Libérer détention d'une cat B hors service

Bonjour,

Je possède un SVT 40 en catégorie B dont le canon est irrémédiablement HS, je ne peux plus l'utiliser au tir tant il disperse.

Je réfléchi au devenir de cette arme et aux différentes solutions qui s'offrent à moi :

1/ un canon d'origine est introuvable, je pourrai lui faire tourner un nouveau canon et le faire repasser au banc....le coût serait non négligeable et l'arme perdrai toute valeur collection,

2/ je l'envoi à St Etienne pour neutralisation, ils le massacre bien comme il faut moyennant finance et cette ferraille inapte au tir ne me servira plus qu'en déco au dessus d'une cheminée (et encore, car ma femme n'est pas adepte de ce style de déco), l'arme ne vaut plus grand chose mais l'avantage est que mon autorisation serait libérée,

3/ je l'abandonne pour destruction et je récupère mon autorisation...ça me ferait mal, autant le jeter à la Moselle mais je n'en ai pas le droit,

4/ en dehors du canon il est en très bon état, certaines de ses pièces pourraient faire des heureux et me rapporter quelques euros pour d'autres projets, les pièces classées seraient sauvées de la disqueuse et de la soudure....la seule question est de savoir si j'ai le droit d'en disposer comme bon me semble et de le mettre en pièces puis....comment justifier de tout cela auprès de l'administration pour récupérer ma détention.

Bref, je suis tout ouïe quant à vos remarques

Bon week end....

perso

demontage et revente de tout ce que tu peux (tu as le droit vu que tu as la detention de l'arme), ensuite tu donnes le boitier culasse et le canon pour destruction a la gendarmerie ou police et tu te fais faire un récépissé que tu envoies a la pref pour te libérer l'author

voilà

Merci Droulz pour ces informations....si j'ai bien compris les pièces à donner pour destruction sont le boitier et le canon...pas la culasse ni le chargeur ?

la culasse et le chargeur tu les vends a un possesseur d'une B ou d'une C (pour la culasse), tu as le droit et tu fais un "acte de vente". C'est ce que je ferai perso (j'ai bien dit perso) mais je ne vois pas dans la législation ce qui pourrait l’empêcher
Cdt

Le canon est bouffé ? Une photo ?
Je possède un svt comme neuf avec un très beau canon, il me le rend bien au tir.

Question de beotien...

Tu dis qu un canon d origine est introuvable, mais a tu verifie? En es tu bien sur?

Simple supposition de ma part: les Russes, en vidant leurs arsenaux, ont du vendre aussi les pieces detachees. En t'adressant a quelques armuriers ayant pignon sur rue dans le domaine de l'arme ou de la piece detachee de surplus en France (esistoire...), Allemagne (ZIB,...), Belgique (Arsenal...)... tu as peut etre une chance de trouver? Et du coup, ca reglerait tous tes problemes d un coup, non?

... par exemple je viens de voir que asssniper98 a des canons (pas de SVT...) et des pieces detachees (de SVT). Peut etre qu en lui posant la question il saurait? je dis ca je dis rien...

droulz a écrit:la culasse et le chargeur tu les vends a un possesseur d'une B ou d'une C (pour la culasse), tu as le droit et tu fais un "acte de vente". C'est ce que je ferai perso (j'ai bien dit perso) mais je ne vois pas dans la législation ce qui pourrait l’empêcher
Cdt

Culasse en C ? 
Je pense qu'elle est en B, comme le boîtier, le chargeur et le canon.

Suggestion peut-être farfelue mais...
Tu fais re-forer/re-rayer en 8mm et tu crées un calibre custom le 8X64R ???
Évaser le collet des étuis de 7,62X54R à 8 mm est le plus facile de la procédure.

culasse en C si tu la vends a un possesseur d'un svt en C (repetition manuelle par exemple) apres je ne suis pas spécialiste de la legislation

J ai bien cherché  sur le net....et rien...nada, les seuls commentaires sont du style "introuvable", des canons pour mosin il y en a mais pas pour svt, à croire que les ruskoff ont tout lâché sauf ce que je recherche.

http://www.ebay.com/itm/SVT40-barrel-SVT-40-Tokarev-bore-good/322451583969?_trksid=p2047675.c100011.m1850&_trkparms=aid%3D222007%26algo%3DSIC.MBE%26ao%3D1%26asc%3D41376%26meid%3Dd24e8b793c89405b8da79b59d6f5c99c%26pid%3D100011%26rk%3D2%26rkt%3D6%26sd%3D221337775387

Trouve toi vite un pote aux USA et saute sur cette occasion...

