Renseignements technique d'électrolyse
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TAR68
teruel
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Renseignements technique d'électrolyse
Bonjour à tous , je me lance dans l'électrolyse et j'ai 2 questions : d'abord quand arrêter le processus ? quand ça ne bulle plus ? ça parait logique vu que seule la rouille est censée être bouffée.
D'autre part pour relier plusieurs pièces à nettoyer, doit on utiliser du fil de fer ou le fil de cuivre convient il?
Dans la mesure ou il "bulle" aussi.
Enfin et pour info ,pour dégripper des vis à bois , type plaque de couche, j'utilise un petit chalumeau de cuisine dont on se sert pour caraméliser les crèmes brûlées. Pas cher , très chaud et dard très fin.
Merci.Teruel
D'autre part pour relier plusieurs pièces à nettoyer, doit on utiliser du fil de fer ou le fil de cuivre convient il?
Dans la mesure ou il "bulle" aussi.
Enfin et pour info ,pour dégripper des vis à bois , type plaque de couche, j'utilise un petit chalumeau de cuisine dont on se sert pour caraméliser les crèmes brûlées. Pas cher , très chaud et dard très fin.
Merci.Teruel
teruel- Futur pilier
- Nombre de messages : 895
Age : 63
Localisation : pays basque
Date d'inscription : 29/01/2010
Re: Renseignements technique d'électrolyse
Salut teruel. Pour la durée, pas de soucis à te faire. Il m'est arrivé d'oublier une pièce dans le bac à électrolyse et il n'y a que la rouille (transformée en une espèce de boue noirâtre) qui était attaquée. Le métal sain n'est pas attaqué comme dans le cas d'un dérouillant à base d'acide.
Pour relier différentes pièces prendre du simple fil de fer à fagots (pas d'inox). Il transmet très bien le courant aux pièces en grappe.
Attention cependant à ne pas promener de flamme nue (ou fumer) au dessus du bac en fonctionnement.
Pour relier différentes pièces prendre du simple fil de fer à fagots (pas d'inox). Il transmet très bien le courant aux pièces en grappe.
Attention cependant à ne pas promener de flamme nue (ou fumer) au dessus du bac en fonctionnement.
TAR68- Membre confirmé
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Date d'inscription : 11/12/2013
Re: Renseignements technique d'électrolyse
Bonsoir,
Je pratique le dérouillage électrolytique depuis une quarantaine d'années.Ce procédé est très efficace.Quelques suggestions:
-concernant la durée du traitement,pas de limite.Tant que le système est alimenté,ça va buller.Pour une pièce pas trop attaquée,2 ou 3 jours suffisent,pour les blocs de rouille,1 mois.Il faut trouver une alimentation réglable,un chargeur de batteries 6-12-24v avec rhéostat,qui tienne la durée sans chauffer.Une intensité de 3 ou 4 amp suffit.
-éviter le cuivre,car une fraction va se solubiliser,et se déposer sur les pièces à nettoyer.
-pour l'électrode +,j'utilise une plaque d'inox,mais elle finit par se dégrader,et le courant passe moins bien.Eviter l'acier qui s'oxyde très vite.Il faudrait essayer une électrode en graphite.
-effet curieux:si l'on traite un assemblage comportant un alliage cuivreux au moyen d'une électrode positive en inox,du nickel passe en solution,et l'on retrouve le cuivre nickelé.Ca m'est arrivé avec des lampes de mineur.
-concernant la casse des ressorts,je suis sceptique,car la quasi-totalité des pièces bien rouillées ont déjà leurs ressorts cassés,ou affaiblis par des criques.
-et enfin,ne pas traiter d'assemblages comportant des éléments en aluminium,cochonium et autres merdonium,ils seraient dissouts.Encore que ce genre de matériaux n'est pas à sa place chez nous.
Bon nettoyage.
