Recalibrage capricieux
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Recalibrage capricieux
Bonjour Messieurs
Mon problème du jour :
Il me faut recalibrer des douilles de 50-70 Gvt tirées une fois dans un Rolling-Block.
Le matériel : douilles Starline, jeu d'outil de type "à main" de marque Spalek, graisse de recalibrage RCBS.
Je mets la douille dans le recalibreur, je l'enfonce à fond jusqu'au bourrelet et je la ressors. Jusque là, tout va bien.
Le problème, c'est qu'elle n'est pas recalibrée.
En fait, la laiton fait "élastique" et en sortant, reprend son diamètre d'avant recalibrage juste au dessus du bourrelet.
La douille repoussée dans le recalibreur, coince toujours à 5 mm au dessus du bourrelet.
Introduite dans la chambre de mon Trapdoor, c'est pareil, elle coince, impossible de l'éjecter. Il me faut la sortir à la baguette.
Par contre, avec d'autres douilles 50-70 neuves jamais tirées, elles rentrent parfaitement à fond dans le recalibreur et cyclent bien dans le Trapdoor.
Preuve que le recalibreur Spalek est à la bonne dimension.
Andy34 m'a donné une recette : recalibrer en 4 passes en tournant la douille 1/4 de tour par 1/4 de tour, mais c'est pareil.
j'ai toujours 5 mm au dessus du bourrelet qui ne sont pas recalibrés.
Que faire?
Mon problème du jour :
Il me faut recalibrer des douilles de 50-70 Gvt tirées une fois dans un Rolling-Block.
Le matériel : douilles Starline, jeu d'outil de type "à main" de marque Spalek, graisse de recalibrage RCBS.
Je mets la douille dans le recalibreur, je l'enfonce à fond jusqu'au bourrelet et je la ressors. Jusque là, tout va bien.
Le problème, c'est qu'elle n'est pas recalibrée.
En fait, la laiton fait "élastique" et en sortant, reprend son diamètre d'avant recalibrage juste au dessus du bourrelet.
La douille repoussée dans le recalibreur, coince toujours à 5 mm au dessus du bourrelet.
Introduite dans la chambre de mon Trapdoor, c'est pareil, elle coince, impossible de l'éjecter. Il me faut la sortir à la baguette.
Par contre, avec d'autres douilles 50-70 neuves jamais tirées, elles rentrent parfaitement à fond dans le recalibreur et cyclent bien dans le Trapdoor.
Preuve que le recalibreur Spalek est à la bonne dimension.
Andy34 m'a donné une recette : recalibrer en 4 passes en tournant la douille 1/4 de tour par 1/4 de tour, mais c'est pareil.
j'ai toujours 5 mm au dessus du bourrelet qui ne sont pas recalibrés.
Que faire?
Dernière édition par oxi81 le Ven 24 Mar 2023, 12:36, édité 1 fois
François
"Je demande d'emmener avec moi 600 hommes de la Légion étrangère afin de pouvoir, le cas échéant, mourir convenablement"... (Général Gallieni à Madagascar).
oxi81- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
Hello Francois
Un recuit pour atténuer l'élasticité du laiton...
Un recuit pour atténuer l'élasticité du laiton...
ANDY34- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
ANDY34 a écrit:Hello Francois
Un recuit pour atténuer l'élasticité du laiton...
Chauffer au rouge et plonger dans l'eau?
François
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oxi81- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
Il y a fort peu de chance pour que ce soit la base de l'étui qui pose souci (i faut des pressions énormes pour gonfler la base d'un étui).
Plus vraisemblablement le collet trop écroui qui reprend sa forme et empêche le chambrage (le 50-70 est légèrement conique, comme toutes les douilles "droites" )
Recuit indispensable, en particulier sur les starline réputée très dures à la livraison.
Chauffer au rouge sombre maximum (dans la pénombre) et uniquement le collet. Les plonger dans l'eau n'est pas nécessaire mais ne fait pas de mal (et ça évite de se brûler en ramassant un étui encore brûlant)
Plus vraisemblablement le collet trop écroui qui reprend sa forme et empêche le chambrage (le 50-70 est légèrement conique, comme toutes les douilles "droites" )
Recuit indispensable, en particulier sur les starline réputée très dures à la livraison.
Chauffer au rouge sombre maximum (dans la pénombre) et uniquement le collet. Les plonger dans l'eau n'est pas nécessaire mais ne fait pas de mal (et ça évite de se brûler en ramassant un étui encore brûlant)
https://www.youtube.com/watch?v=QxIWDmmqZzY
freebird- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
Ah oui, j'en ai déduit trop vite que c'était le culot qui posait souci, puisque c'est lui qu'on voit dépasser de l'outil.
