9mm Jap - Type 26

Bonjour tout le monde.


J'ai acquis il y a peu une arme qu'on voit peu dans les collections. Il s'agit du revolver type 26 japonais, de calibre 9mm.
Je l'ai plus acheté par passion pour les revolvers de la fin du 19eme que pour l'envie de tirer avec (surtout qu'il n'est qu'en DA... à 25m, ça doit pas être évident), mais pour moi, il est inconcevable de posséder une arme sans savoir ce qu'elle donne au tir.

Du coup, et comme on trouve très peu de documentation sur cette cartouche sur internet, je voudrais savoir si des gens, ici, rechargent ce calibre, pour avoir quelques conseils concernant la méthode et les composants.

Je ne suis pas un rechargeur chevronné, mais je recharge déjà quelques calibres de poing comme le 38LC, le 8/92, le 7.5x24 Nagant ou le 11mm73.

A vos conseils 

 Cette cartouche est très proche, sinon interchangeable, avec la .38 S&W bien qu'elle n'ait pas la même longueur d'étui, me semble-t-il.

Oui, à priori, c'est un équivalent, mais elles ne sont malheureusement pas interchangeables.

On a sur TCAR quelqu'un qui recharge le "9 mm Meiji 26"...

Je lui avais donné un coup de main (il fallait retoucher le bourrelet ; et raccourcir bien sûr).
Il y a eu des difficultés pour la balle, le diamètre optimal étant difficile à trouver et la puissance très misérable ne faisait pas gonfler par inertie, donc prise de rayure quasi-symbolique.
Résolu par des balles à culot très creux, si je me souviens bien.

Mes notes informatisées sont succintes, j'en ai tiré ceci :

Mesures au pied à coulisse, becs intérieurs :
Sorties barillet : Ø 9.38, 9.35, 9.34
Alésage F = 9.02 (à la bouche)
Fond rayures Z = 9.40 / 9.46 (à la bouche)

Cotes de chambre relevées avec des piges :
Espace entre bouclier et tranche AR barillet = 0.5 mm
Ø 11.62 / 11.63 (drageoir ) à L = 0.0 (tranche barillet)
Ø 9.97 / 10 à L = 0.7 (profondeur drageoir)
Ø 9.79 / 9.80 à L = environ 12
Ø 9.65 à L = 17.90
Ø 9.62 à L = 19.61
Ø 9.57 à L = 20.57
Ø 9.56 à L = 22.35
Ø 9.53 à L = 22.88
L maxi = environ 23.40 (table : L3 = 21.89)

Conclusions :
Douilles 38 Spl ou 357 Mgm recoupées à 22.30, bourrelet réduit par l'avant à 1.1 mm d'épaisseur.
La balle optimale devrait avoir un culot rétreint (corps Ø 9.35, culot Ø 9.00 ou 9.03) ; si la cote du collet chargé dépassait 9.52 il faudrait réaléser les collets.

Verchère a écrit:On a sur TCAR quelqu'un qui recharge le "9 mm Meiji 26"...

Je lui avais donné un coup de main (il fallait retoucher le bourrelet ; et raccourcir bien sûr).
Il y a eu des difficultés pour la balle, le diamètre optimal étant difficile à trouver et la puissance très misérable ne faisait pas gonfler par inertie, donc prise de rayure quasi-symbolique.
Résolu par des balles à culot très creux, si je me souviens bien.

Mes notes informatisées sont succintes, j'en ai tiré ceci :

Mesures au pied à coulisse, becs intérieurs :
Sorties barillet : Ø 9.38, 9.35, 9.34
Alésage F = 9.02 (à la bouche)
Fond rayures Z = 9.40 / 9.46 (à la bouche)

Cotes de chambre relevées avec des piges :
Espace entre bouclier et tranche AR barillet = 0.5 mm
Ø 11.62 / 11.63 (drageoir ) à L = 0.0 (tranche barillet)
Ø 9.97 / 10 à L = 0.7 (profondeur drageoir)
Ø 9.79 / 9.80 à L = environ 12
Ø 9.65 à L = 17.90
Ø 9.62 à L = 19.61
Ø 9.57 à L = 20.57
Ø 9.56 à L = 22.35
Ø 9.53 à L = 22.88
L maxi = environ 23.40 (table : L3 = 21.89)

Conclusions :
Douilles 38 Spl ou 357 Mgm recoupées à 22.30, bourrelet réduit par l'avant à 1.1 mm d'épaisseur.
La balle optimale devrait avoir un culot rétreint (corps Ø 9.35, culot Ø 9.00 ou 9.03) ; si la cote du collet chargé dépassait 9.52 il faudrait réaléser les collets.

Merci pour cette première salve de renseignements. 

Je vais essayer avec des douilles de 38spl (un copain qui ne recharge pas m'en a donné quelques unes).
Mon souci va être de trouver les bonnes ogives. 

Question bête, sans doute : Comment fait-on pour réduire le culot d'un étuis par l'avant sans se prendre la tête?

Sans se prendre la tête c'est pas possible ; même sur un tour à métaux il faut confectionner un petit montage spécial (et c'est bien pour ça que le collègue était venu chez moi).
D'ailleurs, il n'entre pas dans mes attributions de le citer, mais s'il se manifestait de lui-même il pourrait indiquer les références de la balle finalement retenue, et les charges de poudre satisfaisantes...

Y-a quelques astuces sur le très long sujet "Totale 73",
et d'autres sur << https://www.tircollection.com/t37999p25-etude-d-un-tour-a-douilles >> (un sujet qui n'a pas dit son dernier mot).

Tirer avec des armes anciennes "de collection", ça se mérite !

