Capteur de température ?
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LaFoudre
Jean Louis
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Verchère
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Re: Capteur de température ?
Ben y-a au moins trois raisons :
La première c'est qu'il faut l'acheter !
Et quand on a des gamelles disponibles, un ou plusieurs brûleurs, réchauds ou cuisinières à gaz, ça paraît ballot. Surtout si on a commencé presque gamin à fondre de quoi alimenter de façon tout à fait satisfaisante un Colt Navy, sur un camping gaz (celui à bouteille épaisse rechargeable, les cartouches jetables c'est ruineux).
Mais quand on se rend compte qu'on n'arrive pas à couler les grosses balles en plomb pur aussi bien que les petites balles en plomb durci, on y réfléchit à 2 fois. Jusqu'à ...
La deuxième vient en lisant ; par exemple P. Matthews assure n'avoir jamais obtenu de résultats aussi satisfaisants (toujours pour des coulées de 400 à 500 gn de Pb pur) avec les fours électriques à coulée par dessous. Ce qui dissuade un peu de faire des frais.
La troisième c'est que tous les moules ne passent pas là dessous.
En particulier mon gros moule qui va si bien pour faire des lingotins cylindriques de divers diamètres, à longueur ajustable, avec un levier pour le coupe-jet, un levier pour l'éjection du lingotin et l'expulsion du jet, des gouttières pour canaliser les dégoulinures maladroites, etc. Et qui demande à être pris entre les mâchoires d'un étau robuste : à moins de suspendre le four électrique à une potence pivotante, la louche s'impose...
Je le rappelle : pour des grosses balles en plomb pur. Les petites balles en plomb durci, je dis pas...
Mais entre les deux la différence est plutôt importante ; je dirais bien autant qu'entre couler du zamak et couler de l'alu (et si ils font autant de trucs en zamak, ils savent pourquoi...)
La première c'est qu'il faut l'acheter !
Et quand on a des gamelles disponibles, un ou plusieurs brûleurs, réchauds ou cuisinières à gaz, ça paraît ballot. Surtout si on a commencé presque gamin à fondre de quoi alimenter de façon tout à fait satisfaisante un Colt Navy, sur un camping gaz (celui à bouteille épaisse rechargeable, les cartouches jetables c'est ruineux).
Mais quand on se rend compte qu'on n'arrive pas à couler les grosses balles en plomb pur aussi bien que les petites balles en plomb durci, on y réfléchit à 2 fois. Jusqu'à ...
La deuxième vient en lisant ; par exemple P. Matthews assure n'avoir jamais obtenu de résultats aussi satisfaisants (toujours pour des coulées de 400 à 500 gn de Pb pur) avec les fours électriques à coulée par dessous. Ce qui dissuade un peu de faire des frais.
La troisième c'est que tous les moules ne passent pas là dessous.
En particulier mon gros moule qui va si bien pour faire des lingotins cylindriques de divers diamètres, à longueur ajustable, avec un levier pour le coupe-jet, un levier pour l'éjection du lingotin et l'expulsion du jet, des gouttières pour canaliser les dégoulinures maladroites, etc. Et qui demande à être pris entre les mâchoires d'un étau robuste : à moins de suspendre le four électrique à une potence pivotante, la louche s'impose...
Je le rappelle : pour des grosses balles en plomb pur. Les petites balles en plomb durci, je dis pas...
Mais entre les deux la différence est plutôt importante ; je dirais bien autant qu'entre couler du zamak et couler de l'alu (et si ils font autant de trucs en zamak, ils savent pourquoi...)
Re: Capteur de température ?
Si tu mets une sonde de température dans l'alliage, autant te faire un montage PID pour asservir la température du four en automatique.
Recherche sur ebay avec PID controller K thermocouple. L'ensemble coûte quelques dizaines d'euros.
Les sites américains montrent des exemples de montage sur les pôts Lee.
Je m'en sers avec succès depuis des années.
Mes moules sont égalements percés pour y installer un thermocouple.
Recherche sur ebay avec PID controller K thermocouple. L'ensemble coûte quelques dizaines d'euros.
Les sites américains montrent des exemples de montage sur les pôts Lee.
Je m'en sers avec succès depuis des années.