Effectivement, il y a plus de chances que ce soit l'autre extrémité, le collet.
Merci Gilles, je vais essayer de recuire les collets
Effectivement, il y a plus de chances que ce soit l'autre extrémité, le collet.
Merci Gilles, je vais essayer de recuire les collets
François
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Re: Recalibrage capricieux
Ce ne serait pas l'inverse ?ANDY34 a écrit:Hello Francois
Un recuit pour atténuer l'élasticité du laiton...
deGuers- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
Je ne sais pas si c'est l'inverse, mais cette méthode améliore grandement la chose.
J'ai recuit le collet d'une douille et l'ai repassé dans le recalibreur.
Même s'il reste encore un chouï dehors (- d'1mm), elle se recalibre beaucoup facilement et est aussi plus facile à extraire de l'outil.
Testée dans la chambre du Trapdoor, elle chambre et est éjectée franchement...
Bon, maintenant, faudra que j'aille me chercher une recharge de petit bleu, je suis à vide de gaz
Merci à tous pour les tuyaux
J'ai recuit le collet d'une douille et l'ai repassé dans le recalibreur.
Même s'il reste encore un chouï dehors (- d'1mm), elle se recalibre beaucoup facilement et est aussi plus facile à extraire de l'outil.
Testée dans la chambre du Trapdoor, elle chambre et est éjectée franchement...
Bon, maintenant, faudra que j'aille me chercher une recharge de petit bleu, je suis à vide de gaz
Merci à tous pour les tuyaux
François
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oxi81- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
Le recuit redonne de la souplesse au laiton devenu " cassant " , c'est un assouplissant .
deGuers- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
J'ai eu un problème similaire avec des douilles de calibre 12, à culot long, à recalibrer : une fois sortie du recalibreur en force (recalibrage à main) la douille semble reprendre son diamètre d'avant le recalibrage au point que j'ai pensé que le laiton avait dépassé sa limite d'élasticité. Et là pas question de chauffer : le reste du corps de la douille qui est en matière plastique n'apprécierait pas.
garand76- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
[quote="deGuers"]Le recuit redonne de la souplesse au laiton devenu " cassant " , c'est un assouplissant .
[/quote]
et augmente la durée de vie des étuis ce qui est appréciable
[/quote]
et augmente la durée de vie des étuis ce qui est appréciable
vivent les arquebusiers normands
Du fait de leur seule existence les armes détenues par la population sont une garantie pour notre Liberté
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JLH4590- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
Tout de même surprenant, que ces notions d'élasticité et d'écrouissement paraissent si compliquées...
Quand c'est élastique, c'est ... élastique ; comme un élastique ! C'est à dire qu'après déformation, ça tendrait à revenir à la forme précédente. Ce n'est pas une question d'être mou ou d'être dur, quoique pour les métaux l'élasticité aille souvent de pair avec la dureté (pas toujours : le carbure de tungstène est très dur, mais pas très élastique).
La résistance d'un métal se caractérise par une limite de rupture (après quoi c'est cassé), et par une limite de déformation élastique (après quoi ça reste déformé). Mais cette limite élastique est susceptible d'augmenter et de se rapprocher de la limite de rupture, par le cumul de déformations successives qui altèrent progressivement la structure cristalline, la rendant plus dure et donnant l'impression que le métal devient cassant (parce-que la limite élastique s'étant rapprochée de la limite de rupture, on ne peut plus guère le déformer avant qu'il ne casse).
C'est le phénomène d'écrouissement, qui peut suffire à donner à un fil d'acier (corde à piano) une élasticité suffisante pour faire des ressorts presque aussi efficaces que les ressorts en acier trempé.
L'écrouissement s'annule par un recuit, chauffage relativement important qui régénère la structure cristalline et abaisse généralement la limite élastique (donc le métal se déforme plus facilement).
La trempe est une opération particulière, qui vise à conserver à froid la structure cristalline du métal chaud. Son effet est extrêmement variable selon le métal ; aux extrêmes, elle durcit fortement l'acier (augmente ses limites de rupture et d'élasticité) mais ne fait strictement rien sur le cuivre (en fait, la chauffe ayant forcément provoqué un recuit, l'effet est inverse de l'acier).
