Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
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TIR et COLLECTION Armes Règlementaires :: Le rechargement :: Poudres, presses, outils, composants et techniques de rechargement
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Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Il y a quelques temps, je m'étais engagé à publier ici un article relatif au rechargement du 7,5 x 54 Mas. Voilà chose faite...
Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Dernière munition de petit calibre de conception nationale, le 7,5x54 Mas connaît un regain d’utilisation auprès des tireurs sportifs. Les modifications du Code de sécurité intérieure de 2012 ont permis de classer en catégorie “C” cette cartouche, avec pour conséquence d’éviter les rechambrages ou recannonages aussi divers que hasardeux. Cette “libéralisation” a permis d’acquérir et d’utiliser, avec de moindres contraintes administratives, une belle partie de notre patrimoine armurier français.
Trois lots différents de munitions Prvi Partizan ont été essayés, les deux lots plus récents accusant une perte de V0 d’au moins 15 m/s
Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Dernière munition de petit calibre de conception nationale, le 7,5x54 Mas connaît un regain d’utilisation auprès des tireurs sportifs. Les modifications du Code de sécurité intérieure de 2012 ont permis de classer en catégorie “C” cette cartouche, avec pour conséquence d’éviter les rechambrages ou recannonages aussi divers que hasardeux. Cette “libéralisation” a permis d’acquérir et d’utiliser, avec de moindres contraintes administratives, une belle partie de notre patrimoine armurier français.
Trois lots différents de munitions Prvi Partizan ont été essayés, les deux lots plus récents accusant une perte de V0 d’au moins 15 m/s
cb45400- Membre confirmé
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Une genèse difficile pour l’adoption d’une balle légère
Inutile de revenir sur l’histoire bien connue de la munition de 7,5 mm Modèle 24 dont la trop forte ressemblance avec la 7,92 Mauser allemande a généré de nombreux incidents et dont la faiblesse du culot pouvait provoquer des ruptures d’étui. La longueur de la douille est ramenée à 54 mm en 1929 pour une appellation officielle de « 7,5 x 54 Modèle 1929 C ». Le fourvoiement constitué par le 7,5 Mle 24 a été une véritable gabegie financière, en partie atténuée par le reconditionnement d’un nombre important de cartouches dont l’étui de 58 mm de longueur à été réduit à 54 mm afin de réaliser des cartouches à blanc de tous types.
[img]
Les projectiles PPU de 139 gr reproduisent globalement les dimensions d’origine de la balle de 7,5 Mle 24 C, mais ont une chemise en tombac et non pas en acier doux
Mis à part la longueur de la douille, la 7,5 Mle 29 C conserve de nombreuses similitudes avec la précédente version, mais deux améliorations lui sont tout de même apportées. Nous nous pencherons de façon un peu plus approfondie sur le projectile Mle 24 C qui reste celui le plus employé par la nouvelle cartouche. L’amorce est modifiée pour devenir le modèle 1924 A renforcée (0,038 g de composition fulminante en remplacement de celle de 0,036 g d’origine). Bien plus visible, la balle ordinaire, qui reste désignée sous le Mle 24 C, garde ses dimensions d’origine mais est pourvue d’une gorge de sertissage. En effet, il avait été constaté que la seule tension du collet était insuffisante pour assurer le maintient correct du projectile dans l’étui avec l’utilisation d’armes automatiques, notamment la mitrailleuse Reibel MAC 31 qui équipait les chars français, mais aussi les jumelages de mitrailleuses de casemate très répandus dans la ligne Maginot. Pour éviter l’enfoncement du projectile dans la douille au moment du chambrage, à partir de 1931, cette gorge est systématiquement présente sur les balles Mle 24 C sans pour autant que sa dénomination ne change. Composée d'un noyau en plomb durci à 3 % d'antimoine, elle est recouverte d'une chemise en acier plaquée maillechort, elle pèse 9 g (139 gr) pour une longueur de 27,3 mm.
Les douilles PPU de 7,5 x 54 Mas sont de qualité correcte : avec un recalibrage intégral adapté, plus de 10 rechargements ont été réalisés avec certains lots
Son diamètre est de 7,82 mm avec une tolérance de + 0,03 mm et – 0,02 mm selon la planche III A reproduite ci-contre. Notons que ce diamètre est tout à fait comparable à celui de la munition de 7,62 x 51 mm OTAN, ou .308 Winchester. La cote G1 du TDCC de la CIP est de 7,85 mm (1) alors que l’alésage en fond de rayure est de 7,85 mm pour le 7,5 x 54 Mas et de 7,82 mm pour le . 308 Win, alors que le diamètre au plat des rayures est de 7,57 mm pour le premier et de 7,62 m pour le second. Avec des tolérances plus généreuses, notre calibre national est donc à même d’utiliser tous les projectiles disponibles de diamètre .308’’, sous réserve d’un pas de rayure adapté à sa masse et/ou sa longueur.
Inutile de revenir sur l’histoire bien connue de la munition de 7,5 mm Modèle 24 dont la trop forte ressemblance avec la 7,92 Mauser allemande a généré de nombreux incidents et dont la faiblesse du culot pouvait provoquer des ruptures d’étui. La longueur de la douille est ramenée à 54 mm en 1929 pour une appellation officielle de « 7,5 x 54 Modèle 1929 C ». Le fourvoiement constitué par le 7,5 Mle 24 a été une véritable gabegie financière, en partie atténuée par le reconditionnement d’un nombre important de cartouches dont l’étui de 58 mm de longueur à été réduit à 54 mm afin de réaliser des cartouches à blanc de tous types.
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Les projectiles PPU de 139 gr reproduisent globalement les dimensions d’origine de la balle de 7,5 Mle 24 C, mais ont une chemise en tombac et non pas en acier doux
Mis à part la longueur de la douille, la 7,5 Mle 29 C conserve de nombreuses similitudes avec la précédente version, mais deux améliorations lui sont tout de même apportées. Nous nous pencherons de façon un peu plus approfondie sur le projectile Mle 24 C qui reste celui le plus employé par la nouvelle cartouche. L’amorce est modifiée pour devenir le modèle 1924 A renforcée (0,038 g de composition fulminante en remplacement de celle de 0,036 g d’origine). Bien plus visible, la balle ordinaire, qui reste désignée sous le Mle 24 C, garde ses dimensions d’origine mais est pourvue d’une gorge de sertissage. En effet, il avait été constaté que la seule tension du collet était insuffisante pour assurer le maintient correct du projectile dans l’étui avec l’utilisation d’armes automatiques, notamment la mitrailleuse Reibel MAC 31 qui équipait les chars français, mais aussi les jumelages de mitrailleuses de casemate très répandus dans la ligne Maginot. Pour éviter l’enfoncement du projectile dans la douille au moment du chambrage, à partir de 1931, cette gorge est systématiquement présente sur les balles Mle 24 C sans pour autant que sa dénomination ne change. Composée d'un noyau en plomb durci à 3 % d'antimoine, elle est recouverte d'une chemise en acier plaquée maillechort, elle pèse 9 g (139 gr) pour une longueur de 27,3 mm.