Mes moules sont égalements percés pour y installer un thermocouple.
Step- Membre
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Re: Capteur de température ?
La commande de chauffage dans ce cas , tu la ferais de quelle manière, avec un brûleur modulant ? car avec un fonctionnement en PID quel serait l’intérêt si ce n'est que d'obtenir une température régulée, pondérée via le débit de gaz.
Là, en théorie, devrait exister en plus dans la commande de fonctionnement une " sécurité gaz"
Un fonctionnement en tout ou rien, probablement pas si le débit initial est très important cela se traduira pas des fluctuations à la hausse de la T° du bain aussi précise que puisse être la régulation., de plus une sonde de ionisation est nécessaire.( ou alors il faut trouver un bloc gaz avec thermocouple et veilleuse, pour du tout ou rien si ça existe encore).
Si pas possibilité de faire appel à la modulation, alors un simple afficheur digital devrait largement être suffisant avec le proprio aux commandes.
Là, en théorie, devrait exister en plus dans la commande de fonctionnement une " sécurité gaz"
Un fonctionnement en tout ou rien, probablement pas si le débit initial est très important cela se traduira pas des fluctuations à la hausse de la T° du bain aussi précise que puisse être la régulation., de plus une sonde de ionisation est nécessaire.( ou alors il faut trouver un bloc gaz avec thermocouple et veilleuse, pour du tout ou rien si ça existe encore).
Si pas possibilité de faire appel à la modulation, alors un simple afficheur digital devrait largement être suffisant avec le proprio aux commandes.
JIEME41- Pilier du forum
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Re: Capteur de température ?
Désolé, je n'avais pas relevé que tu utilisais un brûleur à gaz.
Mon PID alimente et contrôle un four électrique.
Le contrôleur ne servirait alors qu'à la lecture de température. Il faut prendre les modèles de contrôleur qui vont au delà de 400°C et un thermocouple inox. Le thermocouple devrait être maintenu, sur une espèce de bras, pour tremper dans l'alliage sans toucher le fond de la cuve et éviter que son câblage ne soit léché par la flamme.
Quelques idées:
https://www.ebay.fr/itm/Digital-PID-Temperature-Controller-100-240VAC-40A-SSR-K-Thermocouple-Sensor/163413482647?hash=item260c33dc97:g:uv4AAOSwbmFccLzw
https://www.ebay.com/itm/New-3m-High-Temperature-100-1250-C-Thermocouple-K-type-100mm-Probe-Sensors/272246724627?hash=item3f632b5813:g:x9cAAOxyYSJR-3jE
Mon PID alimente et contrôle un four électrique.
Le contrôleur ne servirait alors qu'à la lecture de température. Il faut prendre les modèles de contrôleur qui vont au delà de 400°C et un thermocouple inox. Le thermocouple devrait être maintenu, sur une espèce de bras, pour tremper dans l'alliage sans toucher le fond de la cuve et éviter que son câblage ne soit léché par la flamme.
Quelques idées:
https://www.ebay.fr/itm/Digital-PID-Temperature-Controller-100-240VAC-40A-SSR-K-Thermocouple-Sensor/163413482647?hash=item260c33dc97:g:uv4AAOSwbmFccLzw
https://www.ebay.com/itm/New-3m-High-Temperature-100-1250-C-Thermocouple-K-type-100mm-Probe-Sensors/272246724627?hash=item3f632b5813:g:x9cAAOxyYSJR-3jE
Step- Membre
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Re: Capteur de température ?
Pour le gaz, à défaut de récupérer une commande électrique (ça doit se trouver dans les chaudières modernes), on peut peut-être monter sur le bouton un moteur pas à pas, avec démultiplication par un grand engrenage (parce-que c'est parfois dur, ces boutons)... Mais c'est quand même compliqué !
Et pour amortir les à-coups d'une régulation "tout ou rien", faire un "tout ou peu" : 2 brûleurs, un seul étant régi par le thermostat (avantage secondaire, le brûleur permanent rallumera automatiquement l'autre).
