Clerville - un mousqueton se chargeant par la culasse pour la cavalerie
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Clerville - un mousqueton se chargeant par la culasse pour la cavalerie
Un peu de lecture pour les passionnés d'armes anciennes et de systèmes particuliers...
Dossier Clerville : mousqueton de cavalerie se chargeant par la culasse (calibre de 12 mm) – culasse volante, tournant de droite à gauche et de dessous en dessus
Rapport sur le tir d’une carabine se chargeant par la culasse présentée par le capitaine Clerville, 6 avril 1854 :
En exécution des ordres du ministre de la guerre transmis par le général de brigade inspecteur de l’école normale de tir, en date du 5 novembre 1853, la dite école est chargée de faire quelques expériences sur un système d’armes se chargeant par la culasse présenté par le capitaine Clerville, attaché à l’EM de l’armée de Paris.
Au mois de novembre 1853, l’inventeur avait déjà présenté au conseil de l’école, une arme de sons système. Les expériences faites à cette époque lui ayant suggéré l’idée de quelques modifications à y apporter, il fit construire une nouvelle arme qui est celle qui est aujourd’hui entre les mains du conseil.
On se souvient (voir le rapport des expériences faites pendant le mois de novembre 1853) que le fusil Clerville possède une culasse volante qui, tournant de droite à gauche, et de dessous à dessus, met le tonnerre à découvert. Quand elle est en place, un ressort de fermeture l’empêche de s’ouvrir. Ce ressort porte une tête sur laquelle il suffit de presser avec le pouce de la main droite, en même temps que l’on soulève le tenon droit de la culasse avec l’index de la même main, pour la faire tourner autour de son axe.
Le canon était encastré entre deux joues, au moyen de deux tourillons, ces joues, elles-mêmes, étaient reliées à la monture et à la platine au moyen de vis.
Dans la nouvelle arme présentée par le capitaine Clerville, les joues et la culasse ne font plus qu’une seule pièce, et les tourillons du canon sont remplacés par deux tenons qui viennent s’engager dans deux mortaises pratiquées dans ces deux joues. De cette manière, en enlevant les garnitures et la vis du ponte, le canon peut s’ôter sans que l’on soit forcé de démonter les autres pièces.
Il n’est rien changé au mode d’ouverture et de fermeture de la culasse.
Les expériences faites sur cette arme ont principalement porté sur le solidité du mécanisme, la facilité de son jeu, le crachement des gaz et l’encrassement.
La justesse de l’arme n’étant que secondaire puisque le fusil mis à la disposition de l’école était une arme de luxe n’ayant même pas sa hausse graduée.
Il résulte de ces expériences :
1/ le mécanisme qui est très simple paraît aussi présenter toutes les garanties de solidité désirable.
2/le jeu en est très facile et les mouvements que le soldat est obligé de faire sont de la nature de ceux que l’on doit rechercher dans les rangs.
3/ il n’y a aucun crachement de gaz par la culasse.
4/ après 60 à 80 coups tirés, il n’y a pas d’encrassement, on aurait pu prolonger encore beaucoup le tir sans en être incommodé.
Les seules difficultés présentées consistent dans le placement de la cartouche, que le chien vient entraver : peut-être suffirait-il d’un petit changement dans l’arme pour obvier à cet inconvénient que l’habitude que l’on doit acquérir du chargement fait au reste en partie disparaître.
On a eu aussi à signaler quelques ratés : proviennent-ils de la capsule qui, fournie par le commerce, n’est pas très bien fabriquée ? Doit-on les attribuer à ce que l’arme présentée étant une arme de luxe, le grand ressort soit moins fort que dans les armes de guerre qui pourraient être fabriquées sur ce modèle ? il sera facile de s’en rendre compte puisque le capitaine Clerville vient de faire construire une arme de guerre de son système.
Un seul tir à 400 mètres a été relevé, il a donné les résultats suivants (voir tableau img ?)
Les tirs aux plus grandes distances n’ont pas pu être relevés, on croit qu’ils ont été si inférieurs à celui que nous rapportons que parce que les cartouches n’étaient plus les mêmes.
