Cheminées percussion

Bonjour,
Auriez-vous connaissance d'un modèle de cheminée pour fusil à percussion,permettant l'utilisation d'amorces large rifle boxer?
Ce dispositif existe,mais semble introuvable.
Ce n'est peu ètre pas tout à fait d'"origine",mais l'intègrité de l'arme n'est pas altérée,et ça permet une mise à feu plus sure,en particulier avec certains fusils "difficiles",comme les Sharps ou la carabine Smith.

IL faut aussi changer le chien qui doit comporter une pointe style percuteur ? et pis comment oter l'amorce ensuite ?
Tu te trompes pas avec des amorces berdan plutôt ??

Bonsoir,
Je confirme:amorces boxer small rifle(j'avais annoncé large...).Apparemment,l'amorce tient en place au moyen d'un petit ressort.La cheminée est alésée au diamètre de l'amorce,qui dépasse afin de permettre la percussion avec le chien d'origine,non modifié.Après le tir,l'amorce usée tomberait toute seule.J'essaierai de faire une copie de l'article(catalogue Dixie 1993).

Essai de numérisation de l'article:

C'est partit tout seul...
Il y a 2 modèles de ce genre d'adaptation,celui en haut à gauche semble plus facile à réaliser.A essayer...

Faudrait que je me penche sur la question.
Comme je suis radin, c'est tout à fait mon domaine de prédilection...

Sinon, d'accord pour les caprices d'inflammation de la Sharps, mais si tu as ce genre d'ennui avec une Smith il y a un problème avec la cartouche. Un tube ouvert en grand sur l'arrière, fermé par un opercule de papier nitraté collé sur la tranche AR, c'est fiable à 100 % et instantané (Smith d'origine certes, sur les copies ils ont peut-être modifié des détails).
Même disposition avec la Sharps (sauf que là le tube est combustible et que la Sharps est une copie), amorces tirées de la même boite ... c'est pas le même résultat ! Sans doute à cause du canal 2 fois coudé dans le bloc, ou trop petit, ou trop gros...

Papier nitraté : papier pelure trempé dans une solution saturée de salpêtre, puis séché et épousseté. Ça va peut-être sans le nitrater, mais comme c'est facile à faire pourquoi s'en priver ?

Ah ben si les bricoleurs s'y mettent!!!
Ce post m'a fait repenser à une très sympathique lecture: The Muzzle-Loading Cap Lock Rifle de Ned H. Roberts
J'ai eu du mal mais j'ai remis la main sur cet extrait:

Je le pensais des années 1910/1920 mais ce système date des années 1880 donc encore plus parfaitement "authentique"

cro24 a écrit:Ah ben si les bricoleurs s'y mettent!!!
Ce post m'a fait repenser à une très sympathique lecture: The Muzzle-Loading Cap Lock Rifle de Ned H. Roberts
J'ai eu du mal mais j'ai remis la main sur cet extrait:

Je le pensais des années 1910/1920 mais ce système date des années 1880 donc encore plus parfaitement "authentique"

Bonsoir,
Ca ressemble fortement au système proposé chez Dixie sous le nom de CVA supershot nipple.Quelque soit le modèle,un bon tourneur devrait pouvoir dupliquer ce genre d'accessoire.Pour ma part,j'en suis incapable,mon tour à obus de la Grande Guerre a gagné en jeux ce qu'il a perdu en précision,et je ne suis pas trop intime avec les filetages.

Verchère a écrit:Faudrait que je me penche sur la question.
Comme je suis radin, c'est tout à fait mon domaine de prédilection...

Sinon, d'accord pour les caprices d'inflammation de la Sharps, mais si tu as ce genre d'ennui avec une Smith il y a un problème avec la cartouche. Un tube ouvert en grand sur l'arrière, fermé par un opercule de papier nitraté collé sur la tranche AR, c'est fiable à 100 % et instantané (Smith d'origine certes, sur les copies ils ont peut-être modifié des détails).
Même disposition avec la Sharps (sauf que là le tube est combustible et que la Sharps est une copie), amorces tirées de la même boite ... c'est pas le même résultat ! Sans doute à cause du canal 2 fois coudé dans le bloc, ou trop petit, ou trop gros...

Papier nitraté : papier pelure trempé dans une solution saturée de salpêtre, puis séché et épousseté. Ça va peut-être sans le nitrater, mais comme c'est facile à faire pourquoi s'en priver ?

Bonsoir,
Revenons sur les pbs d'inflammation:avec le Sharps(rifle musket cal .52 d'origine),pas de soucis sauf des crachements impressionnants.La cartouche en papier est guillotinée,ce qui répand de la poudre partout,et en plus la chambre mobile reste obstinément immobile.
Par contre la Smith est une catastrophe niveau longs feux.Depuis l'ablation du morceau de canon bagué,la précision est bonne pour ce genre d'engin,mais à condition que le coup parte...
J'utilise les étuis Pietta,en laiton tourné.Le trou d'amorce de 2,5 a été passé à 4 avec chanfrein.Je le bouche avec un scotch enlevé au dernier moment,ou avec un confetti de PQ.Pas d'amélioration.Par contre,j'ai essayé des étuis en laiton roulé,collé avec du kraft,et obturés avec une rondelle de carton à bière percée,semblables aux cartouches d'origine,et là ça part bien,ça crache un max,le problème étant le temps passé à la confection.
Je vais essayer le PQ nitraté...Du rose,à fleurs...

Pour la Smith il est parfaitement inutile de fermer l'arrière de la cartouche avec un matériau résistant : une fermeture en papier combustible collé sur la tranche d'un tube suffit. De toutes façons au départ du coup la pression se répand forcément dans la chambre arrière ; et une grosse surface de papier facilite l'inflammation. Je faisais les cartouches à partir de tubes cuivre de 14/16, un peu arrondi derrière (à la lime sur le tour), dans lequel j'enfilais un tube de 12/14 formant à l'AR une feuillure pour collet l'opercule de papier, et re-foré à l'avant pour loger la balle.
Ce qui fait un trou d'amorce Ø 12 mm !
Réutilisable à l'infini, et pas trop de fuites (manches longues conseillées**, mais inutile d'enrouler un chiffon autour).
** Et encore, bras nus notre ami Mezigot a rouspété, mais terminé sa série.

Pas du PQ, à moins d'en trouver de l'ancien (comme dans les rations), car le nouveau est pelucheux et pas costaud. A défaut de papier pelure (pour carbones de machine à écrire), on trouve des papiers résistants et très fins dans les boîtes de médicaments (vous savez, la notice que personne ne lit jamais).

Ma Sharps, je n'ai que des souvenirs de longs feux dignes d'un fusil à silex mal chargé. La cartouche à guillotiner j'ai vite abandonné, à cause de la poudre partout (ou parfois, du papier pincé avant cisaillement, la flamme de l'amorce passant dessous, entre cartouche et chambre). Donc je faisais des tubes à peine plus courts que la chambre, en 1 épaisseur de papier machine, avec un culot en papier pelure nitraté collé par des franges rabattues.

Cartouches chargées en même temps que la Smith, même papier, mêmes amorces, tir simultané Smith et Sharps avec concours de vitesse et précision : la Smith gagnait à tout coup ! Comparaisons de fiabilité d'allumage totalement à l'inverse des tiennes...