Il y a quelques années j'ai fabriqué plusieurs couveuses, en construisant le thermostat autour d'un capteur LM 35 qui commandait une petite résistance de chauffe complémentaire. La chauffe principale étant faite par une résistance ajustée pour être légèrement insuffisante par temps chaud (avec quelques spires supplémentaires ajoutées par temps froid). Ceci amortissait bien les à coups de la résistance thermostatée (résistances faciles à bricoler à partir de débris de radiateurs électriques 220 V, alimentées en 12 V par une alim de PC, commutation automatique sur une batterie en cas de panne EDF). C'était précis, le thermomètre de contrôle indiquait des oscillations bien inférieures à 0.5°.
Mais si on changeait de place ce thermomètre la température moyenne variait, quoique je fasse en ventilation ou positionnement des résistances (en fait, le plus uniforme était sans ventilo, en plaçant les résistances permanentes pour qu'elles génèrent une convection la plus uniforme possible).
Donc dans le plomb je ne me leurrerais pas, car la convection y est bien lente (ça se voit à l'oeil nu quand on dépasse 500°, le moindre mouvement de la cuillère générant des volutes rouges sombre, rouges clair ou noires...
Donc le thermomètre ou le thermostat n'indiqueront en fait que leur propre température, et pour le plomb il faudra bien attendre jusqu'à 20° d'écart selon les points. A moins d'y mettre aussi un agitateur mécanique...
Je vais regarder les références indiquées plus haut ; car décidément il ne semble pas possible de récupérer un capteur supportant au moins 500°, sous le sabot du cheval du voisin...
Cette histoire de PID :
C'est pour ceux qui connaissent pas mais n'ont pas osé poser la question...
Si j'ai bien compris la définition de l'acronyme, c'est le principe de régulation qui mémorise quelques valeurs précédentes, pour calculer par anticipation quand il faut réduire ou arrêter, afin de ne pas dépasser d'un poil la valeur désirée.
Calculs faits par des algorithmes mathématiques, programmés "en dur" dans une puce électronique spécialisée, qui n'a pas besoin d'être bien grosse. Les calculs sont plus ou moins sophistiqués, et selon le cas orientés vers des objectifs différents.
Je pense que c'est comme ça qu'on atteint une si grande précision des déplacements rapides, dans une imprimante ou une machine-outil moderne, avec pourtant des moteurs à courant continu dont on ne peut pas contrôler finement la position angulaire. Le calculateur est informé du passage de repères (p.ex. barrettes devant une cellule photo-électrique), tient le compte de ces repères pour connaître la position approximative, et selon le temps écoulé entre les précédents repères évalue la distance franchie depuis le dernier. Un truc que l'humain fait instinctivement assez bien, mais qui fut longtemps trop compliqué pour les machines...
Pour commander uniquement de l'électricité, sans concrétisation mécanique, y-a une application très courante c'est la minuscule puce de régulation des chargeurs d'accus Ni-MH. Qui ici n'anticipe pas l'arrivée à une tension déterminée, mais décèle le ralentissement de l'élévation de tension (c'est à peu près la seule chose qui caractérise nettement la fin de charge de ces accus).
Une logique tout de même compliquée, qu'il serait infernal de reproduire avec des engrenages, leviers et crémaillères, mais en version électronique, quand c'est produit en grande série ça vaut trois fois rien.
N'empêche que les fabricants de chargeurs Ni-MH empilent en série plusieurs éléments pour les contrôler par une seule puce, laquelle est pourtant explicitement conçue pour contrôler un élément isolé ! Après on s'étonne que les accus durent moins longtemps que prévu...
Et pour amortir les à-coups d'une régulation "tout ou rien", faire un "tout ou peu" : 2 brûleurs, un seul étant régi par le thermostat (avantage secondaire, le brûleur permanent rallumera automatiquement l'autre).
Il y a quelques années j'ai fabriqué plusieurs couveuses, en construisant le thermostat autour d'un capteur LM 35 qui commandait une petite résistance de chauffe complémentaire. La chauffe principale étant faite par une résistance ajustée pour être légèrement insuffisante par temps chaud (avec quelques spires supplémentaires ajoutées par temps froid). Ceci amortissait bien les à coups de la résistance thermostatée (résistances faciles à bricoler à partir de débris de radiateurs électriques 220 V, alimentées en 12 V par une alim de PC, commutation automatique sur une batterie en cas de panne EDF). C'était précis, le thermomètre de contrôle indiquait des oscillations bien inférieures à 0.5°.
