Fusil Réglementaire français: le Chassepot
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Fusil Réglementaire français: le Chassepot
Fusils réglementaires français à cartouche : 1 – Le CHASSEPOT
Dès 1814, avec le Sieur PAULY, il y eu en France des travaux portant sur des armes d’épaule à chargement par la culasse. Trop tôt, manifestement, en tous cas pour les responsables de l’armée chargés de l’étude des matériels de l’Armée (le trop fameux « Comité de l’Artillerie »…il ne faut pas oublier que l’Artillerie a été très longtemps considérée comme « l’arme savante » par excellence au sein des armées du monde occidentale, et que ses ingénieurs avaient de grandes compétences techniques. L’un des plus connus des représentant de ce corps de l’Artillerie, simple sous-lieutenant de 16 ans aux environs des années 1785 s’appelait Napoléon Bonaparte…).
Malgré tout, on ne pouvait en rester éternellement au chargement par la « bouche » de l’arme, avec une balle de « gros » calibre, dont les performances n’avaient rien d’exceptionnelles.
Un certains nombre de chercheurs français étudient toujours le principe d’un chargement par la culasse, d’autant que le prussien DREYSE qui avait travaillé avec PAULY en 1814, a fait adopter à l’armée prussienne un fusil à « aiguille » de ce type qu’il a mis au point, en 1836.
Parmi ceux-ci, un jeune armurier de 25 ans, appelé Alphonse Antoine CHASSEPOT, conçoit en 1855 à la Manufacture de Châtellerault un système qui attire l’attention.
Une première arme est fabriquée dès 1855 sans donner entièrement satisfaction. L’arme est modifiée en 1862. Mais le système d’amorçage « séparé » utilisé ne convient pas totalement pour une arme vraiment « moderne ».
L’élément déclencheur sera finalement la défaite écrasante de l’armée autrichienne, équipée de fusils à chargement par la bouche face à l’armée prussienne équipée de ses fameux fusils « Dreyse » à « aiguille » et chargement « par la culasse », le 03 Juillet 1866.
L’Empereur Napoléon III (neveu du précédent Empereur Napoléon Ier) décide que la comédie a assez durée, et qu’il faut que l’armée française se modernise sans plus de délai. La toute dernière version du fusil mis au point par CHASSEPOT convainc enfin les responsables du « Comité de l’Artillerie ». Cependant malgré la demande de l’Empereur de conserver la cartouche métallique initialement prévue par l’inventeur, il sera adapté pour utiliser une cartouche « papier » et non « métallique » car cette dernière est jugée trop onéreuse par l’armée, qui craint également une pénurie de munition.
Dès 1866, des essais comparatifs se font au « Camp de Châlons », et le CHASSEPOT finit de convaincre de son efficacité. Plusieurs modèles de baïonnettes seront également testés pour accompagner l’arme.
Dès mars1867, toute la Garde Impériale est équipée du nouveau fusil. L’Empereur ordonne que 400 000 armes soient livrées aux troupes avant le 1er Janvier 1868 !
Cette arme est arrivée à tirer jusque 40 coups en 4 minutes aux essais ! Pour l’époque, et pour une arme réglementaire de ligne, c’est une belle performance. A tel point que le système d’armement est modifié pour ralentir la cadence de tir, en revenant à un système d’armement préalable du chien avec le pouce au lieu de l’armement automatique lors de la manœuvre du levier de culasse car l’Etat-Major craint un gaspillage des munitions…
Elle peut tirer jusque 1000 mètres, et plus. Sa munition de 11mm se révèle très précise (elle se révèlera aussi très meurtrière à l’usage…). Elle a une vitesse initiale de 436 m/seconde.
L’arme fait 1,30 m de longueur totale, et presque 1,88 m avec sa baïonnette, dans sa version « standard ». La hausse est graduée jusque 1200m. Elle est déclinée en plusieurs versions, de longueurs différentes, comme c’est l’usage dans l’armée française, en fonction des différentes « armes » qu’elle doit équiper : cavalerie, gendarmerie à cheval, à pied, dragons, infanterie, artillerie, etc…
Son efficacité par rapport aux armes équivalentes de l’époque (dont le DREYSE) est due entre autre à son système d’étanchéité de la culasse, obtenu par l’adjonction d’une « rondelle » de caoutchouc vulcanisé. Cette pièce, ainsi que l’aiguille « percuteur » devait être remplacée plus ou moins régulièrement.
L’arme que je vous présente ici est un fusil d’infanterie.
Les baïonnettes qui l’accompagnent sont de 2 modèles différents. La première, à manche de bois, est un modèle dit du « Camp de Châlons » qui ne sera finalement pas retenue.
Elle est (relativement) rare par rapport à la version finale qui reprend certaines des caractéristiques de la baïonnette du précédent fusil réglementaire « à tabatière » présentée également ici.
La version finale, à poignée laiton, combinée à la lame de la version initiale à poignée bois, est devenue emblématique du fusil CHASSEPOT, avec sa longue lame en forme de Yatagan.
