Colt 1911 1°GM?

Il y en a qui sont ressorti de la Pref de police à Paris à la libération selon le témoignage d'un pote dont le père a participé à la prise de celle-ci.

Bon, c'est officiel.
Gvt Français.



Trois mois biens tassés.  Mais arrivé malgré le Covid19...

Du coup, déplacer vers "armes françaises" ????? 

Belle recherche pour une arme américaine utilisée par les français, donc à sa place ici

baudoinii a écrit:Il y en a qui sont ressorti de la Pref de police à Paris à la libération selon le témoignage d'un pote dont le père a participé à la prise de celle-ci.

un, qui sortait du même endroit, souvent vu dans les revues spécialisées, au moment de la grande époque et montré par le même auteur était par contre lui en 455 "Webley" SL

Un contrat Anglais donc.

tu crois ? 

tu crois ? 

feder504 a écrit:Bonsoir l'ami,

La numérotation n'est pas connue avec précision, mais les armes ont été fournies de novembre 1915 à janvier 1916.

Ces 5000 pistolets sont dans la série des C 20000/C 25000.

J'en ai eu un, n° C 221xx, pour donner une idée ...

A+

C'est si tardif que ça? (novembre 1915), je pensais qu'on avait commencé par ces Colt 1911, mais vu le prix, on s'est rabattu sur les Ruby (soit mai/juin 1915).

5000 c'est pas beaucoup, déjà qu'on trouve difficilement des Star1914, en tout cas très belle pièce!

On connait avec précision les tranches de livraison et leurs dates. Le problème c'est que dans la tranche, les numéros ne se suivent pas. Il y a eut plusieurs contrats superposés. Dans la même tranche peuvent se trouver des armes numérotées pour le contrat anglais, des armes du contrat russe, des armes vendues au civil américain (très peu en fait), etc... D’où la difficulté de savoir d'avance quelle arme est ou n'est pas du contrat français...

Raisonnement par l'absurde :
A fin 1913, 5400 Colt civils ont été construits.
En 1914, 11000 ont été construits, en considérant que la production est régulière (ce qui est faux mais bon), on va dire 5500 à l'entrée en guerre de l'Europe (enfin, nous... l'Europe c'est Nous) Donc environ 11000 vendus dans le civil un peu partout dans le monde.
Entre Août 1914 et fin 1918 pour simplifier, 110000 Colt "civils" on été construits....
Environ 80800 ont fait l'objet de contrats militaires à l'étranger (contrats connus d'échelle suffisamment importante). Reste donc 30000 armes vendues probablement sur le marché domestique Américain (en grande partie à des administrations, Dept of Justice, Nat. Guard of..., ...).  C'est beaucoup mais c'est peu en même temps...  les chances de voir un Civil "civil" époque WW1 sur le marché Européen n'ayant pas fait partie du contrat français sont ridiculement faibles....
Dans les contrats ridiculement faibles qu'il faudrait ajouter aux 80800, il y a la dizaine pour la Belgique, une grosse poignée (50 ou 100) pour les Pays-Bas, tous ceux livrés à Winchester USA pour exportation avec les munitions dont les destinations ne sont connues qu'au coup par coup (3 en Inde, ...) ...

Il y en a juste 10 qui sont connu avec précision, ce sont les 10 d'avril 1915 pour le gouvernement français.

les officiers (voir sous-of) de tout pays qui d'équipaient de ce type d'arme à titre individuel, ça devait leurs coûtaient un bras ?

Une image trouvée sur le net, mis a part le casque, je ne saurais même pas dire si le type est Français! Je ne connais pas l'origine de cette photo (date et lieu):

On dirait qu'il a des bottes aux pieds.
C'est peut être un russe.
Les russes avaient aussi des casques Adrian... et des 1911.

C'est bien un français, les grades et les chevrons le sont. C'est un capitaine.

Il les galons de capitaine français sur la manche ...

C'est peut-être une arme perso ... j'ai eu un Colt 1908 porté par un officier en 14-18.

Mon 1911 "français" portait le n° C 2213x, et dans le Clawson, on trouve un "français", n° C 25049, expédié en France le 31-12-1915.

Les 6 envois en France comprenaient des pistoles dont les n° se situaient entre C 17800 et C 28000.

En plus des 5000 évoqués plus haut, une "Haute Commission Française" a reçu un 7e envoi de 500 pistolets et 1000 chargeurs, pris sur les stocks de Springfield Armory, où ils ont été réceptionnés le 28-12-1917 et envoyés le lendemain 29 par le contrôleur Johannet, via G.W. Sheldon & Company, à New York. Ce sont les derniers 1911 achetés par la France durant la WW1 ...

A+

feder504 a écrit:...

En plus des 5000 évoqués plus haut, une "Haute Commission Française" a reçu un 7e envoi de 500 pistolets et 1000 chargeurs, pris sur les stocks de Springfield Armory, où ils ont été réceptionnés le 28-12-1917 et envoyés le lendemain 29 par le contrôleur Johannet, via G.W. Sheldon & Company, à New York. Ce sont les derniers 1911 achetés par la France durant la WW1 ...

A+

Oui mais le dernier envoi, ce sont des armes "militaire".  Pas issues du stock Colt Civil. Et comme les précédents, ils n'ont pas de poinçons spécifiques (hormis les marquages militaires standards".
On retrouve le même style avec les armes commandées par le "British Purshasing Commission" à l'entrée de la seconde. Les armes adoptées par les anglais ont des poinçons en veux tu en voilà et les autres armes restent nues. Du coup, à moins de savoir quoi chercher, je suis sur que beaucoup des Springfield A. sont restés dans un anonymat complet....

feder504 a écrit:Il les galons de capitaine français sur la manche ...

C'est peut-être une arme perso ... j'ai eu un Colt 1908 porté par un officier en 14-18.



A+

Avant et pendant la premiere guerre, les Officiers et Sous Officiers avaient la possibilité ( voir l'obligation) d'acheter leurs propres armes (sabres et arme de poing).
Lorsque l'armée française à fait rentrer 100 revolvers en .45, il y a eut 1000 demandes d'achat.
On peut penser que pourt les 1911, ça a été un peu la même chose mais dans quelle proportion. Déjà alors, il y avait les pro et les cons. Les détracteurs lui reprochaient son poids... Ben oui, un officier moins ça en porte et mieux ça se porte...
Les pros. appréciaient son efficacité par rapport au 1874 (déjà presque complètement remplacé) ou le 1892...
Ils y a un article dans le journal de l'industrie de 1918 à ce sujet fait par un officier français qui ne tari pas d'éloge, s'en est indécent...