Mais si on changeait de place ce thermomètre la température moyenne variait, quoique je fasse en ventilation ou positionnement des résistances (en fait, le plus uniforme était sans ventilo, en plaçant les résistances permanentes pour qu'elles génèrent une convection la plus uniforme possible).
Donc dans le plomb je ne me leurrerais pas, car la convection y est bien lente (ça se voit à l'oeil nu quand on dépasse 500°, le moindre mouvement de la cuillère générant des volutes rouges sombre, rouges clair ou noires...
Donc le thermomètre ou le thermostat n'indiqueront en fait que leur propre température, et pour le plomb il faudra bien attendre jusqu'à 20° d'écart selon les points. A moins d'y mettre aussi un agitateur mécanique...
Je vais regarder les références indiquées plus haut ; car décidément il ne semble pas possible de récupérer un capteur supportant au moins 500°, sous le sabot du cheval du voisin...
Cette histoire de PID :
C'est pour ceux qui connaissent pas mais n'ont pas osé poser la question...
Si j'ai bien compris la définition de l'acronyme, c'est le principe de régulation qui mémorise quelques valeurs précédentes, pour calculer par anticipation quand il faut réduire ou arrêter, afin de ne pas dépasser d'un poil la valeur désirée.
Calculs faits par des algorithmes mathématiques, programmés "en dur" dans une puce électronique spécialisée, qui n'a pas besoin d'être bien grosse. Les calculs sont plus ou moins sophistiqués, et selon le cas orientés vers des objectifs différents.
Je pense que c'est comme ça qu'on atteint une si grande précision des déplacements rapides, dans une imprimante ou une machine-outil moderne, avec pourtant des moteurs à courant continu dont on ne peut pas contrôler finement la position angulaire. Le calculateur est informé du passage de repères (p.ex. barrettes devant une cellule photo-électrique), tient le compte de ces repères pour connaître la position approximative, et selon le temps écoulé entre les précédents repères évalue la distance franchie depuis le dernier. Un truc que l'humain fait instinctivement assez bien, mais qui fut longtemps trop compliqué pour les machines...
Pour commander uniquement de l'électricité, sans concrétisation mécanique, y-a une application très courante c'est la minuscule puce de régulation des chargeurs d'accus Ni-MH. Qui ici n'anticipe pas l'arrivée à une tension déterminée, mais décèle le ralentissement de l'élévation de tension (c'est à peu près la seule chose qui caractérise nettement la fin de charge de ces accus).
Une logique tout de même compliquée, qu'il serait infernal de reproduire avec des engrenages, leviers et crémaillères, mais en version électronique, quand c'est produit en grande série ça vaut trois fois rien.
N'empêche que les fabricants de chargeurs Ni-MH empilent en série plusieurs éléments pour les contrôler par une seule puce, laquelle est pourtant explicitement conçue pour contrôler un élément isolé ! Après on s'étonne que les accus durent moins longtemps que prévu...
Re: Capteur de température ?
Poursuivant mes investigations j'ai trouvé 2 ou 3 détails ; alors autant les rapporter ici :
- P. Mathews indique qu'en plomb pur il faut éventuellement monter à 482° (900 F) ; ce qui est proche du "rouge sombre naissant" et peut s'avérer trop demander à un thermostat de four électrique (même s'il est gradué jusque là).
- Il ne produit par heure que 50 gros projectiles proches de 500 gn, avec un moule très chaud ; et obtient une tolérance de poids de +/- 0.3 gn (soit une plage d'environ 0.04 gramme), qui lui semble très bonne.
- Et il a chronométré qu'il fallait laissait écouler 1 minute et 15 secondes après la fin de la coulée, avant de manoeuvrer le coupe-jet. Sinon le plomb quoique solidifié est encore mou, et le cisaillement arrache un peu de métal au milieu de la balle. Possible de gagner un peu de temps, en refroidissant le dessus du jet avec un tampon de linge mouillé.
Tout ceci est bien sûr très différent de la coulée de balles de 9 Para ou même 45 ACP en plomb durci...