Cette double courbure n’est pas un simple effet esthétique. Il trouve sa raison d’être dans la nécessité de passer régulièrement la baguette de nettoyage dans le canon lors de tirs prolongés, la poudre noire encrassant rapidement celui-ci. Avec cette forme, il n’est pas nécessaire d’ôter la baïonnette si elle est montée sur l’arme.
Ici avec la baïonnette au canon: l'ensemble devient plutôt "impressionnant"...
La culasse permettant le chargement de la munition: une allure déjà très moderne, avec son levier d'armement
Les marquages sont particulièrement bien conservés, y compris sur les bois.
Le système de fixation, très solide, de la baïonnette sur le canon. Le tenon de baïonnette "glisse" dans une rainure, une "entaille" vient maintenir l'ensemble dans le sens latéral, pendant qu'un anneau maintient le tous dans l'axe.
Cette arme fera ses preuves sur différents champs de bataille, en Afrique ou même en Europe, mais elle ne suffira pas à empêcher la défaite de la France lors de la guerre de 1870 contres les Etats d'Allemagne, menés par la Prusse.
L'Etat-Major français, quelque peu sclérosé, et rêvant sans doute encore aux actions éclatantes du 1er Empire, s'est englué dans des manoeuvres tactiques d'une autre époque...Le courage des troupes, et un armement somme toute très moderne (utilisation de "mitrailleuses" mais mal pensée, etc....) ne suffiront pas à pallier aux problèmes de logistique et de stratégie.
Mais ceci est une autre Histoire...
J'allais oublier !
Voici à quoi ressemble sa munition, une cartouche "papier combustible", qui sera le point faible de cette arme, car provoquant un encrassement important par le dépôt de ses résidus imparfaitement brulés dans la chambre du canon:
Dès 1814, avec le Sieur PAULY, il y eu en France des travaux portant sur des armes d’épaule à chargement par la culasse. Trop tôt, manifestement, en tous cas pour les responsables de l’armée chargés de l’étude des matériels de l’Armée (le trop fameux « Comité de l’Artillerie »…il ne faut pas oublier que l’Artillerie a été très longtemps considérée comme « l’arme savante » par excellence au sein des armées du monde occidentale, et que ses ingénieurs avaient de grandes compétences techniques. L’un des plus connus des représentant de ce corps de l’Artillerie, simple sous-lieutenant de 16 ans aux environs des années 1785 s’appelait Napoléon Bonaparte…).
Malgré tout, on ne pouvait en rester éternellement au chargement par la « bouche » de l’arme, avec une balle de « gros » calibre, dont les performances n’avaient rien d’exceptionnelles.
Un certains nombre de chercheurs français étudient toujours le principe d’un chargement par la culasse, d’autant que le prussien DREYSE qui avait travaillé avec PAULY en 1814, a fait adopter à l’armée prussienne un fusil à « aiguille » de ce type qu’il a mis au point, en 1836.
Parmi ceux-ci, un jeune armurier de 25 ans, appelé Alphonse Antoine CHASSEPOT, conçoit en 1855 à la Manufacture de Châtellerault un système qui attire l’attention.
Une première arme est fabriquée dès 1855 sans donner entièrement satisfaction. L’arme est modifiée en 1862. Mais le système d’amorçage « séparé » utilisé ne convient pas totalement pour une arme vraiment « moderne ».
L’élément déclencheur sera finalement la défaite écrasante de l’armée autrichienne, équipée de fusils à chargement par la bouche face à l’armée prussienne équipée de ses fameux fusils « Dreyse » à « aiguille » et chargement « par la culasse », le 03 Juillet 1866.
L’Empereur Napoléon III (neveu du précédent Empereur Napoléon Ier) décide que la comédie a assez durée, et qu’il faut que l’armée française se modernise sans plus de délai. La toute dernière version du fusil mis au point par CHASSEPOT convainc enfin les responsables du « Comité de l’Artillerie ». Cependant malgré la demande de l’Empereur de conserver la cartouche métallique initialement prévue par l’inventeur, il sera adapté pour utiliser une cartouche « papier » et non « métallique » car cette dernière est jugée trop onéreuse par l’armée, qui craint également une pénurie de munition.
Dès 1866, des essais comparatifs se font au « Camp de Châlons », et le CHASSEPOT finit de convaincre de son efficacité. Plusieurs modèles de baïonnettes seront également testés pour accompagner l’arme.
Dès mars1867, toute la Garde Impériale est équipée du nouveau fusil. L’Empereur ordonne que 400 000 armes soient livrées aux troupes avant le 1er Janvier 1868 !
