P.M BH

Bonjour, la Gazette des Armes de janvier évoque ce P.M tirant culasse fermée et non calée.
Je croyais que dans ce cas la puissance maxi était environ celle du 9 mm Makarov et non du 9 mm Parabellum ,certes à l'époque
moins chargée. Merci pour ma lanterne .

Cette règle est valable pour les pistolets mais pas pour les PM pour lesquels on prends une culasse alourdie et un ressort plus puissant, ce qui est rarement possible sur les pistolets.
  Une exception connue: un pistolet Astra en 9 largo dont j'ai oublié le nom.

Astra 400

MANKARD a écrit:Bonjour, la Gazette des Armes de janvier évoque ce P.M tirant culasse fermée et non calée.
Je croyais que dans ce cas la puissance maxi était environ celle du 9 mm Makarov et non du 9 mm Parabellum ,certes à l'époque
moins chargée. Merci pour ma lanterne .

Dans le cas de ce PM polonais, il ne faut pas oublier que la culasse est solidaire de sa boîte, le tout formant une glissière qui, vu ses dimensions et son épaisseur, semble capable de présenter une inertie suffisante pour permettre à la balle de sortir du canon avant que l'étui ait suffisamment reculé pour risquer l'éclatement ...

Pour un amateur, je trouve que ce gars s'est pas mal débrouillé !
... Mais purée, il s'est sacrément compliqué la vie !

A+

Toutes les réserves de musées un peu importants ont ce type de vistemboire dans leurs réserves.
Ainsi d'un FSA 1917 qui s'est vu affublé du système d'alimentation du Daudeteau Mitrailleuse. La grosse différence : crosse en métal au lieu de bois, portière sur le dessus de la crosse (façon couvre culasse de MG) au lieu d'être sur le côté. Probablement pour tenter de résoudre les problèmes d'alimentation de l'original... En en créant d'autres!
Au niveau des PM, il y dans les réserves d'un musée étranger un étrange PM dont la culasse est une énorme roue tournant à pas loin de 180°. Ce truc pousse à l'extrême le concept du MGD PM 9 (que semble-t-il l'inventeur ne connaissait pas). Cette disposition étrange a permis de faire en sorte que le chargeur forme la crosse. Le but avoué était d'avoir des masses mobiles qui tournent "sur place" au lieu de se déplacer longitudinalement, réduisant le mouvement de l'arme lors des tirs. Ce machin est tellement lourd que de toutes façons, il ne bouge pas. Autre bizarrerie, le ressort de renvoi de la culasse, un boudin visible à l'extérieur de l'arme, peut s'accrocher à différents endroits de la culasse pour faire varier la cadence de tir. Dans les faits, on m'a dit qu'il n'y avait pas de différence appréciable.

Enfin, on peut citer EROP, firme de la banlieue parisienne qui était persuadée qu'elle allait révolutionner les PM. Elle a construit je ne sais combien de proto, testant un nombre ahurissant de configurations possibles (souvent des mélanges sans rime ni raison de positions d'organes de visée, de poignées, de crosses). Jean Huon en a montré quelques uns dans son livre sur les PM français. Mais ce n'est qu'une toute petite partie de ce qui a été fait.

J'ai même vu un proto de fusil de chasse à répétition fait à partir d'une articulation de canapé "clic-clac"!

Merci , j'ai à peu près tout compris , n'étant pas très à l'aise avec la mécanique ( entre autres ..! )