Pistolet de cavalerie à percussion modèle 1842

Tico a écrit:

Si l'un d'entre-vous est détenteur d'un AnXIII suisse ?

Merci

Pas encore en ce qui me concerne... mais il est sur la liste  :twisted:

Baccardi a écrit:

Tico a écrit:

Si l'un d'entre-vous est détenteur d'un AnXIII suisse ?

Merci

Pas encore en ce qui me concerne... mais il est sur la liste  :twisted:

Bonjour,
Je ne connais pas les "réglementaires" suisses
Si tu as une photo à poster pour illustration, je te remercie;
La toile ne propose pas pléthore d'exemples.

666 Vamx a écrit:Auparavant le modèle 17/42 Suisse était un pistolet de l’An 13 à silex modifié en percussion dès 1842 en Suisse et alésé à 17.6mm, selon les prescriptions fédérales en vigueur de l’époque.

Le pistolet à silex de cavalerie modèle an XIII, employées dans le premier empire napoléonien sera vers 1817 utilisé dans la cavalerie suisse.

Bonjour,

Décodage 17/42 : Modèle An XIII adapté en 1817, puis modifié en 1842 donc modèle 17/42.

Qui fournissai(en)t les An XIII à silex ? La Belgique également ?

Des exemples avérés de ce modèle avec le décryptage des attributions suisses

bonjour Baccardi

pour compléter ton super post  , je te fais passer quelques photos retrouvées   (en l'état ) de quelques une de mes "Suisses"
A+
nato

Tico a écrit:

Baccardi a écrit:

Tico a écrit:

Si l'un d'entre-vous est détenteur d'un AnXIII suisse ?

Merci

Pas encore en ce qui me concerne... mais il est sur la liste  :twisted:

Bonjour,
Je ne connais pas les "réglementaires" suisses
Si tu as une photo à poster pour illustration, je te remercie;
La toile ne propose pas pléthore d'exemples.

Alors, mauvaises photos...

Il y a les modèles suivants:
- An IX
- An XIII
- 17/42 (transformation silex en modèle à percussion)
- 42 (fabrication originale)

3008nato a écrit:bonjour Baccardi

pour compléter ton super post  , je te fais passer quelques photos retrouvées   (en l'état ) de quelques une de mes "Suisses"
A+
nato

Comme toujours, tu nous fais rêver, merci !

Baccardi a écrit:

Tico a écrit:

Baccardi a écrit:

Tico a écrit:

Si l'un d'entre-vous est détenteur d'un AnXIII suisse ?

Merci

Pas encore en ce qui me concerne... mais il est sur la liste  :twisted:

Bonjour,
Je ne connais pas les "réglementaires" suisses
Si tu as une photo à poster pour illustration, je te remercie;
La toile ne propose pas pléthore d'exemples.

Alors, mauvaises photos...

Il y a les modèles suivants:
- An IX
- An XIII
- 17/42 (transformation silex en modèle à percussion)
- 42 (fabrication originale)

Ah chouette Baccardi

De quel ouvrage est ce extrait ?

Merci

Tico a écrit:

666 Vamx a écrit:Auparavant le modèle 17/42 Suisse était un pistolet de l’An 13 à silex modifié en percussion dès 1842 en Suisse et alésé à 17.6mm, selon les prescriptions fédérales en vigueur de l’époque.

Le pistolet à silex de cavalerie modèle an XIII, employées dans le premier empire napoléonien sera vers 1817 utilisé dans la cavalerie suisse.

Bonjour,

Décodage 17/42 : Modèle An XIII adapté en 1817, puis modifié en 1842 donc modèle 17/42.

Qui fournissai(en)t les An XIII à silex ? La Belgique également ?

Des exemples avérés de ce modèle avec le décryptage des attributions suisses

Finalement d'après les photos le décryptage est inexact

Le 17/42 serait un modèle 1816 adopté en 1817 ?
Cependant il y a une incohérence

Pour les p'tits suisses, j'ai passé mon adolescence à Morges (Quelques bricoles militaires au château)

Pour Tico, le morgien

C'est tiré de "Schweizer Faustfeuerwaffen - Armes de poing suisses - Swiss Handguns" de Häusler, livre en 3 langues.

Je reprends in extenso les légendes.

