolle, 42 rue du Vernay ; Pichon, 31 rue Césard Bertholon ; Plotton & Barret, 96 rue Antoine Durafour ; Picot Frères, 10 rue Jean-Baptiste David ; Merley & Pouly (canonnier repreneur de Fanget), Andrézieux ; Mondiale, 2 Cours Fauriel ; Preynat, 21 rue des Armuriers ; Ressayre, 8 Boulevard Valbenoîte ; Rey (successeur de Brun-Latrige), 7 Cours Fauriel ; Reymond, 40 rue Désiré-Claude ; Ribe Léon, 104 rue Antoine Durafour ; Ribeyre, 60 rue Mulatière ; Rivolier Père & Fils, 21 rue Césard Bertholon ; Roullier-Baume, 4 bis rue Badouillère ; Roux Louis, 3 rue du Vernay ; Sabatier, 31 rue du 11 Novembre ; Sabot Francisque (canonnier), 67 rue Césard Bertholon ; Sabot Joannès, 14 rue des Francs Maçons ; Saillant Prosper, boulevard Valbenoîte ; Salanon, 21 chemin des Accacias ; Saunier, 3 rue Jules Vallès ; Sauvinet, 31 rue Césard Bertholon ; Sélect-Armes (Victor Jourgeon), 103 rue Antoine Durafour ; Seytre-Montagny, 68 rue Mulatière ; Sigaud Fils, 56 Cours Fauriel ; Soleilhac, 12 rue des Armuriers ; Soulier, 83 rue Antoine Durafour ; Staron, 14 rue des Francs-Maçons ; Société Générale de Mécanique, 6 Cours Fauriel ; Société Moderne de Fabrications Mécaniques (Rouby & Montuclard), 56 rue Tarentaize ; Thivillier, 4 rue des Armuriers ; Tissot, 8 rue Tréfilerie ; Tournaire, 4 rue Arago ; Vacher, 2 rue Jean-Baptiste David ; Vassal (remplacé par Gérard Geffroy), 13 rue Franklin ; Verdiell, 16 rue de Champagne ; Verney-Carron, 17 Cours Fauriel ; Vérot, 36 Cours Fauriel ; Villebonnet, 61 rue Liogier ; Zavattero, 24 rue Jean-Claude Tissot.
source: Forissier
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fcrozet- Pilier du forum
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Re: fusil François Berger spécial
« N’est stupide que la stupidité »
Forrest Gump – Acte 1 scène 1
Dans un chapitre précédent j’ai dit :
« Enfin un détail sur le très abracadabrantesque système de fixation de la baïonnette. Pour pallier l'absence de tenon la gorge a été comblée par une pièce vraisemblablement en étain. (J’espère qu'une pièce en velours ou autre était prévue pour protéger le canon) »
Comme quoi il faut toujours se laisser le temps de la réflexion avant de sortir une connerie plus grosse que soi.
Regarder et réfléchir, toujours.
Et je me suis aperçu ce matin que j’avais fait une grave insulte à ces génies stéphanois en qualifiant de la sorte leur travail.
Je buvais donc mon café en admirant ce coffret quand je me suis aperçu d’un étrange décrochement dans le compartiment du canon.
TILT ! Mes neurones déliquescents arrivent péniblement à établir quelques contacts …
Normalement c’est donc là l’emplacement d’un tenon monté sur le canon !
Et la « pièce vraisemblablement en étain » évoquée supra, insérée dans la gorge de la baïonnette n’est autre qu’un tenon logé là en attente prêt à être soudé sur le canon et que je sors très logiquement de son logement en pressant là où il faut.
La pièce est en blanc.
QUEL CON!
Tout simplement ces artisans hors pair n’avaient pas jugé bon de la souder, laissant ainsi leurs si beaux canons intacts et par la même occasion le choix au propriétaire de faire procéder à ce montage un peu contre nature.
Honte sur moi et gloire aux artisans stéphanois!
Forrest Gump – Acte 1 scène 1
Dans un chapitre précédent j’ai dit :
« Enfin un détail sur le très abracadabrantesque système de fixation de la baïonnette. Pour pallier l'absence de tenon la gorge a été comblée par une pièce vraisemblablement en étain. (J’espère qu'une pièce en velours ou autre était prévue pour protéger le canon) »
Comme quoi il faut toujours se laisser le temps de la réflexion avant de sortir une connerie plus grosse que soi.
