Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
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Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Personnellement, je fais mes électrolyses avec un chargeur de batterie voiture 12V et à l'eau du robinet et ça marche très bien.
Et pas besoin de changer l'eau. Il suffit de temps en temps d'écarter la mousse sale en surface pour voir l'avancée de la désoxydation.
Séchage de la pièce, huilage. Terminé.
Avant :
Après :
Et pas besoin de changer l'eau. Il suffit de temps en temps d'écarter la mousse sale en surface pour voir l'avancée de la désoxydation.
Séchage de la pièce, huilage. Terminé.
Avant :
Après :
François
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oxi81- Pilier du forum
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Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Le problème du nettoyage par électrolyse n’est pas en soit l’utilisation du chlorure de sodium.
C’est surtout la fragilisation des aciers par l’hydrogène. C’est pour cela, qu’un ressort traité en dérouillage électrolytique devient cassant comme du verre.
Il faut à tout prix éviter de traiter des pièces comme les canons, culasse et boîtier. Car plus l’acier est et allié, plus le risque de fragilisation est importante.
Si vraiment on a pas le choix, il est préférable de faire un traitement thermique de dégazage à 200 degrés pendant une à deux heure après le dérouillage.
D’ailleurs petite parenthèse, pour le soudage, les électrodes à enrobage basique sont préalablement étuvées pour chasser l’humidité de l’enrobage, et ainsi éviter une fissuration de la soudure à postériori liée à la présence d’hydrogène.
C’est surtout la fragilisation des aciers par l’hydrogène. C’est pour cela, qu’un ressort traité en dérouillage électrolytique devient cassant comme du verre.
Il faut à tout prix éviter de traiter des pièces comme les canons, culasse et boîtier. Car plus l’acier est et allié, plus le risque de fragilisation est importante.
Si vraiment on a pas le choix, il est préférable de faire un traitement thermique de dégazage à 200 degrés pendant une à deux heure après le dérouillage.
D’ailleurs petite parenthèse, pour le soudage, les électrodes à enrobage basique sont préalablement étuvées pour chasser l’humidité de l’enrobage, et ainsi éviter une fissuration de la soudure à postériori liée à la présence d’hydrogène.
Tupolef- Membre expert
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Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Pas mal ! Jolis marquages, arme passée par l’arsenal de Zurich, bravo
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Baccardi- Administrateur
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Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Le chlorure de sodium est la pire des calamités : il imprègne les micro-porosités du métal et ne s'en va jamais (ou très difficilement, voir les travaux du laboratoire EDF pour la sauvegarde d'objets remontés du Titanic). L'ion chlore agit un peu comme un catalyseur de l'oxydation du fer (avec sans doute un stade intermédiaire "acide chlorhydrique"), et une fois la réaction terminée il est encore là, prêt à repartir pour le tour suivant...
Les pièces imprégnées de chlorures ne peuvent se conserver que constamment huilées, et dans un air particulièrement sec.
La mise en garde est pourtant fréquente sur les sujets relatifs à l'électrolyse ! Mais forcément, quand on veut avoir fini avant d'avoir commencé...
Quand je traitais de grosses quantités d'éclats d'obus des années 1870 à 1890 en vue d'établir des statistiques sur leur fragmentation à l'éclatement, j'ai pendant un moment cédé à la facilité du sel de cuisine (mon bain de soude caustique était devenu trop crado) ; ensuite je suis passé au salpêtre. Toutes les pièces étaient vernies au Rustol et les caissettes sont stockées dans un atelier depuis 20 à 25 ans, sans précautions particulières. Je reconnais facilement les pièces traitées au sel de cuisine, ou plutôt je ne les reconnais pas : elles sont revenues dans un état encore pire qu'à leur sortie du sol ! La seule chose prouvant qu'elles ont été traitées, c'est les écailles de Rustol parsemant leur surface boursoufflée.
La diffusion d'hydrogène, je ne suis pas très concerné car en général je n'électrolyse que des pièces en piteux état, qui à priori ne tireront plus jamais. Ce Peabody je ne l'aurais sans doute pas électrolysé, mais simplement fait bouillir...
Cependant, mes épaves ont parfois des ressorts qu'il serait bon de conserver. Il faudrait les démonter avant l'électrolyse, mais parfois c'est dans un tel état qu'il faut d'abord électrolyser pour y voir quelque chose.
La première fois que j'ai été confronté à ce problème c'est, il y 45 ans, un ami galvanoplaste qui avait exécuté une commande de nickelage d'un 7 mm broche Lefaucheux : au remontage tous les ressorts ont cassé ! Pas forcément à cause du nickelage, peut-être le décapage électrolytique préalable (au cyanure de potassium).
Je lui ai bricolé des ressorts de substitution, et j'ai ensuite fait très attention à ce problème...
J'ai ensuite appris que la fragilité provenait de la diffusion d'hydrogène, et que celui-ci repartait à la longue, d'autant plus vite qu'il faisait chaud. Quand un ressort subissait malgré tout une électrolyse, je faisais donc fait très attention à ne pas le faire travailler avant plusieurs mois passés au chaud, sur un radiateur (ou derrière le fourneau quand j'ai commencé à vivre de façon civilisée).
