patch papier pour balle plomb

je désirerai appliquer cette méthode pour le 8x51R du Lebel , en utilisant des balles de 8.20 et compenser l’écart a 8.30 avec cette méthode  ?

qui aurait déjà utilisé cette technique pour retour d'info ????

https://www.youtube.com/watch?v=BEQt12_3PoA

et ceci
https://www.youtube.com/watch?v=bNHJjqZxpwQ

Désolé, mais avec l'image qui saute et le texte farpaitement incompréhensible, ces vidéos...

J'envisage de faire cet essai, non pas à cause du fait que je ne disposerais que de balles de 8.20, mais pour augmenter au maximum le Ø du culot de la balle afin que le collet travaille moins à chaque rechargement (avec les balles D et TPM327D il faut méchamment le resserrer).

Je viserais une duplication approximative de la cartouche 1886M, avec une balle en plomb de 230 gr assez mou (voire pur), bout rond ou méplaté, calepinée papier sur 2 tours, avec au cul une rondelle de cire. En recherchant une Vo de l'ordre de 635 m/s en fusil, 570 m/s en mousqueton.

Mais les recettes admises en balle calepinée donneraient des balles Ø 8.0 (voire un poil plus) calepinées à 8.20 environ. Car il vaut mieux que la balle gonfle par inertie à l'intérieur du calepin déjà engagé dans les rayures ; si elle arrive dans les rayures en présentant déjà un diamètre relativement fort, il faudrait que le calepin comprime la balle pour y marquer les rayures (considérer que sous l'écrasement, l'épaisseur du papier va réduire de moitié) ; et il risque plutôt de s'arracher...
Toutefois, la prise de rayures immédiate et très progressive des Lebel et Berthier me semble particulièrement favorable aux balles calepinées papier (j'avancerais même qu'elle est optimisée pour celles-ci, la balle chemisée maillechort étant apparue au dernier moment).

Alors ça devrait fonctionner, et peut-être très bien, voire mieux ; même si mon objectif perso (diminuer le travail du collet) semble illusoire (à cause des Ø indiqués ci-dessus).
Reste à trouver le meilleur diamètre pour le plomb (8.20 me semble trop), la meilleure dureté (faut que ça gonfle mais pas que ça devienne informe), et la meilleure poudre (à mon avis pas plus lent que Tu3000 ; la Tu2000 aurait mérité un essai).
Quant au papier, les puristes parleront de papier de riz sans silice, mais le "pape" du calepin (P. Matthews) est bien moins exigeant. Pour de faibles épaisseurs, il y a les notices incluses dans les boîtes de médicaments...

La rondelle de cire améliore l'étanchéité initiale, et l'enroulement du calepin est le point délicat : il doit se détacher au plus vite, soit fragmenté en confettis soit déroulé par le vent (réfléchir au sens d'enroulement, par rapport aux rayures), sinon la précision sera très altérée.

Le problème est que si on ne dispose pas d'une piscine pour vérifier l'état des balles au sortir de la bouche, les seules sources d'informations seront la précision du tir et éventuellement la dispersion des confettis. La précision est bien sûr l'objectif réel, mais si elle n'est pas au rendez-vous on ne sait pas si c'est un problème de calepin, ou un mauvais comportement dans le canon (prise de rayures insuffisante ou au contraire déformation excessive de la balle).