Sinon, en farfouillant j'ai retrouvé 2 thermocouples qui furent livrées avec des multimètres "pasAuRabaisMaisPasBienChersNonPlus", laissés de côté car depuis un moment ils paraissaient devenus caractériels, puis carrément perdus de vue...
Un examen plus poussé m'a fait déceler sur l'un d'eux une coupure d'un des fils (bien trop rigide) ; parfois ça touchait, parfois pas !
Vu le prix et le fait que l'un des fils soit notablement magnétique, selon Wiki j'en déduirais que ce sont des couples type K (Chromel / Alumel) pouvant théoriquement supporter jusqu'à 1100° en usage continu.
Celui dont un fil est coupé, je doute pouvoir le ressouder (c'est assez près de la soudure chaude), et même en sertissant avec un mince tube écrasé (si j'ai bien compris ça ne devrait pas perturber la mesure) c'est dans la partie qui devrait être blindée, donc sans possibilité de surveillance...
L'autre couple semble bon, mais il me paraît évident qu'il ne doit pas être plongé directement dans un métal fondu, conducteur qui plus est !
Donc blindage par un tube borgne en bon inox, assez mince pour réagir vite.
Il faut assurément éviter que les deux fils ne touchent le tube, mais un seul ? Et la bille "soudure chaude", peut-elle toucher l'inox ?
Bouchon et entretoises réfractaires, je devrais avoir ça...
Et autour de la soudure chaude, un remplissage ? Réfractaire, non corrosif, isolant électrique mais conduisant bien la chaleur ; une suggestion autre que le sable de certaines résistances sous tube verre ?
Je pose ces quelques questions, parce qu'il me semble qu'il y en a ici quelques uns qui ont déjà travaillé dans le domaine...
- P. Mathews indique qu'en plomb pur il faut éventuellement monter à 482° (900 F) ; ce qui est proche du "rouge sombre naissant" et peut s'avérer trop demander à un thermostat de four électrique (même s'il est gradué jusque là).
- Il ne produit par heure que 50 gros projectiles proches de 500 gn, avec un moule très chaud ; et obtient une tolérance de poids de +/- 0.3 gn (soit une plage d'environ 0.04 gramme), qui lui semble très bonne.
- Et il a chronométré qu'il fallait laissait écouler 1 minute et 15 secondes après la fin de la coulée, avant de manoeuvrer le coupe-jet. Sinon le plomb quoique solidifié est encore mou, et le cisaillement arrache un peu de métal au milieu de la balle. Possible de gagner un peu de temps, en refroidissant le dessus du jet avec un tampon de linge mouillé.
Tout ceci est bien sûr très différent de la coulée de balles de 9 Para ou même 45 ACP en plomb durci...
Sinon, en farfouillant j'ai retrouvé 2 thermocouples qui furent livrées avec des multimètres "pasAuRabaisMaisPasBienChersNonPlus", laissés de côté car depuis un moment ils paraissaient devenus caractériels, puis carrément perdus de vue...
Un examen plus poussé m'a fait déceler sur l'un d'eux une coupure d'un des fils (bien trop rigide) ; parfois ça touchait, parfois pas !
Vu le prix et le fait que l'un des fils soit notablement magnétique, selon Wiki j'en déduirais que ce sont des couples type K (Chromel / Alumel) pouvant théoriquement supporter jusqu'à 1100° en usage continu.
Celui dont un fil est coupé, je doute pouvoir le ressouder (c'est assez près de la soudure chaude), et même en sertissant avec un mince tube écrasé (si j'ai bien compris ça ne devrait pas perturber la mesure) c'est dans la partie qui devrait être blindée, donc sans possibilité de surveillance...
L'autre couple semble bon, mais il me paraît évident qu'il ne doit pas être plongé directement dans un métal fondu, conducteur qui plus est !
Donc blindage par un tube borgne en bon inox, assez mince pour réagir vite.
Il faut assurément éviter que les deux fils ne touchent le tube, mais un seul ? Et la bille "soudure chaude", peut-elle toucher l'inox ?
Bouchon et entretoises réfractaires, je devrais avoir ça...
