Canon de marine
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Canon de marine
Bonjour
Ou trouver un plan de canon de marine afin d'en réaliser un au tour et quelle matière utiliser svp?
Avec mes remerciements.
Ou trouver un plan de canon de marine afin d'en réaliser un au tour et quelle matière utiliser svp?
Avec mes remerciements.
Barkhane- Membre averti
- Nombre de messages : 198
Age : 54
Date d'inscription : 12/02/2015
Re: Canon de marine
Quelle époque ? Quel calibre ?
Les canons de marine étaient presque toujours en fonte, contrairement à ce qu'on pense souvent...
Les maquettes sont en général en laiton ou en acier...
Les canons de marine étaient presque toujours en fonte, contrairement à ce qu'on pense souvent...
Les maquettes sont en général en laiton ou en acier...
Fra78- Pilier du forum
- Nombre de messages : 3024
Age : 77
Localisation : Versailles / Biarritz
Date d'inscription : 25/08/2009
Re: Canon de marine
Bonjour.
Je peux te passer des plans d'un canon de 4,qui devaient armer le Renard,non réalisés faute de crédit.
Je peux te passer des plans d'un canon de 4,qui devaient armer le Renard,non réalisés faute de crédit.
En voulant respecter la lettre de la Loi
Tu trahis le coeur de la Loi
Jesus Christ
Richelieu ✝- Pilier du forum
- Nombre de messages : 3087
Age : 87
Localisation : Cote d'Emeraude (22)
Date d'inscription : 28/10/2010
Re: Canon de marine
Bonjour
Merci pour vos réponses, le calibre en regardant à gauche et droite, en 50 ou 69.
Merci pour vos réponses, le calibre en regardant à gauche et droite, en 50 ou 69.
Barkhane- Membre averti
- Nombre de messages : 198
Age : 54
Date d'inscription : 12/02/2015
Re: Canon de marine
La fonte s'usine très bien, mais c'est pas facile de trouver un cylindre de fonte suffisant. Peut-être des poids d'horloge, des contrepoids d'anciennes machines-outils, mais ça risque alors d'être de la fonte de dernière qualité, pleine de trous...
Le choix de la matière est important, déjà pour la couleur finale (à moins de décider de peindre).
Et pour le mode d'obtention de l'ébauche : l'acier, faut usiner dans la masse. Le bronze on peut envisager de couler une ébauche avec tourillons (voire anses) mais c'est pas de la tarte, faut chauffer dans les 1200° sinon l'empreinte se remplit mal ; idem pour la fonte.
Par contre si on prévoit de peindre, on peut couler en alu (700°, on y arrive sur une forge à charbon) mais c'est un peu léger.
Ou en zamak, guère plus de 400°, c'est jouable sur une gazinière à propane (alliage riche en zinc, c'est à peine plus léger que l'acier).
Pour un moule grossier, sable de granite (non calcaire) tamisé fin, 10% de ciment alumineux fondu et 10% d'eau, prise en une heure au four à 70° (four humide : poser dedans une gamme d'eau chaude) ; ou en une journée à température ambiante, mais c'est bien moins costaud (selon la "bible" de Rama on peut aussi utiliser le ciment Portland gris tout à fait ordinaire, mais je n'ai obtenu que des moules très fragiles).
Inconvénients :
- ça n'a aucune souplesse, il faut que les modèles aient une bonne dépouille de démoulage,
- ça colle aux modèles, il vaut mieux les emballes de papier mince ou de film alimentaire,
- si le modèle est en polystyrène il faut éviter de trop chauffer, sinon le modèle gonfle et fissure le moule.
A part ce procédé de moulage économique à partir de matériaux courants, on peut bien sûr utiliser des produits spécifiques à la fonderie, ou un mélange de terre glaise, sable et crottin de cheval ; mais ça demande plus d'expérience ! Au ciment, c'est grossier mais tellement plus simple...
Les pièces de marine n'ont généralement pas d'anses, ça facilite les choses ; mais elles ont quand même des tourillons !
Donc tout au moins pour les pièces de terre, la finition se faisait (au XIXe) au tour sauf pour la partie tourillons / anses qui était ciselée et finie à la lime (on voit encore parfois les traces de lime à la base des anses). Les tourillons doivent être parfaitement alignés et perpendiculaires à la pièce, sinon au tir elle rue comme une mule rétive : ils ont longtemps été taillés au ciseau, d'après des gabarits.
En maquette les tourillons rapportés seraient une évidence, mais c'est bien difficile à faire sans que ça se voie...
Question cotes, tout dépend de la précision et du niveau de détail requis.
Et du type de pièce : armement de bord, ou de côte ?
Car l'une ou l'autre pièce de bord ont été reprises à terre ; et quelques pièces de côte ont été utilisées par l'artillerie de place. Auquel cas des dessins partiellement cotés peuvent se trouver dans l'Aide-Mémoire 1880, qui est je crois disponible sur Gallica (les tubes et les affûts figurent sur des tomes distincts).
