CARTOUCHE DE TANKGEWEHR

bonjour
tres grosse cartouche anti char de la première guerre mondiale
c'est du 13 mm
daté 1918
badois110

L'assemblage d'une douille et d'une balle s'appelle une cartouche, pas une balle.
La balle, c'est le projectile, la partie de la cartouche qui sort du canon par l'avant lors du départ du coup....

Sauf pour les chasseurs qui confondent tout, bien sûr....

bonjour
mille excuse
je ne suis pas chasseur , ni pêcheur
mais collectionneur de la WW1

Ouahhhh ! La vitrine !!!!!

LP13 a écrit:Ouahhhh ! La vitrine !!!!!

effectivement

wouah , il y a pleins de chapeaux et d'armures

Superbe Badois110, dans cette armoires il y au moins pour 100 balles de pièces.

Jean louis

oui a peut pres
:riding:

pour les marquages de la douille

P pour le fabricant : Polte à Magdebourg
67 : 67 % de cuive (et induitement 33 % de zinc)
T pour Tankgewehrpatrone (cartouche de TG) ou Tankgewehrhülse (étui de TG)
8 18 : aout 1918
philippe

Superbe collection !!!!!




Je suis aussi collectionneur de militaria Grande Guerre à mes heures perdues et je possède quelques mannequins, mais là chapeau........

Si l'envie te prends de te séparer de certaines pièces.....fais moi signe !

Merci en tout cas pour avoir partagé des photos de la cartouche de Tankgewehr.

J'ai édité le post de notre ami Badois110.
"Cartouche" à la place du mot "balle". 

Contrairement à nos soldats aux épaules douillettes qui tirent de nos jours confortablement du calibre .50, à l'époque, le Tankgewehr était démuni de frein de bouche.
Fallait être couillu, je vous le dit... 

Superbe cette cartouche de tankgewehr ! Et bravo aussi pour cette belle collection 

oxi81 a écrit: à l'époque, le Tankgewehr était démuni de frein de bouche.
Fallait être couillu, je vous le dit... 

Il me semble me souvenir d'un excellent article sur cette arme dans un vieux Cibles, les tireurs au Tankgewehr  étaient bien couillus, mais ils prenaient quand même des précautions pour se protéger l'épaule et la clavicule en s'enveloppant de plusieurs couches de forte toile sans compter l'épaisseur de la capote feldgrau en gros drap. Par ailleurs, on sait bien qu'il peut y avoir de grosses différences de ressenti en fonction de la position du tireur et de l'appui de la plaque de couche sur l'épaule.

Une vidéo de tir de cartouches refabriquées par l'Atelier St Etienne de Toulouse :

 


Plus court mais avec munitions d'origine selon l'auteur de la vidéo :

lazz a écrit:Superbe cette cartouche de tankgewehr ! Et bravo aussi pour cette belle collection 

 En effet ,trés belle collection !!!Suis jaloux !!!

merci a vous tous
philippe

Je n'ai pas dis non plus ce que j'en pense : magnifique.

Jolie munition mais était-ce vraiment anti char ?   Pour des blindés légers peut-être encore aurait-il fallut qu'il y ait du léger et du lourd. Je sais pas si à l'époque le différence était flagrante.

Oui, c'était vraiment anti char. En 1918, le blindage des chars allait de 11 à 16 mm d'épaisseur, pas plus, même pour les chars lourds comme le mark IV anglais ou le Saint Chamond français. La balle du tankgewehr perçait le blindage et ricochait à l'intérieur, enfin en principe.

Bonjour, Gilles tu l'as essayé pour le chevreuil à l'affut?
Ou c'est plutôt pour l'éléphant???

Gilles78 a écrit:

oxi81 a écrit: à l'époque, le Tankgewehr était démuni de frein de bouche.
Fallait être couillu, je vous le dit... 

Il me semble me souvenir d'un excellent article sur cette arme dans un vieux Cibles, les tireurs au Tankgewehr  étaient bien couillus, mais ils prenaient quand même des précautions pour se protéger l'épaule et la clavicule en s'enveloppant de plusieurs couches de forte toile sans compter l'épaisseur de la capote feldgrau en gros drap. Par ailleurs, on sait bien qu'il peut y avoir de grosses différences de ressenti en fonction de la position du tireur et de l'appui de la plaque de couche sur l'épaule.

Une vidéo de tir de cartouches refabriquées par l'Atelier St Etienne de Toulouse :

 


Plus court mais avec munitions d'origine selon l'auteur de la vidéo :

walker33 a écrit:Oui, c'était vraiment anti char. En 1918, le blindage des chars allait de 11 à 16 mm d'épaisseur, pas plus, même pour les chars lourds comme le mark IV anglais ou le Saint Chamond français. La balle du tankgewehr perçait le blindage et ricochait à l'intérieur, enfin en principe.

Ca devrait être sérieusement freiné car 16 mm c'est bien épais. Il ne devait pas rester beaucoup d'énergie de l'autre coté. Suffisamment pour tuer peut-être ou faire un peu de dégât sur le reste de l'engin.

carbone14 a écrit:

walker33 a écrit:Oui, c'était vraiment anti char. En 1918, le blindage des chars allait de 11 à 16 mm d'épaisseur, pas plus, même pour les chars lourds comme le mark IV anglais ou le Saint Chamond français. La balle du tankgewehr perçait le blindage et ricochait à l'intérieur, enfin en principe.