Regarder et réfléchir, toujours.
Et je me suis aperçu ce matin que j’avais fait une grave insulte à ces génies stéphanois en qualifiant de la sorte leur travail.
Je buvais donc mon café en admirant ce coffret quand je me suis aperçu d’un étrange décrochement dans le compartiment du canon.
TILT ! Mes neurones déliquescents arrivent péniblement à établir quelques contacts …
Normalement c’est donc là l’emplacement d’un tenon monté sur le canon !
Et la « pièce vraisemblablement en étain » évoquée supra, insérée dans la gorge de la baïonnette n’est autre qu’un tenon logé là en attente prêt à être soudé sur le canon et que je sors très logiquement de son logement en pressant là où il faut.
La pièce est en blanc.
QUEL CON!
Tout simplement ces artisans hors pair n’avaient pas jugé bon de la souder, laissant ainsi leurs si beaux canons intacts et par la même occasion le choix au propriétaire de faire procéder à ce montage un peu contre nature.
Honte sur moi et gloire aux artisans stéphanois!
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fcrozet- Pilier du forum
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Re: fusil François Berger spécial
et pour être complet, un hommage au bourrelier :chinese:
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fcrozet- Pilier du forum
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Re: fusil François Berger spécial
hello
je pense que ce magnifique ensemble est soit a un fusil de garde soit un fusil colonial .ce qui me perturbe un peu c'est le luxe de l'arme pour un garde ou alors il avait un généreux patron pour fournir une telle arme .
je penche quand meme du coté du fusil colonial .
tu devrais torturer un peu la propriétaire pour en savoir un peu plus sur le passé de cette beauté .
amicalement
cro
je pense que ce magnifique ensemble est soit a un fusil de garde soit un fusil colonial .ce qui me perturbe un peu c'est le luxe de l'arme pour un garde ou alors il avait un généreux patron pour fournir une telle arme .
je penche quand meme du coté du fusil colonial .
tu devrais torturer un peu la propriétaire pour en savoir un peu plus sur le passé de cette beauté .
amicalement
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cromagnon 07- Pilier du forum
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Re: fusil François Berger spécial
Dis François, t'es sûr que tu veux le rapporter ce fusil ?
"Laudamus veteres sed nostris utimur annis "
Baccardi- Administrateur
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Re: fusil François Berger spécial
cromagnon 07 a écrit:hello
je pense que ce magnifique ensemble est soit a un fusil de garde soit un fusil colonial .ce qui me perturbe un peu c'est le luxe de l'arme pour un garde ou alors il avait un généreux patron pour fournir une telle arme .
je penche quand meme du coté du fusil colonial .
tu devrais torturer un peu la propriétaire pour en savoir un peu plus sur le passé de cette beauté .
amicalement
cro
La présence de cette arme est avérée constante dans cette famille patricienne locale depuis son origine soit +/- le milieu du XIXème.
Une arme de garde-chasse ? Compte tenu de la facture ce celle-ci, je n’y crois pas trop. De plus, elle aurait servi. Pas trop de grandes chasses non plus dans cette région de Provence et pas grand-chose à garder.
Un fusil colonial ????
La pose de baïonnettes sur des fusils doubles est avérée (le fameux fusil de voltigeurs corses dont bref historique ci-après) et quelques montages civils.
Avec de l’An IX:
du glaive 1831:
Le fusil double des voltigeurs :
ARMEMENT
Dans un pays où presque tous les hommes se promènent en arme, dans un maquis inextricable, on s’aperçut vite que pour faire la chasse aux nombreux bandits qui le sillonnent, l’armement des forces de l’ordre était devenu obsolète.
En 1837, le baron DESMICHELT, Lieutenant-Général, Commandant la 17° Division Militaire, demande au Ministère l’étude d’une arme à double canon, trouvé plus approprié que les armes réglementaires à silex classiques. Il sollicite dans sa demande cinq conditions que doit remplir cette nouvelle arme :
1° - Un calibre de guerre.
2° - Un système de mise à feu par percussion.
3°- Une plus grande portée et une bonne précision.
4°- La possibilité de fixer une baïonnette.
5°- Brunissage des parties métalliques pour contrer les reflets.