Et autour de la soudure chaude, un remplissage ? Réfractaire, non corrosif, isolant électrique mais conduisant bien la chaleur ; une suggestion autre que le sable de certaines résistances sous tube verre ?
Je pose ces quelques questions, parce qu'il me semble qu'il y en a ici quelques uns qui ont déjà travaillé dans le domaine...
Re: Capteur de température ?
Évite de faire toucher un des conducteurs sur la paroi de ton tube plongeur car tu vas créer une masse via l'inox et le plomb et la quincaillerie du brûleur.
La thermistance est tu le sais alimentée en TBt
Il existe des pâtes diélectriques conductrices de chaleur
Il faudrait que je regarde si la température est indiquée sur le tube.
Je suis avec mon téléphone avant avant dernière génération et en déplacement
Je suis étonné de pouvoir me connecter avec mon mobile. ...
La thermistance est tu le sais alimentée en TBt
Il existe des pâtes diélectriques conductrices de chaleur
Il faudrait que je regarde si la température est indiquée sur le tube.
Je suis avec mon téléphone avant avant dernière génération et en déplacement
Je suis étonné de pouvoir me connecter avec mon mobile. ...
JM du 41.
JIEME41- Pilier du forum
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Re: Capteur de température ?
Et de tous les éléments sensibles que j'ai pu utiliser, la jonction était collée/soudée sur une platine inox ou un ressort à l'âme inox pour être mise en contact.
JM du 41.
JIEME41- Pilier du forum
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Re: Capteur de température ?
Merci d'avoir répondu.
J'ai pensé à la masse, mais il me semble qu'avec un circuit électronique (d'abord multimètre) totalement séparé et non relié à la terre, ça ne devrait avoir aucune influence, non ?
En tous cas, le couple testé avec la soudure chaude posée sur la plaque du fourneau, donne des mesures réalistes...
La pâte thermique pour transistors de puissance, j'en ai. Mais la tenue à une si haute température, je sais pas et j'ai un doute (vu qu'à ce niveau les semi-conducteurs usuels sont depuis longtemps cramés).
Dans les chaudières de chauffage central on mettait de l'huile pour conduire la chaleur entre la gaine exposée aux flammes et le bulbe du thermostat, mais là c'est trop chaud...
Dans mes couples, la soudure chaude est une petite bille.
Est-ce la soudure elle-même ? Ou déjà une enveloppe destinée au contact avec la surface à mesurer ?
J'ai pensé à la masse, mais il me semble qu'avec un circuit électronique (d'abord multimètre) totalement séparé et non relié à la terre, ça ne devrait avoir aucune influence, non ?
En tous cas, le couple testé avec la soudure chaude posée sur la plaque du fourneau, donne des mesures réalistes...
La pâte thermique pour transistors de puissance, j'en ai. Mais la tenue à une si haute température, je sais pas et j'ai un doute (vu qu'à ce niveau les semi-conducteurs usuels sont depuis longtemps cramés).
Dans les chaudières de chauffage central on mettait de l'huile pour conduire la chaleur entre la gaine exposée aux flammes et le bulbe du thermostat, mais là c'est trop chaud...
Dans mes couples, la soudure chaude est une petite bille.
Est-ce la soudure elle-même ? Ou déjà une enveloppe destinée au contact avec la surface à mesurer ?
Re: Capteur de température ?
Salut
En réalité sur un circuit électrique secondaire alimentée par un transfo de séparation les risques devraient être moindre. Mais sur des circuits de très très faible tension j'ai vu des cartes détériorees par non pas la fuite de tension mais bien par des tensions parasites venant même de la terre et qui par les masses et via le métal des sondes en contact venaient perturber voire claquer certains composants.
Maintenant si tu es très bien isolé des masses. ....Ça reste quand même de la très très basse tension.
De retour à mon atelier je ferai le test de mettre en contact une sonde sans doigt de gant type k à la masse en mesurant la température de cette même masse, pour voir si ça perturbe la lecture
En réalité sur un circuit électrique secondaire alimentée par un transfo de séparation les risques devraient être moindre. Mais sur des circuits de très très faible tension j'ai vu des cartes détériorees par non pas la fuite de tension mais bien par des tensions parasites venant même de la terre et qui par les masses et via le métal des sondes en contact venaient perturber voire claquer certains composants.
