Recalibrage 303
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Gilles78 †
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STMIHIEL1918
LP13
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Recalibrage 303
Bonjour,
je viens de recharger mes premières .303... Ca va pas le faire ! Une cartouche manufacturée fonctionne parfaitement, une rechargée est victime d'une rupture d'étui. Je sais que c'est une des maladies du SMLE et qu'il faut passer au recalibrage de collet. Je recharge depuis pas mal de temps mais ça je ne sais pas faire, qui peut me donner les tuyaux nécessaires ? Quelqu'un aurait-il l'outil ad-hoc au fond d'un tiroir ?
je viens de recharger mes premières .303... Ca va pas le faire ! Une cartouche manufacturée fonctionne parfaitement, une rechargée est victime d'une rupture d'étui. Je sais que c'est une des maladies du SMLE et qu'il faut passer au recalibrage de collet. Je recharge depuis pas mal de temps mais ça je ne sais pas faire, qui peut me donner les tuyaux nécessaires ? Quelqu'un aurait-il l'outil ad-hoc au fond d'un tiroir ?
LP13- Futur pilier
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Date d'inscription : 08/07/2012
Re: Recalibrage 303
Bonjour,
J'ai le même problème mais seulement avec des étuis Selliet&Bellot. Avec les étuis PPU ça tient.
Je fais un recalibrage partiel avec l'outil LEE, en fait en limitant (à l'oeil) l'action sur le levier de la presse pour ne pas calibrer la douille sur toute sa longueur.
J'essaie aussi de rester avec des charges faibles.
Je ne sais pas si il existe une meilleure méthode mais pour le moment c'est ce que j'ai trouvé de mieux pour le tir au.303 avec mes MK III et N*4.
J'ai le même problème mais seulement avec des étuis Selliet&Bellot. Avec les étuis PPU ça tient.
Je fais un recalibrage partiel avec l'outil LEE, en fait en limitant (à l'oeil) l'action sur le levier de la presse pour ne pas calibrer la douille sur toute sa longueur.
J'essaie aussi de rester avec des charges faibles.
Je ne sais pas si il existe une meilleure méthode mais pour le moment c'est ce que j'ai trouvé de mieux pour le tir au.303 avec mes MK III et N*4.
STMIHIEL1918- Pilier du forum
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Re: Recalibrage 303
Bonjour
utilise un Lee collet die en 303....
https://www.youtube.com/watch?v=MgHR43TN5Zk
utilise un Lee collet die en 303....
https://www.youtube.com/watch?v=MgHR43TN5Zk
kirvari39- Pilier du forum
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Date d'inscription : 15/06/2011
Re: Recalibrage 303
LP13 a écrit:Quelqu'un aurait-il l'outil ad-hoc au fond d'un tiroir ?
l'outil ad-hoc s'appelle une tête de culasse qui règle le problème de feuillure.
Un pour tous, Tous pour Unpact
Re: Recalibrage 303
STMIHIEL1918 a écrit:Bonjour,
J'ai le même problème mais seulement avec des étuis Selliet&Bellot. Avec les étuis PPU ça tient.
Je fais un recalibrage partiel avec l'outil LEE, en fait en limitant (à l'oeil) l'action sur le levier de la presse pour ne pas calibrer la douille sur toute sa longueur.
J'essaie aussi de rester avec des charges faibles.
Je ne sais pas si il existe une meilleure méthode mais pour le moment c'est ce que j'ai trouvé de mieux pour le tir au.303 avec mes MK III et N*4.
Plutôt que de limiter la mouvement du levier "à l'oeil", tu peux tout aussi facilement régler le recalibreur pour une recalibrage partiel en le dévissant d'un demi-tour environ.
La véritable méthode pour faire un réglage correct consiste à passer du feutre sur le collet d'une douille à recalibrer, puis de la monter sur le shell holder, et de visser progressivement le recalibreur en surveillant la trace laissée par le recalibrage qui efface le feutre. Le bon réglage est atteint lorsque le recalibrage arrive quelques dixièmes au-dessus de l'épaulement.
