Diverses questions ordonnance mod.1873
4 participants
Page 1 sur 1
Diverses questions ordonnance mod.1873
Bonjour à tous
Dimanche j'ai tiré pour la première fois avec mon revolver d'ordonnance 1873.
C’était génial, j'ai adoré la vivacité et départ du coups et l'odeur de poudre noir qui suit
Par contre cette séance à levé quelques interrogations :
Rechargement :
Rechargement avec kit HC standard.
Amorçage manuel avec outil RCBS au lieu du système du kit HC (chasse goupille + maillet) car le systeme n'enfonçait pas assez les amorces.
A l'opposée amorces en fond de puis avec l'amorceur à main.
Pour le reste utilisation du kit HC avec une petite variante lg totale 28.9 mm (long des munitions originales) au lieu de 29.12 mm (long trouvée apres pour cartouches HC).
Comme lu dans un forum, j'avais mis du papier à rouler les cigarettes à l’intérieur de l’étui sous la poudre (me semble pour éviter les imbrûlés)
Poudre PNF2, charges de 0.8g / 0.85g et 0.9g (dosette fournie HC donne environ 0.92gr).
à 0.8g, mes collègues expérimentes à vue de l'amorce indiquent une légère sous charge, celà parait bon à 0.85 et 0.9.
Par contre 2 défauts de tir sur 24 balles (mauvaise percussion), ces balles seront tirées après un second essai.
photo des étuis (0.9gr) après tir
Le percuteur est plutôt décentre, serait-ce la cause de mes 2 incidents ou plutôt les amorces Hc, l’amorçage ou autre ????
J'ai trouvé le départ plutôt raide en simple action, selon mes collègues il serait entre 1.5 et 2kg
-Est ce normal
-L’intérieur était plutôt sec sans graisse, je l'ai eu comme cela, j'ai mis du 3 en 1 en attendant de vous consulter.
-Comment peut on l'améliorer ?
Je suis preneur de vos conseils, merci d'avance
Yeun
Dimanche j'ai tiré pour la première fois avec mon revolver d'ordonnance 1873.
C’était génial, j'ai adoré la vivacité et départ du coups et l'odeur de poudre noir qui suit
Par contre cette séance à levé quelques interrogations :
Rechargement :
Rechargement avec kit HC standard.
Amorçage manuel avec outil RCBS au lieu du système du kit HC (chasse goupille + maillet) car le systeme n'enfonçait pas assez les amorces.
A l'opposée amorces en fond de puis avec l'amorceur à main.
Pour le reste utilisation du kit HC avec une petite variante lg totale 28.9 mm (long des munitions originales) au lieu de 29.12 mm (long trouvée apres pour cartouches HC).
Comme lu dans un forum, j'avais mis du papier à rouler les cigarettes à l’intérieur de l’étui sous la poudre (me semble pour éviter les imbrûlés)
Poudre PNF2, charges de 0.8g / 0.85g et 0.9g (dosette fournie HC donne environ 0.92gr).
à 0.8g, mes collègues expérimentes à vue de l'amorce indiquent une légère sous charge, celà parait bon à 0.85 et 0.9.
Par contre 2 défauts de tir sur 24 balles (mauvaise percussion), ces balles seront tirées après un second essai.
photo des étuis (0.9gr) après tir
Le percuteur est plutôt décentre, serait-ce la cause de mes 2 incidents ou plutôt les amorces Hc, l’amorçage ou autre ????
J'ai trouvé le départ plutôt raide en simple action, selon mes collègues il serait entre 1.5 et 2kg
-Est ce normal
-L’intérieur était plutôt sec sans graisse, je l'ai eu comme cela, j'ai mis du 3 en 1 en attendant de vous consulter.
-Comment peut on l'améliorer ?
Je suis preneur de vos conseils, merci d'avance
Yeun
Yeun- Membre
- Nombre de messages : 77
Age : 52
Localisation : Entre Suisse et Italie
Date d'inscription : 05/07/2017
Re: Diverses questions ordonnance mod.1873
Pour l'e percuter c'est normal. Les amorces de l"époque étaient différentes. Les tireurs actuels déforment légèrement le p ercuteur vers le bas pour compenser. Moi je ne l'ai pas fait parce que tant qu' ça tire et qu ça n'esquinte pas les étuis la percussion decentree ne me dérange pas.