Merci pour le lien vers ce topic. C'est effectivement loin de ce que j'appelais "ne pas se prendre la tête" 

J'espère que la personne dont tu parles pourra me donner des conseils effectivement. 

de mon coté, j'ai raccourci les douilles aux bonnes cotes et j'essaye de cogiter à une solution moins "industrielle" pour raccourcir le culot.
Me manque plus qu'à trouver des ogives de .356 de bonne forme qui ne soit pas en cat B. 
Je crains de devoir les couler sinon.

Pour travailler le bourrelet, le plus simple est la solution de "Dirty Larry" sur le sujet "tour à douilles".
Les autres solutions plus simples donnent beaucoup de ratages, et même les douilles réussies y-en a pas deux pareilles.
Mais on peut aussi faire à la main, avec une lime neuve (plate, taille assez fine mais pas trop, un chant lisse), un peu de patience et beaucoup de dextérité ; un vieil ajusteur aurait ainsi obtenu un résultat aussi parfait et aussi régulier que sur un tour...

Pour la balle, celle de 9 mm essayée d'abord, tirée en piscine, s'est avérée ne prendre pour ainsi dire pas les rayures ; donc pas de montée en pression et une vitesse miteuse (une balle a même ricoché sur la surface de l'eau).
Malheureusement le collègue ne semble pas décidé à se manifester... Ou est en voyage...

Se rabattre sur une balle coulée, encore faudrait-il trouver un moule adéquat !
C'est le cas de figure classique qui, si l'on veut le projectile optimal, impose de fabriquer un moule sur mesures (ou un outillage pour re-matricer une balle existante de 9 mm ; c'est plus facile à fabriquer qu'un moule).

 me voici me voila, donc pour la mise en forme des douilles tout a été dis par l'usineur qui est très bien équipé pour le faire!
 
Mais les ogives l
à ça se corse! On ne trouve rien d'adapter ici, les essais avec des ogives de 380 à jupe (creuse dans la base) ou de la vadcutter 
n'ont rien donnés. La 380 à jupe n+e grossissait pas assez pour prendre les rayures, quand à la vatcutter ... seul le noyau sortait du canon me laissant une collerette de plomb à son entrée. 
J'avais trouvé une piste pour des ogives adaptées aux states WWW.ammo-one.com mais à des prix    (hors port) et vente très limitée en nombre!
Pour l'instant, j'ai mis soigneusement les étuis de côté et le projet et en attente (sauf rebondissement) pour ma retraite.
j' étais parti des tables de rechargement du Malfaty pour le calibre 38 S.W.
La solution semble en effet de couler ses ogives pour se servir de cette arme, .......

Bon courage et bonne soirée (ainsi qu'a verchère que je remercie encore pour son accueil et son aide)

Pas bonnes, les nouvelles !
Je croyais que la solution avait été trouvée, ben non...

Je ne vois guère que choisir un moule à balles de 9 mm du poids désiré ; si possible un moule et pas des balles manufacturées, pour avoir le choix de l'alliage.
Puis confectionner un genre de recalibreur étagé, Ø originel de la balle au culot et Ø requis pour l'ogive, 2 poussoirs, un de chaque diamètre (celui d'ogive étant creusé, soit en ogive soit - plus simple - en tronc de cône).
Le tout agencé pour se monter sur une presse disponible ; c'est pour ça que je ne peux proposer de dessin, car c'est la presse qui commande la disposition. Le plus simple c'est pour une presse à balancier, mais vu la faible déformation requise on doit pouvoir organiser ça pour une presse de rechargement costaude, genre Rock-Chucker.

Y-a juste des types d'armes à propos desquels les non-mécaniciens devraient s'abstenir...

Merci pour vos explications, même si ces dernières me font plus peur qu'autre chose. N'étant pas mécanicien, tout ceci me semble être un nouvel univers à découvrir.

Faut pas non plus exagérer la difficulté :
Un vieux tour à métaux (d'établi, pararallèle ou revolver) à 50 ou 80 euros la tonne,
une petite année pour le remettre en état,
une bonne dizaine d'années pour apprendre à s'en servir,
et après on fait ce qu'on veut !

Verchère a écrit:Faut pas non plus exagérer la difficulté :
Un vieux tour à métaux (d'établi, pararallèle ou revolver) à 50 ou 80 euros la tonne,
une petite année pour le remettre en état,
une bonne dizaine d'années pour apprendre à s'en servir,
et après on fait ce qu'on veut !

Aaaaaahhh bon! Tu me rassures! Je suis jeune, j'ai encore tout le temps devant moi pour me former 
(et je dis ça presque sans ironie!  )

Bonjour j en possède un , du coup j aimerais bien trouver un rechargement… 
Déjà j ai un lot de douille prête à passer à l étape suivante, 
Je cherche donc la meilleure recette avec de la a1 
Que pensez-vous .15 
Ogive plomb mpf 158 gr ?

Bonjour , avez vous trouvé la bonne dose de a1 , de .12 à .15?
Les barillets sont très fragiles

J ai deux revolver t26 japonais je n arrive pas à les faire percuter, c est très compliqué ce problème de percuteur , quelqu un connais ces armes ?

J ai trouvé une piste pour mes percussions,
Après renseignements ,
ils ont des soucis à ce niveau certains parle de ressord détendus,
Un armurier m a expliqué que le chien est léger et qu il fallait soigner le puit s des amorces , bon nettoyage pour que l amorce soit bien enfoncé,
La course du chien doit être complète

J ai essayé et bien banquo! Ça va beaucoup mieux ,
Depuis des semaines que je cherche….

Je passe à la poudre maintenant…
Tjrs personne?

Il faut toujours enfoncer les amorces à fond, d'abord parce-que c'est plus simple, ensuite parce-que c'est plus sûr...

comment il me fait envie ce type 26 .... un jour ... peut etre .... eclatez vous bien