LA SAUVEGARDE

Bonsoir
A partir d'une feuille de laiton,après avoir fait un patron en bois dur,c'est plus facile a travailler et souder

J’ai examiné avec plus d’attention le chargeur à oreilles sur la photo et, mea culpa, ce n’est effectivement pas un chargeur de MF Le Français  . Trompé par les oreilles !
Comme beaucoup d’intervenants, j’ai une carabine scolaire typée Lebel mais en 6mm lisse, ce qui me permet de tirer des .22LR à grenaille. L’extraction est toujours laborieuse mais le rat à 7-8m ne demande pas de second coup  .

Richelieu a écrit:Bonsoir
A partir d'une feuille de laiton,après avoir fait un patron en bois dur,c'est plus facile a travailler et souder

La tôle de ferraille est plus facile à trouver en diverses épaisseurs, et se plie très bien au marteau, à l'étau avec des cales en fer carré ou rectangle. L'assemblage est par contre plus difficile que le laiton, car la soudure à l'étain est plus difficile à faire prendre ; mais on a un plus large choix de procédés. Si on peut assembler sur une arête, la soudure autogène au chalumeau est facile et extrêmement robuste, mais la tôle pourrait se gondoler un peu ; au milieu d'une face plate le gondolage serait assuré et difficile à rattraper, il faudrait alors utiliser un TIG, dont la chauffe est plus localisée.
Le moins risqué est la soudure électrique par points, qui était d'ailleurs souvent utilisée pour les chargeurs. A défaut, on peut mettre un rivet à tête fraisée à la place de chaque point de soudure.

En pliant sur un "patron" (le terme est plutôt "mandrin"), le résultat serait plus grand que le mandrin (d'une valeur peu prévisible), ou alors ça coincerait beaucoup au démoulage.
Il vaut mieux faire les plis d'après traçage, mais il est difficile d'anticiper exactement sur les déformations. Toutefois, en mesurant la cote obtenue après un premier pliage selon une cote arbitraire, on peut corriger la cote de traçage et tomber assez juste dès le deuxième essai. Chaque essai gâche un peu de matière, c'est pourquoi la tôle de ferraille est intéressante.

Mais ces chargeurs de petit calibre à percussion annulaire sont extrêmement exigeants sur les les lèvres du chargeur : hauteur, écartement, et surtout angle de présentation. Ce qui les rend à mon avis difficiles à fabriquer "sur un coin de l'établi".
Bien plus difficile qu'un chargeur (ou magasin amovible) pour calibre de fusil d'infanterie !