Pour l'e chargement j'intercale une rondelle de 80% de cire et 20% de suif à barrique entre la poudre et la balle. Comme ça je n'ai pratiquement pas d'encrassement. Si je pinaille et que je veux stocker les cartouches pour longtemps je sépare la rondelle de la poudre avec du papier sulfurisé
Pour l'e chargement j'intercale une rondelle de 80% de cire et 20% de suif à barrique entre la poudre et la balle. Comme ça je n'ai pratiquement pas d'encrassement. Si je pinaille et que je veux stocker les cartouches pour longtemps je sépare la rondelle de la poudre avec du papier sulfurisé
walker33- Futur pilier
- Nombre de messages : 960
Age : 61
Date d'inscription : 08/11/2012
Re: Diverses questions ordonnance mod.1873
qesako ???walker33 a écrit:
Pour l'e chargement j'intercale une rondelle de 80% de cire et 20% de suif à barrique entre la poudre et la balle.
Merci Walker pour ta réponse
Je vais regarder l'encrassement des étuis ce soir mais il est vrai qu'ils étaient plutôt noir
donc pas forcement de papier à cigarette entre amorce et poudre mais plus recommandé de mettre quelque chose entre poudre et ogive
Je n'ai aucune idee de ce qu'est le "suif à barrique", peut il être remplacé par du carton, bourre ou liége ?
Yeun
Yeun- Membre
- Nombre de messages : 77
Age : 52
Localisation : Entre Suisse et Italie
Date d'inscription : 05/07/2017
Re: Diverses questions ordonnance mod.1873
Les rondelles sont pour limiter l'encrassement du canon. On peut les remplacer par des bourres grasses mais il est difficile d'en trouver d'assez fines. Le suif à barrique est une graisse qui sert à maintenir les tonneaux étanches. Il se présente en pains rectangulaires comme des savonnettes. Je le trouve soit en quincaillerie soit en magazine de matériel viticole. Il est vrai que je suis sur Bordeaux. Ça aide.
Je fait fondre de la cire d'abeille (trouvée chez Casto en granulés ) avec du suif .Je coule sur plaque. Je met une autre plaque dessus que je serré avec des serres joints pour avoir une épaisseur égale d'environ 1,5mm et ensuite je découpe mes rondelles avec une douille en guise d'emporte pièce.
Je fait fondre de la cire d'abeille (trouvée chez Casto en granulés ) avec du suif .Je coule sur plaque. Je met une autre plaque dessus que je serré avec des serres joints pour avoir une épaisseur égale d'environ 1,5mm et ensuite je découpe mes rondelles avec une douille en guise d'emporte pièce.
walker33- Futur pilier
- Nombre de messages : 960
Age : 61
Date d'inscription : 08/11/2012
Re: Diverses questions ordonnance mod.1873
Ou simplement du suif de mouton.
Voir chez le boucher, mais c'est aussi très utilisé en usinage "traditionnel" (càd démodé, voire passéiste). Surtout, ne pas récupérer le suif de "charcuteries" de mouton, ou de confit, car il est salé.
Le suif brut (récupéré à l'abattage du mouton), doit être raffiné : couper en petits cubes, jetés dans une grosse gamelle d'eau qu'on fait bouilliren remuant et en pressant les grumeaux, ce qui sépare le suif des matières fibreuses. On laisse refroidir, et le suif se solidifie à la surface de l'eau, ce qui permet de le séparer aisément.
Une seconde opération identique améliore la pûreté (on peut aussi verser dans le suif fondu diverses choses, comme du plomb fondu, pour éliminer un maximum de matières indésirables ; mais pour l'usage prévu ça ne me semble pas indispensable).
En dernier, on fond le suif et on le filtre sur un linge fin ou dans un filtre à café en papier, puis on le coule en pains (les moules en silicone pour petits gâteaux conviennent bien).
A utiliser mélangé avec une plus forte proportion de cire d'abeille pour donner plus de dureté ; ne pas laisser directement au contact de la poudre (du moins pas plus de quelques jours au frais, sinon ça l'imprègne progressivement).
Le suif de boeuf est moins bien (fond à température plus basse) et celui de porc (saindoux) ne vaut rien (fond presque à température ambiante).