Le conseil d’administration de l’école normale de tir est d’avis que l’arme de Clerville, eu égard aux différents ci-dessus, doit être remise à de nouvelles expériences.
Vincennes, 6 avril 1854
18 avril 1854, Ministre à Comité :
je vous adresse le rapport de l’école normale de tir de Vincennes sur les essais faits avec une arme se chargeant par la culasse présentée par le capitaine Clerville, attaché à l’EM de l’armée de Paris.
Ces essais ont eu lieu sur ordre de l’Empereur.
Paris, le 3 juin 1854, Ministre à Comité :
J’approuve à la date de ce jour l’avis émis par le Comité dans sa séance du 16 mai sur un mousqueton de cavalerie se chargeant par la culasse présentée par le capitaine d’état major Clerville.
En conséquence je mets en commande à la MAC dix mousquetons de ce modèle qui seront confectionnés d’après les indications du capitaine Clerville qui se rendra dans cet établissement.
La direction de Paris reçoit l’ordre de fabriquer 5000 cartouches spéciales au moyen de l’outillage que vous voudre bien lui faire fournir par le DC.
La capsulerie fera confectionner 5000 amorces d’après les renseignements que donnera Mr Chaudun qui sera mis en rapport avec la capsulerie et avec la direction par le capitaine Clerville. Lorsque les mousquetons seront terminés, ils seront expédiés à la direction de Paris qui les mettra à la disposition de la commission chargé en ce moment des expériences sur les dix mousquetons du commandant Treuille de Beaulieu.
Châtellerault, 4 juillet 1854, Clerville à Colonel :
Mr le colonel de St Georges m’a donné communication du passage de la lettre que vous lui avez adressée et qui est relatif au dessin de la balle que j’ai eu l’honneur de vous remettre avant mon départ de Paris.
Je m’empresse de répondre à la question que vous m’avez posée à ce sujet.
Le dessin dont il s’agit ne donne que les mesures principales. J’ai bien compris que pour les détails des rainures on suivrait les règles admises. Je n’entend changer en rien la forme de la balle que je vous ai remises en même temps que le dessin et je vous prie d’avoir l’obligeance de recommander que la fraise qui sera faite soit, autant que possible, sa reproduction exacte. Nous faisons une arme seulement en ce moment. Elle servira de modèle et j’espère que d’ici à une quinzaine ma présence ne sera plus nécessaire ici.
Paris, le 10 novembre 1854, Ministre à Comité :
Je vous préviens que les 10 mousquetons de cavalerie se chargeant par la culasse du système proposé par le capitaine Clerville étant terminés, je donne l’ordre au directeur d’artillerie de Paris de les faire mettre à la disposition de la Commission chargée des essais du mousqueton de cavalerie proposé par Treuille de Beaulieu.
Paris, le 16 décembre 1854, Ministre à Comité :
Je vous invite à faire graduer au DC d’après les indications du capitaine Clerville les 10 mousquetons de cet officier qui doivent être expérimentés à Vincennes par les soins d’une commission.
Commission chargée d’expérimenter le mousqueton de cavalerie présenté par le Commandant d’EM Clerville.
PV des séances (6c2) :
1ère séance : 15 janvier 1855
le 15 janvier 1855 les membres de la Commission se sont réunis sous la présidence de Mr le lieutenant colonel Roguin.
Le commandant Clerville appelé par la Commission a donné toutes les explications et fourni tous les renseignements qui lui ont été demandés sur l’arme proposée. Il a de plus remis comme accessoires de son arme, cinq crochets destinés à retirer les culots des cartouches, et fourni le modèle de la transformation des gibernes pour le transport des munitions. Cette modification consiste à placer dans le coffre droit une planchette de sapin percée de 10 trous pour recevoir les cartouches.
La Commission s’est adjoint un nouveau membre et s’est ajournée à huitaine pour nommer un rapporteur.
Mr Clerville a fait observer que la charge de poudre pour chaque coup était de 3gr50 au lieu de 4 gr comme l’indique le programme, les paquets de cartouches sont de 5 et non de 6 comme l’indique le programme.