Cette arme est arrivée à tirer jusque 40 coups en 4 minutes aux essais ! Pour l’époque, et pour une arme réglementaire de ligne, c’est une belle performance. A tel point que le système d’armement est modifié pour ralentir la cadence de tir, en revenant à un système d’armement préalable du chien avec le pouce au lieu de l’armement automatique lors de la manœuvre du levier de culasse car l’Etat-Major craint un gaspillage des munitions…
Elle peut tirer jusque 1000 mètres, et plus. Sa munition de 11mm se révèle très précise (elle se révèlera aussi très meurtrière à l’usage…). Elle a une vitesse initiale de 436 m/seconde.
L’arme fait 1,30 m de longueur totale, et presque 1,88 m avec sa baïonnette, dans sa version « standard ». La hausse est graduée jusque 1200m. Elle est déclinée en plusieurs versions, de longueurs différentes, comme c’est l’usage dans l’armée française, en fonction des différentes « armes » qu’elle doit équiper : cavalerie, gendarmerie à cheval, à pied, dragons, infanterie, artillerie, etc…
Son efficacité par rapport aux armes équivalentes de l’époque (dont le DREYSE) est due entre autre à son système d’étanchéité de la culasse, obtenu par l’adjonction d’une « rondelle » de caoutchouc vulcanisé. Cette pièce, ainsi que l’aiguille « percuteur » devait être remplacée plus ou moins régulièrement.
L’arme que je vous présente ici est un fusil d’infanterie.
Les baïonnettes qui l’accompagnent sont de 2 modèles différents. La première, à manche de bois, est un modèle dit du « Camp de Châlons » qui ne sera finalement pas retenue.
Elle est (relativement) rare par rapport à la version finale qui reprend certaines des caractéristiques de la baïonnette du précédent fusil réglementaire « à tabatière » présentée également ici.
La version finale, à poignée laiton, combinée à la lame de la version initiale à poignée bois, est devenue emblématique du fusil CHASSEPOT, avec sa longue lame en forme de Yatagan.
Cette double courbure n’est pas un simple effet esthétique. Il trouve sa raison d’être dans la nécessité de passer régulièrement la baguette de nettoyage dans le canon lors de tirs prolongés, la poudre noire encrassant rapidement celui-ci. Avec cette forme, il n’est pas nécessaire d’ôter la baïonnette si elle est montée sur l’arme.
Ici avec la baïonnette au canon: l'ensemble devient plutôt "impressionnant"...
La culasse permettant le chargement de la munition: une allure déjà très moderne, avec son levier d'armement
Les marquages sont particulièrement bien conservés, y compris sur les bois.
Le système de fixation, très solide, de la baïonnette sur le canon. Le tenon de baïonnette "glisse" dans une rainure, une "entaille" vient maintenir l'ensemble dans le sens latéral, pendant qu'un anneau maintient le tous dans l'axe.
Cette arme fera ses preuves sur différents champs de bataille, en Afrique ou même en Europe, mais elle ne suffira pas à empêcher la défaite de la France lors de la guerre de 1870 contres les Etats d'Allemagne, menés par la Prusse.
L'Etat-Major français, quelque peu sclérosé, et rêvant sans doute encore aux actions éclatantes du 1er Empire, s'est englué dans des manoeuvres tactiques d'une autre époque...Le courage des troupes, et un armement somme toute très moderne (utilisation de "mitrailleuses" mais mal pensée, etc....) ne suffiront pas à pallier aux problèmes de logistique et de stratégie.
Mais ceci est une autre Histoire...
J'allais oublier !
Voici à quoi ressemble sa munition, une cartouche "papier combustible", qui sera le point faible de cette arme, car provoquant un encrassement important par le dépôt de ses résidus imparfaitement brulés dans la chambre du canon:
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
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Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
Le Chassepot est une très belle arme, assez moderne sur bien des points.
J'en ai eu un superbe (extrêmement bien conservé) que j'ai revendu. Maintenant je le regrette, car il est possible de trouver des cartouches manufacturées de nos jours sur certains sites. J'aurais bien aimé le faire parler.
Et mine de rien, il fait bonne figure dans une collection... à côté d'armes américaines de la Civil War, qui ont d'ailleurs été utilisées par la France en 1870 (Remington 1858, Colt 1860 entre autres).
J'en ai eu un superbe (extrêmement bien conservé) que j'ai revendu. Maintenant je le regrette, car il est possible de trouver des cartouches manufacturées de nos jours sur certains sites. J'aurais bien aimé le faire parler.
Et mine de rien, il fait bonne figure dans une collection... à côté d'armes américaines de la Civil War, qui ont d'ailleurs été utilisées par la France en 1870 (Remington 1858, Colt 1860 entre autres).
barman- Membre
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Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
Encore un magnifique sujet fort bien illustré, merci
"Laudamus veteres sed nostris utimur annis "
Baccardi- Administrateur
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Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
Merci du compliment, Baccardi
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Jeppesen- Pilier du forum
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Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
et de plus il est magnifique ce Chassepot
3008nato- Pilier du forum
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Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
Décidément tu as vraiment de bons goûts !...
Mon Chassepot trouvé aux enchères par correspondance avec sa baïonnette (mais malheureusement sans fourreau) est en parfait état de tir et j'ai rassemblé tout ce qu'il faut pour faire les cartouches, mais pas encore eu le temps de faire un premier lot de cartouches...