Puis j'ai un peu réfléchi (ça m'arrive parfois) : l'hydrogène qui diffuse, c'est de l'hydrogène qui n'a pas servi à dérouiller, sinon il se serait transformé en eau. Donc en diminuant la quantité d'hydrogène excédentaire (celui qui fait toute cette mousse en surface), la quantité d'hydrogène susceptible de diffuser dans le métal devrait diminuer aussi...
J'ai alors abaissé l'intensité, pour réduire fortement le dégagement d'hydrogène inutile, jusqu'à ne plus discerner que des micro-bulles (en éclairage rasant, sinon on ne voit rien). En fait c'est le multimètre (en position "10 A") qui donne les indications (le courant le traverse à l'identique quand l'écran est éteint, ce qui permet d'économiser la pile).
Ça prend peut-être un peu plus de temps, mais les ressorts ne paraissent plus fragilisés (cependant, autant que possible je leur laisse ensuite un petit repos au chaud, à titre de précaution supplémentaire).
Comme c'était visiblement positif pour les ressorts, j'ai étendu cette procédure "très faible courant" à toutes les pièces plus ou moins fragiles (autre avantage, comme ça ne mousse plus ça ne risque pas de déborder, et on peut faire ça n'importe où).
L'inconvénient est qu'il faut régler l'intensité pièce par pièce. Donc, tant que je n'aurai pas construit un régulateur à plusieurs sorties, je dois passer les pièces une par une.
Le réglage d'intensité est facile, avec un rhéostat ; plus facile si la tension n'est pas démesurément excessive, et 12 V c'est beaucoup trop pour la plupart des travaux (les 4.5 ou 5 V des chargeurs de téléphone sont bien mieux proportionnés).
J'utilise un potentiomètre bobiné de 220 ohms, avec en série une résistance-talon de 16 ohms (il faut des résistances de puissance, encaissant au moins 5 watts) ; à défaut, une pince croco promenée sur la résistance d'un vieux sèche-cheveux sera moins commode mais fonctionnera tout aussi bien.
Pour calculer ça, pas besoin d'être sorti de Pyrotechnique : la loi d'Ohm suffit, et elle était au programme de seconde ou première (avant 1968 c'était même en quatrième ou troisième, au collège). Donc aucune excuse, sauf pour ceux qui n'auraient que le certif !
Les pièces imprégnées de chlorures ne peuvent se conserver que constamment huilées, et dans un air particulièrement sec.
La mise en garde est pourtant fréquente sur les sujets relatifs à l'électrolyse ! Mais forcément, quand on veut avoir fini avant d'avoir commencé...
Quand je traitais de grosses quantités d'éclats d'obus des années 1870 à 1890 en vue d'établir des statistiques sur leur fragmentation à l'éclatement, j'ai pendant un moment cédé à la facilité du sel de cuisine (mon bain de soude caustique était devenu trop crado) ; ensuite je suis passé au salpêtre. Toutes les pièces étaient vernies au Rustol et les caissettes sont stockées dans un atelier depuis 20 à 25 ans, sans précautions particulières. Je reconnais facilement les pièces traitées au sel de cuisine, ou plutôt je ne les reconnais pas : elles sont revenues dans un état encore pire qu'à leur sortie du sol ! La seule chose prouvant qu'elles ont été traitées, c'est les écailles de Rustol parsemant leur surface boursoufflée.
La diffusion d'hydrogène, je ne suis pas très concerné car en général je n'électrolyse que des pièces en piteux état, qui à priori ne tireront plus jamais. Ce Peabody je ne l'aurais sans doute pas électrolysé, mais simplement fait bouillir...
Cependant, mes épaves ont parfois des ressorts qu'il serait bon de conserver. Il faudrait les démonter avant l'électrolyse, mais parfois c'est dans un tel état qu'il faut d'abord électrolyser pour y voir quelque chose.
La première fois que j'ai été confronté à ce problème c'est, il y 45 ans, un ami galvanoplaste qui avait exécuté une commande de nickelage d'un 7 mm broche Lefaucheux : au remontage tous les ressorts ont cassé ! Pas forcément à cause du nickelage, peut-être le décapage électrolytique préalable (au cyanure de potassium).
Je lui ai bricolé des ressorts de substitution, et j'ai ensuite fait très attention à ce problème...
J'ai ensuite appris que la fragilité provenait de la diffusion d'hydrogène, et que celui-ci repartait à la longue, d'autant plus vite qu'il faisait chaud. Quand un ressort subissait malgré tout une électrolyse, je faisais donc fait très attention à ne pas le faire travailler avant plusieurs mois passés au chaud, sur un radiateur (ou derrière le fourneau quand j'ai commencé à vivre de façon civilisée).
Puis j'ai un peu réfléchi (ça m'arrive parfois) : l'hydrogène qui diffuse, c'est de l'hydrogène qui n'a pas servi à dérouiller, sinon il se serait transformé en eau. Donc en diminuant la quantité d'hydrogène excédentaire (celui qui fait toute cette mousse en surface), la quantité d'hydrogène susceptible de diffuser dans le métal devrait diminuer aussi...
J'ai alors abaissé l'intensité, pour réduire fortement le dégagement d'hydrogène inutile, jusqu'à ne plus discerner que des micro-bulles (en éclairage rasant, sinon on ne voit rien). En fait c'est le multimètre (en position "10 A") qui donne les indications (le courant le traverse à l'identique quand l'écran est éteint, ce qui permet d'économiser la pile).