Je pratique le dérouillage électrolytique depuis une quarantaine d'années.Ce procédé est très efficace.Quelques suggestions:
-concernant la durée du traitement,pas de limite.Tant que le système est alimenté,ça va buller.Pour une pièce pas trop attaquée,2 ou 3 jours suffisent,pour les blocs de rouille,1 mois.Il faut trouver une alimentation réglable,un chargeur de batteries 6-12-24v avec rhéostat,qui tienne la durée sans chauffer.Une intensité de 3 ou 4 amp suffit.
-éviter le cuivre,car une fraction va se solubiliser,et se déposer sur les pièces à nettoyer.
-pour l'électrode +,j'utilise une plaque d'inox,mais elle finit par se dégrader,et le courant passe moins bien.Eviter l'acier qui s'oxyde très vite.Il faudrait essayer une électrode en graphite.
-effet curieux:si l'on traite un assemblage comportant un alliage cuivreux au moyen d'une électrode positive en inox,du nickel passe en solution,et l'on retrouve le cuivre nickelé.Ca m'est arrivé avec des lampes de mineur.
-concernant la casse des ressorts,je suis sceptique,car la quasi-totalité des pièces bien rouillées ont déjà leurs ressorts cassés,ou affaiblis par des criques.
-et enfin,ne pas traiter d'assemblages comportant des éléments en aluminium,cochonium et autres merdonium,ils seraient dissouts.Encore que ce genre de matériaux n'est pas à sa place chez nous.
Bon nettoyage.
mèche-capsule- Membre expert
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Localisation : 77
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Renseignements technique d'électrolyse
Merci! J'y retourne ! Blup blup blup ! :Bravo:Teruel
teruel- Futur pilier
- Nombre de messages : 895
Age : 63
Localisation : pays basque
Date d'inscription : 29/01/2010
Re: Renseignements technique d'électrolyse
Au risque de me répéter, il me semble que les bulles c'est de l'hydrogène en excédent, superflu. Il faut régler la tension pour qu'il y ait un minimum de bulles, juste assez pour servir de témoin de fonctionnement, car j'ai l'impression que c'est cet excès qui diffuse dans le métal et fragilise les aciers durs.
La durée... un ou deux jours si l'on croit aux miracles et qu'on espère que tout va se faire tout seul, plusieurs séquences d'une heure si on estime devoir s'en mêler. Pour ma part je fais 30 mn, je tourne la pièce de 1/2 tour encore 30 mn (pour une grosse pièce, 4 x 30 mn par 1/4 de tour). Puis je frotte à la brosse métallique sous courant d'eau continu (dans la fontaine), je tapote les écailles évidentes, et rebelote, seconde séquence d'électrolyse. Après laquelle le brossage sous eau est suivi d'un égouttage puis séchage rapide (au soleil l'été, sur le fourneau l'hiver), pour examiner cela en détail et piqueter les points bruns rétifs avant une troisième séquence d'électrolyse (parfois il y en a 4, ou 5, si la pièce est très bouffée et que je la veux totalement exempte de la moindre trace de rouille).
Il m'arrive d'oublier le truc ... et les 30 minutes durent alors une nuit ... sans conséquence.
Pour les attaches je me suis fait des pinces à ressort genre "piège à taupe", commodes pour les séries. Sinon ligature de fil de fer ou cuivre, sans que j'aie noté le moindre effet pernicieux. Le plus difficile est que l'attache doit faire contact électrique avec la pièce. Au besoin il faut donner un coup de lime ; mais discret !
Quant à l'anode, si l'inox finit par se bouffer c'est qu'il est mauvais (qui en plus dégage des vapeurs ... qu'il vaut mieux ne pas connaître). Avec un bon inox, l'anode est éternelle.
Mais on peut aussi utiliser de la ferraille ordinaire, à renouveller régulièrement ; à mon avis, c'est soit inox de premier choix, soit fer ordinaire ; pas d'inox au rabais.
L'électrolyte doit être une solution absolument exempte d'ions chlore (pas de sel de cuisine), et à molécules légères pour bien conduire le courant.