Le démontage intégral a montré que les pièces étaient toutes en excellent état, seule la roulette qui facilite l'armement du chien était complètement grippée par la crasse, j'ai longuement hésité à chasser les goupilles qui maintiennent les pièces constitutives du verrou, mais j'ai fini par le faire et la rondelle est désormais parfaitement libre.
Pour info, il me reste quelques aiguilles à l'état d'ébauche pour ceux qui en veulent (prix coutant) :
Acier inox de haute qualité (éjecteur de presse à injection plastique)
Deux versions :
1° ébauche à recouper à longueur et pointe à mettre en forme : 5€ pièce FDPI
2° aiguille finie à longueur 73,5 (ou autre longueur à la demande) : 10€ pièce FDPI
Mon Chassepot trouvé aux enchères par correspondance avec sa baïonnette (mais malheureusement sans fourreau) est en parfait état de tir et j'ai rassemblé tout ce qu'il faut pour faire les cartouches, mais pas encore eu le temps de faire un premier lot de cartouches...
Le démontage intégral a montré que les pièces étaient toutes en excellent état, seule la roulette qui facilite l'armement du chien était complètement grippée par la crasse, j'ai longuement hésité à chasser les goupilles qui maintiennent les pièces constitutives du verrou, mais j'ai fini par le faire et la rondelle est désormais parfaitement libre.
Pour info, il me reste quelques aiguilles à l'état d'ébauche pour ceux qui en veulent (prix coutant) :
Acier inox de haute qualité (éjecteur de presse à injection plastique)
Deux versions :
1° ébauche à recouper à longueur et pointe à mettre en forme : 5€ pièce FDPI
2° aiguille finie à longueur 73,5 (ou autre longueur à la demande) : 10€ pièce FDPI
Tout ce que vous voulez savoir de la législation sur les armes
J'avais un camarade....
Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
encore une belle pièce. les boites de munitions d’époque ne sont pas courantes .
j'en avais un https://www.tircollection.com/t17254-chassepot-civil-a-identifier-svp
.... quelle corvée de faire ses cartouche .... j'ai jeté l'éponge et suis passé au Gras .
j'en avais un https://www.tircollection.com/t17254-chassepot-civil-a-identifier-svp
.... quelle corvée de faire ses cartouche .... j'ai jeté l'éponge et suis passé au Gras .
Invité- Invité
Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
Baccardi a écrit:Encore un magnifique sujet fort bien illustré, merci
Gewehr57- Pilier du forum
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Date d'inscription : 04/02/2014
Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
hello
merci pour ce bon sujet
voici le mien encore dans son jus ,je ne m'en suis pas encore occupé . fabrication civile aucun marquage . il est a nettoyer ,il faut changer l'aiguille et retrouver un joint en caoutchouc . il y' a un seul trou de chirons dans le bois malgré l'impression que donne la photo .ce bois est en très bon état mais très encrassé .
merci pour ce bon sujet
voici le mien encore dans son jus ,je ne m'en suis pas encore occupé . fabrication civile aucun marquage . il est a nettoyer ,il faut changer l'aiguille et retrouver un joint en caoutchouc . il y' a un seul trou de chirons dans le bois malgré l'impression que donne la photo .ce bois est en très bon état mais très encrassé .
cromagnon 07- Pilier du forum
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Date d'inscription : 23/06/2010
rep
...................... à tous et santé
Je possède un chassepot en excellent état pour la cartouche ce n'est pas un problème de réalisation et je pense pour éviter les reste d'étuis non brulés en enduisant la cartouche finie de collodion officinal se mélange éther cellulose une fois sec durci la cartouche et supprime les débris en brulant.
Le problème le collodion officinal comme son nom l'indique ne se trouve qu'en pharmacie,à vous d'avoir un pharmacien que vous connaissez bien et qui pourra vous faire le mélange ou vous le commandera.A+
Je possède un chassepot en excellent état pour la cartouche ce n'est pas un problème de réalisation et je pense pour éviter les reste d'étuis non brulés en enduisant la cartouche finie de collodion officinal se mélange éther cellulose une fois sec durci la cartouche et supprime les débris en brulant.
Le problème le collodion officinal comme son nom l'indique ne se trouve qu'en pharmacie,à vous d'avoir un pharmacien que vous connaissez bien et qui pourra vous faire le mélange ou vous le commandera.A+
labrocante37- Pilier du forum
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Age : 73
Date d'inscription : 06/12/2010
Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
Pour info, il me reste quelques aiguilles à l'état d'ébauche pour ceux qui en veulent (prix coutant) :
hello
je suis intéressé contactes moi en mp pour deux aiguilles .
amicalement
cro
hello
je suis intéressé contactes moi en mp pour deux aiguilles .
amicalement
cro
cromagnon 07- Pilier du forum
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Age : 65
Localisation : ardeche
Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
Si quelqu'un avait des spécifications (matière et traitements thermiques) pour les aiguilles de Chassepot, ça m'intéresserait. Juste pour noter ; pas d'usage immédiat en vue...