De cette façon l'épaulement n'est pas touché et la feuillure se fera comme pour une douille à gorge sur cet épaulement.
Il sera peut-être nécessaire de procéder à une recalibrage intégral ou au minimum à venir pousser de quelques centièmes sur l'épaulement lorsque le chambrage deviendra u peu trop "gras".
Tout ce que vous voulez savoir de la législation sur les armes
J'avais un camarade....
Re: Recalibrage 303
Un premier tir en charge réduite puis du recalibrage de collet (ou partiel) et roule ma poule!
Mes douilles ppu en sont à leur 10e rechargement. La culasse ferme légèrement gras.
En revanche, les S&B recalibrees integralement et tirées en pleine charge peuvent montrer une amorce de rupture au second tir...
Mes douilles ppu en sont à leur 10e rechargement. La culasse ferme légèrement gras.
En revanche, les S&B recalibrees integralement et tirées en pleine charge peuvent montrer une amorce de rupture au second tir...
yaya1er- Pilier du forum
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Localisation : Grenoble
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Re: Recalibrage 303
Vérification de la feuillure, idéalement avec les 3 jauges (Go/NoGo/Field) et utilisation du Lee collet Die pour moi aussi.
Pocomas- Administrateur
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Re: Recalibrage 303
En 54r qui lui ressemble beaucoup, mêmes constat avec les S&B, anneau blanc au 3ème tir. Avec le même réglage du recalibreur, tel qu'expliqué par Gilles 78, j'ai un lot de PPU qui est passé 14 fois dans le mosin, pas mal pour du low cost !
Sulfat- Membre
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Re: Recalibrage 303
S&B : mauvaise qualité d'étui et PPU très bonne qualité selon pas mal de témoignages sur le forum.
En .303 j'ai des Remington à 15 rechargements.
En .303 j'ai des Remington à 15 rechargements.
Pocomas- Administrateur
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Date d'inscription : 28/12/2008
Re: Recalibrage 303
Autant les balles PPU sont tres moyennes, autant leurs etuis sont de bonne qualités.
J'ai un lot à 15 tirs pour du 303B qui tient encore
Pour le recalibrage avec le Lee Collet Die, il faut garder en memoire que la chambre militaire positionne l'epaulement souvent bien plus haut que les cotes CIP
Ce qui fait que l'epaulement sera repris au recalibrage.
Pour limiter cela, j'utilise une rondelle intercalée entre l'outils et le shell holder. Cela permet d'avoir les mors qui prennent plus tot.
J'ai un lot à 15 tirs pour du 303B qui tient encore
Pour le recalibrage avec le Lee Collet Die, il faut garder en memoire que la chambre militaire positionne l'epaulement souvent bien plus haut que les cotes CIP
Ce qui fait que l'epaulement sera repris au recalibrage.
Pour limiter cela, j'utilise une rondelle intercalée entre l'outils et le shell holder. Cela permet d'avoir les mors qui prennent plus tot.
bx19gt- Pilier du forum
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Age : 52
Date d'inscription : 19/10/2015
Re: Recalibrage 303
je confirme ce que dit Rémy quant à la qualité des étuis PPU.
Indestructibles dans ma Mas 49/56
D'ailleurs,le champion de France 810 cette année utilisait des étuis PPU dans son A3 en 30.06 tirés au préalable dans un Garand.
Avec 99/100 en précision,on peut réellement parler de régularité...
Indestructibles dans ma Mas 49/56
D'ailleurs,le champion de France 810 cette année utilisait des étuis PPU dans son A3 en 30.06 tirés au préalable dans un Garand.
Avec 99/100 en précision,on peut réellement parler de régularité...