Le comité de l’Artillerie donnera satisfaction à notre demandeur, à l’exception du calibre de guerre, qui sera remplacé par un calibre de chasse, 24, jugé plus maniable et plus léger. Deux fusils d’essai sont fabriqués à Saint Étienne, l’un avec canons lisses et l’autre rayés, et envoyés à Bastia, où les essais ont lieu le 20 août 1838. Suite à ces essais, le fusil à canons lisses est préféré, à celui aux canons rayés. On reproche à ce dernier un fort recul, et une grande difficulté à enfoncer la balle après plusieurs tirs.
Le Ministère ordonne la fabrication de 20 fusils qui seront réalisés par l’industrie civile de St Étienne, et non par la Manufacture Royale.
Le 11 décembre 1839, la commission réunie à Bastia accepte ces 20 fusils.
Le 26 mai 1840, le Ministère de la Guerre donne son approbation pour la fabrication d’un fusil à canon double, mais au calibre réglementaire de 17,5 mm, qui prend le nom de FUSIL DE VOLTIGEUR CORSE. Ce fusil tire une cartouche à balle de 16,35 mm (cal. 19) propulsée par une charge de 9 grammes de poudre. Longue d’1,22 m, avec des canons de 795 mm, l’arme pèse 4,.640 kg. Il comprend en outre sur le côté droit un petit tenon pour fixer une baïonnette à douille siamoise d’une longueur totale de 352 mm, comportant une lame plate à double tranchant.
Le 28 mars 1842, décision de munir les fusils doubles de cheminée de guerre, en remplacement des cheminées civiles.
En 1845, une correspondance fait état d’un projet d’adaptation du sabre-baïonnette 1842 sur le fusil double. Projet qui restera sans lendemain.
En février 1851, l’arme dénommée fusil double de voltigeur Corse, perd son appellation pour fusil double modèle 1850. Bien qu’identique au modèle primitif, on y adjoint une hausse fixe à cran sur la queue de culasse.
La longueur des canons demeurent de 795 mm et la baïonnette mesure 280 mm.
Le fusil double de voltigeur Corse a été fabriqué à 2.230 exemplaires.
Fusil double Mèle 1850
Canons : brunis, de confection identique à ceux de fusil de chasse, tordus à rubans et assemblés par paire sur bande au moyen d’une soudure. Âme lisse, d’un diamètre de 17,5 mm. Petit guidon rond de chasse en laiton fixé sur la bande supérieur très en arrière des bouches des canons, afin de permettre le passage de la douille de la baïonnette. Petit tenon fixé sur le canon de droite pour fixer la baïonnette. Fixés au fût au moyen d’un tiroir à l’avant et par tenon sur la crosse à l’arrière. Garnitures en fer jaspé.
Platines de formes arrière, tenues entre elles par deux vis, ayant leurs têtes encastrées dans la platine de droite, et leurs taraudages dans celle de gauche. Les chiens particuliers à l’arme sont petit et d’aspect robuste.
Baguette de fer à tête en forme de clou maintenue au canon par deux bagues.
Battants sur becs de crosse et canons.
Longueur de l’arme: 1,22 m – avec la baïonnette : 1,505 m
Poids : 4,550 kg – avec la baïonnette : 4,875 kg
N’oublions pas que ce fusil réglementaire a été produit à St Etienne, globalement à la même époque que le fusil qui nous intéresse.
Il devait y avoir une certaine porosité entre les ateliers et certains artisans locaux se sont peut-être dit que ce qui était bon pour l’armée devait être « vendeur » pour le civil !
Le propriétaire, notaire confortable de cette ville devait être amené à se déplacer dans sa contrée. Le climat, le biotope sont dans ce secteur, identique à ceux de la Corse. Je ne sais pas ce qu’il en était pour l’insécurité. Elle devait exister puisque j’ai également repéré un carton avec des pistolets de voyage dans ce sombre placard.
A défaut de voltigeurs provençaux un fusil de notaire provençal inquiet ??
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fcrozet- Pilier du forum
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Re: fusil François Berger spécial
fcrozet a écrit:cromagnon 07 a écrit:hello
je pense que ce magnifique ensemble est soit a un fusil de garde soit un fusil colonial .ce qui me perturbe un peu c'est le luxe de l'arme pour un garde ou alors il avait un généreux patron pour fournir une telle arme .
je penche quand meme du coté du fusil colonial .
tu devrais torturer un peu la propriétaire pour en savoir un peu plus sur le passé de cette beauté .
amicalement
cro
La présence de cette arme est avérée constante dans cette famille patricienne locale depuis son origine soit +/- le milieu du XIXème.