Par exemple (et surtout) les canon de 30 ou 16c Mle 1820-40, 1858, 58-60 ; les obusiers de 22c Mle 1827-41-64 ; le problème étant peut-être de s'y retrouver dans les modifications et variantes. Ces deux modèles ont été entre autres montés sur "affût marin" (le petit truc en bois avec 4 roulettes), ou sur affût de côte en fonte (dont les dimensions sont autrement plus conséquentes).
Celui qui fondrait le zamak, pourrait sans doute bien s'amuser avec les affûts de côte Mle 1847 en fonte...
Le choix de la matière est important, déjà pour la couleur finale (à moins de décider de peindre).
Et pour le mode d'obtention de l'ébauche : l'acier, faut usiner dans la masse. Le bronze on peut envisager de couler une ébauche avec tourillons (voire anses) mais c'est pas de la tarte, faut chauffer dans les 1200° sinon l'empreinte se remplit mal ; idem pour la fonte.
Par contre si on prévoit de peindre, on peut couler en alu (700°, on y arrive sur une forge à charbon) mais c'est un peu léger.
Ou en zamak, guère plus de 400°, c'est jouable sur une gazinière à propane (alliage riche en zinc, c'est à peine plus léger que l'acier).
Pour un moule grossier, sable de granite (non calcaire) tamisé fin, 10% de ciment alumineux fondu et 10% d'eau, prise en une heure au four à 70° (four humide : poser dedans une gamme d'eau chaude) ; ou en une journée à température ambiante, mais c'est bien moins costaud (selon la "bible" de Rama on peut aussi utiliser le ciment Portland gris tout à fait ordinaire, mais je n'ai obtenu que des moules très fragiles).
Inconvénients :
- ça n'a aucune souplesse, il faut que les modèles aient une bonne dépouille de démoulage,
- ça colle aux modèles, il vaut mieux les emballes de papier mince ou de film alimentaire,
- si le modèle est en polystyrène il faut éviter de trop chauffer, sinon le modèle gonfle et fissure le moule.
A part ce procédé de moulage économique à partir de matériaux courants, on peut bien sûr utiliser des produits spécifiques à la fonderie, ou un mélange de terre glaise, sable et crottin de cheval ; mais ça demande plus d'expérience ! Au ciment, c'est grossier mais tellement plus simple...
Les pièces de marine n'ont généralement pas d'anses, ça facilite les choses ; mais elles ont quand même des tourillons !
Donc tout au moins pour les pièces de terre, la finition se faisait (au XIXe) au tour sauf pour la partie tourillons / anses qui était ciselée et finie à la lime (on voit encore parfois les traces de lime à la base des anses). Les tourillons doivent être parfaitement alignés et perpendiculaires à la pièce, sinon au tir elle rue comme une mule rétive : ils ont longtemps été taillés au ciseau, d'après des gabarits.
En maquette les tourillons rapportés seraient une évidence, mais c'est bien difficile à faire sans que ça se voie...
Question cotes, tout dépend de la précision et du niveau de détail requis.
Et du type de pièce : armement de bord, ou de côte ?
Car l'une ou l'autre pièce de bord ont été reprises à terre ; et quelques pièces de côte ont été utilisées par l'artillerie de place. Auquel cas des dessins partiellement cotés peuvent se trouver dans l'Aide-Mémoire 1880, qui est je crois disponible sur Gallica (les tubes et les affûts figurent sur des tomes distincts).
Par exemple (et surtout) les canon de 30 ou 16c Mle 1820-40, 1858, 58-60 ; les obusiers de 22c Mle 1827-41-64 ; le problème étant peut-être de s'y retrouver dans les modifications et variantes. Ces deux modèles ont été entre autres montés sur "affût marin" (le petit truc en bois avec 4 roulettes), ou sur affût de côte en fonte (dont les dimensions sont autrement plus conséquentes).
Celui qui fondrait le zamak, pourrait sans doute bien s'amuser avec les affûts de côte Mle 1847 en fonte...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Canon de marine
Bonjour.
Tu as tout dans ce livre.
L'artillerie de Mer
Marine Française
1650-1850
De Jean Boudriot.
artillerie, Boudriot, Berti, etude historique, etude technique, recueil 93 planches (ancre.fr)
Tu as tout dans ce livre.
L'artillerie de Mer
Marine Française
1650-1850
De Jean Boudriot.
artillerie, Boudriot, Berti, etude historique, etude technique, recueil 93 planches (ancre.fr)
moblot70- Membre confirmé
- Nombre de messages : 473
Age : 74
Localisation : Pays de Retz en Bretagne
Date d'inscription : 02/01/2018
Re: Canon de marine
Une barre ronde en fonte se trouve sans problème...
Exemple au détail :
https://www.matieredetail.fr/fonte-ft25/242-diametre-50-fonte-ft25-rond-en-barre-tige.html
Exemple au détail :
https://www.matieredetail.fr/fonte-ft25/242-diametre-50-fonte-ft25-rond-en-barre-tige.html
Fra78- Pilier du forum
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Age : 77
Localisation : Versailles / Biarritz
Date d'inscription : 25/08/2009
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