Un ami canadien serait le bienvenu....Quid de la législation ?

deja tu lui poses la question en disant que la partie papiers ne te fais pas peur... mais a mon avis le plus simple est de passer par un armurier des deux cotes de la frontiere... a mon avis ca peut passer en C (car ce canon peut se monter sur une arme a repetition manuelle)


Si tu trouves un armurier qui travailles avec l Amerique du nord c est plus facile, sinon tu demandes a la pref une autorisation d importantion d armes (pieces detachees) categorie B ou C. Ca se fait. J ai trouve la procedure exacte sur le net. 115 dollars, c est meme pas 100 euros. Sur il y a des taxes, mais a mon avis ca vaut le coup quand meme

BrunoUS17 a écrit:...Suggestion peut-être farfelue mais...
Tu fais re-forer/re-rayer en 8mm et tu crées un calibre custom le 8X64R ??? ...

Pour un si faible réalésage il faudrait "retomber dans les rayures". Avec une machine à rayer de production originelle ça doit pas être trop difficile, mais sinon c'est presque plus délicat que de fabriquer le canon complet !

Pour mémoire, un barreau de canon simplement rayé, ça se trouve aisément (en .308 c'est sans doute plus facile et meilleur marché, il faudrait alors faire un wildcat un poil réduit en calibre, en fait quasi-identique au 7.62x53R "D46" finlandais moderne). Et tant que c'est simplement foré-rayé ça reste un simple bout de tuyau (entre autres pour les douanes intra-européennes) ; ça ne devient un canon qu'avec le chambrage. Jusque là, le tournage extérieur, le filetage et la repose des éléments ajoutés peuvent être confiés à n'importe quel usineur, y compris le pépé d'à-côté.

Ne reste alors qu'à contacter un armurier pour le contrôle, le montage, le chambrage et l'envoi au BE...

Verchère a écrit:

BrunoUS17 a écrit:...Suggestion peut-être farfelue mais...
Tu fais re-forer/re-rayer en 8mm et tu crées un calibre custom le 8X64R ??? ...

Pour un si faible réalésage il faudrait "retomber dans les rayures". Avec une machine à rayer de production originelle ça doit pas être trop difficile, mais sinon c'est presque plus délicat que de fabriquer le canon complet !

Pour mémoire, un barreau de canon simplement rayé, ça se trouve aisément (en .308 c'est sans doute plus facile et meilleur marché, il faudrait alors faire un wildcat un poil réduit en calibre, en fait quasi-identique au 7.62x53R "D46" finlandais moderne). Et tant que c'est simplement foré-rayé ça reste un simple bout de tuyau (entre autres pour les douanes intra-européennes) ; ça ne devient un canon qu'avec le chambrage. Jusque là, le tournage extérieur, le filetage et la repose des éléments ajoutés peuvent être confiés à n'importe quel usineur, y compris le pépé d'à-côté.

Ne reste alors qu'à contacter un armurier pour le contrôle, le montage, le chambrage et l'envoi au BE...

L'idée de refaire un canon n'est pas jouable car la chambre est (me.de, je ne retrouve plus le terme !) "rayée longitudinalement" pour assurer une meilleure extraction des étuis.
J'ai vu sur des fora US des types qui envisageaient puis abandonnaient cette solution en raison du coût. Alors en France...

Chambre cannelé tu veut dire?

Assurément, si la chambre est cannelée c'est plus compliqué !
Mais est-ce pour fiabiliser le service en campagne, ou totalement indispensable ? Et en ce cas, des douilles huilées ne font-elles pas l'affaire (comme sur certaines mitrailleuses de la guerre de 14, qui possédaient même un huileur intégré) ?

Sinon ... les popofs devaient bien y arriver, tout de même. Mais effectivement, sans construire une machine spécifique c'est pas évident ; quoique...
Bien que n'osant pas s'en vanter en public, car la pratique est peu conventionnelle, chacun a déjà occasionnellement utilisé son tour à métaux comme un étau-limeur... Ou avec un genre d'outil à aléser, comme une mortaiseuse (c'est pas élégant, mais pour tailler une rainure de clavette dans une poulie, c'est moins chiant et plus facilement précis que la lime).
Mais ici, le problème est que chaque cannelure doit avoir une attaque et une sortie progressive, et doit certainement se prolonger sur l'épaulement. Guère envisageable en décalant à la manivelle, mais sur un "vieux" tour à copier avec asservissement hydraulique (type déjà largement décrit dans les encyclopédies techniques des années 1950 / 60) ça doit se résumer à une longue (voire très longue) mise au point du gabarit de copiage. Avec un tour à commande numérique ce serait bien plus facile ! (trop fragile, la CN ? Pas sûr, les tours de décolletage utilisent parfois des tarauds sans arêtes de coupe, qui rentrent simplement en force).

Les interruptions de filets, sur l'écrou de culasse du "12 Culasse" de Giromagny je les ai "rabotées" à la presse à balancier ; pour celui d'Uxegney j'ai fait ça à la raboteuse à métaux (et c'est un taraudage, donc dans un tube ; la machine n'est pas franchement prévue pour).
Alors, les faisabilités ou infaisabilités... C'est assez relatif...
Mais assurément, faut pas avoir à payer les heures.

Ben voilà : y-me la donne, son épave, et pour l'en remercier je me fabrique un canon de rechange ; et même la fraise à chambrer, tant qu'on y est (mon armurier ne l'a pas, cette fraise)...