De plus, chose curieuse, le suif de mouton rancit moins et pue moins que les autres...
Voir chez le boucher, mais c'est aussi très utilisé en usinage "traditionnel" (càd démodé, voire passéiste). Surtout, ne pas récupérer le suif de "charcuteries" de mouton, ou de confit, car il est salé.
Le suif brut (récupéré à l'abattage du mouton), doit être raffiné : couper en petits cubes, jetés dans une grosse gamelle d'eau qu'on fait bouilliren remuant et en pressant les grumeaux, ce qui sépare le suif des matières fibreuses. On laisse refroidir, et le suif se solidifie à la surface de l'eau, ce qui permet de le séparer aisément.
Une seconde opération identique améliore la pûreté (on peut aussi verser dans le suif fondu diverses choses, comme du plomb fondu, pour éliminer un maximum de matières indésirables ; mais pour l'usage prévu ça ne me semble pas indispensable).
En dernier, on fond le suif et on le filtre sur un linge fin ou dans un filtre à café en papier, puis on le coule en pains (les moules en silicone pour petits gâteaux conviennent bien).
A utiliser mélangé avec une plus forte proportion de cire d'abeille pour donner plus de dureté ; ne pas laisser directement au contact de la poudre (du moins pas plus de quelques jours au frais, sinon ça l'imprègne progressivement).
Le suif de boeuf est moins bien (fond à température plus basse) et celui de porc (saindoux) ne vaut rien (fond presque à température ambiante).
De plus, chose curieuse, le suif de mouton rancit moins et pue moins que les autres...
Re: Diverses questions ordonnance mod.1873
Merci pour vos réponses.
Je travail dans les métiers de l'usinage et je n'ai jamais entendu parlé du suif de mouton en plus de 25 ans, me renseignerai demain à l'usine pour savoir si les plus expérimentés connaissent.
Ce que vous me proposez me semble ma fois assez compliqué à mettre en œuvre...
Je vais chercher du côté de la bourré grasse qui me semble plus simple et à la faculté de ne pas "périmer"
Sinon, des idées concernant le probleme de percussion / poids de la détente ?
Merci
Yeun
Je travail dans les métiers de l'usinage et je n'ai jamais entendu parlé du suif de mouton en plus de 25 ans, me renseignerai demain à l'usine pour savoir si les plus expérimentés connaissent.
Ce que vous me proposez me semble ma fois assez compliqué à mettre en œuvre...
Je vais chercher du côté de la bourré grasse qui me semble plus simple et à la faculté de ne pas "périmer"
Sinon, des idées concernant le probleme de percussion / poids de la détente ?
Merci
Yeun
Yeun- Membre
- Nombre de messages : 77
Age : 52
Localisation : Entre Suisse et Italie
Date d'inscription : 05/07/2017
Re: Diverses questions ordonnance mod.1873
Le suif de mouton semble être assez complexe mais surtout au tir ça doit sentir le mechoui .
J'avoue préférer le suif à barrique tout prêt. Et si je veux que ça sente bon je rajoute un peu de camphre. Par contre il est important de huiler les plaques avant de couler le mélange suif/cire sinon ça accroche. Je ne sépare jamais la poudre de la rondelle avec du papier parce que je tire mes cartouches rapidement
J'avoue préférer le suif à barrique tout prêt. Et si je veux que ça sente bon je rajoute un peu de camphre. Par contre il est important de huiler les plaques avant de couler le mélange suif/cire sinon ça accroche. Je ne sépare jamais la poudre de la rondelle avec du papier parce que je tire mes cartouches rapidement
walker33- Futur pilier
- Nombre de messages : 960
Age : 61
Date d'inscription : 08/11/2012
Re: Diverses questions ordonnance mod.1873
Walker,
Ta technique semble vraiment plus simple que celle de Verchere après coups, sans le côté périssable j'achèterai comme dit un cousin du Québec
Je n'ai pas trouvé de bourré grasse à cette épaisseur, vais continuer mes recherches, j'ai 2 semaine avant la prochaine séance de tir.
Sinon avec la fonction recherche, j'ai vu qu'il était possible d'enlever le ressort de rappel de détente pour adoucir le départ.