Ça prend peut-être un peu plus de temps, mais les ressorts ne paraissent plus fragilisés (cependant, autant que possible je leur laisse ensuite un petit repos au chaud, à titre de précaution supplémentaire).
Comme c'était visiblement positif pour les ressorts, j'ai étendu cette procédure "très faible courant" à toutes les pièces plus ou moins fragiles (autre avantage, comme ça ne mousse plus ça ne risque pas de déborder, et on peut faire ça n'importe où).
L'inconvénient est qu'il faut régler l'intensité pièce par pièce. Donc, tant que je n'aurai pas construit un régulateur à plusieurs sorties, je dois passer les pièces une par une.
Le réglage d'intensité est facile, avec un rhéostat ; plus facile si la tension n'est pas démesurément excessive, et 12 V c'est beaucoup trop pour la plupart des travaux (les 4.5 ou 5 V des chargeurs de téléphone sont bien mieux proportionnés).
J'utilise un potentiomètre bobiné de 220 ohms, avec en série une résistance-talon de 16 ohms (il faut des résistances de puissance, encaissant au moins 5 watts) ; à défaut, une pince croco promenée sur la résistance d'un vieux sèche-cheveux sera moins commode mais fonctionnera tout aussi bien.
Pour calculer ça, pas besoin d'être sorti de Pyrotechnique : la loi d'Ohm suffit, et elle était au programme de seconde ou première (avant 1968 c'était même en quatrième ou troisième, au collège). Donc aucune excuse, sauf pour ceux qui n'auraient que le certif !
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Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Oui ; je le change tous les 15 à 20 ans (plus souvent pour la soude caustique)...Cédric a écrit:... Est il important de changer le liquide régulièrement?
Mais je prends soin de nettoyer au maximum les pièces de fouille, avec d'abord quelques jours de trempage dans la fontaine puis au jet ou à la brosse, afin de n'introduire qu'un minimum de cochonneries éventuellement polluantes.
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Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Bon j'ai bien lu, et apparemment j'ai fait une bêtise en utilisant du sel pour mon électrolyse ...
Par contre je n'ai pas saisi ce que je devais utiliser comme additif pour le bain... Le sel donc non, mais alors quoi????
Par contre je n'ai pas saisi ce que je devais utiliser comme additif pour le bain... Le sel donc non, mais alors quoi????
Cédric- Membre
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Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Bicarbonate de sodium, ou encore lessive saint marc.
C’est juste pour augmenter la conductivité de l’eau. Ce qui facilite le passage du courant dans l’eau.
C’est juste pour augmenter la conductivité de l’eau. Ce qui facilite le passage du courant dans l’eau.
Tupolef- Membre expert
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Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Je crois que le mieux c'est le cyanure de potassium ; mais c'est un peu toxique et donc de nos jours très difficile de s'en procurer.
C'est pourquoi mon ami galvanoplaste m'avait donné de la soude caustique (Na OH), qui conduit très bien le courant et n'attaque pas la ferraille (en plus, ça nettoie ce qui serait à dégraisser). Cependant, au contact du gaz carbonique de l'air, la soude se transforme progressivement en carbonate, qui paraît moins bon conducteur.
Un prof de chimie m'avait dit qu'il faut un sel soluble dans l'eau bien sûr, ne contenant aucun corps potentiellement corrosif (donc pas de chlorures), avec si possible des ions légers, qui conduisent mieux le courant (sans préjuger de leur agressivité, les sulfates seraient donc un peu lourds). J'ai opté pour du salpêtre (K NO3) dont j'avais quelques kg en stock, et j'en suis très satisfait.
Mais le plus facile à trouver (et pas cher) est sans doute le carbonate de sodium (en droguerie sous le nom de "cristaux de soude" ou "soude Solvay") ; on s'en sert pour diverses choses, entre autres fabriquer de la lessive alternative bio... La "lessive St Marc" traditionnelle, c'est des cristaux de soude enrobés de savon ; ça marche aussi mais ça mousse et déborde plus facilement.
Bien lire l'étiquette, car les droguistes appellent indifféremment "soude" le carbonate et la soude caustique (qui convient aussi mais se conserve moins bien, et il faut alors faire attention à ne pas trop concentrer le bain sinon les gants et les lunettes de protection deviennent utiles).
La soude caustique (ou "soude en paillettes") sert à fabriquer des savons, en saponifiant du suif ou des huiles végétales ; donc aussi un usage "alternatif bio". Mais faut pas l'utiliser comme lessive, tout comme le carbonate-lessive ne doit pas faire de bons savons de Marseille ; y-en a sûrement qui doivent s'y faire prendre, et être bien déçus...
C'est pourquoi mon ami galvanoplaste m'avait donné de la soude caustique (Na OH), qui conduit très bien le courant et n'attaque pas la ferraille (en plus, ça nettoie ce qui serait à dégraisser). Cependant, au contact du gaz carbonique de l'air, la soude se transforme progressivement en carbonate, qui paraît moins bon conducteur.