Les douilles PPU de 7,5 x 54 Mas sont de qualité correcte : avec un recalibrage intégral adapté, plus de 10 rechargements ont été réalisés avec certains lots
Son diamètre est de 7,82 mm avec une tolérance de + 0,03 mm et – 0,02 mm selon la planche III A reproduite ci-contre. Notons que ce diamètre est tout à fait comparable à celui de la munition de 7,62 x 51 mm OTAN, ou .308 Winchester. La cote G1 du TDCC de la CIP est de 7,85 mm (1) alors que l’alésage en fond de rayure est de 7,85 mm pour le 7,5 x 54 Mas et de 7,82 mm pour le . 308 Win, alors que le diamètre au plat des rayures est de 7,57 mm pour le premier et de 7,62 m pour le second. Avec des tolérances plus généreuses, notre calibre national est donc à même d’utiliser tous les projectiles disponibles de diamètre .308’’, sous réserve d’un pas de rayure adapté à sa masse et/ou sa longueur.
cb45400- Membre confirmé
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Cette balle Mle 1924 C, relativement légère, n’est pas sans évoquer celle du 7,92 Mauser de la Première Guerre Mondiale et son projectile Spitzgeschoss, abrégé « S » de 9,9 g (153 gr), dont la vitesse initiale de 878 m/s permettait d’avoir une trajectoire très tendue. Au contraire, les troupes françaises étaient alors essentiellement équipées de la cartouche de 8 mm Lebel à balle Mle 1886 D de 12,8 g (198 gr) animée d’une vitesse de 730 m/s. Les qualités balistiques remarquables à longue distance de ce projectile, considéré comme « lourd » pour ce calibre, s’inscrivaient encore dans le cadre d’éventuelles salves de tir sur objectif lointain. Le choix de cette balle Mle 24 C de seulement 9 g s’inscrit donc parfaitement dans l’idée d’une réduction des distances d’engagement de la troupe, démontrée de façon particulièrement sanglante lors des guerres de tranchée.
Comme tout étui neuf, le collet et l’épaulement sont recuits avant commercialisation ce qui provoque une légère décoloration, à comparer à des étuis tirés une fois puis nettoyés avec un Tumbler humide
Animée d’une vitesse initiale de 820 m/s, elle permettait de traiter efficacement avec la hausse réglée à 600 m un homme debout (ou un cavalier) à 600 m, un homme à genou à 500 m et un homme couché à 400 m. Une modélisation de ce projectile avec le logiciel en ligne de G. KOLBE « Border Barrels Bullet Drag Calculator » permet d’estimer le coefficient balistique de la balle Mle 24 C pour la fonction G7 à 0,2 pour le domaine de vol supersonique, ce qui parait remarquable pour cette catégorie de poids dans ce calibre. Une simulation avec le logiciel de B. LITZ Applied Ballistics Analytics utilisant ces données permet de se rapprocher de façon étonnante de la table de tir publiée par J. HUON, page 123 dans son tome 2 consacré au Mas 36, tant en ce qui concerne le temps de vol que la vitesse restante (par ex. V1000 m table de tir : 294 m/s, V1000 m ABA : 293,5 m/s). Des mesures sous radar Doppler professionnel ont confirmé ce coefficient balistique avec 0,22 de C7 mais propulsée avec une V0 de 869 m/s.
Vérification de la hauteur de l’épaulement et mise à zéro de la jauge Innovative Technology
Comme tout étui neuf, le collet et l’épaulement sont recuits avant commercialisation ce qui provoque une légère décoloration, à comparer à des étuis tirés une fois puis nettoyés avec un Tumbler humide
Animée d’une vitesse initiale de 820 m/s, elle permettait de traiter efficacement avec la hausse réglée à 600 m un homme debout (ou un cavalier) à 600 m, un homme à genou à 500 m et un homme couché à 400 m. Une modélisation de ce projectile avec le logiciel en ligne de G. KOLBE « Border Barrels Bullet Drag Calculator » permet d’estimer le coefficient balistique de la balle Mle 24 C pour la fonction G7 à 0,2 pour le domaine de vol supersonique, ce qui parait remarquable pour cette catégorie de poids dans ce calibre. Une simulation avec le logiciel de B. LITZ Applied Ballistics Analytics utilisant ces données permet de se rapprocher de façon étonnante de la table de tir publiée par J. HUON, page 123 dans son tome 2 consacré au Mas 36, tant en ce qui concerne le temps de vol que la vitesse restante (par ex. V1000 m table de tir : 294 m/s, V1000 m ABA : 293,5 m/s). Des mesures sous radar Doppler professionnel ont confirmé ce coefficient balistique avec 0,22 de C7 mais propulsée avec une V0 de 869 m/s.
Vérification de la hauteur de l’épaulement et mise à zéro de la jauge Innovative Technology
cb45400- Membre confirmé
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Ces performances sont à rapprocher à notre « moderne » 7,62 x 51 mm OTAN, la table de tir suivante ayant été calculée, et vérifiée in situ, avec la munition réglementaire MEN DM41 avec balle ordinaire de 9,52 g (147 gr), lot classé de précision tirée dans un fusil HK 417 avec canon de 20’’ (51 cm).
Prise de mesure de l’épaisseur du collet des étuis PPU avec un micromètre
cb45400- Membre confirmé
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Le profil d’ogive plus avantageux de la balle Mle 24 C permet d’obtenir un coefficient balistique tout à fait comparable à la DM41 avec un C7 de 0,2 alors qu’elle ne dispose pas de retreint de culot normalement propice à l’augmentation de ce coefficient. Cependant cette base plate n’est pas propice à la tenue en vol sur les longues distances, notamment dans le domaine transsonique. Avec une vitesse restante à 600 m d’environ 420 m/s, le projectile Mle 24 C reste dans le domaine de vol supersonique, le seuil subsonique étant franchi autour de 800 m.
Un micromètre d’épaisseur de tube muni d’une touche sphérique est spécialement adapté à la mesure de l’épaisseur des collets
cb45400- Membre confirmé
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
La variante à balle lourde : la cartouche de 7,5 Modèle 1929 D
Même si les distances d’engagement se sont considérablement réduites depuis le premier conflit mondial, il n’en demeure pas moins qu’une munition optimisée pour allonger la portée pratique de la 7,5 Mle 29 a semblé nécessaire, notamment pour les jumelages de mitrailleuses Reibel MAC Mle 31 F et FM Mle 1924M29 équipant les casemates d’infanterie de la ligne Maginot et/ou les cloches GFM ou armes mixtes (2). Dès 1932, la munition de 7,5 Mle 1929 D montée avec la balle Mle 33 D est fabriquée à l’usine du Mans jusqu’au deuxième trimestre 1940. Ce projectile lourd est de forme bi-ogivale pointue à gorge avec un retreint de culot. Il est composé d'un noyau en plomb durci à 3 % d'antimoine, recouvert d'une chemise en acier plaquée maillechort. Cette balle pèse 12,35 g (190,5 gr) pour une longueur de 37 mm. Pour l'identifier plus facilement, la chemise est noircie chimiquement.