La soude caustique est parfaite, et sur l'acier elle ne nécessite aucune neutralisation particulière (le brossage sous eau suffit). Mais en absorbant le gaz carbonique de l'air elle se transforme en carbonate insoluble, inefficace, et doit être renouvellée tous les quelques mois.
Pour ma part j'utilise une solution de salpêtre, moins bien conductrice mais qui dure éternellement (mon bain actuel dans une poubelle de 60 litres, a bien 15 ans).
Alimentation : mon chargeur de batteries 12 V / 6 V ayant cramé, en attendant de le réparer j'utilise depuis quelques mois ... un chargeur de téléphone portable ! Il faut juste mettre en série un ampèremètre, pour s'assurer que l'intensité reste nettement inférieure au maxi indiqué sur le transfo ; faute de régulateur électronique (pas encore construit) j'ajuste l'intensité par le nombre de pièces, la distance de l'anode ou la surface de l'anode. Ce qui en fait n'est pas très commode... Vivement le régulateur !
Il est vraisemblable que je ne reviendrai plus au chargeur de batteries d'automobiles et que je me contenterai désormais de chargeurs de téléphone, qui sont moins encombrants avec un meilleur rendement, et dont les poubelles regorgent...
La durée... un ou deux jours si l'on croit aux miracles et qu'on espère que tout va se faire tout seul, plusieurs séquences d'une heure si on estime devoir s'en mêler. Pour ma part je fais 30 mn, je tourne la pièce de 1/2 tour encore 30 mn (pour une grosse pièce, 4 x 30 mn par 1/4 de tour). Puis je frotte à la brosse métallique sous courant d'eau continu (dans la fontaine), je tapote les écailles évidentes, et rebelote, seconde séquence d'électrolyse. Après laquelle le brossage sous eau est suivi d'un égouttage puis séchage rapide (au soleil l'été, sur le fourneau l'hiver), pour examiner cela en détail et piqueter les points bruns rétifs avant une troisième séquence d'électrolyse (parfois il y en a 4, ou 5, si la pièce est très bouffée et que je la veux totalement exempte de la moindre trace de rouille).
Il m'arrive d'oublier le truc ... et les 30 minutes durent alors une nuit ... sans conséquence.
Pour les attaches je me suis fait des pinces à ressort genre "piège à taupe", commodes pour les séries. Sinon ligature de fil de fer ou cuivre, sans que j'aie noté le moindre effet pernicieux. Le plus difficile est que l'attache doit faire contact électrique avec la pièce. Au besoin il faut donner un coup de lime ; mais discret !
Quant à l'anode, si l'inox finit par se bouffer c'est qu'il est mauvais (qui en plus dégage des vapeurs ... qu'il vaut mieux ne pas connaître). Avec un bon inox, l'anode est éternelle.
Mais on peut aussi utiliser de la ferraille ordinaire, à renouveller régulièrement ; à mon avis, c'est soit inox de premier choix, soit fer ordinaire ; pas d'inox au rabais.
L'électrolyte doit être une solution absolument exempte d'ions chlore (pas de sel de cuisine), et à molécules légères pour bien conduire le courant.
La soude caustique est parfaite, et sur l'acier elle ne nécessite aucune neutralisation particulière (le brossage sous eau suffit). Mais en absorbant le gaz carbonique de l'air elle se transforme en carbonate insoluble, inefficace, et doit être renouvellée tous les quelques mois.
Pour ma part j'utilise une solution de salpêtre, moins bien conductrice mais qui dure éternellement (mon bain actuel dans une poubelle de 60 litres, a bien 15 ans).
Alimentation : mon chargeur de batteries 12 V / 6 V ayant cramé, en attendant de le réparer j'utilise depuis quelques mois ... un chargeur de téléphone portable ! Il faut juste mettre en série un ampèremètre, pour s'assurer que l'intensité reste nettement inférieure au maxi indiqué sur le transfo ; faute de régulateur électronique (pas encore construit) j'ajuste l'intensité par le nombre de pièces, la distance de l'anode ou la surface de l'anode. Ce qui en fait n'est pas très commode... Vivement le régulateur !
