carabine lisse de jardin

Bonjour à tous,

Bien que je ne sois pas accro à ces armes, encore moins aux broches, car j'ai peur dans les escalier, j'ai trouvé cette petite carabine chez mon broc préféré.
Je me suis laissé séduire par son état, assez rare dans cette catégorie, bois intact, pas de jeux une fois fermée, pas de rouille, canon presque tabac. il fallait bien la mettre à l'abri.
Par contre, il me l'a vendue pour une 14 mm, et je n'est pas vraiment regardé, et j'ai même commandé des douilles censément had hoc sur NB, illico.

Sauf que ça flotte grave comme dirait ma petite fille, le canon est marqué 14.8 sous le poinçon St Etienne.
Diamètre canon 14.73, de la chambre 15.73.
Je pense plus tôt à du 28 donné sur les vieux catalogues de la Manu pour 14.4 mm.

Qu'en pensent les spécialistes ?

Je crois bien qu'il faut recharger light, vu la taille de guêpe de la demoiselle.

Les photos

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C'est bien un 8,  14,8 mm

Gé Tibla a écrit:Dernière photo :


C'est bien un 8,  14,8 mm

Si ,...et seulement "Si"; c'est bien 14,8 mm ce serait plutot un calibre 24 de chasse ;même si les 24 français atteignent fréquemment les 15mm. Le calibre 24 plus populaire en France que le 28 qui fait 13,7mm/14 mm vous le connaissez tous au travers des Gras convertis chasse ainsi que ceux qui rechargent le 577 Snider avec.
Juste pour situer dans le temps on trouve ces modèles dans le catalogues de la "Manuf'" de1901 à 1914 (et la version à percussion centrale de 1911 à 1914)

Désolé, les cartouches de 24 ne chambrent poo, et de loin.
J'ai sorti l’artillerie, alésomètre 3 points, verdict : chambre : 15.70 mm,
                                                              canon au raccordement, 14.80 mm
                                                              canon à la bouche,        14.70 mm
Je fais grâce des 1/100 éme.
Conclusion, je ne vois que 28. D'ailleurs la CIP dit 15. 55mm, -0.49. Ce serait dans les clous, même si en ce temps là, la CIP ...... 16.45 mm, -0.50 pour le 24
Pour occuper les soirées d'hiver, je m'oriente vers quelques douilles métalliques sur mesures, pour la gaufre.
J'en avais fait en laiton, il y a longtemps, pour un revolver 12 mm. Que dirait Verchère si je tente l'alu ce coup ci.
Vu l'âge de la donzelle qui doit friser les 130 printemps, haute couture et menu très léger, PN.
Il faut bien dire qu'elle ne sort pas de chez Purdey, il n'y a pas de jeu et une mise en bois correcte, mais finition et gravures à gros traits. Aucune autre signature que le poinçon de la photo.
Je ne pense pas qu'elle sorte de la Manu qui marquait tout.
Planteur de Caïffa, gamme haute ?

Cela ressemble pas mal à de la fabrication Espagnole...ce qui n'empêche pas une épreuve à St Étienne.....

 
"verdict : chambre : 15.70 mm,
                                                              canon au raccordement, 14.80 mm
                                                              canon à la bouche,        14.70 mm"


OK la chambre correspond bien aux dimensions de la cartouche calibre 28 ,en revanche 14,8/14,7mm c'est énorme pour un 28 ! Même la Manuf' qui était particulièrement généreuse pour les dimensions théoriques des calibres indiquées dans ses catalogues donnait 14,4mm pour le 28. Pour fixer les choses aujoud'hui ou le 28 a connu un regain de popularité son diamètre est de.....+/- 13,8 mm

Ce "suralésage" devait singulièrement faire diminuer la pression de ces armes ......

Quand j'indiquais la présence de modèles similaires dans les catalogues de la Manuf' c'était juste pour situer ce type d'armes dans le temps ,pas pour lui attribuer ton arme,

Il me semble que pour les cartouches, plutôt que d'essayer de reproduire le calibre théorique (et supposé), il vaut mieux les faire à la mesure de l'arme, tout simplement.

Accommoder des étuis en carton, c'est très limité en possibilités et en fiabilité...
Mais ce diamètre de 15.7 n'est pas commode, car les calibres à si gros corps ne sont pas légion, et personnellement je serais un peu embêté.

Quoique le 408 CheyTac ferait sans doute l'affaire, en le réduisant par traversées de bagues étagées (culot en premier, en poussant par une tige enfilée à l'intérieur de l'étui).
A la presse à balancier faudrait peut-être forcer un peu (d'autant qu'il est exclu de recuire), mais à partir du P1 = 16.25 il pourrait éventuellement suffire de deux bagues (16.0 et 15.7) ou trois (environ 16.1, 15.9 et 15.7). Quoique le 15.7 soit à confirmer car on constate parfois des réactions bizarres et pour obtenir 15.7 il faudrait peut-être une bague de 15.6 ... ou de 15.8...
Bien sûr il faut préalablement mettre le bourrelet à la cote finale sinon il va se rabattre dans la gorge ; et peut-être aménager le bourrelet restant pour faciliter le sertissage ultérieur d'un bourrelet rapporté.
Le sertissage d'un bourrelet n'est pas le plus difficile : ce qui est de loin le plus difficile, c'est de dénicher ou fabriquer les rondelles nécessaires.