Après avoir demandé à Clerville s’il y avait un nettoyage particulier pour son arme, la Commission décide sur sa réponse négative et avec son assentiment, qu’elle se servira du moyen employé pour l’arme de Treuille.
2e séance : 22 janvier 1855 :
le 22 janvier la Commission réunie a nommé un rapporteur et a décidé que les expériences commenceraient le plus tôt possible et seraient continuées aussi activement que le permettraient les diverses exigences de service et l’état du Polygone souvent impraticable par la neige.
Paris, le 20 août 1855, Ministre à Président Comité :
Je vous remets ci-joint le rapport de la Commission de l’école de Vincennes sur le mousqueton proposé par le commandant Clerville et sur l’examen comparatif de ce mousqueton et de celui proposé par le commandant Treuille de Beaulieu.
16 septembre 1855, minute du rapport du Comité de l’artillerie relatif aux expériences exécutées à Vincennes avec le mousqueton de cavalerie se chargeant par la culasse proposé par le chef d’escadron d’EM Clerville :
réponse : Ne pas donner suite à la proposition. Déposer une des armes au musée de l’artillerie.
Par DM des 28 novembre et 15 décembre 1854, ainsi que du 20 avril 1855, le ministre de la guerre a renvoyé à l’examen du Comité 3 rapports relatifs à la fabrication des munitions et au tir du mousqueton de cavalerie se chargeant par la culasse du modèle proposé par le commandant Clerville.
Ces rapports émanent, l’un de la capsulerie de guerre, un autre de la direction d’artillerie de Paris et le 3e d’une commission chargée à Vincennes des expériences de tir.
Paris, le 13 octobre 1855, Ministre à président Comité :
Je vous préviens que j’approuve à la date de ce jour l’avis émis par le Comité que vous présidez dans sa séance du 16 septembre dernier au sujet des expériences exécutées à Vincennes avec le mousqueton de cavalerie se chargeant par la culasse, du modèle proposé par le chef d’escadron d’Etat-Major Clerville.
Il ne sera pas donné suite à sa proposition.
Je vous invite à faire déposer au musée de l’Artillerie une des armes qui ont servi aux expériences et qui vous seront remises par la direction d’artillerie de Paris.
29 février 1856 : le dépôt central prendra en charge les 10 mousquetons qui ont servi aux expériences. Un d’eux sera déposé au musée, les 9 autres seront démolis.
Dossier Clerville : mousqueton de cavalerie se chargeant par la culasse (calibre de 12 mm) – culasse volante, tournant de droite à gauche et de dessous en dessus
Rapport sur le tir d’une carabine se chargeant par la culasse présentée par le capitaine Clerville, 6 avril 1854 :
En exécution des ordres du ministre de la guerre transmis par le général de brigade inspecteur de l’école normale de tir, en date du 5 novembre 1853, la dite école est chargée de faire quelques expériences sur un système d’armes se chargeant par la culasse présenté par le capitaine Clerville, attaché à l’EM de l’armée de Paris.
Au mois de novembre 1853, l’inventeur avait déjà présenté au conseil de l’école, une arme de sons système. Les expériences faites à cette époque lui ayant suggéré l’idée de quelques modifications à y apporter, il fit construire une nouvelle arme qui est celle qui est aujourd’hui entre les mains du conseil.
On se souvient (voir le rapport des expériences faites pendant le mois de novembre 1853) que le fusil Clerville possède une culasse volante qui, tournant de droite à gauche, et de dessous à dessus, met le tonnerre à découvert. Quand elle est en place, un ressort de fermeture l’empêche de s’ouvrir. Ce ressort porte une tête sur laquelle il suffit de presser avec le pouce de la main droite, en même temps que l’on soulève le tenon droit de la culasse avec l’index de la même main, pour la faire tourner autour de son axe.
Le canon était encastré entre deux joues, au moyen de deux tourillons, ces joues, elles-mêmes, étaient reliées à la monture et à la platine au moyen de vis.