Pour le collodion, il me semble que ce n'est pas de la cellulose en solution dans l'éther, mais de la nitrocellulose ; et beaucoup d'entre nous en ontquelques 2 kg... Quand j'étais gosse j'essayais de dissoudre dans l'éther de la PSF de récup, pour divers amusements...
Mais pour mes cartouches de Sharp, je prends du papier pelure trempé dans une solution saturée de nitrate de potassium (salpêtre). Ça paraît effectivement plus combustible que le papier ordinaire...
Relativement au Chassepot, il me semble que la "chambre ardente" est destinée à stocker des gaz sous pression en arrière des débris de cartouche, pour les expulser lors du dégazage final. Mais cela ne repose-t'il pas sur la rigidité du culot de la cartouche (rondelle de carton) ? Les cartouches refaites sont-elles conformes à ce niveau ?
Pour ceux qui n'aiment pas le papier combustible, il y eut je crois une option cartouche métallique (certes un peu merdique pour l'extraction). Nécessitant peut-être une tête de culasse spécifique, mais celle-ci ne portant pas de tenon de verrouillage elle ne doit pas être si difficile à fabriquer et à traiter...
Pour le collodion, il me semble que ce n'est pas de la cellulose en solution dans l'éther, mais de la nitrocellulose ; et beaucoup d'entre nous en ont
Mais pour mes cartouches de Sharp, je prends du papier pelure trempé dans une solution saturée de nitrate de potassium (salpêtre). Ça paraît effectivement plus combustible que le papier ordinaire...
Relativement au Chassepot, il me semble que la "chambre ardente" est destinée à stocker des gaz sous pression en arrière des débris de cartouche, pour les expulser lors du dégazage final. Mais cela ne repose-t'il pas sur la rigidité du culot de la cartouche (rondelle de carton) ? Les cartouches refaites sont-elles conformes à ce niveau ?
Pour ceux qui n'aiment pas le papier combustible, il y eut je crois une option cartouche métallique (certes un peu merdique pour l'extraction). Nécessitant peut-être une tête de culasse spécifique, mais celle-ci ne portant pas de tenon de verrouillage elle ne doit pas être si difficile à fabriquer et à traiter...
Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
La recommandation de JP Sedent en matière de cartouche de Chassepot c'est de faire une cartouche ignifugée, les résidus sont effectivement évacués en majorité lors du tir par l'effet de la chambre ardente entre le culot de la cartouche et l'obturateur et le reliquat éventuel à l'ouverture de la culasse mais c'est normalement rare.
Cette cartouche n'était pas faite pour être combustible.
Cette cartouche n'était pas faite pour être combustible.
Tout ce que vous voulez savoir de la législation sur les armes
J'avais un camarade....
Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
Merci Gilles,
Normalement, j'ai de côté 2 ou 3 aiguilles et autant de "rondelles" obturatrices. mais on ne sait jamais.
En ce qui concerne les 2 superbes boîtes de cartouches d'époque, malheureusement elles ne sont pas à moi !
c'est une photo que j'ai "récupéré" sur le net, pour illustrer mon propos.
Normalement, j'ai de côté 2 ou 3 aiguilles et autant de "rondelles" obturatrices. mais on ne sait jamais.
En ce qui concerne les 2 superbes boîtes de cartouches d'époque, malheureusement elles ne sont pas à moi !
c'est une photo que j'ai "récupéré" sur le net, pour illustrer mon propos.
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
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Date d'inscription : 27/12/2016
Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
Il ne faudrait pas oublier que Napoléon III lui-même, s'y connaissait en artillerie. Le fait qu'il ait lui-même dessiné le "canon de l'empereur" n'est pas une blague (en fait, Canon Obusier de 12 de Campagne Mle 1853, et il n'était alors que Président de la République). En fait aussi, le "Comité d'Artillerie" n'était pas si sclérosé que ça, puisqu'ils ont encore allégé de 60 kg le tracé initial du 24 mai 1850.
L'économie de munitions n'était assurément pas une frilosité excessive, la guerre de 70 l'a prouvé : un grand nombre de fois, les français ont été obligés d'abandonner une position conquise (ou tenue avec succès) par manque de munitions. Il faut dire que la cartouche de Chassepot, si elle pouvait théoriquement être confectionnée dans les corps de troupe, était particulièrement fragile et qu'un grand nombre a été perdu durant les transports et les distributions ; ce fut d'ailleurs l'élément déterminant, pour passer à la cartouche métallique.
Car les cartouches métalliques de l'époque n'étaient sans doute pas sans défauts. Quand on voit la complexité d'assemblage des étuis en feuillard roulé, et la difficulté qu'on avait encore 15 ans plus tard pour fabriquer des douilles longues parfaitement fiables, on peut se dire qu'en 1865 de sérieux doutes étaient permis.
