Polis sur culasse G88
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Polis sur culasse G88
Bonjour
Je souhaiterais polir une culasse de G88 oxydée et des pièces qui doivent l être, j ai vu que certain réalisent cette opération avec des disque sur une disqueuse ou un touret, mais quel modele utiliser, le Graal étant d obtenir un poli mat ????
Merci de votre aide
Cordialement
Je souhaiterais polir une culasse de G88 oxydée et des pièces qui doivent l être, j ai vu que certain réalisent cette opération avec des disque sur une disqueuse ou un touret, mais quel modele utiliser, le Graal étant d obtenir un poli mat ????
Merci de votre aide
Cordialement
Ernst 88- Membre
- Nombre de messages : 19
Age : 54
Date d'inscription : 14/03/2021
Re: Polis sur culasse G88
Hello
Un poli mat sur un G 88
Un poli mat sur un G 88
ANDY34- Pilier du forum
- Nombre de messages : 2420
Age : 63
Localisation : 34
Date d'inscription : 26/09/2016
Re: Polis sur culasse G88
ANDY34 a écrit:Hello
Un poli mat sur un G 88
Bonsoir
Oui oui ça je sais......quel disque ou technique pour l obtenir mécaniquement ???
Cdt
Ernst 88- Membre
- Nombre de messages : 19
Age : 54
Date d'inscription : 14/03/2021
Re: Polis sur culasse G88
Justement, je travaille sur un document d'époque (un peu avant 1900) qui décrit les techniques de fabrication françaises.
Après usinage, polissage pour effacer les stries, sur des disques de bois en rotation très rapide. La tranche des disques est couverte d'une bande de buffle, qu'on enduit d'un mélange huile / émeri. La pièce tenue à la main est légèrement appuyée sur le buffle.
Le polissage fin est appelé brunissage : brosse en crin dite "de Tampico" tournant à 2000 t/mn, la pièce étant recouverte d'émeri.
Puis meules recouvertes de drap, frottées avec de la "chaux de Vienne" (talc).
Les pièces sont ensuite plongées dans un bain de savon, passées à l'essence puis séchées dans la sciure de bois.
A noter que si la pièce est rouillée, l'effacement des piqures oblige à enlever une certaine épaisseur de métal. C'est long, cela abat forcément plus ou moins les arêtes (généralement plus que moins) et les dimensions de la pièce ayant réduit, sur un mécanisme un tant soit peu évolué elle sera hors cotes, donc bonne pour la réforme.
Si c'est une culasse, elle aura forcément plus de jeu que la normale, avec donc un fonctionnement moins garanti et des crachements plus importants en cas de rupture d'étui.
Quand c'est vieux, y-a pas tortiller, c'est vieux !
Après usinage, polissage pour effacer les stries, sur des disques de bois en rotation très rapide. La tranche des disques est couverte d'une bande de buffle, qu'on enduit d'un mélange huile / émeri. La pièce tenue à la main est légèrement appuyée sur le buffle.
Le polissage fin est appelé brunissage : brosse en crin dite "de Tampico" tournant à 2000 t/mn, la pièce étant recouverte d'émeri.
Puis meules recouvertes de drap, frottées avec de la "chaux de Vienne" (talc).
Les pièces sont ensuite plongées dans un bain de savon, passées à l'essence puis séchées dans la sciure de bois.
A noter que si la pièce est rouillée, l'effacement des piqures oblige à enlever une certaine épaisseur de métal. C'est long, cela abat forcément plus ou moins les arêtes (généralement plus que moins) et les dimensions de la pièce ayant réduit, sur un mécanisme un tant soit peu évolué elle sera hors cotes, donc bonne pour la réforme.
Si c'est une culasse, elle aura forcément plus de jeu que la normale, avec donc un fonctionnement moins garanti et des crachements plus importants en cas de rupture d'étui.
Quand c'est vieux, y-a pas tortiller, c'est vieux !
Petite collection de documents anciens et récents : http://p.lacour.malvaux.free.fr/Arquebuses.htm
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