Est ce sans risque pour le tireur ou le revolver ?
Merci
Yeun
Ta technique semble vraiment plus simple que celle de Verchere après coups, sans le côté périssable j'achèterai comme dit un cousin du Québec
Je n'ai pas trouvé de bourré grasse à cette épaisseur, vais continuer mes recherches, j'ai 2 semaine avant la prochaine séance de tir.
Sinon avec la fonction recherche, j'ai vu qu'il était possible d'enlever le ressort de rappel de détente pour adoucir le départ.
Est ce sans risque pour le tireur ou le revolver ?
Merci
Yeun
Yeun- Membre
- Nombre de messages : 77
Age : 52
Localisation : Entre Suisse et Italie
Date d'inscription : 05/07/2017
Re: Diverses questions ordonnance mod.1873
Tu peux retirer le ressort de rappel de détente. Aucun risque si ce n'est de le perdre. Moi je préfère le laisser sur l'arme. Après tout le 73 est un revolver militaire, pas une arme de match. Avec un peu de pratique on arrive à de très beaux résultats avec des petoires au départ raide comme la justice et qui gratte. Et puis c'est jouissif de battre des tireurs aux armes super préparées avec une méchante petoire plus que centenaire :twisted:
walker33- Futur pilier
- Nombre de messages : 960
Age : 61
Date d'inscription : 08/11/2012
Re: Diverses questions ordonnance mod.1873
Pour tirer au banc, en coup par coup, j'enlève le ressort de rappel de détente.
Mais pour tirer un barillet à bras franc, c'est parfois peu commode...
Quant au suif, c'est tout de même pas si compliqué que ça !
La méthode présentée est d'ailleurs certainement une simplification de celle utilisée pour produire le "suif à barriques", car j'ose espérer qu'ils ne prennent pas un pseudo-suif d'origine pétrolière, ou du suif de porc (saindoux), qui pue rapidement le vieux poisson... Question conservation, le suif d'Anatole 2014 (il s'appelle toujours Anatole) est encore parfait, tant dans un pot mal fermé à l'atelier qu'en pains emballés de papier paraffiné dans l'étagère "rechargement".
Pour l'odeur... Pas entendu parler d'intoxication dans les ateliers d'étammage, ou les bains d'étain fondu étaient recouverts d'une couche de suif, qui faisait office de protecteur anti-oxydation, de décapeur à la descente des tôles et d'essuyeur à leur remontée. Le suif était aussi utilisé en lubrifiant d'emboutissage, pour graisser les touches des lunettes de tournage...
Sans oublier le légendaire "ne pas huiler mais suiffer" inscrit dans les vieux coffret de pied à coulisse Roch).
J'avoue toutefois avoir éludé la première phase, qui consiste d'abord à saigner élégamment l'animal (ça c'est facile), puis à le dépouiller proprement (un peu plus délicat). Mais une fois quelques bandes de suif brut prélevées, on ne va tout de même pas jeter la viande aux chiens. Et c'est là que ça se complique, si on veut obtenir des morceaux agréables à mâcher, et exempts de petits éclats d'os...
Les bourres grasses sont encore plus complexes, car il faut d'abord tondre le mouton. Puis nettoyer la laine (qui est toujours très crado), la carder, et la feutrer à l'épaisseur désirée, avant de découper des rondelles à l'emporte-pièces. Et là il faudra tout de même du suif, pour les imprégner...
Les rondelles de cire (ou graisse, ou cire grasse), c'est plus facile à faire. On peut les découper dans une plaque calibrée d'épaisseur, avec un emporte-pièces (une douille du calibre désiré est parfaite, en l'aménageant de façon à pouvoir récupérer la rondelle). A noter qui si on remplit la douille au "drop tube", la poudre peut se trouver assez compactée pour l'utiliser directement, retournée, comme emporte-pièce. Mais le drop tube en 11-73, c'est pas trop dans les moeurs.
Reste à obtenir la plaque calibrée en épaisseur !
- J'ai d'abord essayé de faire fondre un volume de cire-grasse calculé en fonction du diamètre d'une gamelle, moitié remplie d'eau chaude. La graisse s'étale en surface et quand ça refroidit elle forme une plaque à la surface ; mais c'est pas parfait, en épaisseur (micro-bulles d'air emprisonnées dessous, micro-gouttes d'eau incluses dans la surface inférieure de la plaque).