Selon le problème, ou les nécessités d'un important formage d'étui, il est parfois nécessaire de recuire plus bas, jusqu'à mi-corps, mais par suite de la conduction thermique il est difficile de recuire plus des 2/3 de l'étui sans altérer le culot.
Car le culot doit rester assez écroui, même sur des cartouches à basse pression, sinon le logement d'amorce se déforme trop aisément.
Sur un "laiton à cartouches" (28 à 33% de zinc) le refroidissement brutal à l'eau n'a aucun effet (si ce n'est de stopper la durée de recuit).
Par contre dans un laiton de décolletage (plus de 35% de zinc) la structure cristalline est différente, le refroidissement rapide durcit le métal et le rend moins déformable à froid, plus cassant. Normalement on ne fait pas d'étuis en laiton de décolletage, mais les fabricants d'étuis tournés pour armes anciennes ne le savent pas tous (ou s'en foutent royalement). Comme ils n'indiquent jamais la nuance de métal, mieux vaut donc éviter de jeter les étuis tournés dans l'eau, après recuit.
Ce qui précède fait partie des notions courantes relatives aux métaux cuivreux, et je l'ai vérifié par essais et tests de dureté à la bille, lors de l'évaluation des matériaux disponibles pour étudier les premières balles TPM.
Quand c'est élastique, c'est ... élastique ; comme un élastique ! C'est à dire qu'après déformation, ça tendrait à revenir à la forme précédente. Ce n'est pas une question d'être mou ou d'être dur, quoique pour les métaux l'élasticité aille souvent de pair avec la dureté (pas toujours : le carbure de tungstène est très dur, mais pas très élastique).
La résistance d'un métal se caractérise par une limite de rupture (après quoi c'est cassé), et par une limite de déformation élastique (après quoi ça reste déformé). Mais cette limite élastique est susceptible d'augmenter et de se rapprocher de la limite de rupture, par le cumul de déformations successives qui altèrent progressivement la structure cristalline, la rendant plus dure et donnant l'impression que le métal devient cassant (parce-que la limite élastique s'étant rapprochée de la limite de rupture, on ne peut plus guère le déformer avant qu'il ne casse).
C'est le phénomène d'écrouissement, qui peut suffire à donner à un fil d'acier (corde à piano) une élasticité suffisante pour faire des ressorts presque aussi efficaces que les ressorts en acier trempé.
L'écrouissement s'annule par un recuit, chauffage relativement important qui régénère la structure cristalline et abaisse généralement la limite élastique (donc le métal se déforme plus facilement).
La trempe est une opération particulière, qui vise à conserver à froid la structure cristalline du métal chaud. Son effet est extrêmement variable selon le métal ; aux extrêmes, elle durcit fortement l'acier (augmente ses limites de rupture et d'élasticité) mais ne fait strictement rien sur le cuivre (en fait, la chauffe ayant forcément provoqué un recuit, l'effet est inverse de l'acier).
Rouge sombre naissant, soit presque exactement 500°, pendant 3 ou 4 secondes c'est suffisant. Si la pièce est trop éclairée on ne verra pas cette nuance et on ne remarquera le rouge que quand il sera trop chaud (pas foutu mais trop recuit pour ce qu'on attend d'un collet).freebird a écrit:... Chauffer au rouge sombre maximum (dans la pénombre) et uniquement le collet. Les plonger dans l'eau n'est pas nécessaire mais ne fait pas de mal (et ça évite de se brûler en ramassant un étui encore brûlant)
Selon le problème, ou les nécessités d'un important formage d'étui, il est parfois nécessaire de recuire plus bas, jusqu'à mi-corps, mais par suite de la conduction thermique il est difficile de recuire plus des 2/3 de l'étui sans altérer le culot.
Car le culot doit rester assez écroui, même sur des cartouches à basse pression, sinon le logement d'amorce se déforme trop aisément.
Sur un "laiton à cartouches" (28 à 33% de zinc) le refroidissement brutal à l'eau n'a aucun effet (si ce n'est de stopper la durée de recuit).
Par contre dans un laiton de décolletage (plus de 35% de zinc) la structure cristalline est différente, le refroidissement rapide durcit le métal et le rend moins déformable à froid, plus cassant. Normalement on ne fait pas d'étuis en laiton de décolletage, mais les fabricants d'étuis tournés pour armes anciennes ne le savent pas tous (ou s'en foutent royalement). Comme ils n'indiquent jamais la nuance de métal, mieux vaut donc éviter de jeter les étuis tournés dans l'eau, après recuit.