Une arme de garde-chasse ? Compte tenu de la facture ce celle-ci, je n’y crois pas trop. De plus, elle aurait servi. Pas trop de grandes chasses non plus dans cette région de Provence et pas grand-chose à garder.
Un fusil colonial ????
La pose de baïonnettes sur des fusils doubles est avérée (le fameux fusil de voltigeurs corses dont bref historique ci-après) et quelques montages civils.
Avec de l’An IX:
du glaive 1831:
Le fusil double des voltigeurs :
ARMEMENT
Dans un pays où presque tous les hommes se promènent en arme, dans un maquis inextricable, on s’aperçut vite que pour faire la chasse aux nombreux bandits qui le sillonnent, l’armement des forces de l’ordre était devenu obsolète.
En 1837, le baron DESMICHELT, Lieutenant-Général, Commandant la 17° Division Militaire, demande au Ministère l’étude d’une arme à double canon, trouvé plus approprié que les armes réglementaires à silex classiques. Il sollicite dans sa demande cinq conditions que doit remplir cette nouvelle arme :
1° - Un calibre de guerre.
2° - Un système de mise à feu par percussion.
3°- Une plus grande portée et une bonne précision.
4°- La possibilité de fixer une baïonnette.
5°- Brunissage des parties métalliques pour contrer les reflets.
Le comité de l’Artillerie donnera satisfaction à notre demandeur, à l’exception du calibre de guerre, qui sera remplacé par un calibre de chasse, 24, jugé plus maniable et plus léger. Deux fusils d’essai sont fabriqués à Saint Étienne, l’un avec canons lisses et l’autre rayés, et envoyés à Bastia, où les essais ont lieu le 20 août 1838. Suite à ces essais, le fusil à canons lisses est préféré, à celui aux canons rayés. On reproche à ce dernier un fort recul, et une grande difficulté à enfoncer la balle après plusieurs tirs.
Le Ministère ordonne la fabrication de 20 fusils qui seront réalisés par l’industrie civile de St Étienne, et non par la Manufacture Royale.
Le 11 décembre 1839, la commission réunie à Bastia accepte ces 20 fusils.
Le 26 mai 1840, le Ministère de la Guerre donne son approbation pour la fabrication d’un fusil à canon double, mais au calibre réglementaire de 17,5 mm, qui prend le nom de FUSIL DE VOLTIGEUR CORSE. Ce fusil tire une cartouche à balle de 16,35 mm (cal. 19) propulsée par une charge de 9 grammes de poudre. Longue d’1,22 m, avec des canons de 795 mm, l’arme pèse 4,.640 kg. Il comprend en outre sur le côté droit un petit tenon pour fixer une baïonnette à douille siamoise d’une longueur totale de 352 mm, comportant une lame plate à double tranchant.
Le 28 mars 1842, décision de munir les fusils doubles de cheminée de guerre, en remplacement des cheminées civiles.
En 1845, une correspondance fait état d’un projet d’adaptation du sabre-baïonnette 1842 sur le fusil double. Projet qui restera sans lendemain.
En février 1851, l’arme dénommée fusil double de voltigeur Corse, perd son appellation pour fusil double modèle 1850. Bien qu’identique au modèle primitif, on y adjoint une hausse fixe à cran sur la queue de culasse.
La longueur des canons demeurent de 795 mm et la baïonnette mesure 280 mm.
Le fusil double de voltigeur Corse a été fabriqué à 2.230 exemplaires.
Fusil double Mèle 1850
Canons : brunis, de confection identique à ceux de fusil de chasse, tordus à rubans et assemblés par paire sur bande au moyen d’une soudure. Âme lisse, d’un diamètre de 17,5 mm. Petit guidon rond de chasse en laiton fixé sur la bande supérieur très en arrière des bouches des canons, afin de permettre le passage de la douille de la baïonnette. Petit tenon fixé sur le canon de droite pour fixer la baïonnette. Fixés au fût au moyen d’un tiroir à l’avant et par tenon sur la crosse à l’arrière. Garnitures en fer jaspé.