Un prof de chimie m'avait dit qu'il faut un sel soluble dans l'eau bien sûr, ne contenant aucun corps potentiellement corrosif (donc pas de chlorures), avec si possible des ions légers, qui conduisent mieux le courant (sans préjuger de leur agressivité, les sulfates seraient donc un peu lourds). J'ai opté pour du salpêtre (K NO3) dont j'avais quelques kg en stock, et j'en suis très satisfait.
Mais le plus facile à trouver (et pas cher) est sans doute le carbonate de sodium (en droguerie sous le nom de "cristaux de soude" ou "soude Solvay") ; on s'en sert pour diverses choses, entre autres fabriquer de la lessive alternative bio... La "lessive St Marc" traditionnelle, c'est des cristaux de soude enrobés de savon ; ça marche aussi mais ça mousse et déborde plus facilement.
Bien lire l'étiquette, car les droguistes appellent indifféremment "soude" le carbonate et la soude caustique (qui convient aussi mais se conserve moins bien, et il faut alors faire attention à ne pas trop concentrer le bain sinon les gants et les lunettes de protection deviennent utiles).
La soude caustique (ou "soude en paillettes") sert à fabriquer des savons, en saponifiant du suif ou des huiles végétales ; donc aussi un usage "alternatif bio". Mais faut pas l'utiliser comme lessive, tout comme le carbonate-lessive ne doit pas faire de bons savons de Marseille ; y-en a sûrement qui doivent s'y faire prendre, et être bien déçus...
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Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Question: que conseiller à notre ami pour éliminer les ions chlorures? Refaire une électrolyse mais avec de la soude menagère? Faire bouillir les parties metalliques?...
majkejevrosime- Pilier du forum
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Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Très bonne question... je suis tout ouïemajkejevrosime a écrit:Question: que conseiller à notre ami pour éliminer les ions chlorures? Refaire une électrolyse mais avec de la soude menagère? Faire bouillir les parties metalliques?...
Cédric- Membre
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Localisation : L'aigle et la clef
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Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Je sais pas...
Quand je me suis rendu compte que les obus électrolysés au sel de cuisine se dégradaient plus vite que les autres, je les ai laissés tremper dans la fontaine pendant quelques semaines, mais ça n'a rien arrangé.
Ceux qui ont été mastiqués et peints (avec des bons produits, ceux utilisés pour les TGV) on fait illusion quelques années, mais ont fini par cloquer (ceux qui avaient été faits à la soude n'ont presque pas cloqué).
Pour avoir une idée, il faudrait étudier le petit fascicule édité par le laboratoire de l'EDF à propos du sauvetage des objets du Titanic ; je l'avais emprunté à la bibliothèque, il y a longtemps, sans prendre de notes (c'était pas encore l'époque des APN).
Le souvenir que j'en ai gardé, c'est que c'est une galère ! De mémoire une électrolyse durant des semaines, à courant très faible, avec je ne sais plus quel électrolyte et en changeant le bain très souvent (histoire d'évacuer les ions chlore à mesure qu'ils s'échappent des porosités).
Je pense que le mieux c'est de garder sous surveillance, toujours bien huilé, et dans la pièce la plus sèche de la maison.
Quand je me suis rendu compte que les obus électrolysés au sel de cuisine se dégradaient plus vite que les autres, je les ai laissés tremper dans la fontaine pendant quelques semaines, mais ça n'a rien arrangé.
Ceux qui ont été mastiqués et peints (avec des bons produits, ceux utilisés pour les TGV) on fait illusion quelques années, mais ont fini par cloquer (ceux qui avaient été faits à la soude n'ont presque pas cloqué).
Pour avoir une idée, il faudrait étudier le petit fascicule édité par le laboratoire de l'EDF à propos du sauvetage des objets du Titanic ; je l'avais emprunté à la bibliothèque, il y a longtemps, sans prendre de notes (c'était pas encore l'époque des APN).
Le souvenir que j'en ai gardé, c'est que c'est une galère ! De mémoire une électrolyse durant des semaines, à courant très faible, avec je ne sais plus quel électrolyte et en changeant le bain très souvent (histoire d'évacuer les ions chlore à mesure qu'ils s'échappent des porosités).
Je pense que le mieux c'est de garder sous surveillance, toujours bien huilé, et dans la pièce la plus sèche de la maison.
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Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Verchère a écrit:Je sais pas...
Quand je me suis rendu compte que les obus électrolysés au sel de cuisine se dégradaient plus vite que les autres, je les ai laissés tremper dans la fontaine pendant quelques semaines, mais ça n'a rien arrangé.
Ceux qui ont été mastiqués et peints (avec des bons produits, ceux utilisés pour les TGV) on fait illusion quelques années, mais ont fini par cloquer (ceux qui avaient été faits à la soude n'ont presque pas cloqué).
Pour avoir une idée, il faudrait étudier le petit fascicule édité par le laboratoire de l'EDF à propos du sauvetage des objets du Titanic ; je l'avais emprunté à la bibliothèque, il y a longtemps, sans prendre de notes (c'était pas encore l'époque des APN).
Le souvenir que j'en ai gardé, c'est que c'est une galère ! De mémoire une électrolyse durant des semaines, à courant très faible, avec je ne sais plus quel électrolyte et en changeant le bain très souvent (histoire d'évacuer les ions chlore à mesure qu'ils s'échappent des porosités).