L'amorçage incorporé inquiétait aussi beaucoup, et s'il a été adopté c'est surtout parce-que l'amorce séparée avait aux essais montré une régularité de tir nettement moins bonne. Pour la sécurité au tir, l'amorce intégrée n'est effectivement pas sans risques, même de nos jours au pas de tir...
En amorçage séparé, le Chassepot aurait eu une toute autre allure, et n'aurait pas été convertible à cartouche métallique, puis à répétition (enfin presque : transformer un Gras en Kropatchek c'est quand même du boulot).
A noter aussi que Napoléon III était très favorable aux systèmes les plus modernes, et que si Remington avait livré ses échantillons à temps pour les essais, l'Empereur aurait fortement appuyé l'adoption du Rolling-Block (on peut d'ailleurs rêver, à un Rolling-Block fabriqué en qualité "St Etienne", qui aurait pu être encore mieux que les Nagant).
Et un bloc "St Etienne" aurait assurément encaissé la PSF, plus tard.
Mais le Chassepot, au fait ? Avec les munitions de 11 mm Gras à PSF, faisait-on la distinction entre Mle 1874 et 1866-74 ? Et pour le Gras en 8 mm Lebel, seulement des 1874, ou aussi des 1866-74 ?
L'économie de munitions n'était assurément pas une frilosité excessive, la guerre de 70 l'a prouvé : un grand nombre de fois, les français ont été obligés d'abandonner une position conquise (ou tenue avec succès) par manque de munitions. Il faut dire que la cartouche de Chassepot, si elle pouvait théoriquement être confectionnée dans les corps de troupe, était particulièrement fragile et qu'un grand nombre a été perdu durant les transports et les distributions ; ce fut d'ailleurs l'élément déterminant, pour passer à la cartouche métallique.
Car les cartouches métalliques de l'époque n'étaient sans doute pas sans défauts. Quand on voit la complexité d'assemblage des étuis en feuillard roulé, et la difficulté qu'on avait encore 15 ans plus tard pour fabriquer des douilles longues parfaitement fiables, on peut se dire qu'en 1865 de sérieux doutes étaient permis.
L'amorçage incorporé inquiétait aussi beaucoup, et s'il a été adopté c'est surtout parce-que l'amorce séparée avait aux essais montré une régularité de tir nettement moins bonne. Pour la sécurité au tir, l'amorce intégrée n'est effectivement pas sans risques, même de nos jours au pas de tir...
En amorçage séparé, le Chassepot aurait eu une toute autre allure, et n'aurait pas été convertible à cartouche métallique, puis à répétition (enfin presque : transformer un Gras en Kropatchek c'est quand même du boulot).
A noter aussi que Napoléon III était très favorable aux systèmes les plus modernes, et que si Remington avait livré ses échantillons à temps pour les essais, l'Empereur aurait fortement appuyé l'adoption du Rolling-Block (on peut d'ailleurs rêver, à un Rolling-Block fabriqué en qualité "St Etienne", qui aurait pu être encore mieux que les Nagant).
Et un bloc "St Etienne" aurait assurément encaissé la PSF, plus tard.
Mais le Chassepot, au fait ? Avec les munitions de 11 mm Gras à PSF, faisait-on la distinction entre Mle 1874 et 1866-74 ? Et pour le Gras en 8 mm Lebel, seulement des 1874, ou aussi des 1866-74 ?
Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
Eh bien Verchère... sans trop en dévoiler ici, tu as raison de dire que l'Empereur était très favorable aux systèmes modernes. En 1868, lorsqu'il s'intéresse à l'armement de la cavalerie, il demande au DC et au Commandant Reffye alors directeur de l'Atelier de Meudon, de réaliser un mousqueton système Remington (tirant bien entendu une cartouche métallique) afin de le mettre en essai dans certains régiments au même titre qu'une grande quantité de Chassepot modifiés pour la cavalerie. L'Atelier de Meudon et le DC réalisent 4 types de Remington (que je dévoilerai en couleur et dans le détail dans mon futur ouvrage) en calibre 11 et 10 mm. L'arme plaisait beaucoup à l'Empereur mais l'on peut dire qu'il a subit une certaine pression de ces maréchaux et généraux pour faire adopter une arme Chassepot modifiée, en prétextant, à juste titre, que l'armement de l'infanterie (qui représentait alors plusieurs centaines de milliers d'armes neuves) tirait une cartouche papier et qu'il fallait uniformiser les munitions, absolument ! D'autre part, il y avait intérêt économique que de produire dans les manufactures françaises des nouveaux modèles d'armes plutôt que de les importer... Il y avait presque ligue entre l'inspecteur des MA, certains directeurs et même des généraux comme Susane...
Pour tes autres questions : pas de distinction de munitions entre le modèle 1874 et le modèle 1866-74 et l'on trouve des fusils modèle 1866M74M80 modifiés M14, donc pas de souci non plus.