Pistolet à silex selon le règlement miliatire fédéral de 1817. Modèle français AN 9 (1801), ongueur totale env. 35cm

Puis

Pistolet à silex selon le règlement militaire fédéral de 1817. Modèle français AN 13 (1805), longueur totale env. 35cm

Puis

Pistolet à percussion modèle 1817/42. Platine à silex transformée au système à percussion. Arme numérotée avec poinçon fédéral et cantonal.

Enfin

Pistolet à percussion modèle 1842, longueur totale env. 36cm. Cette arme porte un numéro et un poinçon cantonal.

S'agissant de la désignation "17", je pense que c'est la référence au règlement militaire. Et on retrouve exactement la même nomenclature pour les armes longues à partir de 17.


Pour les fusils:
On a le 17: arme à silex
Puis le 17/42: arme à silex transformée en sytème à percussion. La platine est celle du 17 reconnaissable à sa forme arrondie à l'avant (comme le pistolet)
Puis le 42: arme originale à percussion, PAS issue d'une transformation. La platine est "carrée" à l'avant (comme le pistolet)

Ne pas oublier qu'en 1817, la Suisse n'existe pas sous la forme actuelle. Elle a pris son périmètre actuel en 1815, avec la Convention de Vienne. Mais 1815 ne constitue pas encore la naissance de l'Etat fédéral. Par conséquent, il est déjà étonnant d'avoir un règlement militaire en 1817... lequel vraisemblablement tente de mettre un peu d'ordre dans l'armement à disposition des cantons...

Mille mercis pour l'ensemble des efforts consentis

L'histoire à la laquelle j'ai goûté sur les bancs de l'école, se déclinait autour de Guillaume Tell et non celle de Louis XIV.

Bonjour. Je suis tout nouveau sur le forum que j'ai connu grâce à ce post de Baccardi..Merci à lui.

Je viens de rentrer un pistolet dans un très bel état et que je ne connaissais pas. Son  marquage VAUD m'a  amené à chercher du coté de la Suisse.

Banco, j'ai trouvé mes réponses ici. Je suis bien depuis peu l'heureux propriétaire du n°100 des pistolets 1842 de cavalerie du canton de Vaud, fabriqué par Francotte à Liège... Je l'ai déjà fait tousser mais à blanc, j'ai hâte de l'essayer en cible.

Norman Morris a écrit:Bonjour. Je suis tout nouveau sur le forum que j'ai connu grâce à ce post de Baccardi..Merci à lui.

Je viens de rentrer un pistolet dans un très bel état et que je ne connaissais pas. Son  marquage VAUD m'a  amené à chercher du coté de la Suisse.

Banco, j'ai trouvé mes réponses ici. Je suis bien depuis peu l'heureux propriétaire du n°100 des pistolets 1842 de cavalerie du canton de Vaud, fabriqué par Francotte à Liège... Je l'ai déjà fait tousser mais à blanc, j'ai hâte de l'essayer en cible.

Pour une raison à laquelle je n'ai trouvé AUCUNE explication, la plupart de ces 1842 qu'on trouve en vente, en particulier dans les bourses, portent ce marquage VAUD, comme si seuls les vaudois en avaient possédés, ou comme si eux seuls les avaient mis en vente.

Tous les vendeurs auxquels j'ai parlé de cela ont souri en confirmant. Mais personne n'a d'explication.

Bienvenu parmi nous !

Et faudra nous le montrer, ce 1842 

Baccardi a écrit:


Bienvenu parmi nous !

Et faudra nous le montrer, ce 1842 

Merci.

Je passerai des photos avec plaisir, dès que je pourrai le faire. Je suis inscrit sur le forum depuis trop peu de temps pour l'instant.

Ce pistolet ne provient pas d'une bourse ou d'un marchand, il était au mur chez un particulier, dans les Hautes Pyrénées. Comment est-il arrivé là? Je crois bien qu'on ne le saura jamais.

Mais il était en compagnie d'un ''truc'' étrange. Un pistolet français lui, d'Officier d'infanterie, modèle 1816, modifié à percussion, mais avec le canon (marqué à l'or : "acier très fin") du modèle 1833. Plus quelques améliorations sur le bois, qui en font indéniablement, une version améliorée d'un modèle réglementaire, fabriquée par un armurier, pour un officier fortuné.

Les deux ont peut être eu une vie commune à une certaine époque?

