révolver Hollandais KNIL Mle 1891
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kri1942
walker33
CLOSDELIF
HELIX
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révolver Hollandais KNIL Mle 1891
comme je n'en ai pas vu sur le forum ....voici une petite du mien.
Dernière édition par voxan le Ven 15 Mai 2015, 17:24, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: révolver Hollandais KNIL Mle 1891
Mais qu'est ce donc mon bon Marco ?
HELIX- Administrateur
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Re: révolver Hollandais KNIL Mle 1891
voxan a écrit:un quizzzzzzzzzzz
C'est moche !
Et puis toi même .
Pour finir je ne répondrai même pas au quizzz (parce que je ne sais pas ce que c'est )
HELIX- Administrateur
- Nombre de messages : 25168
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Re: révolver Hollandais KNIL Mle 1891
Cela me rappelle vaguement du déjà vu...Mais quoi
Du Danois au hasard....?
Du Danois au hasard....?
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CLOSDELIF- Pilier du forum
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Re: révolver Hollandais KNIL Mle 1891
CLOSDELIF a écrit:Cela me rappelle vaguement du déjà vu...Mais quoi
du coté de la FN surement
Invité- Invité
Re: révolver Hollandais KNIL Mle 1891
Ce ne serait pas un knil 1891 hollandais par hasard ?
walker33- Futur pilier
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Re: révolver Hollandais KNIL Mle 1891
walker33 a écrit:Ce ne serait pas un knil 1891 hollandais par hasard ?
gagné
Invité- Invité
Re: révolver Hollandais KNIL Mle 1891
copie de l'article de la gazette des armes 291 qui est accessible là http://fr.1001mags.com/parution/gazette-des-armes/numero-291-septembre-1998/page-36-37-texte-integral
Les revolvers réglementaires (3ème partie)
La présentation des revolvers des Pays-Bas (voir Gazette des Armes n°289 et n°290) serait incomplète si on passait sous silence l'histoire du revolver développé pour la Koninklijk Nederlands Indisch Leger » (KNIL), c'est-à-dire pour l'armée des Indes du royaume des Pays-Bas, l'Indonésie actuelle. D'autant plus que les quelques rares publications parues sur ce sujet ne rendent compte que très approximativement et de façon incomplète du développement historique de cette arme. Avant de disposer de son propre type de revolver, la KNIL était équipée du M.1873 OM hollandais. Dès après une première livraison de ce revolver à la Cavalerie des Pays-Bas, 1.200 pièces du M.1873 OM furent livrées à l'armée coloniale des Indes néerlandaises. La commande de ces armes avait été passée par le Ministère des Colonies au fabricant P.Stevens à Maastricht. Quand en 1889, les sous-officiers durent également être équipés de revolver, il y eut désaccord sur la question de savoir s'il fallait acquérir le modèle existant ou bien un revolver aux dimensions plus réduites et plus léger. Dans la pratique, sous les tropiques, avec une humidité atmosphérique très élevée, le revolver M.1873 OM, quoique solide, s'avérait trop lourd.
Le problème fût résolu lorsqu'en 1891, le capitaine F.W.H. Kuhn, qui était directeur de l'école d'armurerie à Meester Cornelis (Indes néerlandaises) construisit un revolver aux dimensions plus réduites mais de même calibre, 9,4 mm, que le M.1873, et dont il envoya deux prototypes pour appréciation aux Pays-Bas.
Après avoir demandé quelques modifications insignifiantes, le Ministère des Colonies approuva un des deux types. Le nouveau revolver fut dénommé M(odèle) 1891, l'ancien modèle, qui n'était auparavant appelé que « revolver », fut appelé plus tard « oud Model » (OM), c'est-à-dire « vieux modèle ». Il s'agissait d'un revolver à carcasse d'une pièce et cadre fermé, avec une portière de chargement à droite, s'ouvrant vers l'arrière. Une plaque de recouvrement, sur le côté gauche, donne accès à la platine. Le canon, de forme octogonale et long de 110 mm, est vissé dans la carcasse. Contrairement aux modèles précédents, le M.1891 est doté d'une baguette d'extraction avec ressort de rappel et coulissant dans un tube adapté au côté droit du canon. Si la phase d'introduction et d'essai s'était relativement bien passée, la construction du nouveau modèle créa de grands problèmes. Les installations techniques et le savoir-faire de la maind'oeuvre aussi bien que le nombre artisans disponibles dans les Indes néerlandaises ne permettaient pas la réalisation dans des conditions raisonnables. Par le biais du Ministère de la Guerre, les responsables contactèrent la mère-patrie pour faire fabriquer les revolvers par la WDW (Werkplaats vor Draagbare Wapenen, c'est-à-dire : les ateliers pour armes portatives). La convention qui fut conclue avec la WDW avait une certaine similitude avec la procédure retenue pour la réalisation des M.1873 OM.
