Présentation d'un Reichsrevolver 1883 d'officier

Bonjour,
Aujourd'hui c'est le tour d'un ReichSrevolver M83 d'officier.
Pas de fioritures, il s'agit du modèle de troupe, avec des plaquettes d'officier, bien sûr sans affectation régimentaire (les officiers étant mutés régulièrement, il aurait fallu agrandir les poignées pour pouvoir y apposer les différents marquages ).
L'intérêt réside surtout dans la qualité du bronzage (j'ai du mal à le faire ressortir sur les photos), mais aussi de la qualité des différents marquages dont on arrive à distinguer le "bombage".













 
J'oubliais, le marquage avec la lettre V, qui correspond aux marquage des armes "civiles", achetées notamment par les officiers (à l'époque chaque officier achetait son revolver, à ses frais, du moment qu'il adoptait la munition règlementaires. Cela explique aussi la diversité des modèles 1883 proposés aux officiers, (SA, DA, finitions plus ou moins luxueuses,...) directement fonction de leurs moyens...
Ce modèle est donc celui d'un officier "pauvre", ou, à tout le moins, modeste !

euleuleu a écrit:





J'oubliais, le marquage avec la lettre V, qui correspond aux marquage des armes "civiles", achetées notamment par les officiers

Bonjour

A ma connaissance, ce marquage, appelé le Vorrastzeichen, était apposé sur les armes militaires reversées sur le marché civil après leur déclassement militaire.

D'après l'ouvrage très documenté "Der Reichsrevolver und seine Varianten" de Heinrich E. Harder (article 13.13 page 245), ce V couronné appelé "Vorratsstempel" (littéralement "poinçon de stock"), est imposé par le Reich (l'Etat impérial allemand) en 1891 pour toutes les armes commerciales (comprendre privées) en réserve dans les manufactures, en cours de fabrication et toutes celles à venir. Ils doivent simplement distinguer les armes destinées au marché civil de celles qui approvisionnent les arsenaux impériaux. Ces mêmes armes civiles principalement destinées aux achat des officiers du Reich.
Espérant avoir apporté ma pierre à l'édifice...

Bonjour, 
Belle pièce !!! Ça devient rare dans cet état, ou l’on peut apprécier la qualité de fabrication d’une époque révolue.

Effectivement, il me fait regretter mon 79 (sauf que je suis au stand), qui était bien moins beau.
Plus luxueux pour un militaire riche, j'ai du mal à concevoir ? A part les plaquettes qui sont déjà de belle qualité, je trouve ?

 Et en plus la 10.6 Reichrevolver, sœur siamoise de la .44 Russian, est facile à recharger et délivre une belle énergie même chargée à la poudre noire.

Je recharge ce revolver avec des étuis modernes (récupérés de cartouches du commerce) et ogives de 44.  Vendues
  pour le 44-40.    Charge 0,30 de A1.   Je n'ai pas l'outil convenable aussi les ogives mises en place à la main, je les sertis
  avec 3 petits coups de pointeau à la périphérie.

    Groupement médiocre et port à gauche.    Je suis preneur de tout conseil.

euleuleu a écrit:D'après l'ouvrage très documenté "Der Reichsrevolver und seine Varianten" de Heinrich E. Harder (article 13.13 page 245), ce V couronné appelé "Vorratsstempel" (littéralement "poinçon de stock"), est imposé par le Reich (l'Etat impérial allemand) en 1891 pour toutes les armes commerciales (comprendre privées) en réserve dans les manufactures, en cours de fabrication et toutes celles à venir. Ils doivent simplement distinguer les armes destinées au marché civil de celles qui approvisionnent les arsenaux impériaux. Ces mêmes armes civiles principalement destinées aux achat des officiers du Reich.
Espérant avoir apporté ma pierre à l'édifice...

D'après l'ouvrage "Standard Directory of Proof Marks" de G Wirnsberger ;lequel comporte quelques erreurs; le ""VORRATSZEITCHEN" est effectivement un poinçon qui trouve son origine dans la fameuse Loi allemande du 19 Mai 1891 qui devint applicable sous sa forme définitive le 1 Avril 1893.
A cette date toutes les armes finies en stock chez les armuriers,revendeurs etc sont dispensées des nouvelles épreuves mais ceux ci doivent porter ces armes au BE le plus proche qui leur appose le poinçon V couronné.
Les armes miltaires ne sont pas concernées par ces règlementations.

picanto a écrit:Je recharge ce revolver avec des étuis modernes (récupérés de cartouches du commerce) et ogives de 44.  Vendues
  pour le 44-40.    Charge 0,30 de A1.   Je n'ai pas l'outil convenable aussi les ogives mises en place à la main, je les sertis
  avec 3 petits coups de pointeau à la périphérie.

    Groupement médiocre et port à gauche.    Je suis preneur de tout conseil.

Déjà la A1 sans sertissage engendre une combustion aléatoire. Même en pn, je n'ai obtenu de corrects résultats (si l'on peut dire vu le poids de détente) qu'avec un fort sertissage. Ce sont des armes superbement construites, mais pas faites pour faire du point en cible, le poids de détente peut peut-être s'expliquer par un usage initial en cavalerie.

Je n'ai jamais fait mieux que cela:

Effectivement, le M79, comme son successeur le M83, ont été conçus pour des combats rapprochés, où le tir de précision n'était pas un critère prioritaire. Le principe étant plutôt d'avoir une arme solide, robuste et fiable (notamment pour des cavaliers, qui, comme encore aujourd'hui, avaient la fâcheuse tendance à tomber assez régulièrement de leur destrier !).