Dans la nouvelle arme présentée par le capitaine Clerville, les joues et la culasse ne font plus qu’une seule pièce, et les tourillons du canon sont remplacés par deux tenons qui viennent s’engager dans deux mortaises pratiquées dans ces deux joues. De cette manière, en enlevant les garnitures et la vis du ponte, le canon peut s’ôter sans que l’on soit forcé de démonter les autres pièces.
Il n’est rien changé au mode d’ouverture et de fermeture de la culasse.
Les expériences faites sur cette arme ont principalement porté sur le solidité du mécanisme, la facilité de son jeu, le crachement des gaz et l’encrassement.
La justesse de l’arme n’étant que secondaire puisque le fusil mis à la disposition de l’école était une arme de luxe n’ayant même pas sa hausse graduée.
Il résulte de ces expériences :
1/ le mécanisme qui est très simple paraît aussi présenter toutes les garanties de solidité désirable.
2/le jeu en est très facile et les mouvements que le soldat est obligé de faire sont de la nature de ceux que l’on doit rechercher dans les rangs.
3/ il n’y a aucun crachement de gaz par la culasse.
4/ après 60 à 80 coups tirés, il n’y a pas d’encrassement, on aurait pu prolonger encore beaucoup le tir sans en être incommodé.
Les seules difficultés présentées consistent dans le placement de la cartouche, que le chien vient entraver : peut-être suffirait-il d’un petit changement dans l’arme pour obvier à cet inconvénient que l’habitude que l’on doit acquérir du chargement fait au reste en partie disparaître.
On a eu aussi à signaler quelques ratés : proviennent-ils de la capsule qui, fournie par le commerce, n’est pas très bien fabriquée ? Doit-on les attribuer à ce que l’arme présentée étant une arme de luxe, le grand ressort soit moins fort que dans les armes de guerre qui pourraient être fabriquées sur ce modèle ? il sera facile de s’en rendre compte puisque le capitaine Clerville vient de faire construire une arme de guerre de son système.
Un seul tir à 400 mètres a été relevé, il a donné les résultats suivants (voir tableau img ?)
Les tirs aux plus grandes distances n’ont pas pu être relevés, on croit qu’ils ont été si inférieurs à celui que nous rapportons que parce que les cartouches n’étaient plus les mêmes.
Le conseil d’administration de l’école normale de tir est d’avis que l’arme de Clerville, eu égard aux différents ci-dessus, doit être remise à de nouvelles expériences.
Vincennes, 6 avril 1854
18 avril 1854, Ministre à Comité :
je vous adresse le rapport de l’école normale de tir de Vincennes sur les essais faits avec une arme se chargeant par la culasse présentée par le capitaine Clerville, attaché à l’EM de l’armée de Paris.
Ces essais ont eu lieu sur ordre de l’Empereur.
Paris, le 3 juin 1854, Ministre à Comité :
J’approuve à la date de ce jour l’avis émis par le Comité dans sa séance du 16 mai sur un mousqueton de cavalerie se chargeant par la culasse présentée par le capitaine d’état major Clerville.
En conséquence je mets en commande à la MAC dix mousquetons de ce modèle qui seront confectionnés d’après les indications du capitaine Clerville qui se rendra dans cet établissement.
La direction de Paris reçoit l’ordre de fabriquer 5000 cartouches spéciales au moyen de l’outillage que vous voudre bien lui faire fournir par le DC.
La capsulerie fera confectionner 5000 amorces d’après les renseignements que donnera Mr Chaudun qui sera mis en rapport avec la capsulerie et avec la direction par le capitaine Clerville. Lorsque les mousquetons seront terminés, ils seront expédiés à la direction de Paris qui les mettra à la disposition de la commission chargé en ce moment des expériences sur les dix mousquetons du commandant Treuille de Beaulieu.
Châtellerault, 4 juillet 1854, Clerville à Colonel :
Mr le colonel de St Georges m’a donné communication du passage de la lettre que vous lui avez adressée et qui est relatif au dessin de la balle que j’ai eu l’honneur de vous remettre avant mon départ de Paris.
Je m’empresse de répondre à la question que vous m’avez posée à ce sujet.