Les balles PPU de 139 gr du lot utilisé pour les essais sont d’un diamètre légèrement supérieur au standard .308’’
Un pas de rayure spécifique de 235 mm au tour (9,25’’) a donc été adopté permettant une stabilité gyroscopique du projectile correcte, même en conditions climatiques défavorables (indice de 1,93 au standard OACI selon la formule de Miller). Une simulation avec le logiciel de G. KOLBE précité permet d’estimer le C7 à 0,31 pour le domaine supersonique, la vitesse initiale de la cartouche étant cependant réduite à 694 m/s. Ce coefficient balistique a été confirmé lors de tirs sous radar Doppler avec un C7 à 0,306, mais avec une V0 de 750 m/s. Descendante en droite ligne des balles de 8 mm Mle 1886 D et 1932 N, la balle Mle 1933 D n’est pas sans rappeler la schweres Spitzgeschoß (s.S.) allemande (12,8 g ou 197,5 gr pour une V0 de 760 m/s dans le fusil 98K) ou la GP11 suisse (11,3 g. soit 179 gr pour une V0 de 780 m/s dans mousqueton K31). Si les armes individuelles françaises de calibre 7,5x54 Mas sont dotées de canon rayés au pas de 260 mm au tour (10 1/4 ’’), il demeure tout de même possible de tirer la cartouche de 7,5 Mle 1929 D. Même avec une vitesse initiale inférieure à 700 m/s, l’indice de stabilité gyroscopique reste tout de même de 1,57 avec ce pas de rayure, ce qui laisse une marge correcte pour tirer par temps froid. La ligne Maginot ayant en grande partie été épargnée par les combats de mai et juin 1940, une grande quantité de munitions de 7,5 Mle 1929 D a été réceptionnée par l’usine du Mans après la guerre pour destruction ou récupération de différents éléments, dont la poudre. Le chiffre de 40 millions d’unités a été avancé !
Les entretoises Skips Machine permettent un réglage fin du refoulement de l’épaulement de l’étui
Même si les distances d’engagement se sont considérablement réduites depuis le premier conflit mondial, il n’en demeure pas moins qu’une munition optimisée pour allonger la portée pratique de la 7,5 Mle 29 a semblé nécessaire, notamment pour les jumelages de mitrailleuses Reibel MAC Mle 31 F et FM Mle 1924M29 équipant les casemates d’infanterie de la ligne Maginot et/ou les cloches GFM ou armes mixtes (2). Dès 1932, la munition de 7,5 Mle 1929 D montée avec la balle Mle 33 D est fabriquée à l’usine du Mans jusqu’au deuxième trimestre 1940. Ce projectile lourd est de forme bi-ogivale pointue à gorge avec un retreint de culot. Il est composé d'un noyau en plomb durci à 3 % d'antimoine, recouvert d'une chemise en acier plaquée maillechort. Cette balle pèse 12,35 g (190,5 gr) pour une longueur de 37 mm. Pour l'identifier plus facilement, la chemise est noircie chimiquement.
Les balles PPU de 139 gr du lot utilisé pour les essais sont d’un diamètre légèrement supérieur au standard .308’’
Un pas de rayure spécifique de 235 mm au tour (9,25’’) a donc été adopté permettant une stabilité gyroscopique du projectile correcte, même en conditions climatiques défavorables (indice de 1,93 au standard OACI selon la formule de Miller). Une simulation avec le logiciel de G. KOLBE précité permet d’estimer le C7 à 0,31 pour le domaine supersonique, la vitesse initiale de la cartouche étant cependant réduite à 694 m/s. Ce coefficient balistique a été confirmé lors de tirs sous radar Doppler avec un C7 à 0,306, mais avec une V0 de 750 m/s. Descendante en droite ligne des balles de 8 mm Mle 1886 D et 1932 N, la balle Mle 1933 D n’est pas sans rappeler la schweres Spitzgeschoß (s.S.) allemande (12,8 g ou 197,5 gr pour une V0 de 760 m/s dans le fusil 98K) ou la GP11 suisse (11,3 g. soit 179 gr pour une V0 de 780 m/s dans mousqueton K31). Si les armes individuelles françaises de calibre 7,5x54 Mas sont dotées de canon rayés au pas de 260 mm au tour (10 1/4 ’’), il demeure tout de même possible de tirer la cartouche de 7,5 Mle 1929 D. Même avec une vitesse initiale inférieure à 700 m/s, l’indice de stabilité gyroscopique reste tout de même de 1,57 avec ce pas de rayure, ce qui laisse une marge correcte pour tirer par temps froid. La ligne Maginot ayant en grande partie été épargnée par les combats de mai et juin 1940, une grande quantité de munitions de 7,5 Mle 1929 D a été réceptionnée par l’usine du Mans après la guerre pour destruction ou récupération de différents éléments, dont la poudre. Le chiffre de 40 millions d’unités a été avancé !
Les entretoises Skips Machine permettent un réglage fin du refoulement de l’épaulement de l’étui
cb45400- Membre confirmé
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Citons enfin la cartouche de 7,5 Mle F1 à balle de 7,62 Mle 61 produite au début des années 1980. Le projectile est normalisé OTAN et est donc comparable à la M80 américaine. D’une masse de 9,6 g (148 gr), il était propulsé par une charge de 3,20 g de poudre sphérique GB.Se. La longueur totale de cartouche est ramenée à 73,84 mm au lieu des 76 mm habituels. Même si la production de cartouches de 7,5 x 54 Mas a définitivement cessé vers 1985, des stocks et armements étaient encore récemment en dotation au sein de certaines unités françaises, notamment des munitions sur bandes pour mitrailleuse AA52 éclusées il y a un peu plus d’un an par l’Armée de l’Air. Tirée sous radar Doppler, la balle Mle 61 est comparativement plus performante que la M80 pourtant de masse identique (C7 0,213 pour 0,199).
Matrice de recalibrage TPM de 7,5x54 Mas à bagues interchangeables montée sur une presse RCBS Rock Chucker II
Les essais de rechargement portant sur une arme « de corps de troupe », il n’est pas abordé dans cet article les munitions à effets spéciaux ou de précision, l’ensemble de ce hors série n’y suffirait pas…
Les entretoises (Shims) Skips Machine s’interposent entre le bâti de la presse et la partie inférieure de la bague de serrage de la matrice de recalibrage
cb45400- Membre confirmé
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Quelques contrôles préalables aux opérations de rechargement
Calibre exclusivement militaire, le rechargement de la cartouche de 7,5 x 54 Mas (appellation de la C.I.P. depuis son homologation officielle le 14 mai 2007 (révision du 07 avril 2021), était bien difficile pour le tireur sportif. Les amorçages de type Berdan de la quasi-totalité des munitions produites rendaient le réamorçage bien problématique et laborieux. Quelques fabricants étrangers ont cependant proposé des cartouches à amorçage boxer. Citons FNM, société portugaise, mais dont la disponibilité a toujours été problématique pour devenir inexistante aujourd’hui. Le reformage à partir d’autres étuis est toujours possible. Le 6,5 x 55 Suédois est sans doute le meilleur choix, mais frappé du même anathème que le 7,5 x 54 Mas lorsqu’il était classé en 1ère catégorie. Le 9,3 x 62 constitue une seconde possibilité, mais nécessite un peu plus de travail. Heureusement, la société serbe Prvi Partizan (PPU), s’est quelque peu spécialisée dans les calibres rares ou obsolètes avec plus ou moins de bonheur (3).