Il faut que je le nettoie pour le rendre présentable, mais sans effacer le marquage en or.  Je l'ai fait tousser à blanc lui aussi, mais après avoir pris la précaution de le décharger... Quand je l'ai reçu, il avait une charge de poudre de chasse, de la grenaille et une bourre en papier journal de 1958

Norman Morris a écrit:




Il faut que je le nettoie pour le rendre présentable, mais sans effacer le marquage en or.  Je l'ai fait tousser à blanc lui aussi, mais après avoir pris la précaution de le décharger... Quand je l'ai reçu, il avait une charge de poudre de chasse, de la grenaille et une bourre en papier journal de 1958

On ne rappellera jamais assez que ces armes "qu'on trouve" sont souvent chargées !!

M'intéressant à un modèle 17 dans une bourse, je demande à manipuler;toujours équipé d'une baguette quand je suis en vadrouille (en fait une vieille antenne de voiture, c'est plus pratique), je contrôle D'ABORD et OH, surprise... il était chargé.

Un an plus tard, je reçois par la poste un fusil d'infanterie 42... comme pour toi, poudre de chasse, grenaille et bourre... le vendeur était un "soi-disant pro"...

Baccardi a écrit:
Et faudra nous le montrer, ce 1842 

Le voilà




Hier je l'ai fait parlé en vrai. Boulet de diam 17mm et 1,3g. de PNF2. Tir à 10m seulement, je ne savais vraiment pas où cela allait atterrir.
Visée plein centre résultat un 6 à 11h. Avec une charge de 2g et beaucoup de pratique, je devrais pouvoir l'apprivoiser.

Norman Morris a écrit:

Baccardi a écrit:
Et faudra nous le montrer, ce 1842 

Le voilà




Hier je l'ai fait parlé en vrai. Boulet de diam 17mm et 1,3g. de PNF2. Tir à 10m seulement, je ne savais vraiment pas où cela allait atterrir.
Visée plein centre résultat un 6 à 11h. Avec une charge de 2g et beaucoup de pratique, je devrais pouvoir l'apprivoiser.

Bonjour,
Belle pièce
On veut des preuves  

Tico a écrit:
On veut des preuves  

Il suffit de demander.   En fait, je n'ai pas fait parler que le 1842, j'ai reçu en même temps, un officier 1816,  mis à percussion et modifié par un armurier civil (Béraud à Brioude) Cette transformation a du se faire après la sortie du 1833, mais avant que l'Etat Major donne instruction de le faire sur les 1816 et 1822  (en 1846 je crois)
L'officier en question devait avoir les moyens, car il s'est payé quelques fantaisies...Le canon (bronzé tabac à l'origine) est donc similaire à celui du 1833, mais lisse et en acier fin (c'est marqué à l'or). En or également la grain d'orge, en argent la pièce de pouce. Le pontet et la contre platine n'ont plus rien d'origine et sont décorés de gravures, et même le bois est sculpté autour de la queue de culasse.

Calibre 17,4, comme le 1842, donc même boulet de 17mm, même charge....et même résultat, à croire qu'ils se sont donné le mot.

Norman Morris a écrit:

Tico a écrit:
On veut des preuves  

Il suffit de demander.   En fait, je n'ai pas fait parler que le 1842, j'ai reçu en même temps, un officier 1816,  mis à percussion et modifié par un armurier civil (Béraud à Brioude) Cette transformation a du se faire après la sortie du 1833, mais avant que l'Etat Major donne instruction de le faire sur les 1816 et 1822  (en 1846 je crois)
L'officier en question devait avoir les moyens, car il s'est payé quelques fantaisies...Le canon (bronzé tabac à l'origine) est donc similaire à celui du 1833, mais lisse et en acier fin (c'est marqué à l'or). En or également la grain d'orge, en argent la pièce de pouce. Le pontet et la contre platine n'ont plus rien d'origine et sont décorés de gravures, et même le bois est sculpté autour de la queue de culasse.

Calibre 17,4, comme le 1842, donc même boulet de 17mm, même charge....et même résultat, à croire qu'ils se sont donné le mot.

Merci mais je taquinais.
Beau carton.
Lequel est le plus fiable ?

AMHA, le 1816 Off n'en est pas vraiment un.
C'est peut-être, je l'accorde une arme civile d'officier, si le calibre est bien de l'ordre de 17mm, qui anciennement à silex a été convertie à percussion dans le second quart du XIXe.


PS: Joke
A Nato, les 1816 off convertis réglementairement à percussion ne sont pas également très fréquents mais sans comparaison avec les 1777T