Invité- Invité
Re: Recalibrage 303
Bonjour Bx19gt, je n'ai pas ce problème avec le Lee collet Die qui préserve bien l'épaulement de mes douilles mais je n'arrive pas à visualiser où tu positionnes la rondelle entre le SH et l'outil. ( Bon, je ne suis pas une flèche, non plus.... )
Pocomas- Administrateur
- Nombre de messages : 19408
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Date d'inscription : 28/12/2008
Re: Recalibrage 303
Cela doit dépendre des chambres
Mais sur mon N4, on voit bien qu'une partie de l'épaulement est touche
Pour ma rondelle c'est simple
On met une douille dans le Shell holder
On place ensuite la rondelle
Son diamètre interne étant légèrement supérieur au diamètre de la douille
Mais sur mon N4, on voit bien qu'une partie de l'épaulement est touche
Pour ma rondelle c'est simple
On met une douille dans le Shell holder
On place ensuite la rondelle
Son diamètre interne étant légèrement supérieur au diamètre de la douille
bx19gt- Pilier du forum
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Age : 52
Date d'inscription : 19/10/2015
Re: Recalibrage 303
OK merci, je comprends le truc !
Pocomas- Administrateur
- Nombre de messages : 19408
Age : 69
Date d'inscription : 28/12/2008
Re: Recalibrage 303
L'usage de ce genre de rondelles s'étend à beaucoup d'armes anciennes ou rechambrées, quand on veut éviter de recalibrer exagérément les douilles, car les feuillures sont souvent bien longues.
Elles donnent un décalage beaucoup plus fiable que le positionnement de l'outil "sans toucher le shell-holder" (cette dernière technique n'étant d'ailleurs pas valable sur les outils LEE à pince, Collet-Die et Crimp-Die).
Le problème est d'arriver à les trouver aux Ø et épaisseurs convenables, ou de les fabriquer.
Une faible épaisseur se perce très mal !
L'astuce est de pincer la tôle mince ou feuillard entre deux tôles plus épaisses, le tout assemblé avec 2 serre-joints, et de percer l'ensemble (un avant-trou plus petit ne fait jamais de mal).
Eviter de trop forcer sur la presse, car si elles sont en ferraille ordinaire ces rondelles s'écrasent assez facilement.
Il faut souvent une épaisseur de 0.2 à 0.3 mm (boîtes de conserve), mais pour mon 07/15 avec outils Lyman il m'a fallu dépasser 1 mm (le 07/15 ne dépasse pas le maximum de tolérance de feuillure, mais le JO Lyman est ultra-court). A l'inverse, il n'est pas forcément utile de faire des efforts pour rattraper un excès de feuillure de 0.1 mm (mais au cas où, canette de Coca).
Elles donnent un décalage beaucoup plus fiable que le positionnement de l'outil "sans toucher le shell-holder" (cette dernière technique n'étant d'ailleurs pas valable sur les outils LEE à pince, Collet-Die et Crimp-Die).
Le problème est d'arriver à les trouver aux Ø et épaisseurs convenables, ou de les fabriquer.
Une faible épaisseur se perce très mal !
L'astuce est de pincer la tôle mince ou feuillard entre deux tôles plus épaisses, le tout assemblé avec 2 serre-joints, et de percer l'ensemble (un avant-trou plus petit ne fait jamais de mal).
Eviter de trop forcer sur la presse, car si elles sont en ferraille ordinaire ces rondelles s'écrasent assez facilement.
Il faut souvent une épaisseur de 0.2 à 0.3 mm (boîtes de conserve), mais pour mon 07/15 avec outils Lyman il m'a fallu dépasser 1 mm (le 07/15 ne dépasse pas le maximum de tolérance de feuillure, mais le JO Lyman est ultra-court). A l'inverse, il n'est pas forcément utile de faire des efforts pour rattraper un excès de feuillure de 0.1 mm (mais au cas où, canette de Coca).
Re: Recalibrage 303
Merci Verchere pour l'histoire de la rondelle....
Je n'ai jamais eu besoin de ce genre "d'accessoire".
Peut-être parce que les chambres de mes armes sont proches des côtes de mes outils.
Je n'ai jamais eu besoin de ce genre "d'accessoire".
Peut-être parce que les chambres de mes armes sont proches des côtes de mes outils.
