Encore une " graisse " maison .

Graisse par habitude de langage , mais ce serait plutôt une cire .
80 % de cire d'abeille la plus pure possible .
10 % d'huile de jojoba .
10 % de lanoline ; qui est une cire .
Jojoba et lanoline dont les bénéfices ne sont plus à vanter .
Qui utilise de l'huile de jojoba ?

deGuers a écrit:
Qui utilise de l'huile de jojoba ?

Les starlettes du showbiz pour les rides ? 

La bien connue " graisse " PN de J-P Sedent :
30% de cire d'abeille
50% de lanovaseline
20% de paraffine 

Je suis étonné de la forte proportion de lanovaseline , mais ce mélange a fait ses preuves , donc ...

La lanovaseline est déjà un mélange à 50% de graisse de laine, ou lanoline (l'imperméabilisant testé et agréé par la gent ovine, depuis que l'espèce existe )
et de vaseline, une graisse minérale composée essentiellement d'alcanes et issue du pétrole.

Donc la graisse à la J-P Sedent, c'est 55% de naturel et 45% de produits pétroliers, chacun apportant ses qualités au produit fini.

Si quelqu'un sait comment extraire la lanoline...

Le suif il suffit de couper en petits morceaux et de faire bouillir un moment avec de l'eau, pour faire éclater les cellules graisseuses, puis presser-filtrer grossièrement pour séparer les membranes. Ensuite laisser refroidir, récupérer la graisse figée en surface, éventuellement second lavage à l'eau bouillante, refroidissement pour décanter l'eau sale, et un bon coup de chauffe avant de filtrer finement.

Mais je me vois mal faire subir ce traitement à une peau de mouton ! C'est énorme une peau de mouton, plein de crasse et d'épines d'un côté, plus ou moins sanguinolent de l'autre...

Mais je me vois mal faire subir ce traitement à une peau de mouton ! C'est énorme une peau de mouton, plein de crasse et d'épines d'un côté, plus ou moins sanguinolent de l'autre...

Ce n'est pas extrait des peaux, mais des ballots de laine :

https://francrochet-lecollectif.com/la-laine-2e-partie-les-transformations-de-la-laine/

Au hasard d'une lecture sur un forum US :
7 parts de cire d'abeille , 3 parts de lanoline ; jusque là du classique .
La suite m'interpelle : 3 parts d'huile de BVA Dexron III . Dexron que j'utilise pour mon Ed's Red .
Aussi je n'ai pas résisté à concocter cette " graisse " .

Comme je la trouvais trop dure à mon gout ( dans la petite tasse alu ) * , j'y ai rajouté de la végétaline ( dans le pot jaune ) .
Mais j'ai eu la main lourde et la " graisse" s'en est trouvée bien molle , genre Grease Cookie Poudre Noire .

A tester et voir si elle ramolli les suies, suffisamment pour ne pas avoir à " Puffer " ou nettoyer entre les coups , le rêve de tout pulvéronégriste .

* Telle quelle donc sans végétaline , c'est une bonne texture pour une graisseuse-calibreuse .

Si on veut faire des essais rationnels, il faut préparer des petites quantités (éventuellement très petites) de divers mélanges dosés avec précision (et bien étiqueter les pots).
Pour ça, les mini-boîtes de conserve de concentré de tomate sont bien commodes.

Ensuite essais comparatifs. Le fait d'avoir bien dosé et étiqueté permet de recycler les pots non homologués, en corrigeant leur composition.

Mais avant tout essai au tir et pour éviter de gâcher de la poudre, déjà vérifier que les caractéristiques physiques conviennent.
En particulier la température maxi avant que ça ne suinte, surtout pour les rondelles de cire dure ou grease-cookie (faudrait pas que, durant une aventure coloniale, la graisse imprègne la poudre ; et une séparation par carton glacé est assez illusoire).

Pas même un carton glacé légèrement sur-calibré et enfoncé à force pour une bonne étanchéité ?
Quelles sont les caractéristiques et qualités de l'huile de BVA qui expliquent son usage : sa robustesse à l'écrasement , au cisaillement ? Sa fluidité ? Sa résistance à la chaleur ?

Essais mercredi pour cette graisse molle Dexronée , mais uniquement dans les gorges de graissage pour le .45-75 WCF ; il n'y a pas la place pour un Grease Cookie car la balle prend tout le volume du collet (*) , tout juste pour une rondelle de cire dure ou une rondelle de carte à jouer . Laquelle choisir ?
A priori trop peu de volume de graisse dans les gorges pour faire le job demandé , mais qui sait , un miracle permis par la Dexron ? !
Un chiffon passé dans le canon après trois coups tirés en PN donnera la réponse .
C'est une contrainte de ces étuis bouteillés , au rechargeur de s'adapter . J'avais le même problème avec le .38-40 WCF passant par le magasin ; résolu par le rajout d'une cannelure là aussi .