Une douille de 7,54 x 54 Mas a été modifiée à l’aide d’un foret de 7,5 mm puis taraudée au pas de 5/16’’ par 36 pour la rendre compatible avec le système Hornady / Stoney point
Si leur réputation n’est pas particulièrement flatteuse concernant leurs tolérances de production, notamment en ce qui concerne les projectiles, les étuis sont en revanche de qualité tout à fait correcte pour peu qu’ils respectent les tracés d’origine. Concernant la munition de 7,5 x 54 Mas, il est proposé un seul chargement manufacturé comportant un projectile fortement inspiré de la balle de 7,5 Mle 24 C. Les éléments de rechargement, douilles et projectiles sont régulièrement disponibles, la société ESP étant toujours l’importateur en France.
Matrice de positionnement et d’enfoncement de balles TPM de 7,5 x 54 Mas montée sur presse Forster Co-Ax : n’ayant pas le bon diamètre, la bague de serrage de la matrice doit être changée pour pouvoir utiliser l’outil sur cette presse
Calibre exclusivement militaire, le rechargement de la cartouche de 7,5 x 54 Mas (appellation de la C.I.P. depuis son homologation officielle le 14 mai 2007 (révision du 07 avril 2021), était bien difficile pour le tireur sportif. Les amorçages de type Berdan de la quasi-totalité des munitions produites rendaient le réamorçage bien problématique et laborieux. Quelques fabricants étrangers ont cependant proposé des cartouches à amorçage boxer. Citons FNM, société portugaise, mais dont la disponibilité a toujours été problématique pour devenir inexistante aujourd’hui. Le reformage à partir d’autres étuis est toujours possible. Le 6,5 x 55 Suédois est sans doute le meilleur choix, mais frappé du même anathème que le 7,5 x 54 Mas lorsqu’il était classé en 1ère catégorie. Le 9,3 x 62 constitue une seconde possibilité, mais nécessite un peu plus de travail. Heureusement, la société serbe Prvi Partizan (PPU), s’est quelque peu spécialisée dans les calibres rares ou obsolètes avec plus ou moins de bonheur (3).
Une douille de 7,54 x 54 Mas a été modifiée à l’aide d’un foret de 7,5 mm puis taraudée au pas de 5/16’’ par 36 pour la rendre compatible avec le système Hornady / Stoney point
Si leur réputation n’est pas particulièrement flatteuse concernant leurs tolérances de production, notamment en ce qui concerne les projectiles, les étuis sont en revanche de qualité tout à fait correcte pour peu qu’ils respectent les tracés d’origine. Concernant la munition de 7,5 x 54 Mas, il est proposé un seul chargement manufacturé comportant un projectile fortement inspiré de la balle de 7,5 Mle 24 C. Les éléments de rechargement, douilles et projectiles sont régulièrement disponibles, la société ESP étant toujours l’importateur en France.
Matrice de positionnement et d’enfoncement de balles TPM de 7,5 x 54 Mas montée sur presse Forster Co-Ax : n’ayant pas le bon diamètre, la bague de serrage de la matrice doit être changée pour pouvoir utiliser l’outil sur cette presse
cb45400- Membre confirmé
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Pour rédiger cet article, j’ai donc fait l’acquisition de munitions PPU du calibre éponyme réunissant trois lots différents. Avant de procéder aux premiers essais, j’ai effectué quelques relevés métrologiques comparatifs avec des cartouches d’époque. Ils ont porté sur la masse du projectile et de la charge de poudre, mais aussi sur la distance entre la base de l’étui et une ligne médiane de l’épaulement avec une jauge Innovative Technology. Cette dernière mesure est particulièrement intéressante : elle va indiquer les variations de hauteur de l’épaulement d’une fabrication à l’autre et donner une indication de la valeur de déformation de l’étui lors du premier tir. Une fois ce premier FireForming pratiqué, il suffira de refouler l’épaulement de 0,001’’ à 0,002’’ pour une arme à verrou, et 0,003’’ à 0,005’’pour une arme semi-automatique.
Propulsé par une charge réduite de poudre Vectan A0, ce chargement avec balle coulée Lyman #311332 de 191 gr munie d’un Gas Check a donné des résultats étonnement très satisfaisants en cible
La valeur de référence sur laquelle a été réglée la jauge I.T. (mise à zéro) a été établie sur une moyenne de 5 étuis du lot PPU n°149-19001 tirés une fois dans l’arme ayant servie à l’ensemble des essais : un Berthier 07-15 modifié 34. Les douilles sont préalablement désamorcées avec un outil universel Lee pour éviter tout défaut de lecture dû à une excroissance de l’amorce.
L’analyse de ce tableau permet de constater que la chambre de l’arme choisie a des tolérances tout à fait à la norme. Il est vrai que mon choix ne s’est pas porté par hasard sur ce 07-15 M 34. Mécaniquement, il est dans un état pratiquement neuf, seule la crosse a subi les vicissitudes du temps, et peut-être de son reversement dans l’armée d’occupation, la présence du discret code LK5 étant apposé sur la partie arrière gauche de la monture. Malheureusement mes autres armes réglementaires françaises, Mas 36, Mas 36-51, Mas 49-56 ont subie la modification de calibre en .30-284 Win conséquente à la réglementation ubuesque de 1939. Seul mon FR-F1 s’en tire sans trop de mal, le canon d’origine ayant été remplacé par un GIAT 3 rayures en .308 Win, il aurait été pourtant tout indiqué pour servir de plate-forme à ces essais...
L’utilisation d’un système Autotrickler du canadien Adam MCDONALD récemment acquis s’est révélé particulièrement performant pour la réalisation de ces essais
Propulsé par une charge réduite de poudre Vectan A0, ce chargement avec balle coulée Lyman #311332 de 191 gr munie d’un Gas Check a donné des résultats étonnement très satisfaisants en cible
La valeur de référence sur laquelle a été réglée la jauge I.T. (mise à zéro) a été établie sur une moyenne de 5 étuis du lot PPU n°149-19001 tirés une fois dans l’arme ayant servie à l’ensemble des essais : un Berthier 07-15 modifié 34. Les douilles sont préalablement désamorcées avec un outil universel Lee pour éviter tout défaut de lecture dû à une excroissance de l’amorce.