Invité- Invité
Re: Recalibrage 303
Ça dépend aussi du niveau de maniaquerie (raisonnable ou maladive)... Mais effectivement, pour une arme récente de calibre courant, ce genre de problème ne devrait pas se poser.spitmk9 a écrit:... Peut-être parce que les chambres de mes armes sont proches des côtes de mes outils.
Le truc de la rondelle a l'avantage de donner un JO "sur mesures" pour l'arme (du moins sur certaines cotes) pour le prix d'un JO standard (et même sur mesures pour plusieurs armes, avec le même JO - et plusieurs rondelles différentes).
Avantages ?
Je ne garantirais pas que ça augmente la précision du tir, mais assurément ça ne nuit pas.
Par contre ça paraît nettement augmenter la longévité des douilles (du moins quand la rondelle est justifiée), car même si on ne fait que du recalibrage de collet il faut parfois (disons tous les 5 à 10 coups) faire un recalibrage intégral.
Et surtout ça évite la très désagréable rupture d'étui vers la base du corps ; l'étui périt alors normalement par fissure vers le collet, ce qui est sans conséquences (dans certains cas particuliers, on peut même continuer à utiliser des étuis fendus au collet).
Re: Recalibrage 303
Ce que dit Verchère n'est pas faux: Il y a un peu de maniaquerie mais aussi l'arme, les dimensions de l'étui et le traitement thermique du laiton y sont pour beaucoup. Les SMLE sont en général positivement atroce au niveau des chambres et la durée de vie d'un étui en charge de guerre peut dans certains cas se limiter a un seul et misérable coup. Le remède est de trouver la tête au numéro suivant pour ajuster la feuillure, ou, si cela n'est pas possible, braser une cale dessus. Les Ross ayant conservés leur chambre d'origine ne donnent qu'un très faible gonflement d'étui de sorte que le recalibrage intégral n'agit a toutes fins pratiques que sur le collet. On a le phénomène inverse, a savoir des étuis fortement sous-dimensionnes tels que les premières productions PPU, avec un traitement thermique foireux: résultats, fentes longitudinales et ruptures au dessus du collet au premier tir dans une chambre aux cotes.
Tout le monde connaît le truc du recuit au chalumeau suivi d'un refroidissement a l'eau pour ramollir le laiton, opération souvent nécessaire pour le reformage dans un calibre différent. Il y a un autre truc qui permet de déstresser le laiton sans pour autant en altérer la dureté: Un recuit a 260 C +/- 10 C dans un four bien régulé, et ce pour une période de 30 a 60 minutes suivant l'épaisseur et la taille des étuis. Refroidissement progressif a l'air par la suite. Attention: En dessous de 246 C il ne se passe pas grand-chose et au-dessus de 277 C, le métal va perdre de sa dureté. L'avantage second, outre une durée de vie bien plus longue est d'obtenir une tension de collet non seulement plus forte mais aussi plus régulière qu'avec un recuit "au pif" a la flamme.
Bons tirs,
Tout le monde connaît le truc du recuit au chalumeau suivi d'un refroidissement a l'eau pour ramollir le laiton, opération souvent nécessaire pour le reformage dans un calibre différent. Il y a un autre truc qui permet de déstresser le laiton sans pour autant en altérer la dureté: Un recuit a 260 C +/- 10 C dans un four bien régulé, et ce pour une période de 30 a 60 minutes suivant l'épaisseur et la taille des étuis. Refroidissement progressif a l'air par la suite. Attention: En dessous de 246 C il ne se passe pas grand-chose et au-dessus de 277 C, le métal va perdre de sa dureté. L'avantage second, outre une durée de vie bien plus longue est d'obtenir une tension de collet non seulement plus forte mais aussi plus régulière qu'avec un recuit "au pif" a la flamme.