Platines de formes arrière, tenues entre elles par deux vis, ayant leurs têtes encastrées dans la platine de droite, et leurs taraudages dans celle de gauche. Les chiens particuliers à l’arme sont petit et d’aspect robuste.
Baguette de fer à tête en forme de clou maintenue au canon par deux bagues.
Battants sur becs de crosse et canons.
Longueur de l’arme: 1,22 m – avec la baïonnette : 1,505 m
Poids : 4,550 kg – avec la baïonnette : 4,875 kg
N’oublions pas que ce fusil réglementaire a été produit à St Etienne, globalement à la même époque que le fusil qui nous intéresse.
Il devait y avoir une certaine porosité entre les ateliers et certains artisans locaux se sont peut-être dit que ce qui était bon pour l’armée devait être « vendeur » pour le civil !
Le propriétaire, notaire confortable de cette ville devait être amené à se déplacer dans sa contrée. Le climat, le biotope sont dans ce secteur, identique à ceux de la Corse. Je ne sais pas ce qu’il en était pour l’insécurité. Elle devait exister puisque j’ai également repéré un carton avec des pistolets de voyage dans ce sombre placard.
A défaut de voltigeurs provençaux un fusil de notaire provençal inquiet ??
hello
oui mais ce fusil n'est pas un fusil de voltigeurs corse .
ce qui s'en rapproche le plus c'est le fusil de garde mais moi aussi j'ai un doute car il est trop bien manufacturé .
par contre ça peut très bien le faire pour un fusil colonnial d'un riche proprietaire qui pouvait l'utiliser en safari.l'appelation de fusil colonial ne veut pas dire que ce fusil a connu forcément l'afrique ou l'asie
hélas ma doc ne me permet pas d'en prétendre plus sur son origine bien que je n'ai pas encore tout redéballé mais si je me suis avançé a faire cette réponse ,c'est que quelque part j'ai déja vu ou lu ça .
amicalement
cro
cromagnon 07- Pilier du forum
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Re: fusil François Berger spécial
Pourquoi aller chercher midi à quatorze heures? il s'agit simplement d'un fusil de chasse semi-luxe vendu en mallette avec des accessoires commandés par un chasseur ou un féru d'armes de l'époque (ou un cadeau). Accessoires jamais montés d'ailleurs, comme ce fusil n'a jamais servi ou très peu.
la finition n'est pas extrêmement luxueuse, c'est un fusil fin, certes, mais pas une arme de très haut de gamme.
la finition n'est pas extrêmement luxueuse, c'est un fusil fin, certes, mais pas une arme de très haut de gamme.
- Kentoc’h Mervel Eget Bezañ Saotret !
Bonnet rouge- Futur pilier
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Re: fusil François Berger spécial
la chronique de la fin d'une restauration pro.
Il manquait à cette arme une patine, du vécu!
C'est chose faite non sans mal! J'ai un peu merdé pour la baïonnette mais vraiment, je pense que la propriétaire sera contente
Pour les bois, j'en ai vraiment bavé, mais le résultat est là.
Il manquait à cette arme une patine, du vécu!
C'est chose faite non sans mal! J'ai un peu merdé pour la baïonnette mais vraiment, je pense que la propriétaire sera contente
Pour les bois, j'en ai vraiment bavé, mais le résultat est là.
Quod erat demonstrandum
fcrozet- Pilier du forum
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Age : 66
Date d'inscription : 20/02/2012
Re: fusil François Berger spécial
magnifique !
j'ai un Rolling block a patiner un peu , il fait trop neuf , vous prenez combien ?
j'ai un Rolling block a patiner un peu , il fait trop neuf , vous prenez combien ?
Invité- Invité
Re: fusil François Berger spécial
C'est con pour la baïo...
"Laudamus veteres sed nostris utimur annis "
Baccardi- Administrateur
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Re: fusil François Berger spécial
je reviens sur le fusil Berger car plus je le regarde , et plus je le trouve "clase" surtout avec ses belles gravures de qualité , juste ce qu'il faut ou il faut !
et que dire de la bayo. yatagan montée sur des canons aussi fins ...pour moi , jamais vu .
et que dire de la bayo. yatagan montée sur des canons aussi fins ...pour moi , jamais vu .