En revanche, lorsqu'il se présentait des armes produites par Cahen-Lyon dans les ateliers de transformation des manufactures, ces armes étaient mises de côté car jugées trop peu fiables... Il en fut de même pour les Chassepot avec boite de culasse premier type (queue de culasse conique).
Pour tes autres questions : pas de distinction de munitions entre le modèle 1874 et le modèle 1866-74 et l'on trouve des fusils modèle 1866M74M80 modifiés M14, donc pas de souci non plus.
En revanche, lorsqu'il se présentait des armes produites par Cahen-Lyon dans les ateliers de transformation des manufactures, ces armes étaient mises de côté car jugées trop peu fiables... Il en fut de même pour les Chassepot avec boite de culasse premier type (queue de culasse conique).
Conservateur- Futur pilier
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Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
salut cromagnon
en revisionnant tes posts il me semble que le chassepot que tu nous présentes contre un mur soit aussi monté avec un bois très sombre peu-être teinté "NOIR"
peux tu vérifier stp ...
-c'est en effet au moins le dixième que je vois avec un bois "noir"....et donc ce ne peut être un hasard !!!
en revisionnant tes posts il me semble que le chassepot que tu nous présentes contre un mur soit aussi monté avec un bois très sombre peu-être teinté "NOIR"
peux tu vérifier stp ...
-c'est en effet au moins le dixième que je vois avec un bois "noir"....et donc ce ne peut être un hasard !!!
3008nato- Pilier du forum
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Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
Effectivement. Il me semble même qu'il y avait un article sur les essais Français de la "split breech" en .50 RF dans un des vieux numéros de la GA. Bien hâte de voir le futur ouvrage en question. En 1866, il n'y avait pas encore de cartouche métallique ayant une tension de trajectoire meilleure que celle du Mle 1866 (la .577 Snider n'est pas meilleure, et nécessitait un outillage inexistant en France a cet époque. Les choses ont changé en 1871 avec la cartouche Mauser, et celle du M-H, suivi en 1873 du .45-70. A son corps défendant, Chassepot avait fait une version a cartouche métallique de son Mle 1866, en avance sur son temps car a bourrelet interne (le culot était creux et recevait la tête de culasse mobile qui accrochait un bourrelet de diamètre inferieur au creux, voir la série d'article intitulée "les mésaventures Britanniques d' Antoine Alphonse Chassepot" (si ma mémoire est bonne) publie il y a environ une quarantaine d'années dans la GA. Pour les Chassepots produits sous licence Cahen-Lyon, il me souviens d'un article dans un des premiers numéros de "Traditions" parlant d'un arrêté de la fin 1868 ou début 1869 (ma mémoire me fait défaut) reléguant ces armes a la théorie.Conservateur a écrit: l'Empereur était très favorable aux systèmes modernes. En 1868, lorsqu'il s'intéresse à l'armement de la cavalerie, il demande au DC et au Commandant Reffye alors directeur de l'Atelier de Meudon, de réaliser un mousqueton système Remington (tirant bien entendu une cartouche métallique) afin de le mettre en essai dans certains régiments au même titre qu'une grande quantité de Chassepot modifiés pour la cavalerie. L'Atelier de Meudon et le DC réalisent 4 types de Remington (que je dévoilerai en couleur et dans le détail dans mon futur ouvrage) en calibre 11 et 10 mm. L'arme plaisait beaucoup à l'Empereur mais l'on peut dire qu'il a subit une certaine pression de ces maréchaux et généraux pour faire adopter une arme Chassepot modifiée, en prétextant, à juste titre, que l'armement de l'infanterie (qui représentait alors plusieurs centaines de milliers d'armes neuves) tirait une cartouche papier et qu'il fallait uniformiser les munitions, absolument ! D'autre part, il y avait intérêt économique que de produire dans les manufactures françaises des nouveaux modèles d'armes plutôt que de les importer... Il y avait presque ligue entre l'inspecteur des MA, certains directeurs et même des généraux comme Susane...
Pour tes autres questions : pas de distinction de munitions entre le modèle 1874 et le modèle 1866-74 et l'on trouve des fusils modèle 1866M74M80 modifiés M14, donc pas de souci non plus.
En revanche, lorsqu'il se présentait des armes produites par Cahen-Lyon dans les ateliers de transformation des manufactures, ces armes étaient mises de côté car jugées trop peu fiables... Il en fut de même pour les Chassepot avec boite de culasse premier type (queue de culasse conique).
Cordialement,
Mezigot- Pilier du forum
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Date d'inscription : 02/09/2011
Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
quelqu un sait ou trouver des cartouches de chassepot pretes a emploi?
Merci!!!!
Merci!!!!
majkejevrosime- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1161
Age : 52
Date d'inscription : 19/04/2015
Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
Infos particulièrement intéressantes. Du coup, je n'essaierai pas de monter un vieux tube de Lebel sur mon Chassepot 1er type ! D'ailleurs, si le filetage est identique au fusil Gras, le bouton fileté du Lebel / Berthier n'est pas adaptable, ni baguable (mais un canon de Mauser 98, pourrait se retoucher).Conservateur a écrit: Il en fut de même pour les Chassepot avec boite de culasse premier type (queue de culasse conique).