- Puis j'ai à grand peine confectionné un genre de seringue en acier, alimentée par des pains de graisse cylindriques, poussée à la presse à balancier, et obturée par une fente calibrée. Même principe que les "poches" de pâtissier pour faire des décorations en crème. Bien compliqué, et plus la teneur en cire d'abeille augmente, plus il faut pousser fort (en cire pure, mieux vaut tiédir le bidule).
En définitive, j'ai trouvé bien plus simple :
Je coule la cire dans un grand moule à gâteau en silicone, pour obtenir une épaisseur relativement régulière, et plus forte que celle désirée, puis je découpe ça aux dimensions d'un plateau de pressage. Soit un épaisse plaque de ferraille, qu'il faut avoir en double pour empiler une plaque de fer, une feuille de papier paraffiné, une plaque de cire plus épaisse que désiré, une feuille de papier paraffiné, une plaque de fer ; des deux côtés de la cire, couvertes par les plaques de fer, 2 bandes de tôle de l'épaisseur finale désirée. On appuie à la presse, et la cire flue jusqu'à ce que les bandes de tôle limitent l'écrasement.
A défaut de presse, en posant ça au sol et en montant délicatement dessus avec une roue avant de la bagnole, ça doit faire l'affaire (par un jour chaud mais pas trop, pour ramollir la graisse sans qu'elle ne suinte).
Les feuilles de papier paraffiné se décollent ensuite aisément ; ce serait bien d'en laisser une, ou même de la remplacer par du carton glacé (carte à jouer ou pack de lait) durant le pressage, mais pour couper l'ensemble d'un coup, à l'emporte-pièces, ça ne va pas !
A noter que P. Matthews préconnise de remplacer ce papier/carton séparant la poudre de la graisse, par une mince feuille de cire d'abeille pure (qui ne contamine pas la poudre), ce qui évite de perdre de l'espace avec une matière inactive.
Cependant, si la rondelle de graisse (grease cookie) a prouvé son intérêt pour limiter l'encrassement de la PN dans les armes longues, je n'en vois pas trop la pertinence en 11-73.
Si c'est pour réduire la charge de poudre, est-il intéressant de produire une variante sous-chargée d'une munition déjà universellement considérée comme anémique ?
Il me semble donc plus simple de remplir à 100 % d'une PN tout de même pas trop vive, et si l'on veut augmenter le graissage de tremper la cartouche finie dans la graisse fondue ; toute la balle et 1 ou 2 mm du collet, comme l'étaient les cartouches du revolver suisse de 7.5 (y compris celles à balle chemisée).
L'avantage est que la cire autour du collet bloque tout refoulement vers l'AR des gaz de PN, ce qui facilite énormément le nettoyage car l'arrière de la cage de barillet reste propre.
Le problème est que si la cire est trop dure et/ou trop épaisse, les cartouches sont difficiles à chambrer...
Pour obtenir une couche de graisse mince, plutôt que de laisser tremper longtemps ou de chauffer plus la graisse (comme préconnisent certains bouquins), je préfère un "trempage express". La cartouche étant tenue en main verticalement, plaquée contre un gabarit butant sur les bords de la gamelle, afin d'obtenir une profondeur de plongée régulière et réglable. Le gabarit est indispensable, car si on veut "plonger - sortir" le plus vite possible, on n'a pas le temps d'ajuster la profondeur.
Mais pour tirer un barillet à bras franc, c'est parfois peu commode...
Quant au suif, c'est tout de même pas si compliqué que ça !
La méthode présentée est d'ailleurs certainement une simplification de celle utilisée pour produire le "suif à barriques", car j'ose espérer qu'ils ne prennent pas un pseudo-suif d'origine pétrolière, ou du suif de porc (saindoux), qui pue rapidement le vieux poisson... Question conservation, le suif d'Anatole 2014 (il s'appelle toujours Anatole) est encore parfait, tant dans un pot mal fermé à l'atelier qu'en pains emballés de papier paraffiné dans l'étagère "rechargement".