L’analyse de ce tableau permet de constater que la chambre de l’arme choisie a des tolérances tout à fait à la norme. Il est vrai que mon choix ne s’est pas porté par hasard sur ce 07-15 M 34. Mécaniquement, il est dans un état pratiquement neuf, seule la crosse a subi les vicissitudes du temps, et peut-être de son reversement dans l’armée d’occupation, la présence du discret code LK5 étant apposé sur la partie arrière gauche de la monture. Malheureusement mes autres armes réglementaires françaises, Mas 36, Mas 36-51, Mas 49-56 ont subie la modification de calibre en .30-284 Win conséquente à la réglementation ubuesque de 1939. Seul mon FR-F1 s’en tire sans trop de mal, le canon d’origine ayant été remplacé par un GIAT 3 rayures en .308 Win, il aurait été pourtant tout indiqué pour servir de plate-forme à ces essais...
L’utilisation d’un système Autotrickler du canadien Adam MCDONALD récemment acquis s’est révélé particulièrement performant pour la réalisation de ces essais
cb45400- Membre confirmé
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Toutes les cartouches chambrent sans problème. Malgré certaines affirmations relatives au pas de rayure du canon plus adapté à la cartouche à balle lourde Mle 1929 D, l’exemplaire de mon 07-15 M34 millésimé MAT 1939 est bien rayé à gauche au pas réglementaire de 260 mm au tour, facilement confirmé par l’emploi d’un endoscope Teslong NTG100. Le lot de cartouches PPU n°58 – 19002 ayant été tiré avant prise de mesure, seuls les deux lots restants en ont fait l’objet. A la vue du tableau, on constate immédiatement une forte disparité entre le lot n°110-1501 mesuré avant le tir à + 0,002’’, puis, après formage au feu à + 0,0005’’ et le lot n°149-19001, dont le relevé avant le tir m’a donné une moyenne de – 0,011’’, vérifié sur une boîte de 20 cartouches tant ce résultat me semblait hors norme. La réalité m’a malheureusement rattrapé, le refoulement de l’épaulement d’origine de ce lot de cartouche est manifestement excessif. Cependant même si le gonflement de l’étui lors du premier tir diminue certainement leur durée de vie, ils peuvent bien évidemment être tirés sans risque dans toutes armes éprouvées par un banc d’épreuve agréé C.I.P. En conclusion, rien de dramatique, mais quand même ! C’est bien la première fois qu’il m’est donné de relever une telle différence de dimensions à cet endroit…
Chaque cartouche tirée a été mesurée à l’aide d’un LabRadar déclenché par un accéléromètre. Ici la prise de visée a été perturbée par une lumière trop importante
On pourra s’interroger sur le chambrage d’une cartouche dont l’épaulement serait positionné trop en avant. C’est sans compter sans les tolérances de fabrication relatives à l’angle de l’épaulement de 40° théorique et du placement de la touche du comparateur de la jauge Innovative Technology, sans compter l’effet de came lors du verrouillage de la culasse dans le boîtier.
Chaque cartouche tirée a été mesurée à l’aide d’un LabRadar déclenché par un accéléromètre. Ici la prise de visée a été perturbée par une lumière trop importante
On pourra s’interroger sur le chambrage d’une cartouche dont l’épaulement serait positionné trop en avant. C’est sans compter sans les tolérances de fabrication relatives à l’angle de l’épaulement de 40° théorique et du placement de la touche du comparateur de la jauge Innovative Technology, sans compter l’effet de came lors du verrouillage de la culasse dans le boîtier.
cb45400- Membre confirmé
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
FireForming, recalibrage et jeu d’outils TPM
Les premiers tirs ont donc consisté à former au feu les étuis composants les cartouches manufacturées PPU des trois lots différents. Le Berthier 07-15 M34 étant une arme de transition, dans l’attente de l’adoption massive des Mas 36 et d’un éventuel fusil semi-automatique, le nombre réduit d’exemplaires, estimé entre 40 000 et 60 000 selon les sources, est sans commune mesure avec celui des Mas 36 ou autres Mas 49 ou 49-56. Si on ne peut le considérer comme un simple modèle de présérie, une rapide observation ne peut que constater un habile, mais surtout coûteux, bricolage à partir du 07-15 en 8mm Lebel d’origine. Il n’en demeure pas moins que le tir des munitions manufacturées PPU s’est déroulé sans aucun incident, tant en termes d’alimentation qu’en celui de percussion ou d’extraction des étuis. Il en a été exactement de même pour les quelque 400 cartouches rechargées tirées à l’occasion de la rédaction de cet article. On constatera seulement quelques traces extérieures de dépôts carbonés lorsque l’obturation de la douille dans la chambre ne s’effectue pas de façon correcte par manque de pression. Cela a été le cas lorsque les balles PPU FMJ de 139 gr ont été tirées à des vitesses initiales inférieures à 740 m/s.
En haut, étui PPU tiré une fois dans la chambre du Berthier 07-15 M34, en dessous, un étui du même lot fraichement recalibré avec un refoulement de l’épaulement de -0,002’’
Depuis quelques années, j’ai utilisé un jeu d’outil Lee standard dont la matrice Lee Factory Crimp Die est toujours des plus intéressantes lorsqu’il s’agit de sertir des projectiles dépourvus de gorge de sertissage pour une utilisation dans des armes semi-automatiques. Mais c’était l’occasion de faire réaliser ces outils par la société française TPM et ainsi de tester en quelque sorte sa réactivité. Entre l’envoi d’une poignée d’étuis PPU tirés dans le 07-15 M34 et de quelques exemplaires de cartouches d’origine PPU ou autres, il n’a fallut qu’un délai de 15 jours pour recevoir le premier exemplaire de ce jeu de deux outils. Avec le temps, je me passe de la matrice de recalibrage agissant seulement sur l’épaulement et le corps de l’étui (Body Die) pour n’utiliser qu’une matrice à recalibrage intégral mais à bagues de recalibrage interchangeable. L’idée n’est évidemment pas nouvelle, et Redding avec sa gamme Full Lenght « S » a été novateur en matière d’outils filetés.
Projectiles utilisés pour réaliser les essais, de gauche à droite : SV Mle 24 C de 139 gr (9 g), PPU FMJ de 139 gr (9 g), Hirtenberger FMJ-BT de 147 gr (9,52 g), Lapua Scenar GB 491 HPBT Moly de 155 gr (10,04 g), H&N cuivrée RN de 165 gr, Lapua Scenar GB 422 de 167 gr (10,82 g), PPU Match HPBT de 168 gr (10,88 g), balle coulée avec moule Lyman #311332 avec Gas Check de 191 gr (12,38 gr)
Compléments évidents à ces matrices particulières, les jeux de griffes de maintien d’étui Redding « Competition » permettent de maîtriser finement le refoulement de l’épaulement, en même temps que le resserrement du corps de l’étui. Le réglage s’effectue simplement en vissant fermement la matrice de recalibrage en butée sur la griffe la plus haute, puis en procédant par changement de cette dernière, en mesurant au fur et à mesure le refoulement de l’épaulement.