Bons tirs,
Mezigot- Pilier du forum
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Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Recalibrage 303
Le "refroidissement à l'eau" n'a strictement aucune influence sur le niveau de recuit de la douille, on pourrait tout autant laisser faire un refroidissement à l'air sans inconvénient autre que celui de la manipulation. A la limite, on peut le conseiller pour éviter que le recuit ne s'étende par conduction thermique au corps de la douille, au-delà de la zone qu'on souhaite recuire et qui comprend le collet, l'épaulement et les premiers mm du corps en dessous de l'épaulement.
Par ailleurs, le traitement à l'étuve à 260°C fera effectivement un recuit partiel sur l'ensemble de la douille, ce qui peut présenter un inconvénient pour des douilles fortement sollicitées par un chargement musclé qui risque de se déformer à des endroits non souhaitables.
Le recuit au chalumeau peut ne pas être pifométrique s'il est réalisé selon les recommandations dans une pièce sombre, permettant de voir monter la couleur sur le collet. L'idéal étant bien sûr d'utiliser une machine à faire les recuits de ce genre : http://www.tirmaillyforum.com/mildot/viewtopic.php?f=8&t=222534
Ou encore mieux, une machine à induction.
Par ailleurs, le traitement à l'étuve à 260°C fera effectivement un recuit partiel sur l'ensemble de la douille, ce qui peut présenter un inconvénient pour des douilles fortement sollicitées par un chargement musclé qui risque de se déformer à des endroits non souhaitables.
Le recuit au chalumeau peut ne pas être pifométrique s'il est réalisé selon les recommandations dans une pièce sombre, permettant de voir monter la couleur sur le collet. L'idéal étant bien sûr d'utiliser une machine à faire les recuits de ce genre : http://www.tirmaillyforum.com/mildot/viewtopic.php?f=8&t=222534
Ou encore mieux, une machine à induction.
Tout ce que vous voulez savoir de la législation sur les armes
J'avais un camarade....
Re: Recalibrage 303
Si les phénomènes de recuit / revenu des laitons sont fondamentalement différents de l'acier, ils sont presque aussi compliqués...
Je n'ai personnellement expérimenté que la température de recuit, et le refroidissement.
Je m'étais fixé 5 secondes comme durée maxi à laquelle on peut "manuellement" tenir une température sans faire d'écarts. Chaque échantillon (des résidus de raccourcissement 7x64 >> 11-73) a été légèrement aplati à une épaisseur déterminée, sur une presse tarée, en notant la force nécessaire. Ceci à 3 ou 4 reprises (chaque fois perpendiculairement à l'aplatissement précédent).
1) Une première fois, pour "réveiller le métal", puis une seconde fois (aucune différence d'effort significative entre les deux aplatissements).
2) Recuit, avec diverses options de température et de refroidissement.
3) Nouveau test d'aplatissement, la différence d'effort avec les essais 1) montrant l'intensité du recuit.
4) Parfois, redoublement du 3), mais sans jamais montrer de différence notable.
Le recuit était obtenu en trempant dans du plomb fondu, température donnée par thermocouple plongé dans le bain (la mesure était cohérente : 500° au rouge naissant par lumière faible). Durée définie en comptant 331 ... 335, comme il se doit. Refroidissement immédiat en plongeant dans l'eau, ou laissé à l'air (2 échantillons de chaque, pour chaque température).
En conclusion, à 400° durant 5 s ça ne recuit rien du tout. Un peu en dessous du rouge (soit vers 470 à 480° ) ça recuit plus ou moins, parfois. Au rouge naissant (500°) ça recuit à tout coup en 5 secondes. Et le rouge naissant c'est facile à détecter, même pas besoin de thermomètre...
Quant au refroidissement, c'est un quart de poil plus mou si on laisse refroidir à l'air ; en fait c'est à peu près comme si on avait laissé 6 secondes, ce qui est d'ailleurs approximativement le cas, puisque la douille est restée chaude plus longtemps.
Je préfère donc refroidir à l'eau, ce qui enlève toute incertitude quant à la durée exacte de la chauffe (et ça évite de se cramer les doigts par mégarde). Mais à condition que ça se fasse sans faire tomber les douilles dans des conditions susceptibles de cabosser les collets ; et ça c'est pas évident !