Pour l'odeur... Pas entendu parler d'intoxication dans les ateliers d'étammage, ou les bains d'étain fondu étaient recouverts d'une couche de suif, qui faisait office de protecteur anti-oxydation, de décapeur à la descente des tôles et d'essuyeur à leur remontée. Le suif était aussi utilisé en lubrifiant d'emboutissage, pour graisser les touches des lunettes de tournage...
Sans oublier le légendaire "ne pas huiler mais suiffer" inscrit dans les vieux coffret de pied à coulisse Roch).
J'avoue toutefois avoir éludé la première phase, qui consiste d'abord à saigner élégamment l'animal (ça c'est facile), puis à le dépouiller proprement (un peu plus délicat). Mais une fois quelques bandes de suif brut prélevées, on ne va tout de même pas jeter la viande aux chiens. Et c'est là que ça se complique, si on veut obtenir des morceaux agréables à mâcher, et exempts de petits éclats d'os...
Les bourres grasses sont encore plus complexes, car il faut d'abord tondre le mouton. Puis nettoyer la laine (qui est toujours très crado), la carder, et la feutrer à l'épaisseur désirée, avant de découper des rondelles à l'emporte-pièces. Et là il faudra tout de même du suif, pour les imprégner...
Les rondelles de cire (ou graisse, ou cire grasse), c'est plus facile à faire. On peut les découper dans une plaque calibrée d'épaisseur, avec un emporte-pièces (une douille du calibre désiré est parfaite, en l'aménageant de façon à pouvoir récupérer la rondelle). A noter qui si on remplit la douille au "drop tube", la poudre peut se trouver assez compactée pour l'utiliser directement, retournée, comme emporte-pièce. Mais le drop tube en 11-73, c'est pas trop dans les moeurs.
Reste à obtenir la plaque calibrée en épaisseur !
- J'ai d'abord essayé de faire fondre un volume de cire-grasse calculé en fonction du diamètre d'une gamelle, moitié remplie d'eau chaude. La graisse s'étale en surface et quand ça refroidit elle forme une plaque à la surface ; mais c'est pas parfait, en épaisseur (micro-bulles d'air emprisonnées dessous, micro-gouttes d'eau incluses dans la surface inférieure de la plaque).
- Puis j'ai à grand peine confectionné un genre de seringue en acier, alimentée par des pains de graisse cylindriques, poussée à la presse à balancier, et obturée par une fente calibrée. Même principe que les "poches" de pâtissier pour faire des décorations en crème. Bien compliqué, et plus la teneur en cire d'abeille augmente, plus il faut pousser fort (en cire pure, mieux vaut tiédir le bidule).
En définitive, j'ai trouvé bien plus simple :
Je coule la cire dans un grand moule à gâteau en silicone, pour obtenir une épaisseur relativement régulière, et plus forte que celle désirée, puis je découpe ça aux dimensions d'un plateau de pressage. Soit un épaisse plaque de ferraille, qu'il faut avoir en double pour empiler une plaque de fer, une feuille de papier paraffiné, une plaque de cire plus épaisse que désiré, une feuille de papier paraffiné, une plaque de fer ; des deux côtés de la cire, couvertes par les plaques de fer, 2 bandes de tôle de l'épaisseur finale désirée. On appuie à la presse, et la cire flue jusqu'à ce que les bandes de tôle limitent l'écrasement.
A défaut de presse, en posant ça au sol et en montant délicatement dessus avec une roue avant de la bagnole, ça doit faire l'affaire (par un jour chaud mais pas trop, pour ramollir la graisse sans qu'elle ne suinte).
Les feuilles de papier paraffiné se décollent ensuite aisément ; ce serait bien d'en laisser une, ou même de la remplacer par du carton glacé (carte à jouer ou pack de lait) durant le pressage, mais pour couper l'ensemble d'un coup, à l'emporte-pièces, ça ne va pas !
A noter que P. Matthews préconnise de remplacer ce papier/carton séparant la poudre de la graisse, par une mince feuille de cire d'abeille pure (qui ne contamine pas la poudre), ce qui évite de perdre de l'espace avec une matière inactive.
Cependant, si la rondelle de graisse (grease cookie) a prouvé son intérêt pour limiter l'encrassement de la PN dans les armes longues, je n'en vois pas trop la pertinence en 11-73.