Maintenant si tu es très bien isolé des masses. ....Ça reste quand même de la très très basse tension.
De retour à mon atelier je ferai le test de mettre en contact une sonde sans doigt de gant type k à la masse en mesurant la température de cette même masse, pour voir si ça perturbe la lecture
JM du 41.
JIEME41- Pilier du forum
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Re: Capteur de température ?
Ton essai m'intéresse, parce-que moi je ne peux pas faire la comparaison avec / sans blindage di-électrique.
Et les divers parasites j'y suis sensible, m'étant déjà bien cassé la tête avec des réactions aberrantes de circuits CMOS quand on allumait un néon, ou quand on tendait le bras au dessus (il devait faire antenne). Mais là je me disais que les deux conducteurs étant très proches et parallèles, ces parasites devaient peut-être s'annuler.
Quand à ce qui peut revenir par la masse ... à part en cas d'orage, je sais pas. Dalle en béton brut directement coulée sur un sol généralement humide, à plusieurs dizaines de mètres de toute machine susceptible de laisser fuir un peu de courant au sol...
Et les divers parasites j'y suis sensible, m'étant déjà bien cassé la tête avec des réactions aberrantes de circuits CMOS quand on allumait un néon, ou quand on tendait le bras au dessus (il devait faire antenne). Mais là je me disais que les deux conducteurs étant très proches et parallèles, ces parasites devaient peut-être s'annuler.
Quand à ce qui peut revenir par la masse ... à part en cas d'orage, je sais pas. Dalle en béton brut directement coulée sur un sol généralement humide, à plusieurs dizaines de mètres de toute machine susceptible de laisser fuir un peu de courant au sol...
Re: Capteur de température ?
Quand on faisait des mises en services on vérifiant l'absence de tension aux bornes des groupes extérieurs entre le neutre et la terre.
Présence de quelques volt vraiment pas plus mais synonime d'une terre correcte mais sans plus.
La rançon suite au sur équipement en électronique pas vraiment de qualité de tous les appareils qui nous entourent.
Électronique trop sensible au retour de tension même faible. (Sensible à tout d'ailleurs).
Présence de quelques volt vraiment pas plus mais synonime d'une terre correcte mais sans plus.
La rançon suite au sur équipement en électronique pas vraiment de qualité de tous les appareils qui nous entourent.
Électronique trop sensible au retour de tension même faible. (Sensible à tout d'ailleurs).
JM du 41.
JIEME41- Pilier du forum
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Re: Capteur de température ?
Dans un coin paumé, y-a quelques années j'ai relevé 70 V entre le neutre et la terre...
Et quand la foudre frappe le sol à proximité, vu les dégâts la terre doit monter quelques milliers de Volts au dessus du réseau EDF (prenant à rebrousse-poil tous les dispositifs parafoudre)...
Chez moi y-a normalement 0 V entre terre et neutre, le transfo étant tout près avec juste 4 ou 5 maisons raccordées dessus.
Bon, c'est sûrement pas la seule cause de dérive d'un thermomètre électronique. Mais comme dit, le creuset à plomb c'est pas une couveuse et on n'en est pas à 0.1° près (quoique même la couveuse, 0.1° c'est pas nécessaire). Faut juste savoir de combien ça peut dériver ; de 1° c'est rien, mais de 10° ça serait un peu trop dans le cas d'expérimentations de coulée.
Et quand la foudre frappe le sol à proximité, vu les dégâts la terre doit monter quelques milliers de Volts au dessus du réseau EDF (prenant à rebrousse-poil tous les dispositifs parafoudre)...
Chez moi y-a normalement 0 V entre terre et neutre, le transfo étant tout près avec juste 4 ou 5 maisons raccordées dessus.
Bon, c'est sûrement pas la seule cause de dérive d'un thermomètre électronique. Mais comme dit, le creuset à plomb c'est pas une couveuse et on n'en est pas à 0.1° près (quoique même la couveuse, 0.1° c'est pas nécessaire). Faut juste savoir de combien ça peut dériver ; de 1° c'est rien, mais de 10° ça serait un peu trop dans le cas d'expérimentations de coulée.
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