Déclaration de rouille sur mon MN91/30 aidez moi svp.

Bonjour pour moi un peu d'huile 3 en 1....J'ai toujours vu mon père entretenir son juxtaposé avec ça sur l'avis de son armurier. J ai continué et j ai un chiffon avec lequel je huile mes armes apres nettoyage depuis que j'en possede. Bien gras mais jamais un point de rouille n'est apparu

La déclaration de rouille présente 2 gros avantages :

1) Elle n'a pas besoin d'être faite par l'intermédiaire d'un armurier, ni d'être envoyée à la préfecture.

2) Elle est peu susceptible de métastaser (certes, le fait de la stopper ne la fait pas disparaître).
Car c'est surtout le symptôme d'une mauvaise pratique de stockage, et si la pratique est corrigée le mal ne devrait pas réapparaître. Si on s'obstine dans l'erreur, il se produira d'autres attaques ailleurs ; "mêmes causes mêmes effets", mais ce n'est pas réellement de la contagion.


Devant toutes les marques de produits spécialisés étalées ici, je me pose une question :
Serais-je donc le seul à rester fidèle à l'huile militaire du 49-56, et à son pinceau nylon à manche en plastique vert ?
Est-ce parce-que "si c'est militaire, et à fortiori français, c'est forcément de la daube" ?
Ou simplement parce-que ce n'est pas disponible sur le net, et qu'il fut négligé d'en faire provision quand c'était possible ?
Notez que je ne mentionne pas la burette ad-hoc, qui est pourtant un chef d'oeuvre de sidérurgie lourde mais qui du point de vue ergonomique mérite tous les premiers prix... si on prend le classement à l'envers !
Et en plus, quand on veut une bonne dose d'huile y-a pas moyen de la faire sortir par le trou ; mais quand le bouchon est bien fermé, ça suinte toujours par son joint en cuir, mal conçu au possible...

Sinon, pour les stockages à longue durée j'utilise avec satisfaction une huile très épaisse et très filante que j'ai testée avec succès sur le stockage des barres d'acier de décolletage, dans un atelier très froid, humide et où la ferraille se couvre régulièrement de condensation (au point qu'en démarrant, le mandrin du tour projette une gerbe de gouttelettes).
Mais uniquement pour stokage très prolongé, parce-que c'est carrément gluant !

Pour répondre à ta question, j'ai bien quelques pinceaux vert, mais l'huile de l'époque du 49/56 n'était pas la panacée universelle et surtout, elle demandait à être renouvelée très régulièrement, ce qui ne posait pas trop de problèmes, puisque deux clampins intermittents du spectacle restait en permanence dans ces lieux de stockage appelés "armurerie"  :twisted: 

Mais depuis la fin des 49/56 il s'est passé quelques décennies et a part ceux qui ont fauché plusieurs bidons.... Il ne doit plus en rester beaucoup en état d'usage   

Une décennie après mon départ de cette vénérable institution, je reconnais que je n'ai toujours pas terminé la première des 2 bombes de S758  qui encombraient un coin de mon bureau quand j'ai fais mes cartons, c'est dire la qualité du truc... Ou alors, c'est peut être que je préfère me servir de mes pétoires (pas de stockage= moins d'huile)

Bon, tout ça pour ne pas dire grand chose, mais j'avais du temps de libre    



Ps: C'est fou, je ne me rappel même plus le nom de cette huile   avant la S758 il y a eu la XC 50 arrivée avec le Famas, mais alors l'autre en bidon métallique de 2 litres 

Le Nycolube sentait beaucoup plus fort "avant" (plus de 10 ans) , mais beaucoup moins maintenant, même si toujours une "petite odeur"  

J'y suis habitué, et au final, ça ne me dérange pas.

Lurtz a écrit:

Verchère a écrit:
Y-a aussi des gens dont les mains font plus rouiller les armes que les autres ; c'est même pour eux qu'on a inventé les armes en plastique ! (je ne vois pas quelle autre raison il y aurait pu avoir).

C'est le cas de mon fils, tout ce qu'il touche rouille, a point inimaginable, un jour il a voulu mettre mon casque de reconstitution médiéval, il a mis les deux main bien a plat dessus pour l'enfilé, quelques jours plus tard, javais les deux mains imprimées en rouille sur le casque... Le pire c'est quoi que je fasse, ça rouille sans arrêt maintenant, j'ai même poncé le casque, en gros il a verrolé le métal définitivement... , du coup il a plus le droit de toucher quoique ce soit en métal chez moi hormis sa fourchette en inox

Le heaume (et les épées), j'ai toujours fait gaffe, mais bien que je ne sois pas plus salé que n'importe qui, mon écu porte quelques traces de doigts, et pourtant je ne l'ai pas utilisé longtemps avant de découvrir les avantages de la rondache...mais bon, la ferraille médiévale, c'est du bon acier sans aucun traitement de surface, alors même sans y toucher...

