45-70 poudre noire

merci pour la réponse, mais si j'ai bien compris le principe du breach seating (le vrai, par la culasse ), les balles graissées utilisées ont des diamètres étagés et la balle est rentrée "à force" dans les rayures, ce qui théoriquement assure son parfait centrage?
Maintenant, il est possible que la chambre doivent avoir une forme particulière et il faut effectivement un outil spécifique (mais pour le chargement par la bouche aussi...)

autre question "stupide": pourquoi descendre la balle à poste sur une gargousse chargée en priant saint Murphy et en bloquant le chien pour éviter l'accident et pas utiliser une fausse cartouche (tournée, ou autre) pour venir poser la balle dessus et ensuite charger la gargousse en toute sécurité? (il m'a semblé lire ce mode opératoire dans le livre du Major Ned Roberts, the muzzle loading cap lock rifle.

Sinon, félicitation pour la fausse bouche en nylon!

" - Les deux mon Général ! " .
Oui bien sûr , on peut utiliser une fausse cartouche , je l'ai fait .
Le goût du frisson ?
On aura de toute façon intérêt à connaître sa chambre et son Leade .
A ce propos sur cette photo déjà éditée : pour montrer le vaste choix de balles diverses en .45-70 Gvt , mais aussi parce que c'est chaque fois la balle au contact des rayures ; elles me servent d'étalon pour de futurs rechargements .

deGuers a écrit:
Le choix de balles en .45-70 est appréciable ; bien sûr uniquement en PN .
La PSF en .45-70 ? Pffff ...

On voit l'influence de la forme de la balle sur la capacité en poudre de l'étui .
En gros de 350 à 550 grains .

Pour l'outil ( spécifique à chaque arme ) voir le web : Russ Weber Breech Seating Tool .
C'est tout à fait dans les cordes de Vechère ...

deGuers a écrit:
.
L'amorce : plutôt Large Rifle MAGNUM pour commencer , mise en place au Ram Prime pour un enfoncement parfait .

Bonjour
Tirant en PN au silex, en percussion et avec des armes de chasse rayées ou lisses avec des amorces type chasse ( celles des calibres 12, 16...),
Je n'ai jamais chargé d'étui de laiton avec cette poudre, j'aurai juré que l'armorce "normale"  suffisait à enflamer la PN, et que l'utilisation d'une armorce "magnum", réservées aux poudres lentes, difficiles à emflamer, aurait été dangereuse en PN.

deGuers a écrit:
.
L'amorce : plutôt Large Rifle MAGNUM pour commencer , mise en place au Ram Prime pour un enfoncement parfait .

Bonjour
Tirant en PN au silex, en percussion et avec des armes de chasse rayées ou lisses avec des amorces type chasse ( celles des calibres 12, 16...),
Je n'ai jamais chargé d'étui de laiton avec cette poudre, j'aurai juré que l'armorce "normale"  suffisait à enflamer la PN, et que l'utilisation d'une armorce "magnum", réservées aux poudres lentes, difficiles à emflamer, aurait été dangereuse en PN.

Pour du .45-70 avec une charge de PN lente , telles les poudres : Mousquet Tir , Suisse n° 4 ( 1,5 Fg ) ou n° 5 (1 Fg ) dont la charge n'est pas comprimée ( Compression Die ) , simplement " jetée " , tirs proches à 100-200 m , une amorce Large Rifle Standard peut suffire .

Une charge plus importante , .45-70 , descendue au Drop Tube puis comprimée , peut nécessiter une flamme plus chaude pour traverser la colonne de PN ( sans aller jusqu'à déplacer la balle ) .

D'où le " plutôt " .

Dans un protocole de rechargement , l'essai des 2 types d'amorce est impératif , chacun répondant différemment selon que la balle soit au contact des rayures ( LRStandard  ) ou non ( LRMagnum ) par exemple ; ou que ce soit une balle légère ( 350 grains ) ou lourde ( au delà ) .

Pour du .45-90 , vue la colonne de PN compactée , LRMagnum pour commencer , mais essai avec LRS pour comparer la dispersion en cible .
Rien n'est gravé dans le marbre : tester et tester encore , en ne changeant qu'une variable à la fois .
Pour rappel la compression de la PN ( 3 mm environ ) permet une meilleure combustion et moins de crasse résiduelle ; et plus de sensations ...

Merci de Guers pour l'explication.

Pour rappel la compression de la PN ( 3 mm environ ) permet une meilleure combustion et moins de crasse résiduelle ; et plus de sensations ... 

 +1 pour ca

deGuers a écrit:Pour l'outil ( spécifique à chaque arme ) voir le web : Russ Weber Breech Seating Tool .
C'est tout à fait dans les cordes de Vechère ...

On peut faire des tas de choses, même franchement pas indispensables à la vie... Ce qui leur donne du relief, c'est de les faire soi-même ; et encore plus de relief, de les concevoir (malheureusement, pour les inventer c'est plus dur, presque tout a déjà été imaginé).

