Tir au canon Gribeauval
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Tir au canon Gribeauval
Je ne savais pas que le Musée de l'Armée faisait des vidéos...
https://www.youtube.com/watch?v=kx2IQViUmkc
https://www.youtube.com/watch?v=kx2IQViUmkc
Fra78- Pilier du forum
- Nombre de messages : 3031
Age : 77
Localisation : Versailles / Biarritz
Date d'inscription : 25/08/2009
Re: Tir au canon Gribeauval
Si, si!
Très intéressantes!
Et, du coup, trop courtes!
Pâtre- Pilier du forum
- Nombre de messages : 7494
Age : 53
Localisation : Besançon (25)
Date d'inscription : 20/11/2013
Re: Tir au canon Gribeauval
Superbe et très intéressant.
Bien trop court, effectivement !
Bien trop court, effectivement !
Tallyhoo ! Tallyhoo !
Jeppesen- Pilier du forum
- Nombre de messages : 7583
Age : 75
Localisation : Haut de Seine (92)
Date d'inscription : 27/12/2016
Re: Tir au canon Gribeauval
Ils en ont fait quelques unes, sur les canons des invalides, mais aussi sur les armes du musée de l'armée en les comparant à leur homologues de films et jeux vidéos.
Byrhon- Membre
- Nombre de messages : 52
Age : 38
Date d'inscription : 18/04/2024
Re: Tir au canon Gribeauval
Remarquez l'attelage à la Daumont, avec les conducteurs sur les chevaux de gauche, ce qu'on voit rarement dans les films.
Toutefois, je ne sais pas s'il était déjà en usage dans l'artillerie du 1er Empire...
Pour le tir, le boulet semble avoir un vent bien important.
Je n'ai pas étudié en détail cette époque, mais leur étoupille paraît bien molle et bien lente. On glissait cette ficelle encollée de poudre dans un brin de roseau ou de paille, qui la rigidifiait et donc facilitait la pose, tout en accélérant beaucoup la combustion.
Par ailleurs le recul est plutôt symbolique, et on risque de ne pas prendre assez garde aux roues et aux moyeux, qui en tir normal reculent d'un à deux mètres. On pratiquait donc (peut-être plus tard ?) le "tir fictif", avec une boîte en "boissellerie" (bois de cagette) remplie de grenaille, permettant de simuler tous les effets du tir à pleine charge, mais avec une zone dangereuse réduite.
Toutefois, je ne sais pas s'il était déjà en usage dans l'artillerie du 1er Empire...
Pour le tir, le boulet semble avoir un vent bien important.
Je n'ai pas étudié en détail cette époque, mais leur étoupille paraît bien molle et bien lente. On glissait cette ficelle encollée de poudre dans un brin de roseau ou de paille, qui la rigidifiait et donc facilitait la pose, tout en accélérant beaucoup la combustion.
Par ailleurs le recul est plutôt symbolique, et on risque de ne pas prendre assez garde aux roues et aux moyeux, qui en tir normal reculent d'un à deux mètres. On pratiquait donc (peut-être plus tard ?) le "tir fictif", avec une boîte en "boissellerie" (bois de cagette) remplie de grenaille, permettant de simuler tous les effets du tir à pleine charge, mais avec une zone dangereuse réduite.
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
Fra78- Pilier du forum
- Nombre de messages : 3031
Age : 77
Localisation : Versailles / Biarritz
Date d'inscription : 25/08/2009
Re: Tir au canon Gribeauval
J'ai aussi quelques chiffres, plus récents (Plessix, 1883) :
- méche à étoupilles, 6 brins de coton sur lesquels du pulvérin est collé à l'eau de vie gommée (gomme arabique), 65 mm / seconde,
- la même, mais collée avec du vinaigre gommé, 52 mm / seconde,
- à l'eau de vie gommée mais avec un mélange 80% pulvérin et 20% soufre, vitesse 20 mm / seconde,
- avec 67% pulvérin et 33% soufre, 5 à 6 mm / seconde,
- avec de l'eau gommée à la place de l'eau de vie ou vinaigre, on obtient une mèche lente et irrégulière,
- renfermée dans des tubes, la mèche à étoupilles brûle beaucoup plus rapidement, d'autant plus vite que le diamètre est plus petit.
Le cordeau porte-feu (ou "fusée instantanée") est constitué de 3 brins de mèche à étoupilles renfermés dans une enveloppe en toile cirée de diamètre 5 mm, recouverte d'une bande de caoutchouc et d'un tressage en ficelle. La vitesse de combustion est de 100 mètres / seconde.
La mèche lente, ou cordeau Bickford, est un tube tressé en double épaisseur, extérieurement goudronné et contenant un filet de poudre. Plus gros que la mèche à étoupilles (~ 5 mm) il brûle à un bon centimètre par seconde (en 1883 ...)
- méche à étoupilles, 6 brins de coton sur lesquels du pulvérin est collé à l'eau de vie gommée (gomme arabique), 65 mm / seconde,
- la même, mais collée avec du vinaigre gommé, 52 mm / seconde,
- à l'eau de vie gommée mais avec un mélange 80% pulvérin et 20% soufre, vitesse 20 mm / seconde,
- avec 67% pulvérin et 33% soufre, 5 à 6 mm / seconde,
- avec de l'eau gommée à la place de l'eau de vie ou vinaigre, on obtient une mèche lente et irrégulière,
- renfermée dans des tubes, la mèche à étoupilles brûle beaucoup plus rapidement, d'autant plus vite que le diamètre est plus petit.
Le cordeau porte-feu (ou "fusée instantanée") est constitué de 3 brins de mèche à étoupilles renfermés dans une enveloppe en toile cirée de diamètre 5 mm, recouverte d'une bande de caoutchouc et d'un tressage en ficelle. La vitesse de combustion est de 100 mètres / seconde.
La mèche lente, ou cordeau Bickford, est un tube tressé en double épaisseur, extérieurement goudronné et contenant un filet de poudre. Plus gros que la mèche à étoupilles (~ 5 mm) il brûle à un bon centimètre par seconde (en 1883 ...)
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
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