Trois commandes successives
J.F.J. Bar obtint en août 1892 une première commande pour la fourniture de pièces détachées brutes pour 3.754 revolvers M.1891 : l'assemblage devant se réaliser dans les armureries des Indes néerlandaises. L'intention initiale de fournir une grande partie des armes dès l'année 1892 ne put pas être respectée. Les 300 premiers revolvers ne furent expédiés qu'en 1893, le solde de la commande suivit au cours des années 1894 et 1895. Les 1.200 revolvers M.1873 OM disponibles sur place furent par la suite transférés à la Marine coloniale, après avoir été contrôlés à fond et réparés par l'école d'armurerie. En 1909, le Ministère de Colonies avait de nouveau besoin de revolvers M.1891 pour
équiper la police des Indes néerlandaises, qui dépendait à ce moment-là de l'armée. Le cahier des charges pour cette deuxième commande spécifiait formellement qu'il s'agissait cette fois de revolvers complets, non pas de pièces détachées pour un montage dans les colonies. La commande comprenait 2.200 pièces et fut attribuée à la firmeL. Wittich à La Haye ; la firme Wittich était une entreprise purement commerciale qui s'occupait surtout de la fourniture d'articles techniques pour les forces années néerlandaises. L'équipement de la police de campagne, réorganisée après la première guerre mondiale, créa de nouveaux besoins fin août 1919. Il fallait donc envisager une troisième commande, ce qui déclencha de profonds désaccords entre le Ministère des Colonies et l'Equipement de l'Artillerie, successeur de la WDW. Les motifs de ces désaccords étaient notamment les délais de livraison de 30 mois et la question de savoir si dans le prix de 59 florins, les munitions du banc d'épreuve et l'emballage étaient inclus. Lorsqu'en 1920, le délai de livraison dut encore être prolongé d'une année (l'Equipement de l'Artillerie avait entre-temps eu une commande de 12.000 carabines), le Ministère annula purement et simplement la commande. Le contrat fut de nouveau mis en soumission, et le 15 octobre 1920 une convention fut signée avec la firme Ned Mij, représentant néerlandais de la société anglaise Vickers-Armstrong Ltd, pour la fourniture de 5.830 revolvers. Le délai de livraison ne devait pas excéder six mois. Ce n'est que tardivement, en 1921, que Vickers reçut un échantillon du revolver, de sorte que la production ne put pas démarrer plus tôt et les revolvers ne purent être présentés au contrôle de qualité que vers la fm de 1921. L'exécution et le finissage étaient tellement déficients que l'officier contrôleur refusa de les soumettre à une inspection en bonne et due forme. Une mise en conformité des armes chez Vickers ne pouvait pas être réalisée, parce que l'usine était bloquée par une grève.
Il y a lieu de formuler ici de sérieux doutes quant au fabricant réel de ce lot de revolvers, car compte tenu de la très mauvaise qualité des armes, il paraît plutôt certain que Ned Mij avait chargé un (ou plusieurs) de ces fabricants d'armes qui proliféraient dans la région de Birmingham.
La manufacture FN (Fabrique Nationale) de Herstal se présenta comme le sauveur de cette situation précaire, en acceptant la mission délicate et ingrate de transformer ces misérables revolvers en armes plus ou moins utilisables. Ceci fut fait en 1922 et les revolvers purent enfin être acheminés vers les Indes néerlandaises.
Aspect extérieur et marquages
Tandis que les armes de la première et deuxième commandes sont fabriquées de façon extrêmement propre et précise, les armes de la troisième commande se distinguent par leur mauvaise exécution. Bien que le nombre de revolvers des deux premières commandes fut légèrement supérieur à celui de la troisième, on trouve aujourd'hui beaucoup plus d'armes de cette troisième commande que de celles des deux premières. Comme protection extérieure, toutes les pièces métalliques sont bronzées à la couche d'un bleu-noir mat (noir de guerre), les parties intérieures ne sont pas traitées. Les armes mises au point par la FN ont visiblement été reponcées et rebronzées après avoir été poinçonnées : certaines marques ne sont plus que partiellement visibles. Les plaquettes de poignée sont en noyer et munies d'un quadrillage assez brut. Les armes des deux premières livraisons portent sur toutes les pièces principales des poinçons d'inspection couronnés ; elles se distinguent de ce fait facilement de celles de la troisième commande. Les numéros de série complets sont également apposés sur toutes les pièces principales ; certaines de ces armes portent des marquages d'affectation. Les revolvers de la troisième livraison ne portent pas ces poinçons de réception sous forme de lettres couronnées ; en principe, elles devraient porter un seul poinçon de réception, à savoir un W couronné (le sigle de la reine Wilhelmina) à droite devant le barillet. Si, sur un assez grand nombre d'armes, cette marque de réception fait défaut, elles sont quand même à considérer au même titre que les armes poinçonnées : l'absence de la marque de réception est due au simple fait que l'officier contrôleur était temporairement... en congé maladie. Compte tenu de l'important retard qu'accusait déjà la livraison, on expédia les armes sans autre marquage de réception, pleinement confiant dans le sérieux du travail effectué à la FN. Les revolvers produits par Vickers portent également les numéros de série sur toutes les parties principales de l'arme. Le numéro matricule est extérieurement visible sur la tête de l'axe du barillet. Comme particularité, il y a lieu de noter que le canon et le barillet portent les poinçons d'épreuve de Birmingham, poinçons qui ne sont toutefois pas toujours clairement visibles à cause des travaux de finissage exécutés par la FN.
