Canon à rétrecissement progressif .

Chez Pardini : lu , " pour améliorer la précision et réduire le recul " .
Y a-t-il  un ingénieur en armement pour en dire plus ?

Le canon du Frf2 est usiné comme ça, avec une conicité de 0.03 centième (plus serré vers l'avant) le profil des rayures restant identique sur toute la longueur, 
Je ne pense pas que le recul ait été pris en compte   

je ne suis pas ingénieur, mais après avoir lu des fascicules émanant de la DGA et avoir discuté avec des fabricants de canons, l'intérêt d'un canon à âme légèrement conique permet  à la balle de se conformer "en douceur" au diamètre à fond de rayures du tube. La déformation progressive de la balle peut éviter la déformation brutale et l'arrachement de copeaux ou la production d'un balourd si la balle n'a pas démarré pile poil dans l'axe de l'âme du canon.

C'est cohérent .
Ce qui m'intrigue c'est " la réduction du recul " . Mécaniquement , comment l'expliquer ?

deGuers a écrit:Chez Pardini : lu , " pour améliorer la précision et réduire le recul " .
Y a-t-il  un ingénieur en armement pour en dire plus ?

gros mef à la propagande de l'affiche en couleur

Certains fabricants italiens et français ont une facheuse tendance a inventer de pseudos avantages, de ce point de vue la Sabatti et Pardini même combat.

les ames coniques semblent interessantes sur la papier pour la durée de vie du canon par un moindre forcement a la sortie de la chambre. le bénéfice supposé est annulé par un phénomène constaté la moindre étanchéité aux gazs qui a tendance a bruler le canon quand les gas ne sont pas derrière la balle mais s'incèrent entre la balle et le canon. en plus cette fuite de gas diminue le montant de poussée initiale et le chockage du canon (plus resseré a la bouche) ne permet pas d'accélérer pour compenser la perte.

Donc mef a idée géniale qui personne ne copie, si elles étaient géniales tout le monde ferait pareil. Si personne ne copie une excellente idée c'est qu'y a un loup

J'avais lu la question ce matin, & ne l'avais pas compris...  
C'est le dedans du canon, dont il s'agit!  

Même opinion que viper65, sur le passage au chalumeau des rayures, & la propagande publicitaire, ... avec les munitions courantes du commerce.
Ce serait tout autre chose avec des balles plomb calepinées!

Ce qu'il me semblait connaître, c'est le rétrécissement progressif pour compenser l'usure des ceintures de forcement ; mais avec déjà un forcement complet à la prise de rayures.
Forcement complet qui selon certains balisticiens (DGA peut-être) doit même être assez brutal pour assurer un pic de pression très net, afin d'enflammer la totalité des grains de poudre aussi vite (et surtout dans un délai aussi régulier) que possible.

Les âmes à rétrécissement progressif ont été utilisées par les allemands sur du matériel d'artillerie, antichars il me semble (canons Gehrlich), mais c'était coûteux.
On a d'ailleurs autrefois déjà fait dans le progressif, non pas au niveau de la section d'alésage mais au niveau de la section totale (alésage plus rayures), avec des rayures à profondeur dégressive dans les fusils rayés français d'avant le Chassepot, et des rayures à largeur dégressive (rayures "cunéiformes") dans les canons De Reffye de 5, 7 et 138 ; l'objectif étant de maintenir l'étanchéité tout au long de l'âme malgré l'usure des ceintures de forcement en plomb.

A noter que l'empreinte des rayures cunéiformes s'identifie aisément sur les obus inexplosés (souvent des obus inertes lestés ou PLPN) de type De Reffye, qu'on trouve sur les champs de tir des années 80 (1880), dont l'emplacement a souvent disparu des mémoires.
A ne pas confondre avec les rayures à pas progressif (p.ex. 155 et 120 De Bange Mles 1877 et 1878, les modèles simplifiés de la guerre de 14 ayant des rayures à pas constant), destinées à diminuer l'effort instantané de mise en rotation, et que l'on identifie aussi sur les ceintures d'obus (en cuivre celles-ci).