En fait, je rêverais plutôt à une adaptation pour cartouche métallique, s'il était possible de trouver des précisions et si elle ne consistait qu'en des remplacements purs et simples de pièces de culasse, sans altération des pièces d'origine. Et si la douille est bizarre, c'est pas forcément un problème.
Sinon je soumettrais peut-être ma propre mouture au Comité d'Artillerie...
Au sujet du 577, je ne pense pas que sa balistique était au niveau du Chassepot. Parce que, bien que son chargement soit (peut-être) moins commode, les tirailleurs qui asticotaient les prussiens devant Belfort choisissaient invariablement le Chassepot, plutôt que Snider ou Tabatière (et que les fusils-bouche, bien sûr). Il s'agissait de dégommer les prussiens trop imprudents, à une distance telle qu'ils n'essayaient même pas de riposter avec leur Dreyse.
Le 43 Egyptien, était sans doute un meilleur concurrent ; mais à Belfort il n'en est arrivé aucun, donc je n'ai pas vu d'avis comparatif. L'armée de l'Est (Bourbaki) en avait peut-être ; mais on les attend toujours...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
A priori, si quelqu'un sait où en trouver il ne devrait pas le dire ici, à moins qu'elles ne soient régulièrement éprouvées (du moins c'est ce qu'il me semble - et je n'ai pas vu de fiche CIP pour le 11 mm Chassepot).majkejevrosime a écrit:quelqu un sait ou trouver des cartouches de chassepot pretes a emploi?
Pour ma part, en aucun cas je ne tirerais ce genre de cartouches si je n'ai pas au moins été présent lors de la fabrication...
Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
majkejevrosime a écrit:quelqu un sait ou trouver des cartouches de chassepot pretes a emploi?
Merci!!!!
là par exemple ....
http://www.jjb-collection.com/paquet-de-cartouches-du-fusil-chassepot-mle-1866-xml-350_362-7248.html
http://www.jjb-collection.com/munition-du-fusil-chassepot-mle-1866-xml-350_362-1231.html
ou là ....
http://www.naturabuy.fr/cartouche-11mm-CHASSEPOT-papier-item-3365130.html
le moins chère c'est quand même ... http://jp.sedent.free.fr/UNE%20CARTOUCHE%20IGNIFUGEE%20POUR%20LE%20FUSIL%20CHASSEPOT.htm
Invité- Invité
Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
Si je comprend bien , le fusil Chassepot était contemporain du révolver Lefaucheux pendant la
Commune de Paris ?
Je ne l' avait jamais vraiment réalisé
Commune de Paris ?
Je ne l' avait jamais vraiment réalisé
Tourblanche- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1901
Age : 72
Date d'inscription : 16/03/2011
Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
Et oui.
LEFAUCHEUX 1854 et 1858 (entre autres), et CHASSEPOT 1866 : ils sont bien contemporains.
LEFAUCHEUX 1854 et 1858 (entre autres), et CHASSEPOT 1866 : ils sont bien contemporains.
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
- Nombre de messages : 7639
Age : 75
Localisation : Haut de Seine (92)
Date d'inscription : 27/12/2016
Re: Fusil Réglementaire français: le Chassepot
Sachant que la cartouche Chassepot doit être adaptée à la longueur de la chambre pour être correctement tirable, je vois mal comment on peut acheter des cartouches toutes faites.
Ceux qui ont travaillé ce chargement ont fini par considérer qu'il fallait deux modèles de cartouches pour pouvoir tirer de façon fiable avec un Chassepot, une "longue" pour les deux ou trois premiers coups de la séquence avec une arme "propre", puis une courte (plus courte d'un ou deux mm quand même) pour les tirs suivants avec une arme qui a commencé à s'encrasser.
Je sais bien que la production de l'époque était standardisée, mais je crains que certaines cartouches d'époque ne partaient pas à cause d'un chambrage un peu trop généreux, alors que d'autres étaient enfoncées, voire défoncées, lors de la fermeture de culasse, avec des conséquences très imprévisibles.
Ceux qui ont travaillé ce chargement ont fini par considérer qu'il fallait deux modèles de cartouches pour pouvoir tirer de façon fiable avec un Chassepot, une "longue" pour les deux ou trois premiers coups de la séquence avec une arme "propre", puis une courte (plus courte d'un ou deux mm quand même) pour les tirs suivants avec une arme qui a commencé à s'encrasser.
Je sais bien que la production de l'époque était standardisée, mais je crains que certaines cartouches d'époque ne partaient pas à cause d'un chambrage un peu trop généreux, alors que d'autres étaient enfoncées, voire défoncées, lors de la fermeture de culasse, avec des conséquences très imprévisibles.
Tout ce que vous voulez savoir de la législation sur les armes
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