Ce qui précède fait partie des notions courantes relatives aux métaux cuivreux, et je l'ai vérifié par essais et tests de dureté à la bille, lors de l'évaluation des matériaux disponibles pour étudier les premières balles TPM.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Recalibrage capricieux
Merci pour ces saines explications ; je retiens de ne plus basculer mes étuis dans l'eau , sauf à bloquer une température trop élevée .
Reconnaissons qu'il n'est pas toujours facile de rester sur ce rouge sombre , ça se joue à la seconde de chauffe .
Reconnaissons qu'il n'est pas toujours facile de rester sur ce rouge sombre , ça se joue à la seconde de chauffe .
deGuers- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
Les 3 ou 4 secondes c'était en trempant brutalement dans le plomb fondu, qui permet d'avoir une température fixe et stable (ou doit pouvoir aisément trouver un mélange de sels qui permette de faire la même chose sans se retenir de respirer).
En chauffe au gaz la montée en température est plus lente, et les dernières secondes avant le rouge comptent aussi, alors on peut s'arrêter dès que le rouge est atteint.
La couleur se voit très bien, de nuit avec une lampe à incandescence placée assez loin (à défaut, une bougie) ; de jour ou sous un tube fluo, c'est strictement impossible.
Les étuis emboutis, il n'y a aucune raison de ne pas les basculer dans l'eau. Ce serait même le seul moyen d'avoir des recuits identiques entre tous les étuis ... à condition d'avoir déjà des temps de chauffe identiques.
En chauffe au gaz la montée en température est plus lente, et les dernières secondes avant le rouge comptent aussi, alors on peut s'arrêter dès que le rouge est atteint.
La couleur se voit très bien, de nuit avec une lampe à incandescence placée assez loin (à défaut, une bougie) ; de jour ou sous un tube fluo, c'est strictement impossible.
Les étuis emboutis, il n'y a aucune raison de ne pas les basculer dans l'eau. Ce serait même le seul moyen d'avoir des recuits identiques entre tous les étuis ... à condition d'avoir déjà des temps de chauffe identiques.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
deGuers- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
J'ai bien ça mais je n'ai pas le mode d'emploi .
Recuit au plomb : on peut tenir l'étui entre ses doigts ?
Recuit au plomb : on peut tenir l'étui entre ses doigts ?
deGuers- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
Francoisoxi81 a écrit:Ah oui, j'en ai déduit trop vite que c'était le culot qui posait souci, puisque c'est lui qu'on voit dépasser de l'outil.
Effectivement, il y a plus de chances que ce soit l'autre extrémité, le collet.
Merci Gilles, je vais essayer de recuire les collets
Un coup de marker avant de passer la douille dans l'outil te confirmera la partie qui coince.
ANDY34- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
Plutôt qu'élasticité, c'est de ductilité qu'il s'agit.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ductilit%C3%A9
"La ductilité désigne la capacité d'un matériau à se déformer plastiquement sans se rompre" (etc)
Pâtre- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
Pâtre a écrit:
Plutôt qu'élasticité, c'est de ductilité qu'il s'agit.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ductilit%C3%A9
"La ductilité désigne la capacité d'un matériau à se déformer plastiquement sans se rompre" (etc)
Je ne pense pas, non.
Ici, c'est de la déformation élastique, et non pas plastique qui ne marche que dans un sens.
"En physique, l'élasticité est la propriété d'un matériau solide à retrouver sa forme d'origine après avoir été déformé. La déformation élastique est une déformation réversible."
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9formation_%C3%A9lastique
François
"Je demande d'emmener avec moi 600 hommes de la Légion étrangère afin de pouvoir, le cas échéant, mourir convenablement"... (Général Gallieni à Madagascar).
oxi81- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
Pourtant, pour recalibrer (déformer) tes étuis, il faut bien dépasser les limites d'élasticité du matériau.
Ou, comme ici (recuit), déplacer cette limite d'élasticité.
Pâtre- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
Pour moi, la seule chose qui compte, c'est que la douille rentre dans la chambre de mon Trapdoor et en ressorte sous l'action de l'extracteur.
Tout le reste, c'est de la littérature
Tout le reste, c'est de la littérature
François
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oxi81- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
+1oxi81 a écrit:Pour moi, la seule chose qui compte, c'est que la douille rentre dans la chambre de mon Trapdoor et en ressorte sous l'action de l'extracteur.