Il est vraisemblable que je ne reviendrai plus au chargeur de batteries d'automobiles et que je me contenterai désormais de chargeurs de téléphone, qui sont moins encombrants avec un meilleur rendement, et dont les poubelles regorgent...
Re: Renseignements technique d'électrolyse
un truc bien c'est l'alim d'un ordinateur, en plus c'est ventilé
La vraie liberté, ce n'est pas faire ce que l'on veut, mais devenir ce que l'on est.
BOUZOU- Futur pilier
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Age : 99
Localisation : nantes
Date d'inscription : 17/01/2011
Re: Renseignements technique d'électrolyse
Certes, et c'est presque assez puissant pour électrolyser un canon de 75 complet... Mais cela a l'avantage de fournir du 5 V, et même du 3.3 V pour les alims "récentes", tensions souvent suffisantes si on veut éviter l'excès de bulles.BOUZOU a écrit:un truc bien c'est l'alim d'un ordinateur, en plus c'est ventilé
Mais souvent (pas toujours) elle ne fonctionnent correctement que si un minimum de courant est consommé ; minimum souvent très supérieur aux besoins de l'électrolyse. Disons 1 ou 2 ampères, tirés sur le 5 Volts.
Pour ma part je mets une petite ampoule 12 V, ou une batterie de grosses résistances, mais je réserve ces alims aux usages plus gourmands (en plus, elles ne sont pas trop bien protégées contre les éclaboussures).
Re: Renseignements technique d'électrolyse
Bac plastique
Fils de fer
cristaux de soude
"gratounette" en inox pour récurer les casseroles
chargeur de bagnole
Fils de fer
cristaux de soude
"gratounette" en inox pour récurer les casseroles
chargeur de bagnole
kryztoef- Membre
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Age : 52
Date d'inscription : 26/02/2015
Re: Renseignements technique d'électrolyse
Bonsoir,
Je reviens sur l'éléctrolyse,avec pour exemple le traitement d'un improbable bidule récemment trouvé sur la baie:
..
Mode opératoire:60 heures en 12v 4amp,avec retournement toutes les 12h,puis brossage sommaire sous l'eau,démontage,à effectuer tant que l'assemblage est humide,ça vient tout seul,ne surtout pas laisser sécher,puis un petit coup d'ultra-sons,et brossage final.Je persiste dans mon opinion comme quoi une intensité maximum compatible avec la survie du générateur est bénéfique.La formation des bulles d'hydrogène induit un effet mécanique qui décolle les plaques de rouille.Technique à essayer:combiner l'éléctrolyse dans un bac à ultra-sons,mais il faut un générateur U-S très puissant.
Dernière précision:quelle est l'utilité de cet objet?Transport de la MG34 sur le vélo réglementaire Truppenfahrrad.
Je reviens sur l'éléctrolyse,avec pour exemple le traitement d'un improbable bidule récemment trouvé sur la baie:
..
Mode opératoire:60 heures en 12v 4amp,avec retournement toutes les 12h,puis brossage sommaire sous l'eau,démontage,à effectuer tant que l'assemblage est humide,ça vient tout seul,ne surtout pas laisser sécher,puis un petit coup d'ultra-sons,et brossage final.Je persiste dans mon opinion comme quoi une intensité maximum compatible avec la survie du générateur est bénéfique.La formation des bulles d'hydrogène induit un effet mécanique qui décolle les plaques de rouille.Technique à essayer:combiner l'éléctrolyse dans un bac à ultra-sons,mais il faut un générateur U-S très puissant.
Dernière précision:quelle est l'utilité de cet objet?Transport de la MG34 sur le vélo réglementaire Truppenfahrrad.
mèche-capsule- Membre expert
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Age : 74
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Date d'inscription : 29/01/2014
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