Le dessin dont il s’agit ne donne que les mesures principales. J’ai bien compris que pour les détails des rainures on suivrait les règles admises. Je n’entend changer en rien la forme de la balle que je vous ai remises en même temps que le dessin et je vous prie d’avoir l’obligeance de recommander que la fraise qui sera faite soit, autant que possible, sa reproduction exacte. Nous faisons une arme seulement en ce moment. Elle servira de modèle et j’espère que d’ici à une quinzaine ma présence ne sera plus nécessaire ici.
Paris, le 10 novembre 1854, Ministre à Comité :
Je vous préviens que les 10 mousquetons de cavalerie se chargeant par la culasse du système proposé par le capitaine Clerville étant terminés, je donne l’ordre au directeur d’artillerie de Paris de les faire mettre à la disposition de la Commission chargée des essais du mousqueton de cavalerie proposé par Treuille de Beaulieu.
Paris, le 16 décembre 1854, Ministre à Comité :
Je vous invite à faire graduer au DC d’après les indications du capitaine Clerville les 10 mousquetons de cet officier qui doivent être expérimentés à Vincennes par les soins d’une commission.
Commission chargée d’expérimenter le mousqueton de cavalerie présenté par le Commandant d’EM Clerville.
PV des séances (6c2) :
1ère séance : 15 janvier 1855
le 15 janvier 1855 les membres de la Commission se sont réunis sous la présidence de Mr le lieutenant colonel Roguin.
Le commandant Clerville appelé par la Commission a donné toutes les explications et fourni tous les renseignements qui lui ont été demandés sur l’arme proposée. Il a de plus remis comme accessoires de son arme, cinq crochets destinés à retirer les culots des cartouches, et fourni le modèle de la transformation des gibernes pour le transport des munitions. Cette modification consiste à placer dans le coffre droit une planchette de sapin percée de 10 trous pour recevoir les cartouches.
La Commission s’est adjoint un nouveau membre et s’est ajournée à huitaine pour nommer un rapporteur.
Mr Clerville a fait observer que la charge de poudre pour chaque coup était de 3gr50 au lieu de 4 gr comme l’indique le programme, les paquets de cartouches sont de 5 et non de 6 comme l’indique le programme.
Après avoir demandé à Clerville s’il y avait un nettoyage particulier pour son arme, la Commission décide sur sa réponse négative et avec son assentiment, qu’elle se servira du moyen employé pour l’arme de Treuille.
2e séance : 22 janvier 1855 :
le 22 janvier la Commission réunie a nommé un rapporteur et a décidé que les expériences commenceraient le plus tôt possible et seraient continuées aussi activement que le permettraient les diverses exigences de service et l’état du Polygone souvent impraticable par la neige.
Paris, le 20 août 1855, Ministre à Président Comité :
Je vous remets ci-joint le rapport de la Commission de l’école de Vincennes sur le mousqueton proposé par le commandant Clerville et sur l’examen comparatif de ce mousqueton et de celui proposé par le commandant Treuille de Beaulieu.
16 septembre 1855, minute du rapport du Comité de l’artillerie relatif aux expériences exécutées à Vincennes avec le mousqueton de cavalerie se chargeant par la culasse proposé par le chef d’escadron d’EM Clerville :
réponse : Ne pas donner suite à la proposition. Déposer une des armes au musée de l’artillerie.
Par DM des 28 novembre et 15 décembre 1854, ainsi que du 20 avril 1855, le ministre de la guerre a renvoyé à l’examen du Comité 3 rapports relatifs à la fabrication des munitions et au tir du mousqueton de cavalerie se chargeant par la culasse du modèle proposé par le commandant Clerville.
Ces rapports émanent, l’un de la capsulerie de guerre, un autre de la direction d’artillerie de Paris et le 3e d’une commission chargée à Vincennes des expériences de tir.
Paris, le 13 octobre 1855, Ministre à président Comité :
Je vous préviens que j’approuve à la date de ce jour l’avis émis par le Comité que vous présidez dans sa séance du 16 septembre dernier au sujet des expériences exécutées à Vincennes avec le mousqueton de cavalerie se chargeant par la culasse, du modèle proposé par le chef d’escadron d’Etat-Major Clerville.