Tout le reste, c'est de la littérature
ANDY34- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
un minimum de compréhension des phénomènes physique aide à mieux appréhender les problèmes toutefois
https://www.youtube.com/watch?v=QxIWDmmqZzY
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Re: Recalibrage capricieux
oxi81 a écrit:Pour moi, la seule chose qui compte, c'est que la douille rentre dans la chambre de mon Trapdoor et en ressorte sous l'action de l'extracteur.
.....
: c'est de la physique!oxi81 a écrit:...le reste, c'est de la littérature
Pâtre- Pilier du forum
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Re: Recalibrage capricieux
freebird a écrit:un minimum de compréhension des phénomènes physique aide à mieux appréhender les problèmes toutefois
Un minimum... on est d'accord
François
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Re: Recalibrage capricieux
Au vu des nombreux problèmes présentés sur TCAR, tant en rechargement qu'en reformage, un "minimum" de 2 ou 3 lignes est bien loin de suffire !
Pour éviter de passer des années à réinventer la roue (en bouzillant des tas d'étuis) , il me semble au contraire indispensable d'avoir une certaine connaissance des métaux cuivreux ; et même au dessus du niveau moyen de l'enseignement technique, qui traite surtout de l'acier et laisse "un peu" de côté les laitons.
Car effectuer un recuit correct est une chose, mais apprécier s'il est nécessaire ou même souhaitable en est une autre (pour certaines opérations de reformage le recuit n'est pas utile, pour d'autres il est presque indispensable). Et ça ne peut guère s'expliquer d'une façon dirigiste, il vaut mieux "comprendre", ou tout au moins "pressentir".
Elasticité : avec le laiton il y en a toujours au moins un peu, même quand il est recuit (il n'y a guère que le plomb pur, qui n'en présente presque aucune). Donc il est normal qu'un étui recalibré refuse de rentrer totalement dans son recalibreur **.
Quand l'étui ne rentre pas dans la chambre, la première chose à faire est de le badigeonner au stylo-feutre pour voir où le forcement arrache l'encre, et donc où ça coince.
Le noir de fumée n'est pas approprié dans ce cas : il s'enlève trop facilement, et durant l'introduction dans la chambre on ne peut pas éviter les frottements parasites.
** Il arrive pourtant qu'une cote sorte plus petite que le recalibreur ; ça arrive plutôt lors d'un recalibrage vigoureux. C'est parce-que la déformation d'un étui ne se fait pas sur un axe unique, le métal peut aussi refouler dans la longueur, et ça devient alors beaucoup plus compliqué que les règles élémentaires de résistance des matériaux (d'autant qu'elles sont fortement basées sur le comportement de l'acier à la traction, et que la composante principale est ici une compression du laiton).
Si compliqué que je douterais même que des règles aient été établies pour ce cas assez particulier...
Pour éviter de passer des années à réinventer la roue (en bouzillant des tas d'étuis) , il me semble au contraire indispensable d'avoir une certaine connaissance des métaux cuivreux ; et même au dessus du niveau moyen de l'enseignement technique, qui traite surtout de l'acier et laisse "un peu" de côté les laitons.
Car effectuer un recuit correct est une chose, mais apprécier s'il est nécessaire ou même souhaitable en est une autre (pour certaines opérations de reformage le recuit n'est pas utile, pour d'autres il est presque indispensable). Et ça ne peut guère s'expliquer d'une façon dirigiste, il vaut mieux "comprendre", ou tout au moins "pressentir".
Elasticité : avec le laiton il y en a toujours au moins un peu, même quand il est recuit (il n'y a guère que le plomb pur, qui n'en présente presque aucune). Donc il est normal qu'un étui recalibré refuse de rentrer totalement dans son recalibreur **.
Quand l'étui ne rentre pas dans la chambre, la première chose à faire est de le badigeonner au stylo-feutre pour voir où le forcement arrache l'encre, et donc où ça coince.
Le noir de fumée n'est pas approprié dans ce cas : il s'enlève trop facilement, et durant l'introduction dans la chambre on ne peut pas éviter les frottements parasites.
** Il arrive pourtant qu'une cote sorte plus petite que le recalibreur ; ça arrive plutôt lors d'un recalibrage vigoureux. C'est parce-que la déformation d'un étui ne se fait pas sur un axe unique, le métal peut aussi refouler dans la longueur, et ça devient alors beaucoup plus compliqué que les règles élémentaires de résistance des matériaux (d'autant qu'elles sont fortement basées sur le comportement de l'acier à la traction, et que la composante principale est ici une compression du laiton).
Si compliqué que je douterais même que des règles aient été établies pour ce cas assez particulier...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
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