Le guide en nylon, c'est déjà un joli montage. Matériau agréable parce qu'il glisse bien et ne rouille pas, mais faut pas rater le diamètre des trous, parce qu'on ne peut pas les agrandir "un tout petit peu" : c'est un peu élastique, alors forêts et alésoirs mordent beaucoup ou pas du tout.

Je pensais aussi à la fausse cartouche, pour charger ; mais effectivement ça fait un peu chochotte...

Es-tu allé voir l'outil de Russ Weber ?

Quell plaisir de vous lire, je suis un homme heureux, oui poudreux et heureux .

Pour votre information , je prépare du gros en 45/90, du magnum en amorce, du lourd en projectile Callepin, chargé maximum en compression de la hauteur de poudre Suisse type 2.
Un canon en 34 pouces special Patched, un monstre de chez Christian, un des fameux canon aux bronzage bleu, guidon dérivable à niveau ou le rail de dioptre est tellement important par sa hauteur qu'il va rendre " Icare " jaloux.
Mais pourquoi tout cela, pour avoir mal un peu, pour faire de la fumée aussi, pour du tir " officiel très loin aussi comme avant " , grace a l'aide d'Amis mon rêve risque de vivre avant que les cigales de Nîmoise la belle soient les reines de l'été 2018.

Jean louis

Ps => plus de 6 grammes de Suisse 2 ne vous font quand même pas peur sous du 580 grains.

deGuers a écrit:Es-tu allé voir l'outil de Russ Weber ?

Une fausse douille prolongée d'un embiellage, et contenant un poussoir...
Le problème est surtout le verrouillage en place, forcément spécifique à l'arme. Ce serait pas évident sur un Rolling-Block, faudrait s'accrocher je ne sais où ; en plus la crête du bloc dépasse toujours !

Ça doit sans doute pouvoir se bricoler avec une douille et quelques chutes de plomberie de cuivre, mais je ne vois pas trop en quoi c'est supérieur à une douille débouchée au cul, à travers laquelle on pousserait la balle (et qui, elle, ne demanderait pas à être verrouillée en place).
Sauf qu'avec le levier on peut pousser plus fort afin d'engager la balle dans les rayures, sans recourir au maillet ; lequel risquerait d'être difficile à doser.

Mais si la tige de poussée est équipée d'une butée réglable, le maillet sera contenu et la simple douille débouchée au cul devrait faire l'affaire**. Enfin, faudrait peut-être quand même glisser dedans une fourrure guidant plus précisément la balle, pour les douilles à collet notablement rétreint.

Mais je sais pas si j'ai répondu à la question formulée...
Et pour répondre à une éventuelle non formulée, avec le fusil en main je pourrais facilement bricoler un truc, mais sans le fusil et avec simplement des cotes c'est la galère assurée.


** Enfin, sur une culasse ouvrant bien sur l'arrière, même un Rolling-Block. Par contre sur un Snider, Trapdoor ou Martini, pas moyen de donner un coup de maillet en ligne ; le truc à levier pourrait s'imposer, mais serait bien moins simple !

Tu as donné toi-même la réponse ; il faut vraiment forcer pour que la balle prenne les rayures , d'où le levier et sa démultiplication de la force .
Sans parler d'un centrage parfait .

deGuers a écrit:... Sans parler d'un centrage parfait .

A ce niveau, la perfection absolue ne saurait être atteinte qu'en réalisant l'appareil à la mesure de l'arme, avec ajustement au noir de fumée...

Mais je suis pas certain que l'extrême précision repose là dessus...
Par ailleurs, qu'est-ce qui donne le meilleur centrage, sans la moindre dissymétrie latérale ?

- Une balle présentée le plus en ligne possible, puis rentrée en force dans les rayures ?

- Ou une balle calepinée dont le corps s'engage dans les rayures en forçant légèrement, assez pour la centrer mais sans la déformer, et dont le culot gonfle ensuite, par inertie au tir. L'ensemble de la balle étant déjà positionné et relativement maintenu en ligne, la pression étant exercée par un "fluide" (en l'occurrence de la cire sous haute pression), le gonflement devrait se centrer automatiquement. Avec un culot bien plat, pour éliminer les éventuels défauts de concentricité du culot creux...

Parce-que le creux pour loger le tortillon... Y-a bien la place pour le loger dans la rondelle de cire ou le grease-cookie (en plus ça économise la cire) ; et moins le cul de la balle aura de relief, moins la paperasse sera tentée d'y adhérer.
Cependant, pour charger ainsi il faut soit avancer beaucoup la balle, soit disposer d'un canon à départ de rayures brutal et immédiat (comme qui dirait chambré sans "throat"). Les canons de 8x51R Lebel ont certes un départ de rayures immédiat, débutant au ras du collet, mais en cône très long...

De toutes façons je tire trop mal pour confirmer ou infirmer mes idées !