Je pense que le mieux c'est de garder sous surveillance, toujours bien huilé, et dans la pièce la plus sèche de la maison.
Hello
Perso, je rechercherais la doc du labo EDF et je ferais cette electrolye a courant faible pendant des semaines
Le chlore va bouffer le metal tot ou tard. C'est couru d'avance
Mieux vaut faire l'electrolyse maintenant pendant qu'il est temps. Si tu as un garage et un chargeur de telephone a sacrifier, c'est pas la mer à boire
majkejevrosime- Pilier du forum
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Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Bonjour à tous,
Interpellé par cette question de l'électrolyse et intéressé par la démarche de conservation des objets du Titanic, j'ai fait une petite recherche pour essayer de retrouver la publication ad hoc :
Sauf erreur de ma part, il s'agirait de " Les objets du Titanic : la mémoire des abîmes" de Jacques MONTLUÇON et Noël LACOUDRE
Éditeur : Hermé (1 avril 1991)
ISBN-10 : 2866651006
ISBN-13 : 978-2866651008
Verchère pourra sans doute nous confirmer si c'est bien celui-là (ou pas) ?
De ce que j'ai vu, il se trouve entre 75 et 300 euros sur les sites de livres d'occasion... c'est en-dehors des clous mes concernant, mais je vais le guetter épisodiquement.
Et je croise les doigts pour que le Peabody de notre camarade ne fasse pas de "rechute" et/ou puisse être stabilisé durablement.
Interpellé par cette question de l'électrolyse et intéressé par la démarche de conservation des objets du Titanic, j'ai fait une petite recherche pour essayer de retrouver la publication ad hoc :
Sauf erreur de ma part, il s'agirait de " Les objets du Titanic : la mémoire des abîmes" de Jacques MONTLUÇON et Noël LACOUDRE
Éditeur : Hermé (1 avril 1991)
ISBN-10 : 2866651006
ISBN-13 : 978-2866651008
Verchère pourra sans doute nous confirmer si c'est bien celui-là (ou pas) ?
De ce que j'ai vu, il se trouve entre 75 et 300 euros sur les sites de livres d'occasion... c'est en-dehors des clous mes concernant, mais je vais le guetter épisodiquement.
Et je croise les doigts pour que le Peabody de notre camarade ne fasse pas de "rechute" et/ou puisse être stabilisé durablement.
Dirty Larry- Pilier du forum
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Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Comme dit, je n'avais pas pris de notes ; alors j'en sais rien ! Mais ça se pourrait bien... J'ai cherché la notice bibliographique de la BN, dans l'espoir que le labo de l'EDF serait mentionné sur le résumé ... mais y-a pas de résumé !Dirty Larry a écrit:... Sauf erreur de ma part, il s'agirait de " Les objets du Titanic : la mémoire des abîmes" de Jacques MONTLUÇON et Noël LACOUDRE
Éditeur : Hermé (1 avril 1991)
ISBN-10 : 2866651006
ISBN-13 : 978-2866651008
Verchère pourra sans doute nous confirmer si c'est bien celui-là (ou pas) ? ...
Par contre la BN mentionne un autre titre de Noël LACOUDRE, publié en 1984 :
Électricité, art, archéologie : l'électrochimie au service de l'archéologie, principes et méthodes / Électricité de France, Direction des études et recherches, Services Ensembles de production, Département Systèmes énergétiques, Division Conversion électrochimique ; par N. Lacoudre E.D.F. Division Conversion électrochimique
Donc ça collerait bien.
Pour "Les objets du Titanic" je trouve aussi "ADMITECH - Hermé" et une autre date, 1989.
Je dois reconnaître que si à la lecture de ce bouquin j'avais trouvé la procédure trop lourde, c'est que je n'avais à sauver que quelques dizaines (centaines ?) de kg d'obus et surtout d'éclats, déjà identifiés pour le calibre, le type et la position sur l'obus, pesés et listés ; donc n'ayant plus grand intérêt documentaire.
Il en aurait sans doute été autrement s'il s'était agi d'une arme en bon état, de type tout de même peu courant, et représentant un important chaînon de l'évolution (vers l'aboutissement que sont les Martini et Martini-Henry).**
Si c'est effectivement une électrolyse à très faible courant, selon l'électrolyte requis ça peut se faire même si on n'a pas de garage. Faut alors juste un emplacement où l'on ne risque pas de renverser le truc ; entre les pieds d'une armoire on peut glisser des tas de trucs... Un gros tube PVC vertical est encore moins encombrant.
Un fusil électrolysé au sel est d'ailleurs peut-être moins imprégné qu'un objet ayant séjourné un siècle dans l'eau salée sous 500 bars de pression.
Et si quelqu'un trouve à feuilleter ce bouquin, il peut aussi prendre les notes nécessaires et nous les communiquer (il ne me semble pas que ça reposait sur des formules cabalistiques complexes). Outre ceux qui ont succombé aux mirages du (désert de) sel, ça peut aussi concerner les objets trouvés à marée basse.
** Le Martiny-Henry, aboutissement, cul de sac ou "fin de race", chacun pensera comme il veut.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Sur Persée, je n'ai trouvé qu'un seul article de Noël Lacoudre, sur un sujet connexe : l'électrolyse expérimentale d'objets archéologiques trouvés sous terre.