Sur la 1876 une nouvelle cartouche : sertissage roulé + cannelure (**) : la balle est intouchée , elle tourne dans son collet qui n'est pas recalibré ( selon l'adage qui dit que moins on déforme la balle ... ) ; blocage inférieur par une cannelure et donc possibilité de queue leu leu dans le magasin .
De plus un collet intouché après le tir souffre moins qu'un autre recalibré-tiré x fois ; et au prix d'un seul étui de .45-75 WCF , ça interpelle .

La cartouche calepinée est trop longue pour rentrer dans l'auget élévateur et sera placée directement dans la chambre . Balle au contact des rayures bien sûr . Et ... nettoyage entre les coups .

(*) Mais j'ai d'autres balles plus courtes ( plus légères ) qui laissent la place à un G-C .

(**) J'ai modifié la molette : crans supprimés et angle arrondi moins agressif .

Pour la rondelle carton j'ai un gros doute ; certains ont même eu des problèmes avec l'infiltration de la graisse garnissant les gorges de balles plomb. Dès que cette graisse contient une huile, la durée de conservation des cartouches peut être critique (surtout s'il fait chaud).

La cire pure pose moins de problèmes car elle est moins fusible et à température normale elle n'imprègne pas la poudre, même en contact direct.
P. Matthews préconisait même d'utiliser un disque de cire d'abeille pure à la place du carton glacé, entre la poudre et le grease-cookie de graisse molle, ce qui donnait une rondelle "active" au lieu du carton "inerte".
La cire pure se trouve en plaques minces, pour mâcher le travail des abeilles (leur production de cire se faisant au détriment de la production de miel). Souvent, pour leur mâcher encore plus le travail, ces plaques portent une amorce d'alvéoles : mais on peut les écraser "à tiède".


L'huile Dexron contient des additifs particulièrement actifs, mais je doute un peu qu'ils puissent s'exprimer dans le graissage des balles ; peut-être simplement le type bossait-il dans une boîte de travaux publics, environné de fûts d'huile pour convertisseurs hydrauliques...


Si le graissage d'une balle paraît insuffisant, on peut l'augmenter en trempant l'ogive dans la graisse fondue.
Mais dans un magasin tubulaire, ça craint un peu...
Quoique, à l'époque on n'hésitait pas : certains voire tous les Kropatschek de gros calibre, et tout au moins nos 1884, 1885 et 74-85.

Plaque de cire alvéolée ; je suppose que c'est ce qu'un ami apiculteur m'a donné . Sur la photo contre le bidon de Dexron .
Bon , je recharge aujourd'hui pour tirer demain ; ce sera donc une rondelle de cire dure ( à laquelle je ne rajouterai pas de paraffine comme la dernière fois   ) .
Par manque de suif de mouton je le remplace par du Rooster qui semble avoir une texture semblable . Je n'hésiterai pas à en mettre sur les balles des cartouches empilées dans le magasin ; de toute façon je le démonte assez régulièrement pour nettoyage car l'intérieur , métal à nu , est vite corrodé ; il est facile à déposer sur la 1876 . Et puis un peu de graisse ne peut que lui faire le plus grand bien .

J'avais pas vu le rouleau de cire sur la photo. Je pense que l'épaisseur et la profondeur des pré-alvéoles doivent varier à l'infini selon le fournisseur.

La rondelle de cire dure, faut tout de même pas qu'elle soit trop dure. La paraffine est un peu cassante, mais "paraffine" ça ne veut pas dire grand chose, y-en a toute une famille (dont une seule variété dans le commerce courant, je le crains).

Je suis surpris que tu ne trouves pas suif de mouton. Sur les photos ramenées par mes connaissances qui ont été en vacances là bas, il y a moins de forêt pluviale et beaucoup plus de caillasse que je ne pensais. Et la caillasse ça ne nourrit guère les vaches ; les moutons y poussent mieux.

Lu sur le forum Shilo .
Le spermaceti se faisant rare , il est possible de le remplacer par une huile aux propriétés similaires : l'huile de graines de limnanthe ( Meadofoam dans les recettes US ).
La cire de jojoba itou .
Excellents pour les lèvres gercées ; avec les grands froids qui arrivent ...
Inutile pour nouzôtres dans l'Océan Indien où d'ailleurs l'été est de retour , les jacarandas et les flamboyants fleurissent .



Attention aux ricochets lors des essais dans le bassin ; si l'eau a gelé , danger .

On est encore loin du gel ; et de toutes façons sur l'eau ça peut aussi ricocher, quand on tire sous une incidence inférieure à 25°.
Quand c'est gelé on casse un trou dans la glace et on vise au milieu, mais ce qui est difficile c'est d'écrémer les morceaux de glace à la surface du trou, car si la balle en frappait un ça donnerait un faux résultat.
Difficile aussi, de retrouver les projectiles après vidange, la croûte de glace émiettée recouvrant tout ; de toutes façons, comme le gel atteint aussi le tuyau qui amène l'eau de la source, pour l'hiver on ne planifie pas de mises au point nécessitant le tir en piscine.

Surprenants " greasers " américains ! Lu sur le forum Shilo : " pour mes grease-cookies j'utilise un mélange de cire d'abeille et d' huile d'avocat " .
Pas le bavard , le fruit ...