3008nato- Pilier du forum
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Date d'inscription : 28/12/2012
Re: fusil François Berger spécial
http://www.delcampe.net/page/item/id,168317741,var,Baionnette-Chassepot-de-chasse,language,F.html
http://www.delcampe.net/page/item/id,174336896,var,Baionnette-de-chassemilieu-XIX-siecle-pour-fusil-double-canons-avec-fourreau,language,F.html
http://www.delcampe.net/page/item/id,198053919,var,chassepot-curiosite-pour-fusil-de-chasse-contre-les-prussiens-en-18701871-sabre-yatagan-ou-apres-pour-chasseur,language,E.html
http://www.delcampe.net/page/item/id,174336896,var,Baionnette-de-chassemilieu-XIX-siecle-pour-fusil-double-canons-avec-fourreau,language,F.html
http://www.delcampe.net/page/item/id,198053919,var,chassepot-curiosite-pour-fusil-de-chasse-contre-les-prussiens-en-18701871-sabre-yatagan-ou-apres-pour-chasseur,language,E.html
Tourblanche- Pilier du forum
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Age : 72
Date d'inscription : 16/03/2011
Re: fusil François Berger spécial
salut Tour blanche ...
tu es encore un p'tit jeune alors arrêtes de poser des questions hyper connes au sujet de delcame... caméra ou autres ....
fais un éffort intellectuel le forum t'offre une semaine chez clos pour parfaire ta culture (et l'objet n'est pas ta cultute ) !!! et je complète le solde !!!
bizz
nato
tu es encore un p'tit jeune alors arrêtes de poser des questions hyper connes au sujet de delcame... caméra ou autres ....
fais un éffort intellectuel le forum t'offre une semaine chez clos pour parfaire ta culture (et l'objet n'est pas ta cultute ) !!! et je complète le solde !!!
bizz
nato
3008nato- Pilier du forum
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Date d'inscription : 28/12/2012
Re: fusil François Berger spécial
On trouve effectivement de ces baïonnettes ainsi modifiées sur les sites de vente et autres mais dépareillées.
Ce qui est peut courant est de trouver un ensemble complet.
L'hypothèse soulevée par le vendeur d'une de ces baïonnettes succombe dans le cas de ce fusil dont la facture est antérieure à la guerre de 1870. Pas de Garde Nationale donc en ce qui nous concerne
Pour avoir servi quelques dizaines de grosses bestioles avec dagues et épieux je ne risquerais pas à une telle activité avec cette lame montée sur de tels canons " en papier" de peur de repartir avec une paire de tire-bouchons ( je parle des canons, pas de la lame!) et de finir en haut d'un arbre.
Pas d'usage cynégétique non plus
Un épieu bien dérisoire donc et uniquement décoratif tout aussi décalé que cette hausse non graduée bien énigmatique et ...illusoire.
les canons ( lisses) devaient bien porter la balle ( laquelle d'ailleurs à l'époque dans une cartouche à broche?) avec leurs 80 cm mais de là à leur prêter une portée quasi militaire.... et quid de la convergence?
Du decorum tout simplement et vraisemblablement pour une arme d'honneur ( non attribuée?) ou un cadeau ?
Pas de luxe ostentatoire non plus; pas de gravures ou sculptures baroques. De la simplicité.L'épure. Le vrai luxe quoi.
Le plus à mon sens est la virginité de cet ensemble non dépareillé depuis plus de 150 ans , une bonne partie de ces armes ayant payé un lourd tribut à la corrosion de la poudre noire et à l'usage , les autres ayant pourri ou disparu dans les greniers des mairies ( certaines y sont encore !!) pendant la période d'occupation ou croupissent encore dans un puisard ou une soupente oubliées pour les mêmes raisons.
Ce qui est peut courant est de trouver un ensemble complet.
L'hypothèse soulevée par le vendeur d'une de ces baïonnettes succombe dans le cas de ce fusil dont la facture est antérieure à la guerre de 1870. Pas de Garde Nationale donc en ce qui nous concerne
Pour avoir servi quelques dizaines de grosses bestioles avec dagues et épieux je ne risquerais pas à une telle activité avec cette lame montée sur de tels canons " en papier" de peur de repartir avec une paire de tire-bouchons ( je parle des canons, pas de la lame!) et de finir en haut d'un arbre.