Il ne sera pas donné suite à sa proposition.
Je vous invite à faire déposer au musée de l’Artillerie une des armes qui ont servi aux expériences et qui vous seront remises par la direction d’artillerie de Paris.
29 février 1856 : le dépôt central prendra en charge les 10 mousquetons qui ont servi aux expériences. Un d’eux sera déposé au musée, les 9 autres seront démolis.
Conservateur- Futur pilier
- Nombre de messages : 773
Age : 50
Date d'inscription : 05/01/2015
Re: Clerville - un mousqueton se chargeant par la culasse pour la cavalerie
Les prémices des armes modernes, même si cette notion de modernité n'est que liée à son époque....
manath34- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1962
Age : 55
Localisation : 34
Date d'inscription : 18/02/2017
Re: Clerville - un mousqueton se chargeant par la culasse pour la cavalerie
Le 6 avril 1854 les essais paraissent assez concluants, on fabrique donc 10 mousquetons qu'on essaie en janvier 1855 ; le 16 septembre 1855 il est décidé de ne pas donner suite !
Connaît-on les raisons ?
Je dispose de quelques plans relatifs à ce genre d'engin, mais le seul qui soit assez détaillé et bien identifié est celui d'un mousqueton Arcelin, "vers le 8bre 1857". Le texte ci-dessus ne me paraît pas donner assez de détails pour identifier le mousqueton Clerville sur l'un des autres dessins...
Connaît-on les raisons ?
Je dispose de quelques plans relatifs à ce genre d'engin, mais le seul qui soit assez détaillé et bien identifié est celui d'un mousqueton Arcelin, "vers le 8bre 1857". Le texte ci-dessus ne me paraît pas donner assez de détails pour identifier le mousqueton Clerville sur l'un des autres dessins...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Conservateur- Futur pilier
- Nombre de messages : 773
Age : 50
Date d'inscription : 05/01/2015
FUSIL CLERVILLE
bonsoir Conservateur.
par le passé j'ai possédé un fusil règlementaire marqué "CLERVILLE breveté dans un arc de cercle " au calibre règlementaire ....dont le canon et le fut coupé tournaient de droite à gauche sur un axe latéral pour le chargement.( comme les fusils LEROY à boulette de fulminate ) cet axe était constitué d'une sorte de gros boulon solidaire de la contre platine .je me suis séparé de ce fusil mais je vais essayer de retrouver les photos papier .
je connais deux autres collectionneurs qui possèdent des fusils CLERVILLE..
Pour accompagner les dires de Conservateur je montre un fusil clerville à percussion centrale
MON FUSIL CLERVILLE actuel
par le passé j'ai possédé un fusil règlementaire marqué "CLERVILLE breveté dans un arc de cercle " au calibre règlementaire ....dont le canon et le fut coupé tournaient de droite à gauche sur un axe latéral pour le chargement.( comme les fusils LEROY à boulette de fulminate ) cet axe était constitué d'une sorte de gros boulon solidaire de la contre platine .je me suis séparé de ce fusil mais je vais essayer de retrouver les photos papier .
je connais deux autres collectionneurs qui possèdent des fusils CLERVILLE..
Pour accompagner les dires de Conservateur je montre un fusil clerville à percussion centrale
MON FUSIL CLERVILLE actuel
3008nato- Pilier du forum
- Nombre de messages : 5610
Age : 80
Date d'inscription : 28/12/2012
Re: Clerville - un mousqueton se chargeant par la culasse pour la cavalerie
Le système de verrouillage ressemble bien au fusil à tabatière russe (Krnka ou qque chose du genre)...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Clerville - un mousqueton se chargeant par la culasse pour la cavalerie
Ce fusil à percussion centrale est très ingénieux...mais (pas très rassurant)
Non nobis Domine, non nobis, sed Nomini Tuo da Gloriam.
http://winchester-lsg.forumotion.com/
http://prehistoire-xixeme.forumactif.org/
CLOSDELIF- Pilier du forum
- Nombre de messages : 22758
Age : 72
Localisation : 81
Date d'inscription : 03/09/2009
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