A moins d'arriver à ne faire qu'un recalibrage partiel, sans forcer le bourrelet originel de 408 CT à traverser la bague, mais ça oblige à pousser "collet en premier" et ça peut provoquer des refoulements internes à la base du corps. Ce n'est à essayer que si le bourrelet d'origine 408 CT semblerait convenir comme bourrelet définitif...

Le 408 CheyTac est un calibre rare, sauf chez quelques tireurs spécialisés (civils et militaires). Mais, vu les charges en jeu, ils rebutent leurs étuis avant qu'ils ne soient HS et la majorité de ces rebuts sera encore bien assez résistante pour une cartouche PN qui n'atteindra même pas 800 bars.


Ma suggestion paraîtra sans doute disproportionnée pour la plupart des rechargeurs de TCAR ; mais si on dispose d'un tour pour aléser les bagues, et d'une presse à balancier pour les placer dessous, c'est un bonne occasion de faire jouer un peu ce matériel encombrant.

 
.....Et en partant tout simplement de cartouches de chasse calibre 28 actuelles (PSF et percussion centrale) ?

La longueur de la douille plastique (70 mm) est suffisante pour la recouper à....(65mm ?) après démontage  et surtout transformation pour la percussion à broche.
On doit même pouvoir récupérer la bourre grasse ;pour le plomb faut voir car les plombs actuels sont généralement beaucoup plus "durs" que ceux de l'époque et certains en déconseillent l'usage dans les armes anciennes mais après je suppose que son heureux propriétaire ne va pas faire du Ball-Trap;ou du Skeet; avec ?  

Ben non, juste pour appliquer la maxime Dufilho, "que ça sente l'huile chaude et que ça pétarade". C'était pour la Bugatti 35, mais on peut transposer. Éventuellement les gari dans la grange.

Par contre, retour au concile de Trente: le logement d'amorce, fond plat ou cylindrique ? Ce n'est pas la même histoire.

Bon, j'édite après dissection d'une douille : la broche est usinée avec une pointe fine, 1mm, à la manière d'un chasse-goupille, le logement d'amorce, dont l'épaisseur est a peine plus que le diamètre de l'amorce, est constitué par l'enroulement d'une bande de carton. Il est enfoncé dans le culot. L'emplacement de l'amorce, obtenu sans doute par le mandrin d'enroulement est un cylindre en creux, évidement, comportant un méplat. Bizarrement, ce méplat est perpendiculaire au trou de passage de la broche,coté de celle-ci, soit au dessus de l'amorce lorsque la cartouche est chambrée. L'amorce repose donc sur la partie cylindrique


Pour les douilles que je possède, il y en a peut être d'autre.

Oups... j'avais pas percuté que c'était broche, et non central !

Ce qui en fait ne change rien, sauf qu'l n'y a pas besoin de bourrelet.

Pour ton insert en carton, ce serait à se demander si la machine à confectionner les douilles n'a pas eu le hoquet...
A moins que ce ne soit un sabotage de la Résistance, ou des communistes...
Faudrait peut-être en vérifier quelques autres (de toutes façons, qu'il s'agisse de cartouches neuves ou de récup, il est indispensable de vérifier et même refaire leur chargement). Si le positionnement du plat était confirmé, ça indiquerait que le trou peut aussi être circulaire, ce qui est bien plus simple à réaliser.
En ce cas, qu'elle soit plate ou ronde, à notre niveau ça n'a pas la moindre importance donc ça vaut même pas l'allumette nécessaire pour allumer le bûcher...

Pour cette bague, le matériau adéquat pourrait à la fois agir comme frein de broche et pour l'étanchéité du passage de broche, et être réutilisable (mais je n'ai aucune expérience sur ce type de cartouche). Ce qui me tracasserait surtout c'est le perçage de l'étui, en très petit diamètre et dans un matériau composite ou pas plat ; vu le prix des forêts ça demande quelques précautions.

PS : ton "enroulement de carton", c'est peut-être le tampon de papier mâché qui sertit le tube dans le culot, et qui ferait alors double fonction.

C'est pas sur paaf qu'un gars vend des cartouches à broche de tout calibres ???

Réducteur, comme réflexion je trouve.

Au contraire, ça "tire vers le haut" !

Il y a bien des fois ou je me demande si "les bottines suivent les babines", mais je digresse et pourri le sujet.
Mille pardons.