Outre son intérêt intellectuel, il a le mérite de donner une "recette" d'électrolyse : il n'est cependant pas question de la stabilisation d'un objet exposé au sel comme pour les objets du Titanic.
L'on y retrouve effectivement des méthodes très douces, : courant de 3 à 3,5 v, 350 à 510 mA, et de la potasse caustique (si j'interprète bien "KOH") comme "bain moussant".
Lisible et téléchargeable ici :
https://www.persee.fr/doc/syria_0039-7946_1989_num_66_1_7105
Outre son intérêt intellectuel, il a le mérite de donner une "recette" d'électrolyse : il n'est cependant pas question de la stabilisation d'un objet exposé au sel comme pour les objets du Titanic.
L'on y retrouve effectivement des méthodes très douces, : courant de 3 à 3,5 v, 350 à 510 mA, et de la potasse caustique (si j'interprète bien "KOH") comme "bain moussant".
Lisible et téléchargeable ici :
https://www.persee.fr/doc/syria_0039-7946_1989_num_66_1_7105
Dirty Larry- Pilier du forum
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Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
"Potasse caustique" : hydroxyde de potassium (la "soude caustique" étant l'hydroxyde de sodium).
Les sels analogues de sodium et potassium ont des propriétés très voisines, mais les sels de potassium sembleraient plus "professionnels".
Une explication trouvée dans un vieux bouquin était qu'en général les sels de sodium absorbent l'humidité et sont même parfois déliquescents (ils se dissolvent dans l'humidité qu'ils ont absorbé).
Ce qui n'est pas le cas des sels de potassium, qui donc se conservent mieux. C'est pourquoi on fait la poudre avec du nitrate de potassium, les amorces corrosives avec du chlorate de potassium (mais quand on était gosses on en était réduits au chlorate de sodium, plus facile à trouver).
Il me semble que la potasse caustique sert à fabriquer le savon mou (savon noir), tandis que pour le savon de Marseille se fait à la soude caustique.
Pour le nettoyage des étuis entre les divers stades de fabrication, je n'ai pas encore trouvé si la "potasse" est caustique ou carbonate ; pas encore trop cherché, non plus...
Les sels analogues de sodium et potassium ont des propriétés très voisines, mais les sels de potassium sembleraient plus "professionnels".
Une explication trouvée dans un vieux bouquin était qu'en général les sels de sodium absorbent l'humidité et sont même parfois déliquescents (ils se dissolvent dans l'humidité qu'ils ont absorbé).
Ce qui n'est pas le cas des sels de potassium, qui donc se conservent mieux. C'est pourquoi on fait la poudre avec du nitrate de potassium, les amorces corrosives avec du chlorate de potassium (mais quand on était gosses on en était réduits au chlorate de sodium, plus facile à trouver).
Il me semble que la potasse caustique sert à fabriquer le savon mou (savon noir), tandis que pour le savon de Marseille se fait à la soude caustique.
Pour le nettoyage des étuis entre les divers stades de fabrication, je n'ai pas encore trouvé si la "potasse" est caustique ou carbonate ; pas encore trop cherché, non plus...
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
bon
A mon avis une electrolyse "simple" devrait faire l'affaire pour notre ami
Ne parvenant pas à me souvenir correctement des cours de chimie de 4em... j'ai demandé à chatGPT !!!
Réponse (en intégrale. Et pas bien compliqué):
Pour éliminer des ions chlore d'un métal rouillé dans l'eau de mer par électrolyse, vous pouvez suivre les étapes suivantes :
Matériel nécessaire :
Étapes :
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A mon avis une electrolyse "simple" devrait faire l'affaire pour notre ami
Ne parvenant pas à me souvenir correctement des cours de chimie de 4em... j'ai demandé à chatGPT !!!
Réponse (en intégrale. Et pas bien compliqué):
Pour éliminer des ions chlore d'un métal rouillé dans l'eau de mer par électrolyse, vous pouvez suivre les étapes suivantes :
Matériel nécessaire :
- Un conteneur en verre ou en plastique non conducteur
- Deux électrodes en métal inoxydable (par exemple, en acier inoxydable)
- Une source d'alimentation électrique (pilote de courant continu)
- Des pinces crocodile pour connecter les électrodes à la source d'alimentation
- De l'eau distillée ou déminéralisée
- Du bicarbonate de sodium (facultatif)
Étapes :
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Assurez-vous que votre conteneur est propre et exempt de toute contamination.
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Remplissez le conteneur avec de l'eau distillée ou déminéralisée, en laissant suffisamment d'espace pour l'immersion des électrodes.
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Ajoutez éventuellement une petite quantité de bicarbonate de sodium pour augmenter la conductivité de l'eau (facultatif).
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Placez une électrode en acier inoxydable dans chaque extrémité du conteneur, en veillant à ce qu'elles ne se touchent pas.
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Connectez les pinces crocodile des électrodes à la source d'alimentation électrique. Assurez-vous de respecter les polarités positives et négatives.
[*]
Allumez la source d'alimentation électrique et réglez-la sur une tension continue basse.
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Laissez le processus d'électrolyse se dérouler pendant un certain temps. La durée peut varier en fonction de l'état de corrosion du métal et de la quantité d'ions chlore présents.