Si c'est pour réduire la charge de poudre, est-il intéressant de produire une variante sous-chargée d'une munition déjà universellement considérée comme anémique ?
Il me semble donc plus simple de remplir à 100 % d'une PN tout de même pas trop vive, et si l'on veut augmenter le graissage de tremper la cartouche finie dans la graisse fondue ; toute la balle et 1 ou 2 mm du collet, comme l'étaient les cartouches du revolver suisse de 7.5 (y compris celles à balle chemisée).
L'avantage est que la cire autour du collet bloque tout refoulement vers l'AR des gaz de PN, ce qui facilite énormément le nettoyage car l'arrière de la cage de barillet reste propre.
Le problème est que si la cire est trop dure et/ou trop épaisse, les cartouches sont difficiles à chambrer...
Pour obtenir une couche de graisse mince, plutôt que de laisser tremper longtemps ou de chauffer plus la graisse (comme préconnisent certains bouquins), je préfère un "trempage express". La cartouche étant tenue en main verticalement, plaquée contre un gabarit butant sur les bords de la gamelle, afin d'obtenir une profondeur de plongée régulière et réglable. Le gabarit est indispensable, car si on veut "plonger - sortir" le plus vite possible, on n'a pas le temps d'ajuster la profondeur.
Re: Diverses questions ordonnance mod.1873
Merci à Verchère er Walker 33,
A vue de la logistique demandée, la derniere option ( cire jusqu'au sertissage ) paraît plus simple à mettre en œuvre.
Étant en appartement vos techniques éprouvés ne sont toutefois pas toujours adaptées.
Je mesurerait l'espace de pnf2 restant afin de regarder si cette solution est envisageable.
Dans le cas contraire, utiliser une rondelle e liege est il possible ?
Sinon j'ai analysé rapidement mes douilles après les avoir lavées et désamorcées.
Douilles au départ: 11.5mm de diamètre
Lot à 0,8 de pnf2 : gonflement à 11.80/11.85 mm de diamètres
Lot à 0,85 de pnf2: gonflement à 11.90/11.95
Lot à 0,9 de pnf2: gonflement à 11.98/12,03 me
Alésage entrée de barillet 12,1 mm maxi avec des sorties entre 11,5 et 11.53 : cela semble cohérent avec le poste de Verchère " la totale du 73"
J'ai essayé de calibrer à l'outil HC :
Nombreux coups de maillets pour très peu de résultats.
Est il faisable de ne calibrer que sur 3 mm environ soit la taille de l'épaulement des balles hc ??
Si négatif, vais vite passer aux outils lee
Encore merci pour vos precieux conseils
Yeun
A vue de la logistique demandée, la derniere option ( cire jusqu'au sertissage ) paraît plus simple à mettre en œuvre.
Étant en appartement vos techniques éprouvés ne sont toutefois pas toujours adaptées.
Je mesurerait l'espace de pnf2 restant afin de regarder si cette solution est envisageable.
Dans le cas contraire, utiliser une rondelle e liege est il possible ?
Sinon j'ai analysé rapidement mes douilles après les avoir lavées et désamorcées.
Douilles au départ: 11.5mm de diamètre
Lot à 0,8 de pnf2 : gonflement à 11.80/11.85 mm de diamètres
Lot à 0,85 de pnf2: gonflement à 11.90/11.95
Lot à 0,9 de pnf2: gonflement à 11.98/12,03 me
Alésage entrée de barillet 12,1 mm maxi avec des sorties entre 11,5 et 11.53 : cela semble cohérent avec le poste de Verchère " la totale du 73"
J'ai essayé de calibrer à l'outil HC :
Nombreux coups de maillets pour très peu de résultats.
Est il faisable de ne calibrer que sur 3 mm environ soit la taille de l'épaulement des balles hc ??
