Stoney Point ; l'outil OAL( LHT ) des tropiques .

Un ami m'a confectionné cet outil ; que de la récup' .
Le corps vient d'une flèche .
C'est du solide . Il est fait pour du 7 mm 08 Remington .

Avec une balle " match " HPBT Hornady de 162 Grains , le F1 annonce 74 mm de LHT .
Que me conseilleriez-vous comme distance avant les rayures ?

entre moins 0,5 à 1 mm par rapport à la LHT maxi relevée par tes soins.

Ah oui , jusqu'à 1 mm ; je ne pensais pas tant .

Chaque arme est différente. Il faut faire des essais. Perso, sur ma M-24 SWS c'est à 0,2mm des rayures.

05 à 1 mm peuvent paraitre trop importants aux yeux de certains, mais une une arme réglo ou de chasse ayant beaucoup tiré de cartouches diverses et de provenance incertaine, c'est pour moi la distance entre que j'applique. Il ne faut pas non plus oublier que les balles "apacher" provenant de chez certains fabricants sont très irrégulières en diamètre, longueur et forme de l'ogive nécessitent des mesures particulières de sécurité quand on flirte avec les charges maxi de poudre.

je fais des munitions qui rentrent dans les chargeurs et pis c'est tout 

 ca fonctionne tres bien comme ca :

 le paquet de clopes a 600M avec la pgm , la tete (petite) avec mes fr le tout canon froid 

 ca risque de changer quand je sortirai enfin de ce p.....n  d'hopital 

Une petite tête de quoi ? De linotte ? A 600 m ?
Bon retour à la maison et bonne convalescence .

Avec un M24 ou une PGM, ça donnera toujours de meilleurs résultats que dans un mauser, Lee Enfield ou autre arme réglo. On peut cependant grandement améliorer les groupements en chiadant son rechargement.

Moi aussi je préfère garder une petite sécurité avec une arme réglementaire ancienne.

Même avec une procédure de rechargement bien rodée on peut arriver à planter une ogive dans les rayures et c'est une expérience que je n'ai pas envie de vivre.

Un fait est certain, en rapprochant la balle de la prise de rayures le pic de pression monte. Ce qui dans certains cas peut être une bonne chose, par exemple pour régulariser l'inflammation de la poudre quand on ne peut (ou ne veut) pas se reposer sur la tension de collet et le sertissage.

Sinon, l'effet sur la précision paraît très variable, selon l'arme, le type de projectile et la poudre.
Il est généralement admis que les balles à ogive sécante s'alignent moins bien dans le cône de prise de rayures, et qu'il leur faut donc un vol libre réduit. Tandis que les ogives tangentes, hydrides ou Sears-Haak tolèrent mieux un vol libre plus long...

Tout ça n'est pas clair, on voit parfois des groupements de 1/2 MOA avec un vol libre de l'ordre de 5 mm ! Et parfois il faut descendre à 0.1 mm (autant dire, rien).
Un paramètre est peu maîtrisable et varie d'une arme à l'autre (y compris dans le même modèle), c'est le profil du cône de prise de rayures, qui est souvent la partie de la chambre pour laquelle les tolérances sont les plus larges. La position, qui détermine le vol libre, on peut la mesurer et en tenir compte. Mais l'angle, qui détermine la progressivité de l'effort de prise de rayures, est difficile à déterminer et ensuite, qu'en faire ? Choisir le profil d'ogive qui lui convient le mieux ? Encore faudrait-il connaître la meilleure corrélation entre ces deux profils, base d'ogive et prise de rayures...

Cette prise de rayures variant d'une arme à l'autre, pourrait éventuellement expliquer certaines différences de recettes...

Pour un même rechargement , comparer une balle ( par exemple ) à 1 mm et une autre à 2 mm , en comparant bien sûr les groupements et les vitesses , ça vous paraît jouable ou sans intérêt ?

C’est jouable, et à mon avis indispensable si tu cherches à optimiser une cartouche pour une arme donnée 

deGuers a écrit:Pour un même rechargement , comparer une balle ( par exemple ) à 1 mm et une autre à 2 mm , en comparant bien sûr les groupements et les vitesses , ça vous paraît jouable ou sans intérêt ?

A charge identique il y aura certainement une différence de groupement, de vitesse et de pression. Mais ça n'apportera rien car la charge optimale sera très vraisemblablement différente pour les deux enfoncements.
Il faudrait donc développer deux charges, une pour chaque enfoncement, et seulement ensuite tu auras les éléments pour choisir le meilleur compromis précision / sécurité / économie ; ça fait pas mal de boulot...

Et puis y-a pas que la charge, y-a le type de poudre !
Perso je joue pas à ça, mais je vois faire ; parfois je prends les notes, je distribue les munitions rangées dans des sachets étiquetés où je remets les douilles tirées, j'examine au passage les amorces, etc. Donc, tout en échappant aux corvées de rechargement et de nettoyage d'arme, je sais ce qu'il en est...

Oui c'est logique .
J'ai mal énoncé ma question .
Donc une recherche du meilleur groupement avec la balle à 1 mm , l'autre à 1,5 mm . En surveillant les pressions par l'écrasement des amorces .
Puis selon les constatations , éventuellement 0,5 mm et 1 mm ?

Pour ne pas me disperser : une seule balle de 162 grains , uniquement de la N 550 ; mêmes étuis et " travaillés " de la même façon ( sans recuit pour commencer , et sans sertissage ) .

Ce type de recherches me satisfait . Une vingtaine de cartouches tranquillou au 200 m , la déception quand ça arrose , la joie ( contenue ) quand ça groupe .

Je subodore quand même que le groupement en boutonnière du début n'est dû qu'à un alignement des planètes , trop beau pour être répété .
J'en saurai plus dimanche : journée FR F 1 et balle Minié calepinée .

Mieux vaut peut-être tester des très faibles variations de charge (p.ex. par 0.01 gramme), qu'une infinité de vols libres différents.

Et déjà se fixer un objectif raisonnable, tenant compte du potentiel de précision qu'on peut exprimer en conditions réelles.
La recherche d'une précision absolue dans des conditions parfaites et optimales n'aurait vraiment d'intérêt qu'à titre de démonstration commerciale, pour un fabricant. En pratique, si les écarts de précision intrinsèque sont éclipsés par les écarts d'origine extérieure (tireur, visée, vent, conditions de tir), c'est très suffisant.

L'objectif de précision dépend donc du genre de tir envisagé.
C'est le genre de choses que je ne mémorise pas, mais si je me renseignais je ne pourrais trouver que les critères de précision et d'écart de Vo nécessaires pour faire bonne figure à 1600 ou 3200 mètres (pour le 7.5 MAS ou le 308 Nato, 3200 m c'est assurément trop loin)...