Les munitions
Les cartouches employées pour le M.1891 étaient les « Scherpe Patroon N°3 », qui, au début, étaient presque identiques aux N°5 ; au cours des années, elles furent à plusieurs reprises légèrement modifiées Ces modifications progressives concernaient aussi bien la charge, le dessin de la douille, l'amorce ainsi que la balle en plomb. Si les différences entre les cartouches utilisées aux Pays-Bas et celles de colonies n'étaient jamais très importantes jusqu'en 1911, ceci devait changer fondamentalement à partir de cette année. L'introduction de la poudre sans fumée demandait un allongement de la douille ; à la suite de cette modification, il fallait aplatir la pointe pour éviter qu'elle ne sorte à l'avant du barillet (L'armée des Pays-Bas ne changea pas ses munitions pour la simple raison que la poudre noire fut maintenue jusqu'à la deuxième guerre mondiale). Au cours de la dernière guerre mondiale, lorsque les matériaux devinrent rares, les fabricants de munitions de la KNIL, récupéraient d'anciennes douilles de munitions pour carabine pour la confection des cartouches de revolver. Les balles en plomb étaient pratiquement cylindriques et aplaties et portaient la date de la production poinçonnée sur le pourtour. Le culot de la douille ne porte pas de marquage, si ce n'est des restes visibles provenant d'un premier emploi. Les munitions étaient conditionnées dans des boîtes en carton d'une contenance de 12 cartouches : les boîtes étaient enduites d'une forte couche de cire, en guise de protection contre l'humidité. L'étiquette portait, tout comme pour les munitions du M.1873, la désignation du type P.S. Nr.3 (Patroon Scherpe Nr.3), les initiales du producteur et la date de production.
Invité- Invité
Re: révolver Hollandais KNIL Mle 1891
Ca ne doit pas courir les rues par chez nous ?
HELIX- Administrateur
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Re: révolver Hollandais KNIL Mle 1891
En effet, cela ne doit pas être courant! Un Luger hollandais était aussi destiné aux colonies, voici le marquage:
kri1942- Pilier du forum
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Re: révolver Hollandais KNIL Mle 1891
pas trop. ils étaient en service dans les colonies Hollandaises du Pacifique et certains même pris par les Japonais au cours de la WWII.
Invité- Invité
Re: révolver Hollandais KNIL Mle 1891
Tu as un créneau d'acquisitions vraiment sympa, faut les trouver tes revolver fin XIXe !!!
lionrobe- Pilier du forum
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Re: révolver Hollandais KNIL Mle 1891
voxan a écrit:
comme je n'en ai pas vu sur le forum ....voici une petite du mien.
Très joli revolver , peut être plus de photos pour nous faire profiter
pmh- Membre expert
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Re: révolver Hollandais KNIL Mle 1891
Joli!!! Tu refais la munition comment?
walker33- Futur pilier
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Re: révolver Hollandais KNIL Mle 1891
Vraiment pas courant. Quelques photos de détails pour le plaisir ?
Vmax666- Pilier du forum
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Localisation : Suisse
Date d'inscription : 08/09/2012
Re: révolver Hollandais KNIL Mle 1891
pour la munition c'est pas trop compliqué ....
du 30-30 juste recoupé (pas d'autre modif ) + ogive de 38LC et un petit coup avec le 2eme outil en 9 para pour la finition
la qualité ............ n'a rien à voir avec le
du 30-30 juste recoupé (pas d'autre modif ) + ogive de 38LC et un petit coup avec le 2eme outil en 9 para pour la finition
la qualité ............ n'a rien à voir avec le
Invité- Invité
Re: révolver Hollandais KNIL Mle 1891
Merci Voxan pour ce sujet qui m'a permis de savoir ce que j'avais sous les yeux quand l'occasion s'est présentée (par deux fois en une semaine) d'acquérir ces deux pièces.
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1 premier modèle n° 1267 daté 1895, et un troisième modèle numéro 73 (?) portant également les marquages de l'importateur allemand (HEGE + marquage calibre).
Les premiers tests au tir d'un des exemplaires ont permis de savoir que les projectiles sortaient du bon côté, guère plus , à affiner...
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1 premier modèle n° 1267 daté 1895, et un troisième modèle numéro 73 (?) portant également les marquages de l'importateur allemand (HEGE + marquage calibre).
Les premiers tests au tir d'un des exemplaires ont permis de savoir que les projectiles sortaient du bon côté, guère plus , à affiner...
https://www.youtube.com/watch?v=QxIWDmmqZzY
freebird- Pilier du forum
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