Les premiers tirs ont donc consisté à former au feu les étuis composants les cartouches manufacturées PPU des trois lots différents. Le Berthier 07-15 M34 étant une arme de transition, dans l’attente de l’adoption massive des Mas 36 et d’un éventuel fusil semi-automatique, le nombre réduit d’exemplaires, estimé entre 40 000 et 60 000 selon les sources, est sans commune mesure avec celui des Mas 36 ou autres Mas 49 ou 49-56. Si on ne peut le considérer comme un simple modèle de présérie, une rapide observation ne peut que constater un habile, mais surtout coûteux, bricolage à partir du 07-15 en 8mm Lebel d’origine. Il n’en demeure pas moins que le tir des munitions manufacturées PPU s’est déroulé sans aucun incident, tant en termes d’alimentation qu’en celui de percussion ou d’extraction des étuis. Il en a été exactement de même pour les quelque 400 cartouches rechargées tirées à l’occasion de la rédaction de cet article. On constatera seulement quelques traces extérieures de dépôts carbonés lorsque l’obturation de la douille dans la chambre ne s’effectue pas de façon correcte par manque de pression. Cela a été le cas lorsque les balles PPU FMJ de 139 gr ont été tirées à des vitesses initiales inférieures à 740 m/s.
En haut, étui PPU tiré une fois dans la chambre du Berthier 07-15 M34, en dessous, un étui du même lot fraichement recalibré avec un refoulement de l’épaulement de -0,002’’
Depuis quelques années, j’ai utilisé un jeu d’outil Lee standard dont la matrice Lee Factory Crimp Die est toujours des plus intéressantes lorsqu’il s’agit de sertir des projectiles dépourvus de gorge de sertissage pour une utilisation dans des armes semi-automatiques. Mais c’était l’occasion de faire réaliser ces outils par la société française TPM et ainsi de tester en quelque sorte sa réactivité. Entre l’envoi d’une poignée d’étuis PPU tirés dans le 07-15 M34 et de quelques exemplaires de cartouches d’origine PPU ou autres, il n’a fallut qu’un délai de 15 jours pour recevoir le premier exemplaire de ce jeu de deux outils. Avec le temps, je me passe de la matrice de recalibrage agissant seulement sur l’épaulement et le corps de l’étui (Body Die) pour n’utiliser qu’une matrice à recalibrage intégral mais à bagues de recalibrage interchangeable. L’idée n’est évidemment pas nouvelle, et Redding avec sa gamme Full Lenght « S » a été novateur en matière d’outils filetés.
Projectiles utilisés pour réaliser les essais, de gauche à droite : SV Mle 24 C de 139 gr (9 g), PPU FMJ de 139 gr (9 g), Hirtenberger FMJ-BT de 147 gr (9,52 g), Lapua Scenar GB 491 HPBT Moly de 155 gr (10,04 g), H&N cuivrée RN de 165 gr, Lapua Scenar GB 422 de 167 gr (10,82 g), PPU Match HPBT de 168 gr (10,88 g), balle coulée avec moule Lyman #311332 avec Gas Check de 191 gr (12,38 gr)
Compléments évidents à ces matrices particulières, les jeux de griffes de maintien d’étui Redding « Competition » permettent de maîtriser finement le refoulement de l’épaulement, en même temps que le resserrement du corps de l’étui. Le réglage s’effectue simplement en vissant fermement la matrice de recalibrage en butée sur la griffe la plus haute, puis en procédant par changement de cette dernière, en mesurant au fur et à mesure le refoulement de l’épaulement.
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Si je dispose déjà de jeux de griffes Competition Redding pour les calibres usuels comme les .223 Rem, .308 Win, ,300 Win Mag ou .338 Lapua Magnum, il n’en est pas de même pour le culot de l’étui de 7,5 x 54 Mas plus épais que le « standard » .308 Win. J’ai donc utilisé un Shell Holder Lee n°3 avec ma vieille, mais indémodable, presse RCBS RockChuker II.
Balles « historiques » de 7,5 x 54 Mas, de gauche à droite : Mle 24 C fabrication MR sans gorge de sertissage de 139 gr (9 g), Mle 24 C fabrication SV avec gorge de sertissage de 139 gr (9 g), PPU FMJ avec chemise Tombac de 139 gr (9 g), 7,62 Mle 61 fabrication SF de 148 gr (9,6 g), 7,62 MEN DM41 de 147 gr (9,52 g)
Cependant le refoulement de l’épaulement des étuis une fois tiré étant trop important, la matrice TPM étant fermement mise en contact avec la griffe, j’ai utilisé des entretoises « Skips Machine » habituellement employées en Bench Rest. En procédant méthodiquement pour un refoulement désiré de – 0,002’’, j’ai sélectionné deux de ces « Shims » comportant 3 et 8 encoches destinées à les distinguer pour une épaisseur supplémentaire de + 0,011’’.
Tracé de la balle de 7,5 mm Modèle 1924 C
Plusieurs séances de recalibrage avec des étuis tirés à de multiples reprises consécutivement dans ce 07-15 M34 ont confirmé la pertinence de ce choix d’entretoises, le refoulement de l’épaulement étant bien en moyenne de -0,002’’ de façon constante.
Balles « historiques » de 7,5 x 54 Mas, de gauche à droite : Mle 24 C fabrication MR sans gorge de sertissage de 139 gr (9 g), Mle 24 C fabrication SV avec gorge de sertissage de 139 gr (9 g), PPU FMJ avec chemise Tombac de 139 gr (9 g), 7,62 Mle 61 fabrication SF de 148 gr (9,6 g), 7,62 MEN DM41 de 147 gr (9,52 g)
Cependant le refoulement de l’épaulement des étuis une fois tiré étant trop important, la matrice TPM étant fermement mise en contact avec la griffe, j’ai utilisé des entretoises « Skips Machine » habituellement employées en Bench Rest. En procédant méthodiquement pour un refoulement désiré de – 0,002’’, j’ai sélectionné deux de ces « Shims » comportant 3 et 8 encoches destinées à les distinguer pour une épaisseur supplémentaire de + 0,011’’.
Tracé de la balle de 7,5 mm Modèle 1924 C
Plusieurs séances de recalibrage avec des étuis tirés à de multiples reprises consécutivement dans ce 07-15 M34 ont confirmé la pertinence de ce choix d’entretoises, le refoulement de l’épaulement étant bien en moyenne de -0,002’’ de façon constante.