[*]
Surveillez attentivement le processus d'électrolyse et assurez-vous qu'aucune réaction indésirable ne se produit, telle que la formation de gaz dangereux.
[*]
Une fois la durée d'électrolyse écoulée, éteignez la source d'alimentation électrique et retirez les électrodes du conteneur.
[*]
Rincez soigneusement le métal à l'eau propre pour éliminer tout résidu de l'électrolyse.
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Inspectez le métal pour vérifier s'il y a une amélioration de l'état de corrosion et si les ions chlore ont été éliminés.
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majkejevrosime- Pilier du forum
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Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Merci à toi
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
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Localisation : Haut de Seine (92)
Date d'inscription : 27/12/2016
Pas bien... :-(
Attention : ChatGPT est capable d'écrire des conn... monstrueuses, si on ne vérifie pas.
Par exemple :
https://www.20min.ch/fr/story/chatgpt-lui-souffle-des-affaires-inventees-un-avocat-dans-lembarras-762745908533
Un client m'a demandé de traduire récemment un article dont le sujet est ChatGPT justement. J'ai donc dû m'y inscrire et j'ai testé.
Au premier regard, c'est acceptable. C'est quand on examine vraiment ce qui en sort que ça se gâte...
Pire : comme les bases de données du bouzin ne peuvent pas encore, techniquement, être exponentielles (une chance pour l'humain !), le système est bloqué en 2021. Il n'apprend rien et est "toujours aussi con".
Je lui avais demandé ce que signifiait l'option "E" de mon Hanse 370e. Comme ChatGPT est programmé pour assembler des mots qui s'accordent bien, la réponse sonne juste, mais est fausse (non, ce n'est pas "évolution"). Lorsque je lui fais remarquer que selon d'autres sources, c'est "époxy" et pas "évolution", le système s'excuse (! Il est programmé pour utiliser des formules cordiales et empathiques !) et admet que c'est bien "époxy". Mais la prochaine personne qui lui demandera ce que signifie ce "E" se verra répondre "évolution" avec le même "aplomb".
Bref : méfiez-vous...
Une première technique pour réduire le nombre d'erreurs, c'est de lui demander expressément chaque fois de donner des réponses réelles, éprouvées, et non imaginaires (l'avocat new-yorkais n'avait pas spécifié qu'il voulait des jurisprudences réelles...). Et ensuite, tant pour la fluidité du texte que pour que l'utilisateur ne se laisse pas "flatter" par la machine, de lui demander une réponse sans formules courtoises ni emphatiques.
Ce sont des conditions minimales, le plus important étant de garder un esprit critique.
Amitiés,
À+,
le Jef-faitez-gaffe-les-mecs...
Par exemple :
https://www.20min.ch/fr/story/chatgpt-lui-souffle-des-affaires-inventees-un-avocat-dans-lembarras-762745908533
Un client m'a demandé de traduire récemment un article dont le sujet est ChatGPT justement. J'ai donc dû m'y inscrire et j'ai testé.
Au premier regard, c'est acceptable. C'est quand on examine vraiment ce qui en sort que ça se gâte...
Pire : comme les bases de données du bouzin ne peuvent pas encore, techniquement, être exponentielles (une chance pour l'humain !), le système est bloqué en 2021. Il n'apprend rien et est "toujours aussi con".
Je lui avais demandé ce que signifiait l'option "E" de mon Hanse 370e. Comme ChatGPT est programmé pour assembler des mots qui s'accordent bien, la réponse sonne juste, mais est fausse (non, ce n'est pas "évolution"). Lorsque je lui fais remarquer que selon d'autres sources, c'est "époxy" et pas "évolution", le système s'excuse (! Il est programmé pour utiliser des formules cordiales et empathiques !) et admet que c'est bien "époxy". Mais la prochaine personne qui lui demandera ce que signifie ce "E" se verra répondre "évolution" avec le même "aplomb".
Bref : méfiez-vous...
Une première technique pour réduire le nombre d'erreurs, c'est de lui demander expressément chaque fois de donner des réponses réelles, éprouvées, et non imaginaires (l'avocat new-yorkais n'avait pas spécifié qu'il voulait des jurisprudences réelles...). Et ensuite, tant pour la fluidité du texte que pour que l'utilisateur ne se laisse pas "flatter" par la machine, de lui demander une réponse sans formules courtoises ni emphatiques.
Ce sont des conditions minimales, le plus important étant de garder un esprit critique.
Amitiés,
À+,
le Jef-faitez-gaffe-les-mecs...
Sans puissance, la maîtrise ne sert pas à grand-chose...
Jef.ch- Pilier du forum
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Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
https://www.leboncoin.fr/livres/2285617531.htm
« J’ai une position très claire quant au contrôle des armes à feu. S’il y en a une dans la pièce, je veux être celui qui la contrôle. »
Clint Eastwood
tirli30- Membre averti
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Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
c'est bien ce livre ?tirli30 a écrit:https://www.leboncoin.fr/livres/2285617531.htm
« J’ai une position très claire quant au contrôle des armes à feu. S’il y en a une dans la pièce, je veux être celui qui la contrôle. »
Clint Eastwood
tirli30- Membre averti
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Localisation : Gard
Date d'inscription : 10/02/2017
Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Ça se pourrait bien, mais dans mon souvenir ce n'était pas la même édition (un format plus petit, moins luxueux).
