Re: MAS 36 TE

**ducat78** Mer 16 Fév 2011 - 23:02

Bonsoir,

Le placement des tenons de verrouillage derrière le boitier chargeur et au niveau du pont arrière du boitier de culasse est une exigence de la directive de 1927 du programme devant définir le nouveau fusil réglementaire Francais, ceci afin de réduire la longueur de l'arme.
Le fait d'avoir des tenons arrières n'imposait pas la construction monobloc du boitier de culasse+ magasin chargeur d'ailleurs seul le proto de la MAT présentait cette caractéristique.
De plus d'autres armes réglementaires utilisent des tenons arrières sans avoir la configuration monobloc comme les schmidt Rubin jusqu'au modèle 1911, les Lee Enfield n°1 et n°4 par exemple.
Même si effectivement la construction monobloc apporte un plus en terme de résistance, la motivation premiere etait la possibilite qu'elle offrait d'avoir une monture en deux parties pour repondre a l'exigence de la CEV sur ce point au travers de sa directive de 1931.
En fait lors des differentes phases de test il était apparu que la technique de la monture en deux parties était la seule a résister aux lancements repetes de grenades VB.
De plus il avait été constate que les crosses classiques d'un seul tenant, faisait varier les points d'impacts en fonction de chaleur et de l'humidité de l'air et aussi en fonction de la température de l'arme au fil des tirs répètes.
La monture en deux parties des protos MAT de 1928 et 1930 permettait de réduire les contraintes sur le canon, donc une moins grande sensibilité aux variations de température et d'humidité, d'où un plus faible écart en cible.

A+
MAS 36 TE - Page 3 72113

**dédé** Mer 16 Fév 2011 - 23:41

ducat78 a écrit:Bonsoir,
De plus il avait été constate que les crosses classiques d'un seul tenant, faisait varier les points d'impacts en fonction de chaleur et de l'humidité de l'air et aussi en fonction de la température de l'arme au fil des tirs répètes.
La monture en deux parties des protos MAT de 1928 et 1930 permettait de réduire les contraintes sur le canon, donc une moins grande sensibilité aux variations de température et d'humidité, d'où un plus faible écart en cible.

et en plus sa devais simplifier la fabrication , puisqu' ont n'avais pas a usiné ( et a ajusté ) le boitier chargeur

arnaudh Jeu 17 Fév 2011 - 6:54

Si vous saviez les modifications de MAS 36 et 49 que j'ai pu voir... Les conversions en .308 (7,62x51) sont fréquentes, et les modifications "Bubba" ont de quoi faire hérisser quelques poils chez les puristes. Les MAS 36 sont arrivés en masse sur le marché US dans les années 80, en faisant des fusils idéaux pour chasser le cochon sauvage, surtout ceux rechambrés en des calibres plus courants aux US.

**dédé** Jeu 17 Fév 2011 - 17:58

arnaudh a écrit:Si vous saviez les modifications de MAS 36 et 49 que j'ai pu voir... Les conversions en .308 (7,62x51) sont fréquentes, et les modifications "Bubba" ont de quoi faire hérisser quelques poils chez les puristes. Les MAS 36 sont arrivés en masse sur le marché US dans les années 80, en faisant des fusils idéaux pour chasser le cochon sauvage, surtout ceux rechambrés en des calibres plus courants aux US.

défini le mot Bubba stp

arnaudh Jeu 17 Fév 2011 - 18:23

dédé a écrit:défini le mot Bubba stp

Une arme - généralement un fusil - qui a été "bubbified" ou "Bubba'd" est un fusil, généralement d'origine militaire, qui a été modifié par un bouseux américain pour la chasse (dans le Sud américain, "Bubba" est un surnom courant qui est devenu plus ou moins synonyme de beauf).

Le terme technique pour ce genre de modification est "sporterized". Beaucoup de soldats américains rapportèrent des Premières et Secondes guerres différents fusils (Arisaka, Enfields, MAS, Mausers, etc.) qu'il convertirent ensuite pour aller chasser le chevreuil ou le cochon sauvage dans leur campagne. Et puis il y a tous les milsurps (fusils de surplus militaires) dont certains sont convertis pour ce genre d'usage.

La désignation de "bubbafied", "bubbified" ou "Bubba'd" désigne en général les modifications faites maison, dont le résultat est souvent désolant, effrayant ou carrément hilarant.