Dernière édition par cb45400 le Mar 31 Jan 2023, 22:07, édité 1 fois
cb45400- Membre confirmé
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Développement d’un chargement pour le Berthier 07-15 M34
Les cartouches d’origine de 7,5 Mle 29 C ou F1 accusant un certain âge, et leur quantité étant évidemment anecdotique, il n’était pas question de soumettre le Berthier 07-15 M34 à cet éventuel calvaire. Seules les munitions PPU manufacturées, ou celles assemblées à partir d’éléments neufs, ont fait l’objet de développements de rechargement. La méthode reprend celle universelle dite « de l’escalier », les bases de départ étant données par les tables de rechargement Vihtavuori en .308 Win et 7,5 x 55 Suisse (4). Par manque de temps, il n’a pas été possible d’en développer à partir des poudres françaises de la gamme Vectan, mais des tables sont disponibles pour ce calibre depuis quelques années (5). Il n’a pas été effectué d’essais avec des projectiles de Match très coûteux tels les Berger : s’agissant d’un simple fusil d’infanterie, j’ai estimé que le jeu n’en valait pas la chandelle.
Simulation sous Border Barrels Bullet Drag Calculator d’une balle Mle 24 C de 139 gr (9 g)
Le diamètre de la bague de recalibrage interchangeable de marque Redding, compatible avec la matrice TPM, est de .338’’ : la tension du collet sur les différents projectiles testés paraissant suffisante. La pénurie d’amorces de type Boxer Large Rifle commençant à se faire sentir, les chargements ont été développés avec des Fiocchi LR dont il me restait un stock conséquent (amorçage avec l’outil K&M manuel).
Tracé de la balle de 7,5 mm Modèle 1933 D
Les cartouches d’origine de 7,5 Mle 29 C ou F1 accusant un certain âge, et leur quantité étant évidemment anecdotique, il n’était pas question de soumettre le Berthier 07-15 M34 à cet éventuel calvaire. Seules les munitions PPU manufacturées, ou celles assemblées à partir d’éléments neufs, ont fait l’objet de développements de rechargement. La méthode reprend celle universelle dite « de l’escalier », les bases de départ étant données par les tables de rechargement Vihtavuori en .308 Win et 7,5 x 55 Suisse (4). Par manque de temps, il n’a pas été possible d’en développer à partir des poudres françaises de la gamme Vectan, mais des tables sont disponibles pour ce calibre depuis quelques années (5). Il n’a pas été effectué d’essais avec des projectiles de Match très coûteux tels les Berger : s’agissant d’un simple fusil d’infanterie, j’ai estimé que le jeu n’en valait pas la chandelle.
Simulation sous Border Barrels Bullet Drag Calculator d’une balle Mle 24 C de 139 gr (9 g)
Le diamètre de la bague de recalibrage interchangeable de marque Redding, compatible avec la matrice TPM, est de .338’’ : la tension du collet sur les différents projectiles testés paraissant suffisante. La pénurie d’amorces de type Boxer Large Rifle commençant à se faire sentir, les chargements ont été développés avec des Fiocchi LR dont il me restait un stock conséquent (amorçage avec l’outil K&M manuel).
Tracé de la balle de 7,5 mm Modèle 1933 D
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Quelques mots sur le fusil utilisé pour ces essais : si son état mécanique est irréprochable, il n’en est pas de même de celui du tireur… La hausse et le guidon d’un Berthier 07-15 M34 étant réduit à sa plus simple expression, son utilisation par un tireur certes expérimenté mais à la vue baissant avec l’âge, n’est pas gage de performances en cible !
Simulation sous Border Barrels Bullet Drag Calculator d’une balle Mle 33 D de 190,5 gr (12,35 g)
Tous les essais se sont déroulés à la distance de 100 m sur C50 avec appui avant sur sac de sable. Avec ses 3,8 Kg et sa plaque de couche en acier, il faut être endurant pour enchaîner des séances de 100 cartouches. Le fusil doit reposer toutes les séries de 10 coups, le mirage rapidement présent dû à l’échauffement du canon n’arrangeant pas la chose. En fonction des séances, la lumière a été fortement changeante, ce qui a eu une influence non négligeable sur le pointage, et en conséquence sur les résultats en cibles. A l’usage, cet exemplaire tire trop à droite. Le guidon n’a cependant pas été dévié, la décision de contre-viser à 09h00 du visuel de la C50 ayant délibérément été prise. Tout cela additionné donne des résultats en cible que beaucoup pourraient qualifier de médiocre. Il n’en demeure pas moins que l’honnêteté m’oblige à indiquer l’ensemble des H + L sur des groupements de 10 coups dont la valeur moyenne s’inscrit dans un cercle de dispersion d’environ 10 cm à 100 m, soit le 8,5 de la cible C50.
TDCC de la C.I.P. du 7,5 x 54 Mas, seule version allemande est disponible en ligne…
Simulation sous Border Barrels Bullet Drag Calculator d’une balle Mle 33 D de 190,5 gr (12,35 g)
Tous les essais se sont déroulés à la distance de 100 m sur C50 avec appui avant sur sac de sable. Avec ses 3,8 Kg et sa plaque de couche en acier, il faut être endurant pour enchaîner des séances de 100 cartouches. Le fusil doit reposer toutes les séries de 10 coups, le mirage rapidement présent dû à l’échauffement du canon n’arrangeant pas la chose. En fonction des séances, la lumière a été fortement changeante, ce qui a eu une influence non négligeable sur le pointage, et en conséquence sur les résultats en cibles. A l’usage, cet exemplaire tire trop à droite. Le guidon n’a cependant pas été dévié, la décision de contre-viser à 09h00 du visuel de la C50 ayant délibérément été prise. Tout cela additionné donne des résultats en cible que beaucoup pourraient qualifier de médiocre. Il n’en demeure pas moins que l’honnêteté m’oblige à indiquer l’ensemble des H + L sur des groupements de 10 coups dont la valeur moyenne s’inscrit dans un cercle de dispersion d’environ 10 cm à 100 m, soit le 8,5 de la cible C50.
TDCC de la C.I.P. du 7,5 x 54 Mas, seule version allemande est disponible en ligne…
cb45400- Membre confirmé
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
La plus grande partie des essais a été réalisée avec la balle PPU FMJ de 139 gr pour tenter de coller au mieux à la cartouche de 7,5 Mle 29 C. A la différence de la balle Mle 34, la chemise de la production serbe est en Tombac et ne colle pas à l’aimant. Il n’a pas été possible de départager les chargements avec projectiles véritablement de Match (Lapua Scenar) du « tout venant » : on ne fait pas d’un âne un cheval de course ! Une mention spéciale tout de même aux balles PPU HPBT « Match » de 168 gr qui s’accommodent très bien de la poudre Vihtavuori N140.
Groupement à 100 m sur C50 de 10 cartouches avec balles PPU FMJ de 139 gr avec une charge de 3 g de poudre Vihtavuori N140
La prestation des balles coulées avec moule Lyman #311332 de 191 gr avec Gas Check, recalibrées au diamètre .308’’ avec graisse graphitée et une charge réduite de Vectan A0 m’a particulièrement étonné. Les résultats sont globalement comparables aux balles blindées rechargées « plein pot », mais avec un confort de tir fortement amélioré, et ce qui ne gâche rien en période d’augmentation constante du coût de la vie, pour un prix dérisoire. Avant positionnement du projectile coulé muni d’un Gas Check, il est fortement conseillé de « casser » les bords internes du collet à l’aide d’une fraise de type VLD pour éviter toute déformation de sa base lors de son enfoncement. S’agissant de chargements destinés à être exclusivement tirés dans une arme à verrou, aucun sertissage n’a été effectué.