Attention, c'est pas du "pur technique" ; il y a aussi beaucoup d'esthétique.
Y-a t'il assez de technique pour 40 euros + port ? Je ne peux pas répondre ; mais pour 40 euros divisés par tous ceux qui profiteraient des informations, certainement oui !
Relativement aux remarques à propos de "chatGPT", je ne connais pas ce truc mais par principe je me méfie de tout ce que prétend le net. Et ne prends en compte que les informations relatives à des sujets que je connais, ce qui me permet de voir s'il y a des âneries.
Dans ce qu'a trouvé "majkejevrosime", je relève quelques points qui me font douter :
- 2 électrodes inoxydables...
- Respecter les polarités (je veux bien, mais quelles sont elles ?)
- Et la pièce, on ne la branche pas ? J'ai rien contre, ça pourrait éventuellement avoir un certain effet, mais en ce cas peu importent les polarités.
- Tension basse ... c'est à dire ? 48 Volts ? 3.3 Volts ?
- Vérifier si les ions chlore ont été éliminés ... Comment ? A l'odeur ?
Attention, c'est pas du "pur technique" ; il y a aussi beaucoup d'esthétique.
Y-a t'il assez de technique pour 40 euros + port ? Je ne peux pas répondre ; mais pour 40 euros divisés par tous ceux qui profiteraient des informations, certainement oui !
Relativement aux remarques à propos de "chatGPT", je ne connais pas ce truc mais par principe je me méfie de tout ce que prétend le net. Et ne prends en compte que les informations relatives à des sujets que je connais, ce qui me permet de voir s'il y a des âneries.
Dans ce qu'a trouvé "majkejevrosime", je relève quelques points qui me font douter :
- 2 électrodes inoxydables...
- Respecter les polarités (je veux bien, mais quelles sont elles ?)
- Et la pièce, on ne la branche pas ? J'ai rien contre, ça pourrait éventuellement avoir un certain effet, mais en ce cas peu importent les polarités.
- Tension basse ... c'est à dire ? 48 Volts ? 3.3 Volts ?
- Vérifier si les ions chlore ont été éliminés ... Comment ? A l'odeur ?
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Merci à toutes les personnes qui contribuent à ce vaste sujet.
J'ai donc une solution possible afin de réduire les conséquences de mon électrolyse "sauvage"
J'ai donc une solution possible afin de réduire les conséquences de mon électrolyse "sauvage"
Cédric- Membre
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Age : 50
Localisation : L'aigle et la clef
Date d'inscription : 24/03/2022
Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Dans le lien de Dirty larry (ici: https://www.persee.fr/doc/syria_0039-7946_1989_num_66_1_7105 ) il est spécifiquement abordé le problème des ions chlorure
majkejevrosime- Pilier du forum
- Nombre de messages : 1161
Age : 52
Date d'inscription : 19/04/2015
Re: Peabody (ou comment réaliser une électrolyse)
Malheureusement juste abordé.majkejevrosime a écrit:Dans le lien de Dirty larry (ici: https://www.persee.fr/doc/syria_0039-7946_1989_num_66_1_7105 ) il est spécifiquement abordé le problème des ions chlorure
Leurs effets abominables sont confirmés, et il est indiqué que l'électrolyse tendrait à les faire sortir du métal et à migrer vers l'anode (+).
Donc à s'éloigner de la pièce ; on pourrait alors imaginer de les piéger par la formation d'un composé insoluble, mais je n'ai pas assez de notions de chimie ; par ailleurs je suis certain que l'électrolyse des objets du Titanic nécessitait des changements fréquents du bain, ce qui n'aurait pas été nécessaire si le chlore pouvait être précipité.
Les artefacts syriens objets de ce document étaient très esquintés, transformés en oxyde de fer jusqu'au coeur, l'objectif était donc différent d'une "dé-chloration" (il s'agissait de stabiliser leur forme extérieure originelle).
Si on voulait s'en inspirer pour un essai, il faudrait prévoir une électrolyse pendant un bon mois à faible courant (qques centaines de mA) ne nécessitant donc que quelques volts. Tout à fait ce qu'on peut attendre d'une alim d'ancien téléphone à clapet (maintenant elles osnt plutôt en 5 V, et c'est déjà trop).
Comme électrolyte, à la place de la potasse caustique, peut-être de la soude caustique, plus usuelle ? Voire du carbonate de soude ?
Prévoir de changer régulièrement le bain pour éliminer les ions chlore libérés. En ce cas, le carbonate est peut-être plus indiqué, quoique la soude caustique soit l'une des compositions de débouche-canalisations.
Pour l'installation, le schéma de "syria" doit convenir, en supprimant tous les appareils de contrôle / enregistrement et en ne conservant qu'un ampèremètre à allumer de temps à autres pour vérifier l'intensité ; intensité aisément réglable avec une pince croco déplacée sur une résistance à fil apparent, comme dans un sèche-cheveux ou certains convecteurs électriques (ça se trouve en bord de route, les jours de ramassage des "encombrants").
Mais pour bien faire, étudier le document spécifique aux objets du Titanic ne serait pas un luxe.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
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