Pas d'usage cynégétique non plus
Un épieu bien dérisoire donc et uniquement décoratif tout aussi décalé que cette hausse non graduée bien énigmatique et ...illusoire.
les canons ( lisses) devaient bien porter la balle ( laquelle d'ailleurs à l'époque dans une cartouche à broche?) avec leurs 80 cm mais de là à leur prêter une portée quasi militaire.... et quid de la convergence?
Du decorum tout simplement et vraisemblablement pour une arme d'honneur ( non attribuée?) ou un cadeau ?
Pas de luxe ostentatoire non plus; pas de gravures ou sculptures baroques. De la simplicité.L'épure. Le vrai luxe quoi.
Le plus à mon sens est la virginité de cet ensemble non dépareillé depuis plus de 150 ans , une bonne partie de ces armes ayant payé un lourd tribut à la corrosion de la poudre noire et à l'usage , les autres ayant pourri ou disparu dans les greniers des mairies ( certaines y sont encore !!) pendant la période d'occupation ou croupissent encore dans un puisard ou une soupente oubliées pour les mêmes raisons.
Quod erat demonstrandum
fcrozet- Pilier du forum
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Re: fusil François Berger spécial
mais que cela est bien dit !!!
si jeanghis n'accepte pas la 1093 , elle est pour toi !!!!
juste pour souligner la qualité et la demande des seigneurs ....pour tirer une lapine ....et non pas "servir" un buffle avec un yatagan ...
je te montre un des autres "feuillet 's à Grenoble " qui m'ont interpellé !
si jeanghis n'accepte pas la 1093 , elle est pour toi !!!!
juste pour souligner la qualité et la demande des seigneurs ....pour tirer une lapine ....et non pas "servir" un buffle avec un yatagan ...
je te montre un des autres "feuillet 's à Grenoble " qui m'ont interpellé !
3008nato- Pilier du forum
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Date d'inscription : 28/12/2012
Re: fusil François Berger spécial
Un petit effet de mode peut-être à l'époque
Fusil Gastinne-Renette Avec baïonnette . Deux canons damas superposés, canon supérieur rayé et canon inférieur lisse, avec hausse à feuillet et guidon fixe sur le supérieur. Fixe-baïonnette du côté droit, platine jaspée marquée GASTINE-RENETTE. Garnitures acier jaspé. Crosse anglaise. Sabre baïonnette avec fusée corne, fourreau cuir à deux garnitures acier.
Fusil Gastinne-Renette Avec baïonnette . Deux canons damas superposés, canon supérieur rayé et canon inférieur lisse, avec hausse à feuillet et guidon fixe sur le supérieur. Fixe-baïonnette du côté droit, platine jaspée marquée GASTINE-RENETTE. Garnitures acier jaspé. Crosse anglaise. Sabre baïonnette avec fusée corne, fourreau cuir à deux garnitures acier.
Quod erat demonstrandum
fcrozet- Pilier du forum
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Date d'inscription : 20/02/2012
Re: fusil François Berger spécial
Dernier détail! et notre petit nouveau Shotshells pourra le confirmer, à cette époque, même les cartouches étaient belles ....
L'empire Gaupillat!
L'empire Gaupillat!
Quod erat demonstrandum
fcrozet- Pilier du forum
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Re: fusil François Berger spécial
salut Tour blanche ...
tu es encore un p'tit jeune alors arrêtes de poser des questions hyper connes au sujet de delcame... caméra ou autres ....
fais un éffort intellectuel le forum t'offre une semaine chez clos pour parfaire ta culture (et l'objet n'est pas ta cultute ) !!! et je complète le solde
J' ai posé une question ? Laquelle ?
Delcame ? caméra ? " éffort " ? semaine chez clos ?
Pourrais-tu reprendre ce message en français ?
tu es encore un p'tit jeune alors arrêtes de poser des questions hyper connes au sujet de delcame... caméra ou autres ....
fais un éffort intellectuel le forum t'offre une semaine chez clos pour parfaire ta culture (et l'objet n'est pas ta cultute ) !!! et je complète le solde
J' ai posé une question ? Laquelle ?
Delcame ? caméra ? " éffort " ? semaine chez clos ?
Pourrais-tu reprendre ce message en français ?
Tourblanche- Pilier du forum
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Date d'inscription : 16/03/2011
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