Ca devrait être sérieusement freiné car 16 mm c'est bien épais. Il ne devait pas rester beaucoup d'énergie de l'autre coté. Suffisamment pour tuer peut-être ou faire un peu de dégât sur le reste de l'engin.

Le binôme de tireurs devait se trouver à moins de 200m pour que ce soit efficace. Et comme les ogives ont une pointe en tungstène ça devait percer.

STMIHIEL1918 a écrit:

carbone14 a écrit:

walker33 a écrit:Oui, c'était vraiment anti char. En 1918, le blindage des chars allait de 11 à 16 mm d'épaisseur, pas plus, même pour les chars lourds comme le mark IV anglais ou le Saint Chamond français. La balle du tankgewehr perçait le blindage et ricochait à l'intérieur, enfin en principe.

Ca devrait être sérieusement freiné car 16 mm c'est bien épais. Il ne devait pas rester beaucoup d'énergie de l'autre coté. Suffisamment pour tuer peut-être ou faire un peu de dégât sur le reste de l'engin.

Le binôme de tireurs devait se trouver à moins de 200m pour que ce soit efficace. Et comme les ogives ont une pointe en tungstène ça devait percer.

On peut supposer ça mais l'ogive devait pas être belle à voir de l'autre coté.   16 mm c'est franchement épais sauf dans de la ferraille à fers à chevaux (comme dit l'expression) le reste est souvent bien dur. Je ne sais pas si 200 mètres c'est pas trop, enfin. Parfois certains calibres prennent leurs puissance après une certaine distance. c'était peut-être le cas. Jolie arme en tous cas. Intéressante sur tous les points.

carbone14 a écrit:

STMIHIEL1918 a écrit:

carbone14 a écrit:

walker33 a écrit:Oui, c'était vraiment anti char. En 1918, le blindage des chars allait de 11 à 16 mm d'épaisseur, pas plus, même pour les chars lourds comme le mark IV anglais ou le Saint Chamond français. La balle du tankgewehr perçait le blindage et ricochait à l'intérieur, enfin en principe.

Ca devrait être sérieusement freiné car 16 mm c'est bien épais. Il ne devait pas rester beaucoup d'énergie de l'autre coté. Suffisamment pour tuer peut-être ou faire un peu de dégât sur le reste de l'engin.

Le binôme de tireurs devait se trouver à moins de 200m pour que ce soit efficace. Et comme les ogives ont une pointe en tungstène ça devait percer.

On peut supposer ça mais l'ogive devait pas être belle à voir de l'autre coté.   16 mm c'est franchement épais sauf dans de la ferraille à fers à chevaux (comme dit l'expression) le reste est souvent bien dur. Je ne sais pas si 200 mètres c'est pas trop, enfin. Parfois certains calibres prennent leurs puissance après une certaine distance. c'était peut-être le cas. Jolie arme en tous cas. Intéressante sur tous les points.

L'idée n'était pas que l'ogive reste jolie à regarder une fois qu'elle avait percé. Le but était que la balle ait assez d'énergie pour ricocher plusieurs fois à l'intérieur du char pour faire des dégâts sérieux et en particulier sur l'équipage. Même pendant la 2ème guerre mondiale, les chars tiraient des obus perforants pleins. Le char était mis hors de combat mais n'était pas forcément définitivement détruit. D'ailleurs, les anglo-saxons ne disent pas qu'un char a été détruit mais seulement knocked out autrement KO.
Pour ce qui est de la perforation, j'ai tiré des perforantes SMK avec un G98 sur des plaques d'acier de 17mm d'épaisseur à 100 m et c'est passé au travers. Bon ce n'était pas de l'acier à blindage mais ça laisse imaginer l'effet du 13mm tankgehwer.
Pour finir, tirer sur un char à 200m ça semble plutôt près mais par rapport aux panzerfaust 30 de 1944 qu'il fallait utiliser à 30 m maximum, c'était quand même plus confortable.

Je comprend, tout à évolué avec l'époque. Enfin recevoir un "cadeau" de 30 mm à l'intérieur du véhicule devait pas faire plaisir et visiblement même un calibre plus petit. 

Le tankgewehr était une solution pour armer l'infanterie avec un engin antichar portable mais c'était un pis-aller.
Pour ce qui est de l'efficacité réelle, elle est difficile à déterminer. Cette arme a été utilisée durant une période assez brève.
J'avais lu un article sur le char Renault FT17 et sur les pertes au combat. De mémoire, le gros des pertes venait des pannes mécaniques et ensuite de l'artillerie puis du terrain bouleversé. Sur la totalité de FT perdus, je crois qu'il n'y en a eu qu'une dizaine détruits avec certitude par des tankgewehr. Mais il ne faut pas oublier que le char Renault apparaît sur le front fin juillet 1918, soit très tard dans la guerre. Le même article citait des rapports d'époque dans lesquels les équipages rapportaient qu'au retour du combat, ils avaient remarqué des trous, comme découpés à l'emporte-pièce, dans leur blindage sans déterminer ce qui avait bien pu les causer. Comme quoi, le tankgewehr pouvait être une arme efficace ou non selon les circonstances et où il avait frappé le char.