Tous les essais ont bénéficié d’une mesure de vitesse avec un LabRadar, gage de fiabilité à la condition d’être correctement configuré et positionné.
Groupement à 100 m sur C50 de 10 cartouches avec balles PPU HPBT « Match » de 168 gr avec une charge de 2,95 g de poudre Vihtavuori N140
Longtemps brimé par manque d’éléments de rechargement, notre 7,5 x 54 Mas, dernier vrai petit calibre national, peut connaître un renouveau grâce aux douilles PPU, toutes les combinaisons restant possibles avec les projectiles de diamètre .308’’, même d’une masse de 190 gr…
(1) Tableau des Dimensions de Cartouches et de Chambres (TDCC) de la Commission Internationale Permanente (CIP)
(2) GFM : Guetteur Fusil Mitrailleur
(3) Le rechargement de la cartouche de 8 mm Lebel par C. BALY, Cibles hors série spécial rechargement n°27, hiver 2016
(4)https://www.vihtavuori.com/wp-content/uploads/2021/02/Vihtavuori_Reloading_Guide_2021_USA_www.pdf
(5) https://www.vectan.fr/FR/tables-de-rechargement
Groupement à 100 m sur C50 de 10 cartouches avec balles PPU FMJ de 139 gr avec une charge de 3 g de poudre Vihtavuori N140
La prestation des balles coulées avec moule Lyman #311332 de 191 gr avec Gas Check, recalibrées au diamètre .308’’ avec graisse graphitée et une charge réduite de Vectan A0 m’a particulièrement étonné. Les résultats sont globalement comparables aux balles blindées rechargées « plein pot », mais avec un confort de tir fortement amélioré, et ce qui ne gâche rien en période d’augmentation constante du coût de la vie, pour un prix dérisoire. Avant positionnement du projectile coulé muni d’un Gas Check, il est fortement conseillé de « casser » les bords internes du collet à l’aide d’une fraise de type VLD pour éviter toute déformation de sa base lors de son enfoncement. S’agissant de chargements destinés à être exclusivement tirés dans une arme à verrou, aucun sertissage n’a été effectué.
Tous les essais ont bénéficié d’une mesure de vitesse avec un LabRadar, gage de fiabilité à la condition d’être correctement configuré et positionné.
Groupement à 100 m sur C50 de 10 cartouches avec balles PPU HPBT « Match » de 168 gr avec une charge de 2,95 g de poudre Vihtavuori N140
Longtemps brimé par manque d’éléments de rechargement, notre 7,5 x 54 Mas, dernier vrai petit calibre national, peut connaître un renouveau grâce aux douilles PPU, toutes les combinaisons restant possibles avec les projectiles de diamètre .308’’, même d’une masse de 190 gr…
(1) Tableau des Dimensions de Cartouches et de Chambres (TDCC) de la Commission Internationale Permanente (CIP)
(2) GFM : Guetteur Fusil Mitrailleur
(3) Le rechargement de la cartouche de 8 mm Lebel par C. BALY, Cibles hors série spécial rechargement n°27, hiver 2016
(4)https://www.vihtavuori.com/wp-content/uploads/2021/02/Vihtavuori_Reloading_Guide_2021_USA_www.pdf
(5) https://www.vectan.fr/FR/tables-de-rechargement
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Groupement à 100 m sur C50 de 10 cartouches avec balles coulées Lyman #311332 de 191 gr avec une charge de 0,75 g de poudre Vectan A0 (hausse 900 m)
Bibliographie
- Guide pratique Mas 36 & FR-F1 de P. BREUVART et B. MALINGUE, Éditions Crepin-Leblond, août 2006
- Mas 36, tomes 1 & 2, de J. HUON, Éditions Crepin-Leblond, février 2021
- AFERHM (Association Française d’Études et de Recherches Historiques sur les Munitions), Numéro spécial 40ème anniversaire 1979-2019, et notamment les chapitres « Histoire de la cartoucherie du Mans » de G. RIOUX et « Les cartouches de 7,5 x 54 Mas »
- Manuel du gradé d’infanterie, Ministère de la Guerre, Éditions Charles-Lavauzelle & Cie, 1er septembre 1935
cb45400- Membre confirmé
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Le rechargement du 7,5x54 Mas : Tables de rechargement
cb45400- Membre confirmé
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Merci pour ton travail
pmh- Membre expert
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Alors là...chapeau
Compte rendu d'essai particulièrement développé et très intéressant.
Bravo
Compte rendu d'essai particulièrement développé et très intéressant.
Bravo
donki1967- Membre expert
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Bonjour
Merci pour cette étude sur ce calibre.
Très beau travail
Jean-marc
Merci pour cette étude sur ce calibre.
Très beau travail
Jean-marc
jean-marc- Futur pilier
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Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Merci d'être allé aussi loin dans la démarche.
Les tables de rechargement en N140 sont grandement apprécié et je ne manquerai pas de m'en servir pour mon M34.
Si je les trouve parfois assez aléatoires en dimensions lors du déballage, les étuis PPU restent mes préférés pour le rechargement sur arme militaire (s'entends avec des prétentions de précisions modestes et des cotes de chambres plutôt variées). Avec un laiton plutôt malléable, ils supportent très bien les fireforming et les recalibrages même agressifs tout en préservant une bonne durabilité. Et à prix raisonnables dans des calibres exotiques.
Les tables de rechargement en N140 sont grandement apprécié et je ne manquerai pas de m'en servir pour mon M34.
Si je les trouve parfois assez aléatoires en dimensions lors du déballage, les étuis PPU restent mes préférés pour le rechargement sur arme militaire (s'entends avec des prétentions de précisions modestes et des cotes de chambres plutôt variées). Avec un laiton plutôt malléable, ils supportent très bien les fireforming et les recalibrages même agressifs tout en préservant une bonne durabilité. Et à prix raisonnables dans des calibres exotiques.
seschomaru- Membre expert
- Nombre de messages : 619
Age : 33
Localisation : Bas-Rhin
Date d'inscription : 23/09/2020
Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Que dire a part merci pour ce post hyper clair avec beaucoup de recherches
Très intéressant
Très intéressant
dgil01- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1521
Age : 51
Date d'inscription : 29/04/2021
Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
Je n'aurai que trois mots :
Merci, merci et merci !
Quoique je devrais ajouter :
Bravo, bravo et bravo !!!
Merci, merci et merci !
Quoique je devrais ajouter :
Bravo, bravo et bravo !!!
Laurent
Laurent C- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1751
Age : 58
Localisation : Bourgogne
Date d'inscription : 24/07/2017
Re: Le 7,5 x 54 Mas et son rechargement
merci et Bravo, chapeau
Richi88- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1637
Age : 69
Localisation : Région Parisienne
Date d'inscription : 03/09/2018
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