Mais mon expérimentation laissait peu de place au "pif" ; ce qui n'est pas le cas de l'usage réel. Car on utilise alors une flamme, généralement située sur un côté. Même en essayant de tourner autour, même en balayant un peu, on n'aura jamais la chauffe parfaitement régulière et instantanée obtenue en trempant dans du plomb fondu chauffé à rouge. Certaines parties pourront avoir à peine atteint le rouge, durant peu de temps, alors que d'autres auront pu surchauffer, voire commencer à fondre (ça m'est arrivé).
Le technique du plomb fondu n'est malheureusement pas utilisable en usage courant. D'abord à cause des vapeurs laxatives, mais surtout parce-que le métal colle par endroits à la douille, imposant de gratter fortement avec l'ongle...
J'ai ensuite essayé avec du zamak, et c'est plutôt pire. Dommage, le procédé aurait été rapide, précis et fiable (la douille tenue par le culot, avec une pince faisant refroidisseur). Il se pourrait que certains sels fondus autrefois utilisés pour les revenus après trempe de l'acier, puissent donner satisfaction. Mais je ne connais pas ce domaine...
Mais même à la lampe à souder, avec un peu de concentration la technique n'est difficile que pour recuire des collets de douille de pistolet. Cependant, elle laisse dans tous les cas des collets très mous, qui auront besoin d'1 ou 2 tirs pour donner une bonne retenue de la balle : embêtant !
Donc le "revenu de détente" signalé par Mezigot serait effectivement intéressant...
Mais il me semble beaucoup plus difficile à réaliser ; même si votre four électrique prétend réguler à x degrés près, ne vous y fiez pas trop... Beaucoup trop difficile à réaliser correctement, sauf à disposer d'un four adéquat.
En fait, selon les documentations (d'ailleurs assez évasives, sur cette question) de la chambre syndicale des producteurs de laiton, le niveau de recuit d'un laiton suit une courbe température / durée (c'est à dire que mes recuits au plomb, insuffisants à 450° en 5s, auraient peut-être été corrects en 30 secondes - mais je me serais cramé les doigts).
Mais, pour simplifier l'affaire, il dépend aussi du niveau d'écrouissement préalable (plus c'était écroui, plus il faut recuire fortement). Ajoutez à ça que vous ne saurez jamais si vos douilles sont en CuZn28 ou en CuZn30 (avec tous les intermédiaires imaginables), et vous aurez une idée des incertitudes qui viendront altérer une technique en théorie si rigoureuse...
Il en va tout autrement en fabrication : le métal est de composition constante, toutes les pièces sont exactement dans le même état d'écrouissement car elles ont subi exactement les mêmes opérations. On peut alors mettre au point un protocole de recuits partiels en cours de fabrication, autrement plus fins que nos recuits "de bourrin", au rouge.
Mais je crains que cela ne dépasse nos maigres moyens...
Je n'ai personnellement expérimenté que la température de recuit, et le refroidissement.
Je m'étais fixé 5 secondes comme durée maxi à laquelle on peut "manuellement" tenir une température sans faire d'écarts. Chaque échantillon (des résidus de raccourcissement 7x64 >> 11-73) a été légèrement aplati à une épaisseur déterminée, sur une presse tarée, en notant la force nécessaire. Ceci à 3 ou 4 reprises (chaque fois perpendiculairement à l'aplatissement précédent).
1) Une première fois, pour "réveiller le métal", puis une seconde fois (aucune différence d'effort significative entre les deux aplatissements).
2) Recuit, avec diverses options de température et de refroidissement.
3) Nouveau test d'aplatissement, la différence d'effort avec les essais 1) montrant l'intensité du recuit.
4) Parfois, redoublement du 3), mais sans jamais montrer de différence notable.