Si négatif, vais vite passer aux outils lee
Encore merci pour vos precieux conseils
Yeun
Yeun- Membre
- Nombre de messages : 77
Age : 52
Localisation : Entre Suisse et Italie
Date d'inscription : 05/07/2017
Re: Diverses questions ordonnance mod.1873
en outils LEE je ne conseil pas trop celui en 11mm73 . je recharge avec celui en 44russian, ce qui permet un meilleur "sertissage"
Invité- Invité
Re: Diverses questions ordonnance mod.1873
Merci Voxan,
Je suis donc parti pour un jeu en 44 Russian
Merci
Yeun
Je suis donc parti pour un jeu en 44 Russian
Merci
Yeun
Yeun- Membre
- Nombre de messages : 77
Age : 52
Localisation : Entre Suisse et Italie
Date d'inscription : 05/07/2017
Re: Diverses questions ordonnance mod.1873
Non, le recalibrage ne se limite pas aux "lèvres" de l'étui.Yeun a écrit:J'ai essayé de calibrer à l'outil HC :
Nombreux coups de maillets pour très peu de résultats.
Est il faisable de ne calibrer que sur 3 mm environ soit la taille de l'épaulement des balles hc ??
J'utilise le kit H & C et je n'ai jamais eu de problème pour recalibrer les étuis ou sertir les ogives.
Pour le recalibrage des étuis, il suffit de mettre une fine couche d'huile dans l'outil (à l'aide d'un écouvillon en laine). L'extraction des étuis sera facilitée.
Re: Diverses questions ordonnance mod.1873
Pour les outils de rechargement manuels, en cas de difficultés la presse à balancier est excellente...
Mais pour ceux qui ne disposent pas de cet outil (assez rare), un bon étau parallèle est déjà bien. Même en appartement, ça peut se monter sur la table cuisine ; ou sur la table basse du salon (il est curieux de constater que ceux "qui n'ont pas de place" en perdent souvent pour des meubles décoratifs peu indispensables, et qui ne sont même pas serrés comme des sardines en boîte).
Sinon, un bon serre-joints de menuisier peut dépanner...
Pour recalibrer "au maillet" dans un appartement, en utilisant un bloc de plomb en guise de "tas" (enclume) ça fait énormément moins de bruit. Hors périodes d'usage, c'est utile pour caler les portes ou lester l'étendoir à linge sur le balcon.
Mais pour ceux qui ne disposent pas de cet outil (assez rare), un bon étau parallèle est déjà bien. Même en appartement, ça peut se monter sur la table cuisine ; ou sur la table basse du salon (il est curieux de constater que ceux "qui n'ont pas de place" en perdent souvent pour des meubles décoratifs peu indispensables, et qui ne sont même pas serrés comme des sardines en boîte).
Sinon, un bon serre-joints de menuisier peut dépanner...
Pour recalibrer "au maillet" dans un appartement, en utilisant un bloc de plomb en guise de "tas" (enclume) ça fait énormément moins de bruit. Hors périodes d'usage, c'est utile pour caler les portes ou lester l'étendoir à linge sur le balcon.
Re: Diverses questions ordonnance mod.1873
Encore merci aux intervenants,
La solution pour recalibrer facilement mes étuis à été d'utiliser un étau ... facile , sans bruit et surtout sans mater le culot des étuis
Encore merci
La solution pour recalibrer facilement mes étuis à été d'utiliser un étau ... facile , sans bruit et surtout sans mater le culot des étuis
Encore merci
Yeun- Membre
- Nombre de messages : 77
Age : 52
Localisation : Entre Suisse et Italie
Date d'inscription : 05/07/2017
Re: Diverses questions ordonnance mod.1873
La plupart des étaux parallèles ont des mordaches en acier strié, démontables. On pourrait imaginer de les remplacer par des pièces pourvues de logements adéquats, pour centrer automatiquement les éléments ; obtenant ansi un genre de presse à recharger à vis.
Mieux vaut tout de même un étau de bonne qualité, sinon le qualificatif "paralèle" sera hypothétique.
Mieux vaut tout de même un étau de bonne qualité, sinon le qualificatif "paralèle" sera hypothétique.
Sujets similaires
» USM1 INLAND GENERAL MOTORS marquage bois et autres questions diverses
» Douilles de 11 mm 1873 de diverses origines...mais lesquelles ?
» plein de questions sur ma nouvelle Winchester 1873
» Plusieurs questions au sujet du 1873 français
» La petite Famille 1873 ; 1873 Marine et 1874
» Douilles de 11 mm 1873 de diverses origines...mais lesquelles ?
» plein de questions sur ma nouvelle Winchester 1873
» Plusieurs questions au sujet du 1873 français
» La petite Famille 1873 ; 1873 Marine et 1874
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum