43 espagnol, vos recettes
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Re: 43 espagnol, vos recettes
Merci austerlitz81, peut tu me donner tes charges de poudres ?
dgil01- Pilier du forum
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Re: 43 espagnol, vos recettes
voila djil01 3,10 grammes de pnf2 et je complète avec de la semoule fine
a+
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austerlitz81- Membre
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Re: 43 espagnol, vos recettes
Merci beaucoup austerlitz81
dgil01- Pilier du forum
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Re: 43 espagnol, vos recettes
Tout cela à l'air prometteur, et devrait permettre de "concrétiser" un rechargement prochainement
J'en profite pour remercier publiquement "dgil01" pour ces "fausses cartouches" 3D en .43 Spanish, qui ont confirmé que ce n'était pas le calibre de ma Rolling Block "Carbine"...dont le calibre reste un "mystère"...pour l'instant (les "recherches" continuent ).
J'en profite pour remercier publiquement "dgil01" pour ces "fausses cartouches" 3D en .43 Spanish, qui ont confirmé que ce n'était pas le calibre de ma Rolling Block "Carbine"...dont le calibre reste un "mystère"...pour l'instant (les "recherches" continuent ).
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
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Re: 43 espagnol, vos recettes
Bonsoir Jeppesen, c'est avec plaisir que j'ai essayé de t'aider dans tes recherches .
Je vais me lancer rapidement dans la transformation des douilles mais j'avoue qu'il fait un peut frais dans mon atelier actuellement. Il vas falloir que je me motive sérieusement .
Je vais me lancer rapidement dans la transformation des douilles mais j'avoue qu'il fait un peut frais dans mon atelier actuellement. Il vas falloir que je me motive sérieusement .
dgil01- Pilier du forum
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Re: 43 espagnol, vos recettes
Et oui, spécialement dans "ton coin", il ne doit pas faire très chaud actuellement.
Dans mon atelier, pourtant chauffé, la température tourne autour de 16° en soirée...ça fait réfléchir aussi (mais bon, je suis sans doute frileux ).
J'attends les douilles et le matériel de rechargement (JO, moule à balle, recalibreur) pour le .43 Egyptien, que je devrai recevoir d'ici peu.
Et je continue bien entendu à rechercher le "calibre" de ma "Carbine", (qui n'est donc pas du .43 spanish, comme écrit plus haut), merci à toi.
Bon courage pour la "transformation"
Dans mon atelier, pourtant chauffé, la température tourne autour de 16° en soirée...ça fait réfléchir aussi (mais bon, je suis sans doute frileux ).
J'attends les douilles et le matériel de rechargement (JO, moule à balle, recalibreur) pour le .43 Egyptien, que je devrai recevoir d'ici peu.
Et je continue bien entendu à rechercher le "calibre" de ma "Carbine", (qui n'est donc pas du .43 spanish, comme écrit plus haut), merci à toi.
Bon courage pour la "transformation"
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
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Re: 43 espagnol, vos recettes
Jeppesen a écrit:
Et je continue bien entendu à rechercher le "calibre" de ma "Carbine", (qui n'est donc pas du .43 spanish, comme écrit plus haut), merci à toi.
Si on parle bien de la carabine dont tu m'avais envoyé les photos, tu n'es pas prêt de trouver, il s'agit d'un recanonnage de toute évidence pas terminé (trace d'outil dans la chambre + canon pas en place: le filetage au tonnerre n'est pas assez long).
Sur photos de la culasse ouverte, 'arme est inapte au tir.
https://www.youtube.com/watch?v=QxIWDmmqZzY
freebird- Pilier du forum
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Peabody 43 espagnol et "Recette d'AMI"...
Juste pour mettre mon "grain de sel" je voulais juste signaler que la D.N en 1871 avait également importé des USA des Peabody (ancêtre à chien du Martini ,qu'ils finirent par fabriquer pour les Ottomans et les roumains) en 43 espagnol . Je le cite car j'avais appris son existence dans le "Courrier des Lecteurs" d'un vieux N° de "Cibles".
- Pour ce qui est de RB présentant une chambre aux côtes voisines de la 444 Marlin je cite pour mémoire que dans les années 1970 ;peut être avant aux USA; existaient des "Kits" US de transformation pour les vieux RB aux calibres improbables sous forme d'un canon lourd et long en 45-70 et 444 Marlin,d'une crosse et d'un demi-fût en bois permettant de transformer ces vieux RB en "carabines à bison"
- Enfin je citerai une technique ;que je serai bien incapable de mettre en oeuvre vu mes inaptitudes mécaniques ; que j'avais lu il y a longtemps dans l'excellente revue A.M.I permettant de recréer de vieux calibres à partir de douilles modernes à gorge.
Dans l'article celà concernait des douilles de 12,7x99mm Browning (.50" BMG) dont on séparait le culot et la base de la partie antérieure de la douille , ceci étant fait la partie postérieure du corps de la douille était réduite au tour pour pouvoir "s'enfiler" dans la partie subsistante de l'avant de la douille puis soudée à l'étain.
Le puit d'amorce de la 12,7mm était taraudée pour recevoir la base d'une 38 Spl elle aussi soudée à l'étain qui permettait donc l'utilisation d'amorces "Boxer" SP et avec ça on obtenait selon l'auteur après avoir recalibré la partie avant de la douille ainsi obtenue....une 500/450 MH.
Cette technique paraît (?) transposable pour d'autres calibres anciens à partir de douilles modernes à gorge (WSM ?) voire ceinturée ("belted") des Magnums classiques
Qu'en pensez vous ?
EKAERGOS- Pilier du forum
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Re: 43 espagnol, vos recettes
J'ai fait quelques 8 mm Lebel et un peu plus de 12.7x44R Suédois à partir de 270 ou 300 WSM,
des 11 mm Gras et 43 Egyptien à partir de 338 Lapua Magnum.
Dans les deux cas en sertissant un bourrelet dans la gorge originelle.
Mais souder à l'étain un tube emboîté autour d'un culot, ça ne m'inspire guère !
Emboîté dans un culot me paraîtrait plus rassurant du point de vue de la soudure, mais c'est plus compliqué (il faut rétreindre le tube).
D'un autre côté, j'ai cet après-midi examiné des douilles entièrement décolletées, à parois pourtant minces ; et pas de la petite bière, du calibre de TLD, guère plus petit que le 50 BMG (12 E la douille, quand même).
A part cet exemple extrême qui nécessite un tour à commande numérique (il y a des conicités multiples), la plupart des bricolages un peu sérieux demandent au moins un tour d'établi. Et alors il n'y a plus de limites (quoique, pour bricoler du 577 Snider j'ai pas encore trouvé) ; bien que, en fait il faut aussi une bonne presse d'atelier, quand les recalibrages nécessaires sont un peu costauds (pour faire rentrer une 338 LM dans un fusil Gras, faut bien lui botter le cul, à la 338).
des 11 mm Gras et 43 Egyptien à partir de 338 Lapua Magnum.
Dans les deux cas en sertissant un bourrelet dans la gorge originelle.
Mais souder à l'étain un tube emboîté autour d'un culot, ça ne m'inspire guère !
Emboîté dans un culot me paraîtrait plus rassurant du point de vue de la soudure, mais c'est plus compliqué (il faut rétreindre le tube).
D'un autre côté, j'ai cet après-midi examiné des douilles entièrement décolletées, à parois pourtant minces ; et pas de la petite bière, du calibre de TLD, guère plus petit que le 50 BMG (12 E la douille, quand même).
A part cet exemple extrême qui nécessite un tour à commande numérique (il y a des conicités multiples), la plupart des bricolages un peu sérieux demandent au moins un tour d'établi. Et alors il n'y a plus de limites (quoique, pour bricoler du 577 Snider j'ai pas encore trouvé) ; bien que, en fait il faut aussi une bonne presse d'atelier, quand les recalibrages nécessaires sont un peu costauds (pour faire rentrer une 338 LM dans un fusil Gras, faut bien lui botter le cul, à la 338).
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: 43 espagnol, vos recettes
la société LYNX a commercialisé des étuis pour calibre PN fabriqués par emboitement d'un tube de "laiton à cartouche" sur un culot tourné, les deux pièces étant soudées (mais étain ou argent, je ne saurais dire).
Je possède deux boîtes de ces étuis en 50-95 Winchester. (ne possédant pas l'arme, je ne les ai pas testés)
Si ça ne constitue pas une preuve que cela soit une bonne idée, un fabricant dont les compétences en rechargement me semble indiscutable les avait commercialisées.
Je possède deux boîtes de ces étuis en 50-95 Winchester. (ne possédant pas l'arme, je ne les ai pas testés)
Si ça ne constitue pas une preuve que cela soit une bonne idée, un fabricant dont les compétences en rechargement me semble indiscutable les avait commercialisées.
https://www.youtube.com/watch?v=QxIWDmmqZzY
freebird- Pilier du forum
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Re: 43 espagnol, vos recettes
Le problème est que la soudure à l'étain présente une assez mauvaise résistance à la traction ; en général on la fait donc travailler en cisaillement, en brasant dans une emboîture.
Mais dans un assemblage corps / culot, s'il n'y a pas d'excès de feuillure il n'y a guère d'effort longitudinal (donc peu de cisaillement de la soudure) ; par contre la douille étant nécessairement de plus petit diamètre que la chambre, le tube tend à "gonfler" et la soudure travaille alors en traction.
Alors je ne dis pas que ça ne peut pas tenir ; mais au niveau d'un travail de bricoleur c'est un peu aléatoire...
Mais dans un assemblage corps / culot, s'il n'y a pas d'excès de feuillure il n'y a guère d'effort longitudinal (donc peu de cisaillement de la soudure) ; par contre la douille étant nécessairement de plus petit diamètre que la chambre, le tube tend à "gonfler" et la soudure travaille alors en traction.
Alors je ne dis pas que ça ne peut pas tenir ; mais au niveau d'un travail de bricoleur c'est un peu aléatoire...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: 43 espagnol, vos recettes
Bonjour à tous,
J'arrive au bout de mes travaux pour la fabrication de munitions de .43 Spanish sur la base d'étuis de .300 Winchester Magnum :
Ci-dessous ;
- .300 winch mag (récup' des poubelles du stand);
- La même après passage dans les outil de .43 Spanish (Lee puis Ch4d), sans recuit (car avec recuit mes étuis se ratatinaient) mais en y allant doucement ; l'olive Lee est très conique et je n'ai eu que peu d'étuis déchirés. Le passage dans l'outil Ch4d me sert à former l'épaulement, avec une petite rondelle intercalaire par-dessus le shell holder pour arriver pile-poil aux dimensions de ma chambre.
- Après recoupe à 63,5mm (au case trimmer), ce qui me permet d'amener une balle de .370 grains issue du moule Lyman ad hoc au contact des rayures (Balles achetées sur NB, au passage je cherche le moule !), et modifications du culot : diminution de la ceinture et suppression du bourrelet d'origine au tour puis ajout d'un bourrelet rapporté (une rondelle en zamac laitonné)
Le bourrelet rapporté est assujetti par martelage (énergique) et résiste suffisamment à l'arrachement pour un passage de l'étui dans le recalibreur ; j'ai modifié un shell holder pour accommoder l'épaisseur de la rondelle, qui colle bien au drageoir de mon RB.
Enfin la munition complète, avec une 7,62X54r pour l'échelle. Je lui trouve assez belle allure !
Dans cette configuration et avant fire forming, je loge dans l'étui, en arrivant en haut de l'épaulement, 4,70 grammes de suisse N°2 (versée au drop tube, mais sans compression), puis une rondelle de carton glacé, un "grease cookie" de 8mm (Cire d'abeilles /paraffine/suif à parts égales) et une autre rondelle de carton. Balle graissée avec le même mélange.
Ma seule interrogation concerne le type de poudre : je me demande si la suisse N°2 n'est pas un poil vive pour cette munition à pleine charge, sachant que l'idée de mettre de la semoule dans une cartouche, ou de faire une charge "de tir" réduite me déprime, et que j'envisage sinon comme alternative la suisse N°3 ou la mousquet tir SNPE.
D'un autre côté la Suisse N°2 est donnée pour une équivalence FFFG, et, je cite : "les cartouches d'armes d'épaule de calibre inférieur ou égal à .45".
J'arrive au bout de mes travaux pour la fabrication de munitions de .43 Spanish sur la base d'étuis de .300 Winchester Magnum :
Ci-dessous ;
- .300 winch mag (récup' des poubelles du stand);
- La même après passage dans les outil de .43 Spanish (Lee puis Ch4d), sans recuit (car avec recuit mes étuis se ratatinaient) mais en y allant doucement ; l'olive Lee est très conique et je n'ai eu que peu d'étuis déchirés. Le passage dans l'outil Ch4d me sert à former l'épaulement, avec une petite rondelle intercalaire par-dessus le shell holder pour arriver pile-poil aux dimensions de ma chambre.
- Après recoupe à 63,5mm (au case trimmer), ce qui me permet d'amener une balle de .370 grains issue du moule Lyman ad hoc au contact des rayures (Balles achetées sur NB, au passage je cherche le moule !), et modifications du culot : diminution de la ceinture et suppression du bourrelet d'origine au tour puis ajout d'un bourrelet rapporté (une rondelle en zamac laitonné)
Le bourrelet rapporté est assujetti par martelage (énergique) et résiste suffisamment à l'arrachement pour un passage de l'étui dans le recalibreur ; j'ai modifié un shell holder pour accommoder l'épaisseur de la rondelle, qui colle bien au drageoir de mon RB.
Enfin la munition complète, avec une 7,62X54r pour l'échelle. Je lui trouve assez belle allure !
Dans cette configuration et avant fire forming, je loge dans l'étui, en arrivant en haut de l'épaulement, 4,70 grammes de suisse N°2 (versée au drop tube, mais sans compression), puis une rondelle de carton glacé, un "grease cookie" de 8mm (Cire d'abeilles /paraffine/suif à parts égales) et une autre rondelle de carton. Balle graissée avec le même mélange.
Ma seule interrogation concerne le type de poudre : je me demande si la suisse N°2 n'est pas un poil vive pour cette munition à pleine charge, sachant que l'idée de mettre de la semoule dans une cartouche, ou de faire une charge "de tir" réduite me déprime, et que j'envisage sinon comme alternative la suisse N°3 ou la mousquet tir SNPE.
D'un autre côté la Suisse N°2 est donnée pour une équivalence FFFG, et, je cite : "les cartouches d'armes d'épaule de calibre inférieur ou égal à .45".
Dirty Larry- Pilier du forum
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Re: 43 espagnol, vos recettes
Bien content de voir que je ne suis pas le seul fêlé qui greffe des bourrelets !
Ça a tout de même une belle allure, non ?
Le problème est surtout de trouver les rondelles adéquates, ou de les fabriquer.
Eternel radin, j'ai mis au point une technique pour les fabriquer à partir de chutes d'usinage en cuivre pur ... mais je n'ai accès qu'à du diamètre 9.0 mm : je vous laisse imaginer l'étendue du problème !
D'autant que c'était pour du 11 mm Gras et 43 Egyptien, donc plus gros que le 43 Spanish (finalement, quoique le 43 Egyptien soit plus gros que le 11 mm Gras il est tout de même plus facile, car nettement moins épais).
J'ai passé des heures et des heures à tester diverses façons de faire (et à fabriquer l'outillage nécessaire) ; au final j'ai une solution pleinement satisfaisante mais ça prend un temps incroyable.
Pour le 12.7 Suédois ça avait été plus simple : le bourrelet exigeant beaucoup moins de matière, il se contentait de petites bagues tronçonnées dans du tube de plomberie 14/16.
L'intérêt de greffer les bourrelets, à part le fait d'obtenir des calibres rares à partir d'étuis courants, c'est d'une part qu'il s'agit généralement d'étuis initialement destinés à des hautes pressions, donc fiables et robustes.
D'autre part, on peut dimensionner ce bourrelet aux cotes exactes nécessaires et on n'est pas obligé de se satisfaire des bourrelets souvent trop minces de douilles vaguement compatibles. Comme il est assez difficile d'obtenir directement un bourrelet à des cotes exactes, il est même plus simple de le prévoir plus gros et de l'ajuster ensuite au tour, ce qui permet d'être "pile-poil".
Quoique sur un Rolling-Block il ne faille pas rechercher une feuillure trop ajustée, sinon le bloc ferme mal et le chien frotte dessous, freinant la percussion.
Le temps nécessaire pour fabriquer de tels étuis est à mettre en balance avec leur durabilité, qu'on peut espérer très grande. Et au volume de l'unité de feu à prévoir...
Comme il n'est plus guère question d'essayer de dégager Sedan, Metz, Paris ou Belfort, il n'est peut-être pas nécessaire d'en confectionner des caissons. Pour ma part, 20 bons étuis suffisent largement (faut dire que j'ai quelques facilités pour recharger à proximité du pas de tir - voire pour tirer depuis l'atelier de rechargement).
PS : je pense qu'il vaut mieux tasser légèrement après le drop-tube. Car celui-ci ne donne pas une hauteur parfaitement régulière, or si on veut recharger à la fois "sans air" et "au contact des rayures", la hauteur de la charge doit être absolument régulière. Sinon c'est avec la balle, qu'on va tasser ; et c'est pas la peine de s'emm... à couler des belles balles, si c'est pour les écrabouiller au chargement.
Ça a tout de même une belle allure, non ?
Le problème est surtout de trouver les rondelles adéquates, ou de les fabriquer.
Eternel radin, j'ai mis au point une technique pour les fabriquer à partir de chutes d'usinage en cuivre pur ... mais je n'ai accès qu'à du diamètre 9.0 mm : je vous laisse imaginer l'étendue du problème !
D'autant que c'était pour du 11 mm Gras et 43 Egyptien, donc plus gros que le 43 Spanish (finalement, quoique le 43 Egyptien soit plus gros que le 11 mm Gras il est tout de même plus facile, car nettement moins épais).
J'ai passé des heures et des heures à tester diverses façons de faire (et à fabriquer l'outillage nécessaire) ; au final j'ai une solution pleinement satisfaisante mais ça prend un temps incroyable.
Pour le 12.7 Suédois ça avait été plus simple : le bourrelet exigeant beaucoup moins de matière, il se contentait de petites bagues tronçonnées dans du tube de plomberie 14/16.
L'intérêt de greffer les bourrelets, à part le fait d'obtenir des calibres rares à partir d'étuis courants, c'est d'une part qu'il s'agit généralement d'étuis initialement destinés à des hautes pressions, donc fiables et robustes.
D'autre part, on peut dimensionner ce bourrelet aux cotes exactes nécessaires et on n'est pas obligé de se satisfaire des bourrelets souvent trop minces de douilles vaguement compatibles. Comme il est assez difficile d'obtenir directement un bourrelet à des cotes exactes, il est même plus simple de le prévoir plus gros et de l'ajuster ensuite au tour, ce qui permet d'être "pile-poil".
Quoique sur un Rolling-Block il ne faille pas rechercher une feuillure trop ajustée, sinon le bloc ferme mal et le chien frotte dessous, freinant la percussion.
Le temps nécessaire pour fabriquer de tels étuis est à mettre en balance avec leur durabilité, qu'on peut espérer très grande. Et au volume de l'unité de feu à prévoir...
Comme il n'est plus guère question d'essayer de dégager Sedan, Metz, Paris ou Belfort, il n'est peut-être pas nécessaire d'en confectionner des caissons. Pour ma part, 20 bons étuis suffisent largement (faut dire que j'ai quelques facilités pour recharger à proximité du pas de tir - voire pour tirer depuis l'atelier de rechargement).
PS : je pense qu'il vaut mieux tasser légèrement après le drop-tube. Car celui-ci ne donne pas une hauteur parfaitement régulière, or si on veut recharger à la fois "sans air" et "au contact des rayures", la hauteur de la charge doit être absolument régulière. Sinon c'est avec la balle, qu'on va tasser ; et c'est pas la peine de s'emm... à couler des belles balles, si c'est pour les écrabouiller au chargement.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: 43 espagnol, vos recettes
Je trouve aussi que cette munition a belle allure. C'est d'ailleurs ma motivation première, avec le plaisir de voir l'étui reculer doucement sous l'action de l'extracteur : car vu le profil de la munition, il serait tout aussi facile de faire la feuillure sur l'épaulement (j'ai testé, ça marche) et de ne pas s'enquiquiner. Mais bon, si c'était pour éviter de s'enquiquiner, je tirerai de la .308 GGG dans une chaispasquoi tactical XLTR Mark II supra
Les rondelles en zamac étant visiblement obtenues par estampage, elles gagneraient en esthétique à avoir leur bord extérieur repris au tour : mais vu que cela passe tel quel dans le drageoir, on verra plus tard (si la longévité des étuis invite à de tels fignolages).
Pour la quantité, une fois le coup de main pris cela va assez vite à faire, et je table sur deux lots de 20/25 unités (j'ai diverses marques d'étuis que je ne vais pas mélanger).
La seule étape qui me semble vraiment perfectible est l'usinage du culot pour y rapporter un nouveau bourrelet. Je fais ça à l'œil, en prenant le fond de la gorge comme repère, puis "à tâtons" avec un ou deux essais intermédiaires pour arriver au "ça rentre pas mais presque". Je n'ai pas encore trouvé comment me faire un repère pratique pour usiner chaque étui au même diamètre dans réfléchir ; d'un autre côté les rondelles ne sont pas parfaites non plus (j'ai repris leur diamètre interne) et donc ça me laisse un peu de jeu pour "appairer" rondelles et étuis.
Les rondelles en zamac étant visiblement obtenues par estampage, elles gagneraient en esthétique à avoir leur bord extérieur repris au tour : mais vu que cela passe tel quel dans le drageoir, on verra plus tard (si la longévité des étuis invite à de tels fignolages).
Pour la quantité, une fois le coup de main pris cela va assez vite à faire, et je table sur deux lots de 20/25 unités (j'ai diverses marques d'étuis que je ne vais pas mélanger).
La seule étape qui me semble vraiment perfectible est l'usinage du culot pour y rapporter un nouveau bourrelet. Je fais ça à l'œil, en prenant le fond de la gorge comme repère, puis "à tâtons" avec un ou deux essais intermédiaires pour arriver au "ça rentre pas mais presque". Je n'ai pas encore trouvé comment me faire un repère pratique pour usiner chaque étui au même diamètre dans réfléchir ; d'un autre côté les rondelles ne sont pas parfaites non plus (j'ai repris leur diamètre interne) et donc ça me laisse un peu de jeu pour "appairer" rondelles et étuis.
Dirty Larry- Pilier du forum
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Re: 43 espagnol, vos recettes
Super boulot, je n'ai pas encore osé me lancer dans la fabrication de bourrelets. Je suis admiratif
dgil01- Pilier du forum
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Re: 43 espagnol, vos recettes
Bravo, très belles cartouches. Le 300 WMag est un très généreux donneurs d'organes pour ces calibres anciens.
Pas de souci pour la Suisse 2, et la charge est encore en dessous de l'origine (77 grains, 4,70g donnant 72.5gr).
Bons tirs.
Pas de souci pour la Suisse 2, et la charge est encore en dessous de l'origine (77 grains, 4,70g donnant 72.5gr).
Bons tirs.
https://www.youtube.com/watch?v=QxIWDmmqZzY
freebird- Pilier du forum
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Re: 43 espagnol, vos recettes
Merci !
En fait c'est un peu émouvant pour moi car mes premiers travaux autour de cette arme et de cette munition remontent à mes vingt ans (avec des .458WM et des .375 HH recoupés évasées avec un mandrin conique, recoupées au coupe -tube de plombier et à la ceinture rognée à la lime) : à l'époque j'avais fait des essais, très concluants en termes de précision, avec 2,50 e PNF2, de la semoule et une balle ronde de .451 sertie au maillet.
Il aura fallu un hiatus de plus de 20 ans, la fréquentation de TCAR, l'exemple des travaux de Verchère et se précieux conseils pour que je m'y remette et débouche sur une "vraie" munition. Premiers essais demain...
@ Dgil01 : Merci ! Pour être honnête cela reste du travail de sagouin, effectué sans compétence particulière, et avec un petit tour d'établi c'est assez enfantin (en fait cela fonctionnerait aussi au "tour pakistanais"). C'est sans commune mesure avec les bourrelet rapportés-sertis de Verchère : moi je tape dessus au marteau jusqu'à ce que ça rentre !
@ Freebird : Merci (aussi !) pour la confirmation concernant la Suisse N°2 et la charge : je vise justement une charge de 5 grammes (proche des 77 grains) une fois les étuis fireformés.
Je vais d'ailleurs me fabriquer un petit mandrin avec une butée pour faire un "compression die".
Pour le premier test, j'ai prévu 5 cartouches : je ne manquerai pas de vous dire ce que ça donne.
En fait c'est un peu émouvant pour moi car mes premiers travaux autour de cette arme et de cette munition remontent à mes vingt ans (avec des .458WM et des .375 HH recoupés évasées avec un mandrin conique, recoupées au coupe -tube de plombier et à la ceinture rognée à la lime) : à l'époque j'avais fait des essais, très concluants en termes de précision, avec 2,50 e PNF2, de la semoule et une balle ronde de .451 sertie au maillet.
Il aura fallu un hiatus de plus de 20 ans, la fréquentation de TCAR, l'exemple des travaux de Verchère et se précieux conseils pour que je m'y remette et débouche sur une "vraie" munition. Premiers essais demain...
@ Dgil01 : Merci ! Pour être honnête cela reste du travail de sagouin, effectué sans compétence particulière, et avec un petit tour d'établi c'est assez enfantin (en fait cela fonctionnerait aussi au "tour pakistanais"). C'est sans commune mesure avec les bourrelet rapportés-sertis de Verchère : moi je tape dessus au marteau jusqu'à ce que ça rentre !
@ Freebird : Merci (aussi !) pour la confirmation concernant la Suisse N°2 et la charge : je vise justement une charge de 5 grammes (proche des 77 grains) une fois les étuis fireformés.
Je vais d'ailleurs me fabriquer un petit mandrin avec une butée pour faire un "compression die".
Pour le premier test, j'ai prévu 5 cartouches : je ne manquerai pas de vous dire ce que ça donne.
Dirty Larry- Pilier du forum
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Re: 43 espagnol, vos recettes
Si je n'avais pas de presse à balancier, je sertirais aussi au marteau ; avec un chasse-clous en guide de matoir (avec sa tige conique, le choc est plus franc que la tige cylindrique d'un chasse-goupilles).
Le problème principal n'est pas de sertir la rondelle, c'est surtout de trouver ou fabriquer la rondelle adéquate !
Je doute un peu que les rondelles de Larry soient en zamak, car ce métal est peu malléable et plutôt cassant ; ou alors il faut vraiment faire très attention...
En problème subsidiaire, l'éventuelle préparation du culot pour faciliter la pose de la rondelle, puis la retouche finale de mise aux cotes du bourrelet.
Cet usinage final, avec un tour si petit soit-il, ne demande pas de "pif" : les manivelles ont généralement des tambours gradués, qui sont faits pour ça (ou bien si on en a on place des comparateurs, qui se lisent plus aisément). Il faut aussi un tableau ou une ardoise.
La première douille doit être travaillée progressivement, en prenant régulièrement des mesures pour arriver au plus près des cotes désirées, avec la précision maximale.
On note sur le tableau les passes intermédiaires et finales, et en les reproduisant pour chaque douille on tombe à peu près aux mêmes cotes sans devoir prendre de mesures intermédiaires. Après avoir fini une douille (ou quelques unes quand ça va bien) on la mesure soigneusement et on corrige en conséquence les valeurs du tableau, pour la suivante.
En se fixant un objectif de haute précision et en prenant soigneusement les mesures de contrôle, on arrive malgré les inévitables dérives de cote à rester dans les tolérances de fonctionnement (qui ne sont généralement pas si exigeantes), et ainsi à obtenir un taux de rebut quasi-nul.
Autrement dit : pour obtenir à tout coup une cote d'exigence moyenne il suffit de faire semblant de viser une précision supérieure...
Ou : tu veux tenir une cote au 1/10 ? Alors essaie de la tenir au 1/100 ; et là, ton 1/10 tu devrais l'avoir à tout coup.
Si on doit reprendre le bourrelet sur plusieurs faces, la ruse consiste à définir la succession et la direction des opérations de façon à ce que chacune enlève la bavure laissée par la précédente. Et on essaie de placer en dernier celle qui laisse la bavure la plus facile à enlever.
La plupart des tours n'acceptant qu'un seul outil à la fois, il est utile de bricoler un outil à plusieurs arêtes de coupe afin d'effectuer toutes les opérations sans changer ni orienter l'outil. Cependant, pour passer d'un côté à l'autre de l'outil il faut le déplacer notablement ; cela ne pose pas de problèmes avec les graduations de tambours, mais si on travaille aux comparateurs il faut un outil assez étroit car leur course est généralement limitée à 10 mm (voire 5 mm, mais avec ceux-là on ne va pas loin).
Le seul réel problème est que les douilles doivent tourner à peu près rond, et qu'elles doivent se placent toutes exactement à la même position longitudinale. Ça repose généralement sur une butée à laquelle on ne touche pas durant l'usinage de la série. Selon le cas elle peut être à droite, formée par la contrepointe (qui alors doit rester bloquée), ou à gauche (une tige réglable bloquée d'une façon ou d'une autre à l'intérieur de la broche, en général par un dispositif fixé à l'extrémité gauche de la broche).
J'ai déjà présenté certaines solutions, et je vais essayer d'en proposer d'autres demain, sur le sujet "Tour à douilles"...
Le problème principal n'est pas de sertir la rondelle, c'est surtout de trouver ou fabriquer la rondelle adéquate !
Je doute un peu que les rondelles de Larry soient en zamak, car ce métal est peu malléable et plutôt cassant ; ou alors il faut vraiment faire très attention...
En problème subsidiaire, l'éventuelle préparation du culot pour faciliter la pose de la rondelle, puis la retouche finale de mise aux cotes du bourrelet.
Cet usinage final, avec un tour si petit soit-il, ne demande pas de "pif" : les manivelles ont généralement des tambours gradués, qui sont faits pour ça (ou bien si on en a on place des comparateurs, qui se lisent plus aisément). Il faut aussi un tableau ou une ardoise.
La première douille doit être travaillée progressivement, en prenant régulièrement des mesures pour arriver au plus près des cotes désirées, avec la précision maximale.
On note sur le tableau les passes intermédiaires et finales, et en les reproduisant pour chaque douille on tombe à peu près aux mêmes cotes sans devoir prendre de mesures intermédiaires. Après avoir fini une douille (ou quelques unes quand ça va bien) on la mesure soigneusement et on corrige en conséquence les valeurs du tableau, pour la suivante.
En se fixant un objectif de haute précision et en prenant soigneusement les mesures de contrôle, on arrive malgré les inévitables dérives de cote à rester dans les tolérances de fonctionnement (qui ne sont généralement pas si exigeantes), et ainsi à obtenir un taux de rebut quasi-nul.
Autrement dit : pour obtenir à tout coup une cote d'exigence moyenne il suffit de faire semblant de viser une précision supérieure...
Ou : tu veux tenir une cote au 1/10 ? Alors essaie de la tenir au 1/100 ; et là, ton 1/10 tu devrais l'avoir à tout coup.
Si on doit reprendre le bourrelet sur plusieurs faces, la ruse consiste à définir la succession et la direction des opérations de façon à ce que chacune enlève la bavure laissée par la précédente. Et on essaie de placer en dernier celle qui laisse la bavure la plus facile à enlever.
La plupart des tours n'acceptant qu'un seul outil à la fois, il est utile de bricoler un outil à plusieurs arêtes de coupe afin d'effectuer toutes les opérations sans changer ni orienter l'outil. Cependant, pour passer d'un côté à l'autre de l'outil il faut le déplacer notablement ; cela ne pose pas de problèmes avec les graduations de tambours, mais si on travaille aux comparateurs il faut un outil assez étroit car leur course est généralement limitée à 10 mm (voire 5 mm, mais avec ceux-là on ne va pas loin).
Le seul réel problème est que les douilles doivent tourner à peu près rond, et qu'elles doivent se placent toutes exactement à la même position longitudinale. Ça repose généralement sur une butée à laquelle on ne touche pas durant l'usinage de la série. Selon le cas elle peut être à droite, formée par la contrepointe (qui alors doit rester bloquée), ou à gauche (une tige réglable bloquée d'une façon ou d'une autre à l'intérieur de la broche, en général par un dispositif fixé à l'extrémité gauche de la broche).
J'ai déjà présenté certaines solutions, et je vais essayer d'en proposer d'autres demain, sur le sujet "Tour à douilles"...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: 43 espagnol, vos recettes
... ça marche !
Les étuis ressortent impeccables, propres et ayant bien pris le tracé de la chambre, qui semble bien "vif". Chambrage et extraction se font "à frottement gras" sans aucun problème.
En termes de recul, c'est puissant et onctueux avec les munitions chargées "balle plantée dans les rayures". J'ai testé 1 cartouche avec un étui coupé à 58 mm (peu ou prou la longueur d'origine) et l'on sent un "choc" au départ du coup (la prise de rayures de la balle après 8mm de vol libre ?).
L'encrassement, sur seulement 6 coups certes, semble limité : le nettoyage a été aisé et n'a pas révélé de traces d'emplombage.
En termes de précision, ce n'était pas l'objet de cet essai mais j'ai été assez présomptueux pour tester directement à 50m sur C50 : en visée 6 à 6 heures, les 5 balles "plantées dans les rayures" sont dans une main, (dont 4 dans 5x5 cm) dans la zone du 4-5 à 7 h. La cartouche "courte" tirée en remontant la visée m'a donné un 9 à 6h
Je trouve que c'est très encourageant, surtout qu'un problème mécanique vient perturber le tir : Faute de presser la détente à fond et avec violence, le chien vient riper sur le cran de demi-armé (on le sent dans la détente), causant des ratés de percussion. Il s'ensuit des "coups de doigts" assez colossaux. J'ai plusieurs pistes à explorer, ce problème ne s'étant pas manifesté il y a 20 ans : peut-être ai-je interverti les deux axes du chien et du bloc culasse, à moins que de la crasse ne gène la course de la détente ; le percuteur, enfin, a été refait (soigneusement) suite à la perte de l'original, et bien que sa saillie semble correcte, il y a peut-être quelque chose que j'ai loupé....
En tout cas, du point de vue munition, je suis plus que satisfait.
Et quand un voisin de stand, venu admirer le Remington, m'a demandé "ça fait longtemps que tu l'as ?", j'ai senti monter une petite larme.
Edit : il va effectivement falloir que je travaille un peu plus sérieusement au tour : sur mon petit Emco Unimat les graduations des tambours sont peu ou prou inutilisables : quasiment invisibles et sans repères chiffrés : en outre je "dérègle" tout à chaque changement d'étui : je vais essayer de me concevoir un système de butées, et de "rationaliser" les manipulations.
Les étuis ressortent impeccables, propres et ayant bien pris le tracé de la chambre, qui semble bien "vif". Chambrage et extraction se font "à frottement gras" sans aucun problème.
En termes de recul, c'est puissant et onctueux avec les munitions chargées "balle plantée dans les rayures". J'ai testé 1 cartouche avec un étui coupé à 58 mm (peu ou prou la longueur d'origine) et l'on sent un "choc" au départ du coup (la prise de rayures de la balle après 8mm de vol libre ?).
L'encrassement, sur seulement 6 coups certes, semble limité : le nettoyage a été aisé et n'a pas révélé de traces d'emplombage.
En termes de précision, ce n'était pas l'objet de cet essai mais j'ai été assez présomptueux pour tester directement à 50m sur C50 : en visée 6 à 6 heures, les 5 balles "plantées dans les rayures" sont dans une main, (dont 4 dans 5x5 cm) dans la zone du 4-5 à 7 h. La cartouche "courte" tirée en remontant la visée m'a donné un 9 à 6h
Je trouve que c'est très encourageant, surtout qu'un problème mécanique vient perturber le tir : Faute de presser la détente à fond et avec violence, le chien vient riper sur le cran de demi-armé (on le sent dans la détente), causant des ratés de percussion. Il s'ensuit des "coups de doigts" assez colossaux. J'ai plusieurs pistes à explorer, ce problème ne s'étant pas manifesté il y a 20 ans : peut-être ai-je interverti les deux axes du chien et du bloc culasse, à moins que de la crasse ne gène la course de la détente ; le percuteur, enfin, a été refait (soigneusement) suite à la perte de l'original, et bien que sa saillie semble correcte, il y a peut-être quelque chose que j'ai loupé....
En tout cas, du point de vue munition, je suis plus que satisfait.
Et quand un voisin de stand, venu admirer le Remington, m'a demandé "ça fait longtemps que tu l'as ?", j'ai senti monter une petite larme.
Edit : il va effectivement falloir que je travaille un peu plus sérieusement au tour : sur mon petit Emco Unimat les graduations des tambours sont peu ou prou inutilisables : quasiment invisibles et sans repères chiffrés : en outre je "dérègle" tout à chaque changement d'étui : je vais essayer de me concevoir un système de butées, et de "rationaliser" les manipulations.
Dirty Larry- Pilier du forum
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Date d'inscription : 01/02/2016
Re: 43 espagnol, vos recettes
Mon tour d'établi a aussi des graduations quasi-inutilisables car presque illisibles et ... pas équidistantes ! C'est pourquoi je ne les lis jamais ; j'ai confectionné deux supports de comparateur qui restent à poste fixe (mais sont coulissables pour les positionner) et je ne travaille jamais sans les comparateurs.
Comparateurs que j'ai pourvus de dragonnes de sécurité, car si par mégarde on pousse le chariot trop loin le comparateur est éjecté de son support et tomberait au sol. Et réparer un comparateur dont la tige est faussée, c'est pas marrant...
Définir la succession optimale des opérations, la position de départ du chariot, la sortie du fourreau de contrepointe, afin de pouvoir tout faire sans déplacer l'outil sur sa tourelle, ça prend un bon moment et peut même imposer de construire une tourelle spéciale (dont la conception prend déjà un bon moment).
Et en général, plus le tour est petit plus c'est compliqué, car on en arrive parfois à n'avoir plus la place de glisser la main sur une manivelle.
Le cran de demi-armé qui accroche durant la percussion, fut un problème sur Lebel et Berthier quand le chien avait du jeu vertical : l'appui incliné chien / gâchette faisait monter le chien, et quand celui-ci était libéré il se recentrait de lui-même, donc redescendait un peu et alors le cran de demi-armé accrochait au passage sur la détente.
Voir si le même genre de chose pourrait se produire mais je ne pense pas, car le grand ressort doit en permanence pousser le chien vers le haut.
Voir surtout si le cran d'armé" du chien n'aurait pas été "rafraîchi", auquel cas il faudrait rafraîchir d'autant le demi-armé.
On peut positionner le chien, le bloc et la sous-garde à l'extérieur du boîtier sur le côté droit, avec les deux axes et les deux vis de sous-garde, pour visualiser approximativement l'interaction des pièces ; mais il faut enlever les 3 ressorts ou dévisser partiellement leurs vis, car ils sont trop raides et le porte-à-faux est trop important, tout se mettrait de travers.
Je ne pense pas qu'une saillie de percuteur trop faible puisse être en cause, car pour percuter une amorce Boxer moderne il ne faut pas grand chose (me semble que pour le Lee-Enfield la norme est 1.02 à 1.27 mm).
A moins d'un grand excès de feuillure, car cet excès vient bien sûr en déduction de la saillie de percuteur,
Ou d'un manque de feuillure, qui ferait frotter le chien sous le bloc et ralentirait l'abattu.
Ou d'une erreur dans l'ajustement de longueur du percuteur, qui serait trop court et fonctionnerait alors en percuteur lancé. Une course d'abattement insuffisante du chien ferait la même chose : voir si à l'abattu le museau du chien rentre bien à fond de son logement dans le bloc.
Comparateurs que j'ai pourvus de dragonnes de sécurité, car si par mégarde on pousse le chariot trop loin le comparateur est éjecté de son support et tomberait au sol. Et réparer un comparateur dont la tige est faussée, c'est pas marrant...
Définir la succession optimale des opérations, la position de départ du chariot, la sortie du fourreau de contrepointe, afin de pouvoir tout faire sans déplacer l'outil sur sa tourelle, ça prend un bon moment et peut même imposer de construire une tourelle spéciale (dont la conception prend déjà un bon moment).
Et en général, plus le tour est petit plus c'est compliqué, car on en arrive parfois à n'avoir plus la place de glisser la main sur une manivelle.
Le cran de demi-armé qui accroche durant la percussion, fut un problème sur Lebel et Berthier quand le chien avait du jeu vertical : l'appui incliné chien / gâchette faisait monter le chien, et quand celui-ci était libéré il se recentrait de lui-même, donc redescendait un peu et alors le cran de demi-armé accrochait au passage sur la détente.
Voir si le même genre de chose pourrait se produire mais je ne pense pas, car le grand ressort doit en permanence pousser le chien vers le haut.
Voir surtout si le cran d'armé" du chien n'aurait pas été "rafraîchi", auquel cas il faudrait rafraîchir d'autant le demi-armé.
On peut positionner le chien, le bloc et la sous-garde à l'extérieur du boîtier sur le côté droit, avec les deux axes et les deux vis de sous-garde, pour visualiser approximativement l'interaction des pièces ; mais il faut enlever les 3 ressorts ou dévisser partiellement leurs vis, car ils sont trop raides et le porte-à-faux est trop important, tout se mettrait de travers.
Je ne pense pas qu'une saillie de percuteur trop faible puisse être en cause, car pour percuter une amorce Boxer moderne il ne faut pas grand chose (me semble que pour le Lee-Enfield la norme est 1.02 à 1.27 mm).
A moins d'un grand excès de feuillure, car cet excès vient bien sûr en déduction de la saillie de percuteur,
Ou d'un manque de feuillure, qui ferait frotter le chien sous le bloc et ralentirait l'abattu.
Ou d'une erreur dans l'ajustement de longueur du percuteur, qui serait trop court et fonctionnerait alors en percuteur lancé. Une course d'abattement insuffisante du chien ferait la même chose : voir si à l'abattu le museau du chien rentre bien à fond de son logement dans le bloc.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
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