Le recuit était obtenu en trempant dans du plomb fondu, température donnée par thermocouple plongé dans le bain (la mesure était cohérente : 500° au rouge naissant par lumière faible). Durée définie en comptant 331 ... 335, comme il se doit. Refroidissement immédiat en plongeant dans l'eau, ou laissé à l'air (2 échantillons de chaque, pour chaque température).
En conclusion, à 400° durant 5 s ça ne recuit rien du tout. Un peu en dessous du rouge (soit vers 470 à 480° ) ça recuit plus ou moins, parfois. Au rouge naissant (500°) ça recuit à tout coup en 5 secondes. Et le rouge naissant c'est facile à détecter, même pas besoin de thermomètre...
Quant au refroidissement, c'est un quart de poil plus mou si on laisse refroidir à l'air ; en fait c'est à peu près comme si on avait laissé 6 secondes, ce qui est d'ailleurs approximativement le cas, puisque la douille est restée chaude plus longtemps.
Je préfère donc refroidir à l'eau, ce qui enlève toute incertitude quant à la durée exacte de la chauffe (et ça évite de se cramer les doigts par mégarde). Mais à condition que ça se fasse sans faire tomber les douilles dans des conditions susceptibles de cabosser les collets ; et ça c'est pas évident !
Mais mon expérimentation laissait peu de place au "pif" ; ce qui n'est pas le cas de l'usage réel. Car on utilise alors une flamme, généralement située sur un côté. Même en essayant de tourner autour, même en balayant un peu, on n'aura jamais la chauffe parfaitement régulière et instantanée obtenue en trempant dans du plomb fondu chauffé à rouge. Certaines parties pourront avoir à peine atteint le rouge, durant peu de temps, alors que d'autres auront pu surchauffer, voire commencer à fondre (ça m'est arrivé).
Le technique du plomb fondu n'est malheureusement pas utilisable en usage courant. D'abord à cause des vapeurs laxatives, mais surtout parce-que le métal colle par endroits à la douille, imposant de gratter fortement avec l'ongle...
J'ai ensuite essayé avec du zamak, et c'est plutôt pire. Dommage, le procédé aurait été rapide, précis et fiable (la douille tenue par le culot, avec une pince faisant refroidisseur). Il se pourrait que certains sels fondus autrefois utilisés pour les revenus après trempe de l'acier, puissent donner satisfaction. Mais je ne connais pas ce domaine...
Mais même à la lampe à souder, avec un peu de concentration la technique n'est difficile que pour recuire des collets de douille de pistolet. Cependant, elle laisse dans tous les cas des collets très mous, qui auront besoin d'1 ou 2 tirs pour donner une bonne retenue de la balle : embêtant !
Donc le "revenu de détente" signalé par Mezigot serait effectivement intéressant...
Mais il me semble beaucoup plus difficile à réaliser ; même si votre four électrique prétend réguler à x degrés près, ne vous y fiez pas trop... Beaucoup trop difficile à réaliser correctement, sauf à disposer d'un four adéquat.
En fait, selon les documentations (d'ailleurs assez évasives, sur cette question) de la chambre syndicale des producteurs de laiton, le niveau de recuit d'un laiton suit une courbe température / durée (c'est à dire que mes recuits au plomb, insuffisants à 450° en 5s, auraient peut-être été corrects en 30 secondes - mais je me serais cramé les doigts).
Mais, pour simplifier l'affaire, il dépend aussi du niveau d'écrouissement préalable (plus c'était écroui, plus il faut recuire fortement). Ajoutez à ça que vous ne saurez jamais si vos douilles sont en CuZn28 ou en CuZn30 (avec tous les intermédiaires imaginables), et vous aurez une idée des incertitudes qui viendront altérer une technique en théorie si rigoureuse...
Il en va tout autrement en fabrication : le métal est de composition constante, toutes les pièces sont exactement dans le même état d'écrouissement car elles ont subi exactement les mêmes opérations. On peut alors mettre au point un protocole de recuits partiels en cours de fabrication, autrement plus fins que nos recuits "de bourrin", au rouge.
Mais je crains que cela ne dépasse nos maigres moyens...
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