Allobroges a écrit:... C'est fou, je ne me rappel même plus le nom de cette huile avant la S758 il y a eu la XC 50 arrivée avec le Famas, mais alors l'autre en bidon métallique de 2 litres ?

Mon bidon de 2 litres couleur militaire est marqué SEA-FC 10.70 _ 0-194 _ AIR 1505
Mais il est possible que le cabot-chef de l'armurerie ait pris un quelconque bidon de ré-emploi pour y collecter discrètement des prélèvements échelonnés...
L'huile ne me semble pas vieillir, a toujours la même odeur caractéristique, la même couleur jaunâtre, et les mêmes propriétés : elle "tient" beaucoup plus longtemps que les vaseline et "3 en 1" et à la longue elle dissout nettement plus les graisses figées.
En locaux assez secs elle protège pendant plus de 10 ans, mais en locaux un peu humides guère plus d'un ou 2 ans.

Ce bidon a duré parce-que je ne l'utilise que pour l'entretien des armes inactives et le graissage des culasses mobiles. Trop épaisse pour les démontages rétifs et l'horlogerie, trop fluide pour les grosses mécaniques ; et pour le nettoyage des armes je préfère maintenant le Ed's Red, plus solvant (mais qui ne protège efficacement pas plus de quelques semaines).
Je pense que la légendaire "Automatenfett" suisse a surtout un intérêt dans les systèmes comme le FASS 57, dont les galets font mouvement pendant le trajet de la balle dans le canon, avec une pression de contact très élevée. Les culasses de fusils à répétion se meuvent "au repos", et dans la plupart des semi-auto les déverrouillages se font après que la pression soit retombée : une huile pas trop fluide suffit alors largement.

Le pinceau permet de ne huiler que là où on veut, contrairement aux bombes qui aspergent partout. Je n'ai d'ailleurs encore trouvé aucun intérêt aux bombes aérosol, sauf pour gazer les nids de guêpe que l'on ne peut pas décrocher ou flamber au mélange essence-gazoil !

Allobroges a écrit: puisque deux clampins intermittents du spectacle restait en permanence dans ces lieux de stockage appelés "armurerie"  :twisted: 

Bonsoir,

Si moi avoir bien compris toi, moi être un clampin puisque j'ai fait mon service dans l'armurerie de l'armée de l'air en 1974. 
Moi dire à toi que toi pas vivre vieux !! lol 
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On nettoyait les Mat 49 dans le bac de nettoyage contenant du pétrole mélangé à du white-spirit, puis on graissait les armes au pinceau avant de les remiser dans les râteliers où il y avait +/- 1500 MAt 49. Il y avait bien quelques FRF1, mais on devait pas mettre nos pattes dessus. lol
Par contre, je ne me souviens plus de quelle genre de graisse il s'agissait, sauf qu'avant de les "donner" aux exercises de tir il fallait les nettoyer à nouveau dans le bac.

Mais tout ça remonte à loin, hélas. 

2ème degré, hein ! Quoique ....


Cdlt,
Diabolo

 Je ne connais pas l'armée de l'air, mais la description que tu me fait de ton travail me fait penser.... que c'était comme  dans l’Infanterie  :twisted:  



Ps: En fait, j'ai fini ma première bombe hier soir, j'ai remplis trois burettes...  je n'aime pas non plus les aérosols 

MAJ

Bonjour, finalement juste en frottant avec mon pouce, la tache est partie, en dessous il y avait le bronzage noir, personnellement je sais pas si c'etait de la rouille ou de la graisse qui s'est logée dans une micro crevasse, sa faisait 0,5MM de creux au pire selon moi.

aprees cela j'ai passé de l'huile LEGIA sur toute les parties acier de l'arme.

merci a tous.

alsace-tir a écrit:MAJ

Bonjour, finalement juste en frottant avec mon pouce, la tache est partie, en dessous il y avait le bronzage noir, personnellement je sais pas si c'etait de la rouille ou de la graisse qui s'est logée dans une micro crevasse, sa faisait 0,5MM de creux au pire selon moi.

aprees cela j'ai passé de l'huile LEGIA sur toute les parties acier de l'arme.

merci a tous.

 

6 jours de nettoyage ça c'est du boulot peaufiné  

Par contre L'huile Légia  est particulièrement performante pour les armes ayant été utilisées dans la légion, mais pour un mosin, l'huile de coco est préférable  :twisted:  

Je ne rate jamais un sujet de notre jeune ami ;
car c'est toujours le point de départ de romans échevelés ; malheureusement des histoires sans grand bruit ni fureur, faudrait qu'on fasse des efforts...